The Hologram with you [F03-714]

the hologram with you

18 avril | /w @Diva

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Tu ne sais pas trop ce qui te prend de risquer ta couette ainsi. Tu ne dois rien à ton nouveau colocataire après tout, et c’est lui qui a eu la malchance de tomber sur une chambre dépourvue de literie. Mais voilà, tu avais envie de rendre le jeu un peu plus stimulant. Et puis, pour l’instant tu te débrouilles quand même bien, vu que 247 vient de perdre un autre point à sa deuxième question.

- Non, toujours pas ça!

Tu laisses un rire taquin s’échapper de tes lèvres, amusée par la situation. Ton partenaire semble d’abord vouloir faire preuve de bonne grâce, mais il devient vite plus compétitif. Ce nouvel élan d’adversité amicale t’amuse, si bien que tu ne regrettes pas d’avoir mis en jeu ton propre confort. Enfin, pas encore.

- Très bien. Mais ne pense pas que je vais te laisser gagner ma couette aussi facilement.

Tu croises les bras et le toise avec un air de défi. Tu prenais goût à cette concurrence inoffensive, et 247 avait aussi l’air de trouver ça marrant. Peut-être allait-il trouver ça moins drôle quand tu vas gagner la partie...

- Réfléchis bien, 247. Ce serait dommage de perdre des points inutilement.

Tu ne peux t’empêcher de lui offrir un sourire moqueur.

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The hologram with you

18 au 20 avril - ft @F03-714

Damned, mais 714 avait vraiment choisi un animal elle aussi ? Incrédule, 247 lui lança un regard surpris et amusé, la bouche entrouverte :

— C'est un animal ?

C'était encore un point de gâché, mais s'il n'avait pas une base à partir de laquelle réfléchir, ça allait être compliqué. Il y avait toujours la possibilité que 714 ait choisi autre chose, du genre maladie ou concept, alors il valait mieux jouer la sécurité. Alors oui, c'était peut-être stupide de poser cette question... Mais pour lui ça faisait sens.

— Oh mais je réfléchis bien, ne t'en fais pas. Sept-cent quatorze.

Il avait prononcé son matricule d'une voix encore plus grave qu'à son habitude, avec un petit sourire qu'il ne dissimulait même plus. Il jouait, oui, et pas seulement aux devinettes. Même s'il perdait la couette, il y avait peut-être un moyen de la récupérer, d'une certaine manière...

Se penchant sur le plateau, 247 y piocha du raisin, avant de le grignoter lentement, pas comme un riche romain... mais franchement pas loin. Il était de plus en plus à l'aise avec 714, et cela pouvait se traduire de plusieurs manières. Un sourire plus facile, plus joueur, puis un regard un poil malicieux. Et enfin, des gestes félins. C'était naturel chez lui de jouer les divas, semblait-il.

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18 avril | /w @Diva

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Cette fois-ci, 247 a plus de succès, et il obtient enfin sa première bonne réponse. Tu lui offres un petit sourire en hochant la tête.

- Oui, voilà !

Maintenant que ton adversaire est dans la bonne direction, il peut arriver rapidement à trouver l’intrus. Qui sait ? Il semble le croire en tout cas, car son attitude devient confiante, et il te répond même avec un drôle de ton. Cette lueur joueuse dans ses yeux est encore bel et bien présente et tu te demandes à quoi il pense. A-t-il autre chose en tête que de gagner cette partie ? Ce n'est pas la première fois qu'il te donne cette impression.

- Tant mieux pour toi, deux cent quarante-sept. J’ai hâte de voir ta prochaine question, alors.

Tu pèses tes mots en prononçant sa matricule, comme pour lui remettre au visage le petit jeu qu’il entreprend. Puis, tu l’observes prendre un raisin et se le mettre en bouche en prenant bien son temps. Tu ne sais pas trop à quoi ça rime, mais ça te fait bien marrer.

- Mais ne te fatigue pas trop, tu sais bien que c’est moi qui va gagner.

Et tu lui sers une nouvelle fois ton sourire espiègle pour le narguer. Tu y prends goût on dirait bien.

