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 QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94

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MessageSujet: QUE DU BÉTON ARMÉ H03-94   QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94 EmptyLun 13 Avr - 21:26

cela fait quelques jours que j'ai été mix à la porte de ma nouvelle chambre. enfin, plutôt, de la chambre que je squattais ces derniers temps. une nouvelle abeille a de nouveau fait son apparition, j'ai de nouveau eu droit à une matinée fort désagréable et malaisante, et j'ai abandonné le lieu en vitesse. j'ai rapatrié mes affaires dans "ma" chambre, celle où je n'ai plus le droit de dormir, celle que je ne visite plus que rarement. "mes affaires". c'est beaucoup dire pour ces quelques livres, mon linge de nuit et un carnet sur lequel je gribouille. mais dans ce lieu impersonnel, où nous nous ressemblons touz, où les murs sont d'un affreux blanc monotone - malgré les efforts de plus en plus nombreux d'égayer les environs - ce semblant d'appartenance et d'identité me tient à cœur. j'ai passé des dizaines de jour dans "mon" lit à fixer "mon" plafond, et quand cela m'a été interdit, au prix d'une punition démesurée si l'on me demande mon avis, j'ai mis du temps à comprendre ce qu'il me fallait pour retrouver un semblant de sérénité.
maintenant que, depuis quelques "jours", je fais des allers-retours entre un lit vide et "ma" chambre, la réponse m'apparait de plus en plus clairement. ces déménagements répétitifs de mon espace psychique ne me conviennent absolument pas, j'en reviens à des états d'âme violents comme aux premiers jours. d'ailleurs, cela se reflète sur la bague que la ruche m'a offert peu avant que la nouvelle abeille ne me déloge. bien que l'objet m'intrigue, je dois avouer l'avoir bien vite adopté, et je passe énormément de temps à la tripoter, à la faire tourner autour de mon doigt, à l'observer quand elle change de couleur... elle m'apporte beaucoup de réconfort. si je devais émettre une hypothèse à ce sujet, j'en viendrais presque à croire que la ruche n'est pas si mauvaise que cela. l'idée me fait secouer la tête quand je repasse devant la porte de l'infirmerie et que les événements récents me reviennent. une bague, aussi réconfortante soit-elle, ne vaut pas la frayeur chaotique de l'événement au coeur duquel se trouvaient rouky et sixteen, deux abeilles à qui je n'ai jamais parlé mais dont la réputation n'a pu m'échapper.
de nouveau je chasse ces réflexions d'un geste de mon crâne, sur lequel les cheveux commencent à se faire trop longs à mon goût. il faudra que je trouve un moyen d'y remédier, mais ce n'est pas ma priorité. pour l'instant, j'ai une mission : je déménage. je m'engouffre dans l'ascenseur qui m'amène en quelques secondes sur le balcon et je salue les abeilles qui croisent ma route jusqu'à trouver la section 3 des logements. j'ai rapidement atteint le logement 3-d et je m'y glisse sans bruit, sans arrière-pensée, persuadæ d'être seulx. je reste donc immobile, surprixe de faire face à un grand gaillard musclé. mon colocataire, officiellement. pourtant, nous n'avons pas encore échangé plus de quelques mots - ma faute, pour être honnête. le temps passe dans la ruche mais je ne deviens pas plus à l'aise quand il s'agit de faire la conversation à mes co-détenuz. euh, bonjour. désolæ. je pensais que tu ne serais pas là. non pas que tu me déranges, ajouté-je précipitamment, peu désireuxe de lui faire mauvaise impression aussi sec. je viens juste... euh... récupérer mes affaires. c'est pas que je veuille pas de toi comme colocataire, désormais les mots coulent et je ne parviens pas à les arrêter, quand bien même ils sont en désordre, mais comme on a pas le droit de dormir ici je veux tout avoir au même endroit, tu comprends, enfin non probablement que tu ne comprends pas, personne ne fait ça, mais je... je n'aime pas déménager ma tête constamment. je secoue la tête, conscienx que mon discours n'a aucun sens, soudainement épuisæ et incapable de m'expliquer davantage.
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MessageSujet: Re: QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94   QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94 EmptyMar 14 Avr - 14:24

