feat. COURTNEY EATON
UNE ABEILLE TU SERASCOMMENT T'ES-TU SENTI LORS DE TON ÉVEIL? QUEL ÉTAIT TON ÉTAT D'ESPRIT, TES PREMIÈRES PENSÉES?Réflexe. Once d'absurdité ou signe d'humanité. Se redresser, ne pas questionner, ne pas s'étonner. Mouvements énergiques et routiniers face à une normalité qui pourtant ne fait aucun sens dans cette cervelle détraquée. La voix robotique, les lieux, tout lui paraît pourtant étranger, et pourtant elle se cache derrière un masque d'indifférence régulant les battements du palpitant qui ne demande qu'à s'affoler. Au moins quelques minutes. Mais elle s'accorde pas ce petit instant de liberté, ne réagissant pas au numéro qu'on lui attribue, ne souriant pas aux derniers mots polis qu'on lui balance à la tronche. Parce que ça s'est enfoncé immédiatement à la couenne de son cerveau ; parce que l'idée était déjà imprimée lorsque les paupières se sont soulevées : ce serait décalé et dangereux de ne pas
jouer le jeu. Alors les prunelles ne se posent pas sur le métal ou le plastique qui lui colle à la peau, ne clignent pas pour s'habituer à l'éclat des murs blancs. Alors elle ravale l'acide qui lui roule sur la langue. Alors elle s'force à bouger comme si aucun muscle ne l'a faisait souffrir. Alors elle ne s'attarde pas sur cette absence de souvenirs qui pourtant lui envahit sa caboche de poupée mécanique. Elle ignore les vertiges, se blottie contre le confort du déni. Alors elle rentre sur l'échiquier une fois le pied posé à terre.
COMMENT TE SENS-TU PAR RAPPORT À LA PERSPECTIVE D'ÊTRE LANCÉ DANS UN ENDROIT INCONNU PEUPLÉ DE GENS QUI, COMME TOI, N'ONT AUCUNS SOUVENIRS DE LEURS VIES PASSÉES? CRAINS-TU QUE TOUT CECI NE SOIT QU'UNE MISE EN SCÈNE? CROIS-TU DEVOIR COHABITER AVEC DES GENS DANGEREUX?Un jeu. Ou plutôt un test. Y'a quelque chose de scientifique, de laboratoire derrière cette amnésie générale. Alors elle ne s'inquiète pas plus que ça, parce que rien de macabre ne peut arriver si un tas de médecins et de mecs à lunettes note le moindre de leurs mouvements derrière ces murs. Tout est orchestré dans un but médico-social ou une connerie du genre qui évidement leur échappe à tous. Et le petit pion se glisse dans les rangs presque trop sagement, dans l'unique objectif de ne pas fausser la quelconque étude où elle s'est immergée. Et ça tourne presque à l'obsession, ne pas faire de vague, ne pas faire foirer ce projet qui semblait lui tenir assez à cœur pour s'faire aspirer le moindre morceau de mémoire.
COMMENT PENSES-TU AGIR DANS CE NOUVEL ENVIRONNEMENT? VAS-TU SUIVRE LE MOUVEMENT? LES RÈGLES? ES-TU UN LEADER NATUREL QUI CHERCHERA À REGROUPER LES GENS? VOUDRAS-TU TE RENDRE UTILE AUPRÈS DES AUTRES? CHERCHERAS-TU À PERCER LE MYSTÈRE DE LA RUCHE?Sa présence est volontaire, cette conviction lui tord ses neurones fébriles. Pourtant incapable de l'expliquer, elle s'accroche à cet instinct comme si sa vie en dépendait. Parce que sa santé mentale menace de s'effondrer face à l'incompréhension qui flotte dans ces lieux, et ce malgré l'acharnement à la repousser dans les abysses du déni. Alors elle s'fond dans ce test grandeur nature, se drape du rôle d'ombre dans cette masse d'inconnus, devenant presque observatrice à son tour. Elle le sait, elle participe à un expérience/recherche et paradoxalement elle n'en prend pas part. Passive, elle s'laisse porter par la routine, elle bloque les questions qui menacent de lui fracasser le crâne. Fantôme qui plane entre les corps étrangers, candidate fade, personnalité flasque, elle ne semble sortir de sa léthargie que pour veiller au bon déroulement de cet essai clinique qu'elle s'est inventée pour ne pas sombrer.
POSSÈDES-TU UN SIGNE DISTINCTIF? UN BIJOU? UNE ALLIANCE? UN TATOUAGE?Une fine croix en or blanc suspendue à une chaîne nouée autour du cou. Un contraste entre l'éclat du pendentif et des maillons qui lui rouillent sur la peau. Un contraste qui menace de faire craquer le poids des interrogations sur sa caboche fragile, alors elle a finit par dissimuler le bijou sous sa chemise, n'osant pas l’ôter pour le bien de l'objectif flou de cette opération médico-sociale. Même si le contact du métal froid contre son épiderme agit parfois comme piqûre de rappel. Et peut-être qu'il s'agit là de voir si un bien matériel est lié à la mémoire, l'amnésie, toutes ces conneries. Alors elle joue le jeu encore une fois en ne le jetant pas au fond d'une cuvette.
APPOSER MA PREMIÈRE GOUTTE DE MIELDerrière l'écran je m'appelle
SPF et j'ai
26 ans. J'ai connu le forum
parce que quelqu'un m'a harcelé et mes premières impressions sont
toutes les formes d'appréhension, tellement ma pause rp s'est prolongée..
Je confirme avoir lu les règlements du forum et de la Ruche et je m'engage à les respecter dans la joie et la bonne humeur,
OUI.
Ce personnage
N'EST PAS UN DC/.
JE N'ACCEPTE PAS DE jumeau pour mon avatar.
J'ACCEPTE de lancer un dé à la demande d'une IA pour subir un effet qui ne pourra en aucun cas blesser mon personnage, mais aura pour but de contribuer à l'avancement de l'intrigue.
J'ACCEPTE que mon personnage soit blessé lors d'une animation (aucune blessure fatale ne sera infligée).
JE VEUX UN parrainage suite à ma validation.