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18 au 20 avril - ft @F03-714

Oh, ainsi il s'agissait encore d'un animal : bien bien bien ! 247 fronça les sourcils en cherchant une prochaine question qui soit assez large pour lui permettre de ne pas oublier une catégorie d'animaux, mais qui puisse dans le même temps lui donner assez d'informations pour progresser. Alors qu'il se perdait dans ses pensées (tout ça pour finir sûrement sur un 'ça vit dans l'eau ?' des plus classiques), 714 répondit à ses provocations avec un sourire.

— Oh mais je ne fais pas les choses à moitié, alors laisse-moi me fatiguer, veux-tu ?

Une question s'imposa à son esprit pour la suite du jeu : c'était pas vraiment original, mais il n'en était pas là de toute façon. Il fallait qu'il coche des cases en plus histoire de ne pas perdre trop lamentablement. Parce que oui, il n'était pas certain de gagner, au contraire. 714 avait l'air plutôt douée en devinettes.

— Est-ce que ça a des plumes ?

Poser la question du vol aurait amené trop de faux négatifs avec ces saloperies d'autruches et autres dodos, alors autant rester le plus factuel possible. Bon, ça n'éliminait pas les créatures préhistoriques du type ptéranodon, ou même... les chauves-souris, maintenant qu'il y pensait. Bon ok, c'était une question de merde.

Il se vengea de lui-même en grignotant un nouveau grain de raisin, le front plissé dans une expression de réflexion intense. Au moins, pendant qu'il jouait avec 714, il ne pensait pas au fait qu'il était enfermé sans aucune raison apparente avec elle, et par extension avec les autres abeilles de la Ruche. Rien que pour ça, il l'aimait bien.

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18 avril | /w @Diva

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La réplique de 247 te soutire un rire franc. Tout faire à fond, ça te ressemble aussi, même si tu as de la difficulté à rester bien concentrée sur quelque chose pendant longtemps. Tu le sais parce que dès que tu essaies de t’appliquer à quelque chose, comme lire un livre ou peindre une toile, tu finis par t’arrêter peu de temps après. Tu as besoin que les choses aillent vite, qu’il y ait de l’action. Un jeu qui s’arrête après 10 questions, c’est donc tout à fait adapté pour toi.

- Mais fais ce qui te plait, et fatigues toi autant que tu le veux alors.

Tu ne vas quand même pas l’empêcher de faire quoi que ce soit. À ton tour, tu prends un raisin et l’engloutis rapidement après quelques mastications. Ton compagnon de fortune pose alors sa prochaine question à laquelle tu dois répondre par la négative.

- Non, mon animal n’a pas de plume. Je ne pense pas que ça lui serait très utile… Pour se déguiser, peut-être ? Ah oui, ça, ça pourrait être drôle.

Et tu rigoles toute seule en t’imaginant la bête que tu as en tête dans un habit fait de belles plumes de couleur. Évidemment, 247 ne peut pas se marrer avec toi car il ne connaît pas encore ton animal mystère. C’est bien dommage pour lui.

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18 au 20 avril - ft @F03-714

S'ils jouaient, autant y aller jusqu'au bout, non ? 247 réalisait qu'il avait l'esprit de compétition, peut-être pas jusqu'à être mauvais joueur (ou ne pas aider 714 quand il voyait qu'elle galérait), mais assez pour mériter son prix. C'est vrai que d'avoir mis en jeu la couette changeait beaucoup de choses dans cet innocent échange de devinettes.

— Oh mais je vais pas me gêner. Tout le monde saura que tu m'as é-pui-sé.

Il arbora un petit sourire entendu, pas peu fier de son sous-entendu sans aucune subtilité. Il fallait bien qu'ils s'amusent un peu.

Bon, cet animal n'avait pas de plumes... Mais il était du genre à se déguiser ? 247 plissa les yeux sous l'effet de la perplexité.

— Mis à part le caméléon, je vois pas trop de trucs qui se déguisent. Ou alors c'est les humains ? Après tout, on est un animal comme un autre, à deux trois détails près.

Il haussa les épaules, adossé contre le canapé et les yeux rivés au plafond. L'hypothèse n'était pas idiote après tout : ils étaient des animaux, techniquement. Philosophiquement, c'était autre chose, et encore. Peut-être. Il n'en savait rien. 247 n'était pas très bon philosophe.