Que du béton armé.
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On ne peut pas dire que ce matin soit des plus énergiques. Matin ou... Quelle heure est-il? Milieu de matinée? Ah, non, fin de matinée. La montre a beau me le montrer, j'ai du mal à y croire. C'est comme si j'avais été avalé par une poche temporelle. Je me suis levé tard après avoir traîné dans le lit étranger, puis je suis descendu manger quelque chose. Même après que 9h soit passé, je suis resté en bas, perdu dans un bouquin. Encore. J'avais pourtant des plans. En me levant, je voulais retourner dans mon logement officiel. Pire, en me couchant, je voulais déjà faire ça.

Comme tout le monde, la nuit est devenu un jeu de chaises musicales à l'échelle de la Ruche entière. Chacun trouve sa place et s'y installe. Certains sont parvenus à imposer leur choix, en s'y installant de façon claire et permanente. D'autres, comme moi, bougent tout le temps. Ce n'est pas vraiment un choix. Je finis toujours par tomber sur quelqu'un d'autre. Ou peut-être devrais-je faire le choix d'imposer mon choix? Peu importe. Toujours est-il que la veille, c'est un logement exclusivement féminin que j'ai squatté et quoi que l'idée ne me fasse ni chaud ni froid, les culottes ne font pas de bons sous-vêtements pour moi. J'avais donc planifié un passage par ma chambre d'éveil pour me changer. Prendre une douche, aussi. C'est d'ailleurs en sortant de la salle de bain, les doigts occupés à boutonner ma chemise, que je tombe sur cette silhouette.

Surprise? Un peu. Il faut dire qu'on s'est tout juste croisé, depuis que je suis là. - euh, bonjour. désolæ. je pensais que tu ne serais pas là. non pas que tu me déranges. - J'allais lui répondre, mais j'ai tout juste le temps d'amorcer un mot que sa voix s'élève à nouveau. - je viens juste... euh... récupérer mes affaires. c'est pas que je veuille pas de toi comme colocataire - Ma tête se penche sur le côté. Qui a dit que je faisais un mauvais colocataire? Pourquoi la simple suggestion? Suis-je si ennuyeux? - mais comme on a pas le droit de dormir ici je veux tout avoir au même endroit, tu comprends, enfin non probablement que tu ne comprends pas, personne ne fait ça, mais je... je n'aime pas déménager ma tête constamment. - Ok, Ok. Détends-toi. Tout va bien.

Heureusement que j'ai pensé à m'habiller avant de sortir de la salle de bain. Cette rencontre aurait eu un effet bien plus gênant autrement. Pas que je me sente l'âme pudique, mais il y a tout de même des limites. Seuls mes pieds sont encore nus et le sol froid en dessous me le rappelle. - Je comprends. - Dis-je alors d'un air sincère. - Bouger en permanence, c'est pas pour tout le monde. Personnellement, ça ne me dérange pas, mais je peux comprendre qu'un peu de stabilité soit appréciée aussi. - Malgré tout, je me sens bizarre. Gêné par quelque chose. Ce n'est pas mental, c'est physique. C'est... - Saleté... - La chemise. Je l'ai boutonné avec un décalage. Voilà que je recommence. - C'est Treize, c'est  bien ça? - Lui demandé-je tout en reboutonnant le vêtement. - Je suis revenu me changer. Hier soir, j'ai dormis dans un logement normalement occupé par des femmes. Niveau vêtements, il n'y avait pas ce qu'il me fallait. - Chemise reboutonnée. Une bonne chose de faite. - Je peux t'aider si tu veux. Tu auras plus vite fait. Tu comptes aller loin?
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MessageSujet: Re: QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94   QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94 EmptyLun 20 Avr - 22:33

