H01-301 [REFLECHIS]

Comment vous êtes-vous senti lors de votre éveil? Quel était votre état d'esprit, vos premières pensées?
La lumière blanchie par les reflets des murs aveuglait. La torpeur dura quelques minutes et laissa la place au plus clair des brouillards. Il ne se souvenait de rien, mais ne s'en inquiétait pas. Comme ces moments dans la vie où l'on ne pense pas à ce que l'on sait, et que l'on ait su des choses particulières ou non, l'état dans lequel on se trouve ne pouvait changer. L'intuition était peut-être toujours là, et le guidait. Il avait naturellement épargné son poignet gauche de son poids lorsqu'il se leva de ce qui avait tout l'air d'être un lit. Il ne se sentait pas paniqué. Peut-être était-il de ceux qui pouvaient garder leur calme là même où il serait raisonnable de paniquer. Peu d'éléments dans cette pièce pouvaient attirer son regard, si bien que le vide par moments y parvenait. Il avait du mal à réfléchir ou à penser. Une fois debout, les murs lui semblait se rapprocher. La pièce était petite. Il entendait de plus en plus fort l'écho de sa respiration. Sans même le comprendre, c'est comme si la pièce le poussait dehors.

Dans l'un des murs, on devinait une porte. Il se dirigea vers elle, la tension devenait pesante mais s'intensifiait à mesure qu'il se rapprochait de la suite de son exploratoire. Plus vite qu'il ne lui eut fallut de temps pour s'attendre à quoique ce soit, un long couloir se dressa sous ses pieds, aspirant son élan telle une foule en colère repoussant un tyran.

Comment vous sentez-vous par rapport à la perspective d'être lancé dans un endroit inconnu peuplé de gens qui, comme vous, n'ont aucun souvenirs de leurs vies passées? Craignez-vous que tout ceci ne soit qu'une mise en scène? Croyez-vous devoir cohabiter avec des gens dangereux?
Ne plus se souvenir n'est pas l'odieux châtiment qu'on pourrait imaginer. Propulsé dans un monde où rien n'est commun, et que tout semble partagé lui a fait l'effet d'une remise à zéro. Le soir souvent, il se met à songer à ce qu'il aurait pu être avant. Si il a vécu ne serait-ce qu'un jour hors de la ruche. Souvent dans les espaces communs, quand on sait tendre l'oreille, on entend quelques conteurs raconter des rêves, pris légitimement ou non comme des souvenirs. Pour tout vous dire, il y croit profondément. Malgré la confusion dans laquelle le ramène le plus vieux de ces souvenirs, ici, il savait qu'un ailleurs existait. Il y avait des choses qu'il connaissait, qu'il savait comme vraies, mais qui n'appartenaient pas à ce monde.

Mais à quoi bon se présenter comme un nostalgique ? Qui aurait-il bien pu être sinon le personnage triste et cynique qu'il était lorsque tout autour de lui se taisait et qu'il se plongeait à corps perdu dans ses songes. Pourquoi penser qu'on a été forcement bon ? La seule certitude qui demeure, c'est l'opportunité de recommencer. Et c'est idiot de songer autrement.

C'est sûr, il avait dû être une bien triste personne.

Comment pensez-vous agir dans ce nouvel environnement ? Allez-vous suivre le mouvement ? Les règles ? Êtes-vous un leader naturel qui cherchera à regrouper les gens? Voudrez-vous vous rendre utile auprès des autres ? Chercherez-vous à percer le mystère de la ruche ?
Il est resté mutique pendant quelques jours. Un peu comme si l'intégration de cette réalité prenait du temps. Au début, il a bien essayer de douter, en se fondant sur le peu de sensations résiduelles qu'il pensait être des souvenirs. Puis peu à peu, il s'est fait pragmatique, acceptant la réalité de la ruche, par dépit. Les règles, il sait s'en accommoder. Si les suivre empêchent des individus indésirables de s'approcher de lui, et de lui faire du mal, ça lui va très bien. Seul son humour tantôt noir tantôt fantasque semble souffrir de ce cadre trop structuré.

Il a fait le choix philosophique de croire. Bien qu'il ait tendance à aimer questionner et solutionner des problèmes. Je ne peux pas vous garantir qu'un jour, une incohérence foute tout en l'air chez lui. Il vis et aime sans retenue ni le regret d'un ailleurs.

En réalité, bien sûr qu'au plus profond de lui il doute. Mais plus que la duperie, c'est l'inconfort de l'incertitude qu'il craint.

C'est pourtant un fin observateur - enfin, fin... en tout cas il aime observer. Il se sent plus comme un électron libre, il n'aime pas - alors qu'il estime en savoir autant que d'autre - qu'on tente de le convaincre d'une vérité plutôt qu'une autre. Mais comme tout bon électron, il a tendance à aimer attirer les modes de pensés inverses, en général, il s'entourera de gens qui ne lui ressemblent pas. Qui sait vraiment comment ses intention envers la communauté et la ruche évolueront ?

Possédez-vous un signe distinctif? Un bijou? Une alliance? Un tatouage?
" Je pense avoir quelques tics. Un rictus nerveux lorsqu'on me pose des questions gênantes. J'ai quelques cicatrices peu discernables un peu partout sur le corps, mais on ne pourra les observer qu'après un examen minutieux du moindre centimètre de ma peau. Aucun tatouage à relever. Je n'ai pas non plus des mains très délicates. Elles ne sont pas rugueuses, mais semblent avoir grandis différemment de celles des autres hommes. Peut-être j'ai grandi en utilisant un instrument, ou un objet très régulièrement. Un sport surement, à en croire mes performances physiques assez développées.

Hormis des aspects purement corporels, qui pourraient forcement me différentier d'autres hommes, rien à proprement parlé pourrait me rendre saillant dans une foule. "

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Derrière l'écran je m'appelle OnKa et j'ai 23 ans. J'ai connu le forum Bazzart et mes premières impressions sont hypées par l'intention du forum !. Je confirme avoir lu les règlements du forum et les règlements de la Ruche et je m'engage à les respecter dans la joie et la bonne humeur, OUI. Ce personnage N'EST PAS UN DC. Dernière chose, JE N'ACCEPTE PAS de jumeau pour mon avatar.