— Donc, c'est l'être humain ? Ou bien j'ai encore été trop loin ?

C'est pas comme si ça lui arrivait souvent, hein...

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18 avril | /w @Diva

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Tu vois bien que 247 prend le jeu au sérieux, et tu devrais peut-être faire la même chose d’ailleurs. Après tout, c’est ta couette qui en est le prix. Il trouve quand même les occasions de te sortir quelques répliques qui peuvent avoir un drôle de sens.

- Bon c’est ça, vas raconter des choses sur moi ! Après les gens vont s’imaginer n’importe quoi…

Tu ne peux t’empêcher de rire à cette idée. Ça ne te faisait pas grand chose, en fait, tu te moquais pas mal de ce que les autres pouvaient penser. Pour autant que tu ne le saches, cette Ruche est pleine de gens qui ne te disent rien et qui sont peut-être bien totalement des inconnus même dans ta vie d’avant. Alors voilà, ce qu’ils pensent de toi, ça t’est bien égal. Pour le moment tu t’amusais bien avec 247 et c’est bien tout ce qui t’importe.

247 semble perplexe face à ton dernier indice, et tu crains l’avoir emmêlé plus que nécessaire. En même temps, si ça pouvait t’aider à gagner...

- Non, pas l’être humain, mais j’avoue que ça aurait été une bonne idée. Pas le caméléon non plus. Je disais pas que c’est un animal qui se déguise, mais juste que ça pourrait être drôle, tu vois ? En vrai tu seras peut-être très déçu quand tu sauras ce que c’est !

Tu n’as pas choisi l’animal le plus original, ou même le plus grandiose. Tu y es allée avec une idée comme ça, sans trop réfléchir quoi faire deviner. Un caméléon, ça aurait pu être chouette.

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18 au 20 avril - ft @F03-714

Mais c'était bien le but : raconter des trucs pour que les gens s'imaginent d'autres trucs, et ensuite leur donner tort. Ou pas. 247 aimait bien l'idée de taquiner 714 là-dessus, et ça n'avait pas l'air de la gêner outre mesure, compte tenu de sa réaction rieuse.

— Les gens s'imaginent souvent n'importe quoi tout seuls, tu sais ! Une remarque de plus ou moins...

Il haussa les épaules pour évacuer le sujet. Ce n'était pas comme s'il allait vraiment le dire de toute façon, c'était surtout pour la taquiner, tout ça. Comme tout le reste, en fait.

Le jeu en faisait partie, et elle le lui rendait bien, côté taquinerie. 247 tenta de répondre l'être humain, mais ce n'était pas ça non plus. Ni le caméléon, tant qu'on y était, et pour ça il mériterait de perdre un nouveau point. Mais ça, il n'allait pas le lui dire... Ce n'était pas tricher, si ?

— Oh, je serais déçu ? C'est quand même un bête chien ?

Une fois virés les animaux à plumes, il restait encore les poils et les écailles : 247 ignorait s'il y avait une quatrième catégorie, et se perdit un instant dans ses pensées pour imaginer un animal qui ne correspondrait à aucune de ces cases. Rien ne lui vint. Au moins, si c'était pas un chien, il pourrait reprendre ses questions là où il les avait arrêtées, et tant pis pour la perte monumentale de points. 247 n'était pas aussi bon qu'il l'avait cru, hélas.

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18 avril | /w @Diva

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247 n’a pas tort, les gens ont tendance à s’imaginer beaucoup de choses et faire de grandes histoires avec peu. Raison de plus pour ne pas se soucier de ce qu’ils pensent, car on a rarement le contrôle sur leurs jugements de toute façon. Valait mieux profiter d’être soi-même et s’amuser un peu !

Ton adversaire a de drôles de suppositions, mais aucune n’est la bonne. Et maintenant qu’il essaie de faire plus simple, voilà qu’il se plante encore. Tu gobes un autre raisin tout en secouant la tête de gauche à droite.

- Hé non, pas un chien ! C’est plus gros que ça, et moins poilu.

Tu lui laisses deux petits indices au passage. Pauvre chou, il n’a pas l’air près de s’en sortir. Tu dois bien l’aider un peu ! Il l'a bien fait pour toi, après tout.