Ok, Ok. Détends-toi. Tout va bien.
je lève les yeux vers lui, un soupçon d'espoir y brillant visiblement. malgré le temps passé ici, je ne sais toujours pas communiqué avec les autres abeilles de façon sensée et la moindre interaction me fatigue énormément. je voudrais que les choses soient plus simples mais mon cerveau passe son temps à analyser tout et n'importe quoi et me met en état d'alerte à la moindre cause d'anxiété, aussi minime soit-elle. mais s'il dit que tout va bien, peut-être a-t-il raison. je respire deux ou trois fois, tentant de retrouver un rythme cardiaque normal. aleksa me donnerait probablement des informations alarmantes si elle devait faire mon bilan matinal à cet instant.
Je comprends. Bouger en permanence, c'est pas pour tout le monde. Personnellement, ça ne me dérange pas, mais je peux comprendre qu'un peu de stabilité soit appréciée aussi.
je lui souris. il a l'air gentil, en fait. peut-être devrais-je cesser de fuir tout le monde, peut-être devrais-je reprendre mes efforts pour sociabiliser et commencer par lui, mon colocataire, celui que la ruche m'a attribué. et puis le souvenir de 176 me revient en tête et mon cœur se sert. comme à chaque fois, c'est jambe-cassée qui lui succède dans ma tête et je ferme les yeux quelques secondes pour chasser les images. à chaque fois que je me suis attachæ à quelqu'an dans ce lieu impersonnel, al a disparu dans les jours qui ont suivi. j'ignore ce qui arrive aux abeilles qui disparaissent et je ne veux pas vraiment l'imaginer, surtout quand on sait que çauz qui reviennent ont subi des traitements inhumains entre temps.
Saleté...
je fronce les sourcils et relève le regard vers lui, perplexe, avant de le voir déboutonner et reboutonner sa chemise. un éclair de compréhension et de soulagement traverse mon visage et je lui souris de nouveau, penaud. à vrai dire, je ne sais pas où me mettre. je n'étais pas préparæ à cette situation, à le croiser, à lui parler. je me gratte le crâne pour me donner contenance, un geste qui devient habituel, et mes doigts se perdent dans les mèches de cheveux qui deviennent trop longues.
C'est Treize, c'est bien ça?
je hoche la tête, le regard dans le vide.
Je suis revenu me changer. Hier soir, j'ai dormis dans un logement normalement occupé par des femmes. Niveau vêtements, il n'y avait pas ce qu'il me fallait.
de nouveau j'acquiesce à ses paroles, un sourire étirant lentement mes lèvres. j'ai l'avantage de ne pas me soucier du type de sous-vêtement que je porte, ce qui fais que je n'ai pas eu le même genre de problème qu'il semble avoir rencontré. mais de toute façon, j'ai tendance à garder quelques caleçons à ma taille et une paire de chemises, l'une un peu trop grande et l'autre ajustée. je ne les remets jamais dans le bac à linge sale, préférant les laver moi-même pour les conserver, même si, contrairement à d'autres abeilles, je n'ai pas encore pris la peine de les customiser outre mesure. au moins, je sais que ma "garde-robe" peut s'adapter à ma dysphorie selon les jours.
Je peux t'aider si tu veux. Tu auras plus vite fait. Tu comptes aller loin?
de nouveau je lui souris, un peu gênæ cette fois.
tu n'es pas obligé hein ! ça ne devrait pas me prendre plus de deux aller-retour et je te laisse tranquille.
je rentre la tête dans mes épaules, comme pour me faire plus petix.
non, je n'vais pas loin, j'ai repéré un appartement vide dans le couloir d'à côté, dans la section 2.
joignant le geste à la parole, je me dirige vers ma chambre pour récupérer mes livres et le reste de mes affaires.

@h03-94
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MessageSujet: Re: QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94   QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94 EmptyMer 22 Avr - 18:54

Que du béton armé.
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Tu n'es pas obligé hein ! ça ne devrait pas me prendre plus de deux aller-retour et je te laisse tranquille. - La tête qui se rentre dans les épaules. La gêne évidente. Déjà depuis le temps de cette petite conversation, elle était présente. Je ne le réalise que maintenant. - Non, je n'vais pas loin, j'ai repéré un appartement vide dans le couloir d'à côté, dans la section 2. - Les gens ont rapidement découpé les logements par section, et c'est un système qui parait logique. Les portes comportent des lettres, de A à H. Et elles se répètent cinq fois autour du balcon. Cinq section assez simples à définir. Une façon de savoir exactement où l'ont est. Un système de classement qui m'a été facile à adopter. C'est même rassurant, quand on y pense. Pas que je sois maniaque au point de tout ordonner, mais ça aide.

