C'est en sueur que je me redresse dans mon lit, observant la noirceur en cherchant la lueur réconfortante émanant de la fenêtre du regard.
Lueur que je ne perçois point alors que je tire mécaniquement ma couverture contre mon torse, sentant la pression de boutons sous mes doigts.
Fronçant les sourcils, je lâche la couverture pour tâter mon torse et confirmer la présence de boutons, la texture d'une chemise.
Une chemise... Je ne me souviens pas avoir enfilé une chemise avant de me coucher. En fait, je ne me souviens pas même de m'être couché.
Il n'y a que ces images vides de sens qui tournent dans ma tête, qui s'imposent à mon regard lorsque je ferme les yeux pour essayer de me concentrer
et me rappeler. De la fumée violacée, des surfaces métalliques et ce froid... comme j'ai froid.
Je panique un peu, beaucoup, alors que j'essuie du revers de la main la sueur persistante contre mon front en essayant
désespérément de me rappeler mon nom, mon âge, n'importe quoi, sans y arriver.
Puis, une vive lumière illumine soudainement la pièce... -
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