Tu prends ensuite un faux air sérieux, presque attristé, en te penchant vers l’avant.

- Tu as encore perdu un point. Quel dommage...

Un sourire malicieux apparaît sur ton visage. Ce n’est pas très gentil de ta part de profiter de la situation ainsi, alors que lui a été assez clément pour te donner la puce à l’oreille, te permettant ainsi de trouver son animal mystère. Mais que veux-tu, c’est le jeu non ? Au moins, tu seras bien confortable la nuit prochaine sous ta couette.

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18 au 20 avril - ft @F03-714

Il est peut-être assez idiot pour perdre à ce jeu, mais pas pour réaliser que 714 l'aide allègrement en lui donnant des indices. C'était un juste retour de karma, après tout. Lui aussi l'avait orientée vers la bonne réponse... Même si c'était avant que la couette soit en jeu. Avec un petit sourire, il fit sa proposition suivante :

— Moins poilu... C'est un cheval ?

Même si techniquement, ils avaient des poils tout pareil, c'était une question de longueur et pas de densité... Ou pas. 247 n'en savait rien, il savait juste qu'il aimait les chiens, et il aimait aussi les chevaux, même s'il ne se voyait pas dessus. Les regarder de loin, c'était déjà pas mal, en vrai.

Mais oui, il avait encore perdu un point dans tout ça, et il allait sûrement devoir jouer la carte du joli minois pour que 714 soit sympa avec lui. Il fit une moue penaude, sourire à l'envers dans une expression faussement triste.

— Je vais devoir dormir dans le froid cette nuit je crois, tu es trop forte pour moi !

Portant les mains sur sa poitrine, à l'endroit de son cœur, il fit mine de s'effondrer dans le canapé avant de s'écrouler de rire. C'était peut-être stupide, mais pendant ce temps-là, ils oubliaient tous les deux qu'ils étaient enfermés.

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18 avril | /w @Diva

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Tu vois que ton petit indice a aidé à mettre 247 dans la bonne direction. Malheureusement pour lui toutefois, il perd un autre point en nommant le mauvais animal. Tu lui offres un moue désolée tout en grinçant des dents.

- C’est pas encore tout à fait ça.

À ce stade-ci, tu as arrêté de compter son pointage. Il a peut-être bien dépassé le stade des dix questions, tu ne sais plus trop, mais tu trouves la situation bien drôle. Il joue alors la comédie ou tente de faire pitié en se plaignant du froid qu’apportera la nuit et qu’il ne pourra chasser avec une couverture. Tu rigoles en le voyant crouler sur le canapé en serrant son coeur de ses mains, comme s’il perdait vie. Tu entres dans son jeu et te lèves d’un bond pour aller lui porter secours tout en adoptant un ton théâtral.

- Tenez bon, monsieur 247 ! Je vais vous sauver !

Placée à côté de lui, tu mets tes mains sur son torse comme pour lui faire un massage cardiaque. Tu ne sais pas trop comment faire ça d’ailleurs, tu ne crois pas déjà avoir eu à faire ça. L’idée te vient probablement de scènes de film ? Mais de toute façon, ce n’est pas comme si tu t’apprêtais à en faire un pour de vrai, c’était seulement pour rigoler. Tu te laisses ainsi rire en choeur avec 247. Il n’a pas l’air de prendre sa défaite trop mal, c’est déjà ça. Tu reprends un peu ton sérieux en te redressant et, installée à côté de lui, le regarde droit dans les yeux.

- Alors, tu abandonnes ?

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18 au 20 avril - ft @F03-714

Oh la la. Il galère. Il galère de ouf, et 714 peut s'en donner à cœur joie là. Il voyait mentalement la couette s'éloigner de plus en plus, alors qu'il proposait 'cheval' en réponse. Une mauvaise réponse de plus, qui le conduisit à faire semblant de succomber face au talent de 714. Et quelle ne fut pas sa surprise de voir cette dernière se précipitait sur lui, ses mains sur son torse comme pour lui faire un massage cardiaque.