Treize fait volte-face pour retourner dans sa chambre récupérer ses affaires et je me mets dans ses pas. - Raison de plus pour que je t'aide. Mieux vaut un voyage efficace que deux fastidieux. - Ça ne fait... absolument aucun sens. - Ou un fastidieux efficace que deux faciles inopérants? - Mon regard dévie autant que mon esprit. - Ou alors c'est l'inverse... Bref, je sais plus. - Je tends les bras, comme les équerres d'une solide étagère. - Charge-moi. - Lancé-je dans un sourire. Mon regard court sur les affaires personnelles. Les livres et les quelques vêtements. J'ai remarqué les lavages dans la salle de bain, plutôt que les mettre au sale avec le reste. Une façon de les conserver, certainement. Après tout, Treize est une âme changeante aux habitudes dures à ébranler. Ça parait sensée. - Dommage qu'il n'y ait pas de sacs, ou de boites dans la Ruche. Tu aurais pu charger le tout dedans. - Mon regard dérive vers le lit parfaitement fait. - Ou alors tu peux aussi mettre ça dans un drap et le jeter sur ton épaule. Ou sur mon épaule. En mode baluchon de fortune. - Bras ou épaule ne fait aucune différence pour moi. Sauf si Treize préfère déplacer ça de façon bien ordonnée, vêtements pliés, plutôt que livres en vrac et fringues froissées. C'est un choix, après tout.
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MessageSujet: Re: QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94   QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94 EmptyDim 10 Mai - 19:06

Charge-moi. un sourire aux teintes amusées se dessine cette fois sur mon visage et je sens qu'il atteint même mes yeux. ils doivent pétiller, ce qui est assez rare, à vrai dire. ça prouve bien que 94 m'est sympathique. j'ai le cœur qui se serre. déjà, je le sais je suis attachæ. c'est étrange, somme toute, cette façon dont je me connecte aux gens : j'ai de l'empathie presque immédiatement pour auz, sans que cela ne m'aide à interagir comme an human fonctionnel. mais il s'emmêle dans ses mots comme moi, sans pour autant se départir de son air avenant et de son sourire charmant. il a l'air à l'aise même quand il ne trouve plus les bonnes expressions ou ne parvient pas à traduire en mots ce qu'il essaie d'exprimer. je lui envie cette aisance, qu'elle soit réelle ou illusoire. Dommage qu'il n'y ait pas de sacs, ou de boites dans la Ruche. Tu aurais pu charger le tout dedans. Ou alors tu peux aussi mettre ça dans un drap et le jeter sur ton épaule. Ou sur mon épaule. En mode baluchon de fortune. mais c'est une excellente idée ! alors que je m'apprêtais à poser une première pile de livres dans ses mains, je la fais plutôt glisser dans le drap qui protège mon édredon. j'avais l'intention d'emporter la couette aussi, autant s'en servir de sac par la même occasion. vois-tu, je n'y aurais jamais pensé par moi-même. je secoue la tête d'un air appréciateur et lui offre un sourire plus franc, plus ouvert. je suis pourtant assez pragmatique en général, du moins en ai-je l'impression. mais détourner les usages des draps de couchage ne me serait probablement pas venu à l'esprit tant ce qui concerne "mes" affaires me rend irrationnel. c'est comme si je craignais plus que tout qu'on m'arrache ce semblant de cocon familier et protecteur et que je l’idolâtrais à un niveau, pour être tout à fait franc, ridicule. je continue de glisser mes affaires dans l'édredon avant de me tourner vers 94. je vois bien que tu es musclé mais... tu me dis combien tu peux porter hein ? je n'me rends pas compte. pour équilibrer, je pose le pantalon et les deux hauts que je conserve sur mon épaule. non pas que ça pèse bien lourd dans la balance...