247 ne s'attendait vraiment pas à ce qu'elle vienne d'elle-même sur le canapé, mais il n'était pas contre. Pas du tout même. Il éclata de rire et étendit les bras pour se laisser faire, totalement à la merci de la jeune femme qu'il avait remarquée il y a de ça quelques semaines déjà. Il n'a aucun mal à soutenir son regard, dans lequel il se perd un instant.

— Ouais, j'abandonne totalement.

Est-ce qu'il parlait encore de leur petit jeu ? Il n'en était pas sûr. Ce qu'il avait pu dire quand la fontaine s'était changé en apéro géant était toujours valable : elle était magnifique. Et loin d'être stupide avec ça. Elle l'avait bien eu, à son propre jeu en plus.

— Je te laisse la couette, et j'irai dormir sur ce matelas nu qu'on m'a laissé en chouinant.

247 n'avait pas baissé le regard, et ses lèvres s'étirèrent en un large sourire sans équivoque.

— À moins que... J'imagine qu'on peut partager, non ? Tu pourras faire ce que tu veux de moi en échange.

Pas la peine d'ajouter 'si tu vois ce que je veux dire', c'était largement sous-entendu dans son langage corporel. Il n'y avait rien de nouveau non plus, c'était pas la première fois qu'il s'exprimait à propos de 714. Là, maintenant qu'ils étaient enfermés dans ce logement, ils avaient juste... une bonne occasion et pas grand-chose de mieux à faire.

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18 avril | /w @Diva

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Tu peux maintenant savourer pleinement ta victoire en attendant le fameux “j’abandonne” de 247. C’est toi qui a finalement gagné le petit jeu entre vous deux et le fait d’avoir misé la couette n’a pas changé grand chose, puisque c’est toujours toi qui l’a. Tu dois avouer que tu en es plutôt soulagée, car l’idée de dormir sans cette couette ne t’enchantait pas plus qu’il ne le fallait. 247 se met d’ailleurs à se plaindre de son sort et du matelas dépourvu de couverture qui l’attend probablement cette nuit. Avant même que tu n’aies le temps de répondre, il poursuit avec une proposition inusitée dans laquelle cette fois-ci le sous-entendu ne peut être plus clair. Et tu dois avouer que ça t’amuse, cet espèce de jeu d’un tout autre registre.

- C’est une possibilité, en effet…

Tu as pris une voix douce, qui se veut un peu mystérieuse. Si ces insinuations te déconcertent quelque peu, tu tentes de ne pas trop le laisser paraître. Tu te penches vers lui, ton visage maintenant bien près du sien.

- Mais il va falloir que tu sois sage.

Tu contiens à peine un sourire amusé, en sachant très bien que ton regard vient contredire tes paroles. C’est peut-être ses yeux un peu trop bleus et son sourire enjôleur, mais tu n’as pas nécessairement envie de résister. Pas pour simplement résister en tout cas. Y avait-il une limite à ne pas franchir ?

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18 au 20 avril - ft @F03-714

Loin d'avoir peur de 247 et de ses propositions indécentes, 714 se rapprocha de lui, impavide. Il accrocha son regard avec un certain amusement dans le fond des yeux, un sourire toujours vissé sur ses lèvres.

— Moi ? Sage ?

L'avait-il été un jour ? À peine s'était-il réveillé dans la Ruche qu'il avait été tenté de sauter sur tout ce qui bougeait, sauf en de rares exceptions. Et comme il avait eu l'occasion de le dire (il était bourré, mais ça changeait rien), 714 ne faisait pas partie de ces exceptions. Il détailla encore un peu les courbes de sa bouche, avant de reprendre :

— Je suis toujours sage voyons...

Son sourire s'élargit un peu alors qu'il haussa un sourcil d'un air amusé. Il s'éclatait, ça ne faisait aucun doute.

— Mais j'imagine que ça dépend de la définition de 'sage' ?

D'ailleurs, d'un air distrait et totalement 'sage', il laissa sa main remonter le long du bras de 714, lui caressant la peau à travers le tissu. Il chercha quelque chose d'intelligent à dire, mais son cerveau était manifestement aux abonnés absents alors il ferma les yeux, et posa simplement ses lèvres sur le coin de celles de 714. Libre à elle de l'envoyer chier... ou pas.

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18 avril | /w @Diva

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La porte avait été ouverte, comme on dit. Enfin, est-ce que les gens disaient vraiment ça ? Quoi qu’il en soit, les allusions entre 247 et toi se concrétisaient de plus en plus, et il était maintenant difficile de nier cette drôle de tension dans l’air. La couverture du lit a été mise en jeu, mais ce n’avait peut-être été qu’un prétexte pour parler de “partage” et de “lit” dans la même phrase. Et tu te sentais maintenant un peu naïve, mais aussi drôlement fébrile. 247 ose nier son manque de sagesse, mais son regard pétillant et son sourire espiègle veulent dire le contraire.

- Je ne pense pas que...

Le reste de ta phrase reste en suspens alors que le joli blond vient déposer ses lèvres sur les tiennes. Le geste rapide te laisse un moment abasourdie, un peu surprise par ce contact. Tu ne peux toutefois pas dire que tu ne t’y attendais pas. Ton regard s’ancre dans le sien et tu gardes pour une fois un air sérieux. Tu ne sais pas trop ce que tu t’apprêtes à faire, s’il serait plus judicieux de l’envoyer paître après ce qu’il vient de faire. Après tout, tu ne le connais pas encore très bien, et en temps normal ce ne serait peut-être pas censé de s’approcher ainsi de quelqu’un qui est presque un inconnu. Mais les temps normaux sont révolus depuis longtemps et tu ne connais personne vraiment dans cette ruche. Puis la solitude, ce n’est pas vraiment ton fort. C’est peut-être pour ça que tu réponds en t’approchant encore et en lui offrant un deuxième baiser, un peu plus long cette fois. C’était dangereusement agréable, mais encore assez innocent pour que tu n’aies pas à le regretter. Tu recules un peu la tête, puis un léger sourire amusé apparaît sur ton visage.

- Tu crois qu’ils nous surveillent ? Genre, ils regardent chacune de nos actions avec des caméras, et ils savent quand on est pas sage ?

Tu avais parlé d’un ton doux et avec la voix basse, comme si tes paroles étaient elles aussi surveillées en ce moment même. Cette sensation d’être constamment épié et ce manque d’intimité étaient un peu bizarre, mais encore plus maintenant dans cette situation quelque peu… différente.

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18 au 20 avril - ft @"F03-714"

Oups, il l'avait coupée en plein dans son élan, et il ne regrettait rien. 247 aimait voir son petit moment d'hésitation, et il en riait doucement. Il se tenait prêt à repartir sur l'autre canapé (ou à s'enfermer dans une chambre) si 714 montrait le moindre signe de malaise, mais cette dernière revint quérir ses lèvres. Le baiser fut cette fois plus franc, plus vrai. Qu'importe s'ils ne se connaissaient pas vraiment, ça n'avait jamais arrêté 247... Mais il admettait que tout le monde n'était pas comme lui.

La preuve, lui ne s'était jamais demandé si on le regardait pendant qu'il faisait ses saloperies. Il repensait aux différentes situations dénudées qu'il avait vécues dans la Ruche, toutes n'impliquant pas de sexe (ou pas directement, après tout Kal était parti), et il haussa les épaules.

— Ça fait pas de doute qu'on est surveillés, oui... Après, si ça peut te rassurer, je crois pas qu'ils en aient quelque chose à faire qu'on s'envoie en l'air.

247 essayait de reprendre les faits tels qu'ils étaient dans la Ruche. Déjà, par le point le plus évident :

— Le sexe est pas interdit par les règles, et en plus il y a des capotes dans chaque salle de bains, donc ils doivent s'attendre à ce qu'on soit pas très "sages".

Il marqua une pause, continuant mentalement un cheminement qu'il n'avait jamais vraiment pris le temps de faire. Ce n'était pas inintéressant, après tout.

— Mais je dirais que ce n'est pas non plus encouragé. C'est juste... là. On est des humains après tout, ils doivent nous connaître assez pour ça.

Et d'après les souvenirs de 247, 'ils' n'avaient pas l'air de se formaliser de la nudité non plus. Peut-être qu'il n'était tout simplement pas pudique, ou qu'il s'était habitué, ou bien que la tentation était trop forte, mais ça ne l'avait pas arrêté.