@H03-94 ❤ désolæ du délai QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94 2623220000
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MessageSujet: Re: QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94   QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94 EmptyLun 11 Mai - 13:46

Que du béton armé.
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Mais c'est une excellente idée ! - J'aime bien avoir des excellents idées. Au lieu de mes bras, c'est la couette étendue qui reçoit le chargement, directement à l'intérieur de sa housse. - J'avais l'intention d'emporter la couette aussi, autant s'en servir de sac par la même occasion. vois-tu, je n'y aurais jamais pensé par moi-même. - Bah tu vois. Deux cerveaux valent toujours mieux qu'un. - Dis-je d'un air entendu en tapotant ma tempe de mon index. Ni une ni deux, je l'aide à charger ce bon vieux baluchons qui va vite se transformer en véritable hotte du père noël, peu importe qui est ce type. J'essaye d'être précautionneux pour ne rien abîmer. J'ai bien compris comme ses affaires lui tiennent à cœur. Dans un endroit aussi impersonnel, on peut aisément comprendre la dimension du personnel, aussi factice puisse-t-il être. Malgré tout je sais aussi qu'une fois emballé et le tout porté, tout va se mélanger, alors j'essaye aussi de placer les livres de façon à ce qu'ils restent fermés.

Je vois bien que tu es musclé mais... tu me dis combien tu peux porter hein ? je n'me rends pas compte. - Je regarde mes bras. - Musclé? - Certes, je suis loin d'être gros ou gras, mais de là à être musclé... Peut-être que je me compare un peu trop. Il est vrai que machinalement, je pense à ce brun que j'ai croisé plus d'une fois. 42? Lui, en terme de muscles, il se pose-là. Mais moi... Enfin, si Treize le dit. - T'inquiètes pas pour moi. - Dis-je d'un air confiant. Ego? Pas vraiment. Je ne suis pas certains d'en avoir un si important que ça. D'un autre côté j'ai lu que le fait de se comparer, même inférieurement, reste une question d'ego, alors bon. - Dans le pire des cas, il suffira de traîner le sac par terre. Le sol est lisse. Il faudra juste doubler la couette d'un drap pour ne pas l’abîmer ou la salir, vu que tu veux la garder. Mais tu n'as pas grand chose, alors ça devrait aller. - Je continue de charger l'édredon, parfaitement inconscient du poids que ça fera. - Et puis, au pire des pires, on tirera à deux. Ou on en enlèvera un peu. Bref, aucune raison de s'en inquiéter pour le moment. Du moment qu'on arrive à tout faire en un trajet, ce sera une petite victoire du quotidien. - Faut bien rendre les choses intéressantes, non? - On remplit et on tente. On verra bien. - Il ne reste plus grand chose à ajouter de toute façon.
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MessageSujet: Re: QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94   QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94 EmptyJeu 4 Juin - 19:08

Bah tu vois. Deux cerveaux valent toujours mieux qu'un. cette fois, c'est un petit pouffement amusé qui m'échappe. bon, c'est officiel, je l'aime bien. il me fait rire. il me fait sortir de ma coquille. j'ai un peu moins peur de sortir le museau de mon cocon de solitude pour aller à la rencontre de la terrifiante altérité. je hoche la tête et je continue de remplir le drap-baluchon avant de m'arrêter pour l'interroger quant à sa capacité musculaire. Musclé? il a l'air surpris. je fronce les sourcils quelques secondes avant de remonter une des manches de ma chemise : je lui dévoile ainsi mes maigres bras. oui, musclé. je lui souris, amusæ. je ne sais pas à qui il se compare mais face à moi, clairement, il est musclé. très musclé. je ne suis qu'un petit être frêle, tout en hauteur. T'inquiètes pas pour moi. je hausse les épaules. okay. joignant le geste à la parole, je me remets à glisser des affaires dans le baluchon-drap avec son aide. Dans le pire des cas, il suffira de traîner le sac par terre. Le sol est lisse. Il faudra juste doubler la couette d'un drap pour ne pas l’abîmer ou la salir, vu que tu veux la garder. Mais tu n'as pas grand chose, alors ça devrait aller. il n'a pas tort : il reste deux livres, deux carnets et ma plante, que je prendrai plutôt à la main pour éviter de l'abimer. Et puis, au pire des pires, on tirera à deux. Ou on en enlèvera un peu. Bref, aucune raison de s'en inquiéter pour le moment. Du moment qu'on arrive à tout faire en un trajet, ce sera une petite victoire du quotidien. On remplit et on tente. On verra bien. les mots s'écoulent entre ses lèvres et m'arrachent à nouveau un sourire, un simple sourire appréciateur cette fois, un sourire qui indique que je me sens bien en sa compagnie, avec sa voix pour fond sonore. tu es plein de ressources, très cher, soufflé-je en réponse à ses multiples suggestions, avant de prendre la plante dans mes bras et de la poser sur ma hanche. c'est bon, je pense. je lui lance un regard pour vérifier qu'il est prêt et je me dirige vers la porte de la chambre, que je maintiens ouverte pour qu'il puisse passer avec son chargement. c'est okay, du coup ? lui demandé-je après lui avoir laisser quelques secondes pour tester le poids du drap-baluchon.

@H03-94 QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94 607404586
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MessageSujet: Re: QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94   QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94 EmptyVen 5 Juin - 14:29

Que du béton armé.
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Tu es plein de ressources, très cher. - Je hausse les épaules dans un sourire. - Il faut bien. On a pas toujours la solution offerte sur un plateau d'argent. - Et j'ai la sensation que ce n'est pas la première fois que je dois employer un système D pour obtenir ce que je désire.  - C'est bon, je pense. - Me tire 13 de mes pensées. - De toute façon, tu es toujours à temps de revenir. Je doute que la chambre se fasse reprendre dans la seconde. - Commenté-je en calant quelques bouquins pour qu'ils soient à plats côté sol. Le moins de résistance, le mieux tout ça glissera. Par sécurité, je récupère le drap du lit dépouillé et le glisse sous le baluchon, et par dessus, pour offrir une seconde couche. Je tirerais sur le drap, pas sur la couette. Elle s’abîmera moins, voire pas du tout, de cette façon.

C'est okay, du coup ? - Ouaip - Dis-je en jaugeant le poids à tracter. Je tire un peu sur le drap, sent les objets se caler entre eux. Ça devrait aller. 13 me tient la porte et je fais le premier pas. - Oh put... - Le juron s'étouffe entre mes lèvres alors que mon bras veut repartir dans l'autre sens. C'est lourd. Plus lourd que ce que je pensais. - Ça va aller. Je gère. - Dis-je plus me convaincre moi-même. J'en ai bien besoin. Prenant une profonde inspiration, je dirige mentalement mes forces vers mes bras et mes jambes, une projection inutile mais instinctive, avant de tirer plus fort encore. Le baluchon bouge. Sa masse est impossible à ignorer. Le frottement du tissu contre les dalles blanches le trahit. - Ça va bien se passer. - Je passe la porte de la chambre. Le baluchon me suit de prêt. C'est juste le temps que je me chauffe.

Je tourne sur le côté, me dirige vers la porte du logement. J'ai déjà chaud, l'effort en action. Si je ne transpire pas à l'arrivée, c'et que quelque chose cloche. Je traîne le paquetage hors du logement comme le poivrot d'un bar qui refuse de quitter le comptoir. - Te fie pas à ma tête, c'est pas si dur. - Lancé-je dans un sourire crispé avant de changer de position. Passant le drap sur mon épaule, je me penche en avant et place l'essentiel de l'effort dans mes jambes. C'est après tout là que sont la majorité des plus puissants muscles du corps. De cette façon, je ne devrais pas trop me fatiguer. - Je te suis. Ouvre la voie.
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MessageSujet: Re: QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94   QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94 EmptyMar 28 Juil - 22:10