— Je peux comprendre si ça te gêne mais... Franchement au bout d'un moment, j'oublie que je suis surveillé, et je me dis surtout qu'ils en ont pas grand-chose à faire.

247 haussa les épaules en souriant, et devina aux paroles de 714 qu'elle n'avait peut-être pas autant osé que lui. Ça expliquait sûrement leurs divergences.

— On peut y aller doucement après, si t'es pas à l'aise... On a tout notre temps.

Son sourire s'élargit. Il valait mieux qu'il garde l'image de 714 qui se mettait nue dans l'appartement pour être certaine que personne ne débarquerait dans sa tête. Ça n'allait pas aider.

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18 avril | /w @Diva

◊ ◊ ◊

Tu écoutes 247 attentivement. Tu n’y avais jamais vraiment pensé jusqu’à maintenant, mais c’est vrai que c’est plutôt très probable que vous soyez constamment surveillés, et plus peut-être que tu ne l’imagines encore. Tu n’as pas trop encore compris pourquoi vous étiez ici, et à quoi toute cette histoire peut bien aboutir. Mais en attendant, vous étiez un bon paquet d’humains à être coincés entre des murs blancs, à pas avoir grand chose à faire si ce n’est que de… d’avoir des relations sexuelles. 247 mentionne aussi les préservatifs dans les salles de bain et tu te rends compte que tu n’avais jamais vraiment remarqué ce détail. Mais ça faisait du sens tout de même. Si un tas de femmes devait tomber enceinte du jour au lendemain…

- Oui non, c’est sûr. Je crois pas que ce serait réaliste de penser qu’ils peuvent nous empêcher de faire ça. Ça serait compliqué à contrôler, puis je vois pas pourquoi on aurait pas le droit. Mais en même temps, il y a tout un tas de règles qui font plus ou moins de sens ici, il me semble.

C’est drôle, parce qu’il ne t’est encore jamais adonné d’avoir ce genre d’activité au sein de la ruche depuis ton arrivée. Et comme tu n’as aucun souvenir de ton passé, c’est un peu comme si tu ne l’avais jamais fait… non ? Enfin si, tu te rappelles vaguement la sensation, la manière de faire. Et puis, ça doit être comme le vélo, ça s’oublie pas. Tu rigoles à cette pensée. Ouais, c’est peut-être comme monter à bicyclette.

- Ça t’est arrivé souvent ? Enfin, non laisse tomber, c’est une question indiscrète... C’est juste que moi pas, ou pas ici en tout cas. Et ça fait bizarre. Enfin c’est drôle, je veux dire, c’est pas que j’ai pas envie, ça fait juste bizarre.

Tu te mets à rire de ta propre bêtise. Quand t’as envie d’avoir l’air débile, tu y arrives vachement bien, hein. Tu ne sais pas pourquoi tu es aussi gênée par le sujet et surtout par l’éventualité d’avoir ce rapport avec 247. C’est peut-être cette sensation de “première fois”, qui n’est peut-être pas si fondée que ça. Après il est beau, vous êtes enfermés ici pendant vous ne savez combien de temps ensemble et tu t’emmerdes pas mal souvent dans la ruche, alors ce serait une belle “distraction”. Étais-tu autrefois du genre à coucher un peu avec n’importe qui pour avoir une simple “distraction” ? Tu n’en sais rien. Si ça se trouve, tu adores ça, et tu n’as vraiment aucune raison de ricaner comme une gamine effarouchée par de simples baisers.

- Mais enfin, j’ai bien envie d’essayer.

Tu fais cet aveu avec un petit sourire nerveux sur les lèvres, sans trop savoir à quoi t’attendre.

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18 au 20 avril - ft @Aurora

247 fait un petit sourire sans joie quand 714 lui parle des dirigeants et de leurs règles. Il n'avait pas été très clair quand il avait parlé plus tôt, et leva un index un peu gêné :

— J'ai pas dit qu'ils n'allaient pas essayer de nous en empêcher après. Comme tu l'as dit, les règles sont parfois absurdes et elles changent... Mais pour le moment, on a le droit de faire du sexe, j'vois pas pourquoi je me priverais.