Il faut bien. On a pas toujours la solution offerte sur un plateau d'argent. je penche la tête un instant et réfléchis à l'information qu'il me donne en faisant cette remarque. je suis moins inventix que lui, de toute évidence, mais je sens dans mon for intérieur que je comprends ce qu'il veut dire. c'est bizarre, de savoir sans savoir, de sentir sans comprendre. De toute façon, tu es toujours à temps de revenir. Je doute que la chambre se fasse reprendre dans la seconde. en fait, il est non seulement inventif mais aussi réactif. il pense à pleins de trucs. et c'est vrai, je peux toujours revenir chercher des affaires si j'en oublie. mais je sais aussi que je ne me sentirai pas bien d'avoir à faire ce trajet supplémentaire et imprévu, comme s'il m'importait de décider d'un programme en avance et de ne surtout pas en dévier dans la mise en application. tout le contraire de la flexibilité dont 94 fait preuve dans la façon dont il envisage les possibles.
Ouaip. une fois qu'il m'a confirmé qu'il avait la situation en mains, ou plutôt le drap-baluchon en bras, je hoche à nouveau la tête et je me mets à marcher d'un pas rapide vers la chambre vide que j'ai repérée tantôt. Oh put... je m'immobilise net dans mon avancée et je pivote sur mes talons pour lui faire face. je serre les lèvres pour retenir un rire de m'échapper et l'observer avec une tendresse amusée. Ça va aller. Je gère. je soulève les sourcils, un peu comme pour lui demander ironiquement s'il en est bien certain, mais je n'amorce pas un geste pour lui venir en aide. il a l'air de tenir à me donner ce coup de main. il me demandera s'il a besoin et envie que je fasse un effort, j'en suis persuadæ. Ça va bien se passer. l'amusement toujours dessiné sur mon visage, je m'écarte du chemin pour le laisser passer. ce n'est pas la peine de lui compliquer la tache plus que nécessaire, après tout. je le laisse donc avancer et me dépasser en lui indiquant la zone où nous nous dirigeons.
il respire vraiment fort et je m'apprête à lui proposer malgré tout de l'aider quand il m'arrête : Te fie pas à ma tête, c'est pas si dur. comme pour me prouver le contraire, il change de posture pour tirer le baluchon plus efficacement et j'ai vraiment l'impression de l'utiliser comme une mule. Je te suis. Ouvre la voie. je secoue la tête négativement en lui souriant toujours. relevant mes yeux vers les siens, je lui réponds : mon pauvre, je n'vais quand même pas te laisser supporter tout l'effort de mon déménagement. laisse-moi t'aider. je me mets donc derrière lui et je cale ma plante dans le creux du baluchon avant de poser mes mains à plat sur le bout du drap, de manière à pouvoir pousser et diminuer le poids qu'il devra tracter. c'est juste à côté, à droite, j'ai pris la plus proche des chambres vides exprès. je lève la tête pour lui sourire à nouveau avant de me repencher et de me concentrer. je n'ai pas fait le moindre sport depuis mon arrivée à la ruche, contrairement à çauz que je vois régulièrement faire usage du matériel mis à disposition dans l'aire commune.

@H03-94
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MessageSujet: Re: QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94   QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94 EmptyMer 29 Juil - 15:22

Que du béton armé.
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Mon pauvre, je n'vais quand même pas te laisser supporter tout l'effort de mon déménagement. Laisse-moi t'aider. - Nan! - 13 vient poser la plante sur le baluchon, équilibre bizarrement stable. - Respecte un peu l'ego masculin! Sans déconner! - Me plains-je exagérément, mais son intention ignore et ses bras poussent déjà. - C'est juste à côté, à droite, j'ai pris la plus proche des chambres vides exprès. - Serrant les dents pour revenir à l'effort, je reprends ma tractation et, bien sûr, avec son aide, c'est bien plus facile. Pas énormément, mais assez pour le sentir. - Ok, soit, mais c'est seulement parce que tu insistes.

Le reste du court trajet se fait sans plus de difficulté, et surtout sans aucune pause. Et comme prévu, je me retrouve en nage assez rapidement. 13 s'occupe d'ouvrir la porte une fois arrivé, je m'emploie à faire entrer le baluchon géant et suis ses indications pour finalement le relâcher dans son nous territoire: la chambre de substitution. - Et bah voilà qui est fait. Ça va te changer. C'est très..... Bon ok c'est pareil ici, les chambres sont identiques. - Il faut bien se rendre à l'évidence. La seule différence tiens en la proximité de ce logement avec les escaliers. - Tu as besoin d'aide pour déballer tout ça et t'installer, ou tu préfères faire ça en solo? - Machinalement, je me dis qu'emménager dans un nouvel espace pourrait être une tâche que 13 voudrait faire tranquillement. Ranger ses affaires. Se réorganiser. Prendre le temps, sans personne dans les pattes. Ce n'est pas comme si le baluchon contenait dix tonnes d'items.
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MessageSujet: Re: QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94   QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94 EmptyLun 31 Aoû - 21:46

nan! Respecte un peu l'ego masculin! Sans déconner! un rire me secoue, de mes pieds plantés dans le sol à mes mains posées sur le baluchon de fortune. c'est le genre de phrase qui peut très rapidement m'énerver, je le sens et je le sais d'expérience suite à ma réaction avec zéro-vingt-trois, mais la façon dont il le dit... je sais que c'est pour rigoler. ou peut-être que j'interprète comme ça me plait parce que j'apprécie le jeune homme. j'ignore malgré tout ses protestations et lui indique la direction à prendre. il cède aisément : Ok, soit, mais c'est seulement parce que tu insistes. un sourire en coin pendu aux lèvres, je me mets à pousser du mieux que je puisse.
Et bah voilà qui est fait. Ça va te changer. C'est très..... Bon ok c'est pareil ici, les chambres sont identiques. je me redresse et pose mes mains, rendues douloureuses par l'effort, sur mes hanches. j'observe les alentours et rigole à l'attention de mon coloc. ancien coloc ? je ne sais pas vraiment comment considérer la chose vu le bazar qui règne dans les couchages de la ruche, avec les règles bizarres qui vont et viennent. Tu as besoin d'aide pour déballer tout ça et t'installer, ou tu préfères faire ça en solo? je passe une main nerveuse sur mon crâne presque chauve et mon regard parcourt l'espace blanc de la chambre que j'envahis. je peux me débrouiller seulx, merci beaucoup... mais je tiens à te remercier ! d'ailleurs ! m'exclamai-je soudainement en relevant les yeux vers lui. je n'connais même pas ton nom ! je secoue la tête, désespérae. je suis vraiment une brêle en matière de relations humaines.

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MessageSujet: Re: QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94   QUE DU BÉTON ARMÉ \ H03-94 EmptyMer 2 Sep - 8:18

Que du béton armé.
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Je peux me débrouiller seulx, merci beaucoup... mais je tiens à te remercier ! D'ailleurs ! - Avisant la pièce bien morne sans le moindre contenu personnel, je lève le nez dans sa direction. - Je n'connais même pas ton nom ! - Et bah on est deux ! - Lâché-je dans un sourire ironique. Ironique, oui, car ne pas se souvenir de son propre nom n'a rien de drôle. Pourtant, qu'y puis-je? Est-ce que pleurer dans mon coin sombre va aider la mémoire à revenir? Non. Le meilleur moyen de stimuler une mémoire défectueuse est encore de vivre, expérimenter de nouvelles choses. Certaines pourraient faire échos au passé et ramener des souvenirs. Comment je le sais? C'est mon petit doigt qui me l'a dit.

Mais on m'a attribué un impersonnel H03-94, si jamais tu as besoin de bras forts et puissants à nouveau. - Mes bras n'ont rien de puissants, et ils ne sont certainement pas aussi musculeux que certains que j'ai pu croiser, mais ils ont l'avantage d'être efficaces. C'est ça l'important, non? C'est n'est franchement pas un questionnement qui me hante. Aussitôt le baluchon déposé, j'avais fais deux pas vers la porte pour ne pas occuper son espace. Aussi, appuyé contre l'encadrement, je balaye une derrière fois la pièce du regard. La chemise colle à la peau. Mes cheveux sont tombants, les mèches de devant sillonnent le front. - Je vais te laisser t'y mettre du coup. Moi, je vais retourner prendre une douche. J'en ai bien besoin! - Dans un signe de tête, je me décolle du mur et prend la direction de la sortie. - Bon courage! - Lâché-je avant de disparaitre sur le balcon. Tant que cette règle serait en vigueur, 13 serait là, et moi en vadrouille. Qui sait ce qui arrivera lorsque la règle tombera. Enfin, si elle tombe un jour. En attendant, je serais le roi du camping, et des déménagements.
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