Et il ne l'avait pas fait : si ce n'était pas contre les règles, et que tout le monde était d'accord, il ne voyait pas le problème. Les chambres étaient assez bien insonorisées aussi, c'était plutôt pratique, puisque les portes ne fermaient pas. Sauf quand deux petits vieux se jetaient dans les escaliers, bien sûr.

La question de 714 était à la fois naïve et parfaitement compréhensible : 247 y rit doucement, avant de secouer la tête.

— T'inquiète pas, c'est pas quelque chose de secret de toute façon... Fin, tu peux me demander ce que tu veux. Ça n'est arrivé qu'une fois, et oui ça fait un peu bizarre au début, mais après...

Il se souvenait de la chambre de Sleven et de ce qu'il s'y était passé : impossible pour lui de camoufler le fait que ça le rendait très 'content', mais ce n'était pas le but de la manœuvre. 247 plongea ses yeux dans ceux de 714, et lui dit à voix basse :

— Une fois qu'on a commencé, tout disparaît. Il n'y a plus de Ruche, plus de murs blancs, juste les sensations et... Je me suis senti revivre.

Il gardait bien de dire qu'il s'était pris un souvenir dans la tronche et qu'il avait fait un down mémorable juste après, parce qu'il était plus ou moins sûr que ça n'arriverait pas de nouveau. Plus ou moins étant les mots-clés.

De toute façon, il était lancé et 714 semblait l'être aussi. Elle voulait essayer, comme elle le disait. Ils n'avaient rien à perdre, après tout. 247 posa une main sur la joue de 714 et l'attira à elle pour l'embrasser de nouveau.

— Essayons alors !

Il sourit entre deux baisers, ne cachant rien de son amusement. Ses mains glissèrent des cheveux de 714 jusqu'à son dos, caressant la peau à travers un tissu qu'elles écartèrent rapidement. 247 se disait qu'ils seraient sans doute mieux sur un lit, mais ils pouvaient déjà commencer sur un canapé.

Sujet: Re: The Hologram with you [F03-714] Mer 2 Sep - 4:40

the hologram with you

18 avril | /w @Patroclus Fawcett

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247 amène une précision qui te fait faire la moue : les dirigeants de la ruche ont bien tous les pouvoirs et peuvent d’un jour à l’autre vous octroyer vos droits et libertés acquis. C’est comme ça vivre ici, vous n’avez pas d’autres choix que d’être à leur merci. Alors valait mieux profiter de chaque instant, non ? Quitte à risquer de tout perdre du jour au lendemain, autant faire en sorte que ça en vaille la peine. Tu n’as plus aucune attache, de toute façon. Perdue entre ces murs, tu n’avais aucun souvenir de ceux que tu as pu aimés auparavant, ou même ceux qui auraient pu te briser le coeur. Te voilà libre à nouveau et insouciante des dangers que peuvent représenter quelques moments fugaces. Soit une fille bien lasse ou alors une proie trop facile, tu ne sais plus trop ce que tu es entre les deux.

247 semble être amusé par ta question maladroite, heureusement. Il n’a pas l’air d’être du genre à s’offusquer d’un rien, mais vas savoir. Tu tentes de réprimer un frisson lorsqu’il te fixe et te parle d’un ton doux. Tout d’un coup, l’atmosphère de la pièce change pour tomber dans un tout autre registre, et cette tension qu’il y a entre vous deux depuis un moment se libère. Tu sens alors ton coeur palpiter nerveusement à l’approche d’un contact imminent et tu accueilles avec fébrilité 247 lorsqu’il s’avance à nouveau pour t’embrasser. Ce n’est plus vraiment le moment de reculer maintenant… alors les paupières bien fermées, tu profites du moment. Tu laisses 247 faire balader ses mains derrière ta nuque, sur ta peau, un peu partout. Et à mesure que vous échangez quelques baisers et quelques sourires, tes gestes gagnent en assurance et se font plus audacieux. Tes mains viennent se faufiler sur son torse, discernant ainsi ses muscles bien définis sur le bout de tes doigts. Tu souris encore une fois, bien intriguée par cette situation à laquelle tu ne t’attendais pas, mais amusée par ces sensations que tu découvres à nouveau. Il faut dire qu’il y a quand même pire pour débuter une quarantaine forcée.

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