feat. Lindsey Morgan
Comment vous êtes-vous senti lors de votre éveil? Quel était votre état d'esprit, vos premières pensées?La première chose dont je me rappelle, c’est cette douleur. Si lancinante qu’elle en paraissait presque insupportable, et vrillant mes tempes. Ça, plus une étrange impression de … détachement, de flottement. Mon esprit était tellement désorienté et embrumé que je ne me souvenais même plus de ce qui aurait pu causer cette situation.
Ces deux premiers facteurs étaient si présents qu’ils altéraient toutes mes autres perceptions. Et d’un seul coup, elles revinrent. La vue principalement, qui me fit me rendre compte d’une étrange clarté sous mes paupières fermées. Au prix d’un effort surhumain, mes yeux s’ouvrirent pour découvrir l’étroite salle d’un blanc immaculé et lumineux.
Panique.
Elle me prit à la gorge, brutalement, m’enserra la cage thoracique. Mes battements de cœur s’accélérèrent, et je pus presque sentir mon cerveau battre à son rythme sous l’effet de la migraine. Mon souffle se fit de plus en plus court, ce qui ne plut pas à ma gorge déshydratée. J'essayai de crier, mais rien ne sortit à part une quinte de toux. Il fallait que je me redresse. La terreur ayant rendu chacun de mes nerfs et de mes membres opérationnels, c’était une tâche aisée.
Désormais à genoux, mon premier réflexe fut de couvrir mes yeux. Je ne devais plus voir cette blancheur absolue. Elle me dérangeait, pire, me terrorisait. J'essayais alors de presser mes paumes de plus en plus fort contre mes orbites pour essayer de la faire disparaître, me recroquevillant. Cela ne marchait pas, ce sentiment insupportable n'avait pas disparu. Alors, relâchant la pression, je contemplai mes mains. Je me rendis compte qu'elles m'étaient inconnues. La vue de cette peau hâlée enclencha un nombre incalculable de questions, et je ne savais répondre à aucune. Ma seule certitude, était qu'il fallait à tout prix que je me débarrasse de cette atmosphère oppressante, isolante. C'était un besoin, une pulsion, sans fondement, sans explication.
Pour la première fois depuis mon éveil, surmontant ce sentiment d'inconfort, j'ai regardé autour de moi. Une porte. Le salut, peut-être. Doucement, les membres tremblant, des larmes troublant mon champ de vision, je me suis dirigée vers celle-ci.
Comment vous sentez-vous par rapport à la perspective d'être lancé dans un endroit inconnu peuplé de gens qui, comme vous, n'ont aucun souvenirs de leurs vies passées? Craignez-vous que tout ceci ne soit qu'une mise en scène? Croyez-vous devoir cohabiter avec des gens dangereux?La chose qui me dérange le plus, ce n'est absolument pas la présence de tous ces étrangers imprévisibles. Le fait qu'ils me soient inconnus ou soient inconnus à eux-mêmes non plus. Au contraire, on part sur la même ligne, à égalité et cela a plus tendance à me rassurer.
Ce que je voudrais vraiment éviter - et ce depuis le premier pas que j'ai posé dans cette ruche - c'est cette blancheur étouffante, qui vous nimbe, vous englobe, vous isole, vous emprisonne et paralyse vos perceptions. Ironie du sort, elle est inévitable, mais heureusement qu'elle y est moins forte qu'au premier niveau, sans quoi je n'aurais pas tenu longtemps.
Heureusement aussi que je peux altérer cet effet qu'elle a sur moi, grâce à - en partie - la présence humaine. Cela me permet de ne pas devenir folle d'angoisse, et brise l'aspect isolant de cette atmosphère. De ce j'ai pu observer, les autres ont l'air de s'accommoder plus ou moins, au fur et à mesure, à cette atmosphère. Pourquoi suis-je la seule à être dans cet état ? Pourquoi suis-je la seule à ne pas supporter ces murs ?
Un tour au jardin peut aussi m'aider à me calmer, mais si je veux vraiment me détendre, c'est la nuit que je me promène. C'est là que je me sens le plus à l'aise dans ma nouvelle vie. Le seul malaise restant : l'emprisonnement, qui malgré la blancheur disparue, est toujours bien réel. Nous sommes dans une cellule. Certes, une cellule de très grande taille, mais qui n'en reste pas moins une.
Comment pensez-vous agir dans ce nouvel environnement ? Allez-vous suivre le mouvement ? Les règles ? Êtes-vous un leader naturel qui cherchera à regrouper les gens? Voudrez-vous vous rendre utile auprès des autres ? Chercherez-vous à percer le mystère de la ruche ?Les règles ne sont pour l'instant pas contraignantes, mais j'ai entendu qu'elles changeaient. Si à l'avenir, il me faudra les enfreindre, peut-être en dernier recours. Surtout si cela peut me permettre de partir d'ici.
Parce que oui, la seule chose que je désire dans cette ruche, c'est m'en échapper - comme beaucoup d'autres sûrement. On a bien dû avoir eu une vie avant tout ça, non ? Si j'avais un passé, je veux le récupérer. Si j'avais une vie, je veux y revenir. Tout plutôt que passer une minute de plus dans cet enfer. Ces murs blancs me terrorisent pour une raison inconnue, me rendent la vie infernale. J'étouffe, je panique, mes pensées ne sont pas claires, et je ne m'y fais pas contrairement aux autres; je dois me contrôler pour vivre normalement. "Vivre" car oui, je pense que cette situation est bien partie pour durer.
Et pourtant, je suis persuadée qu'il y a une sortie à ce cauchemar. J'inspecterais chaque portion de chaque mur - au péril de ma santé mentale -, j'enquêterais, et petit-à-petit je percerais le mystère. Et - encore une fois comme tout le monde le désire certainement - peut-être dévoiler les raisons de notre enfermement. Mille questions me viennent à l'esprit, et je pense que j'en serais vraiment tourmentée si je n'étais pas autant paniquée par l'endroit même.
Je pense que dans un tel endroit, il faut s'entraider et s'unir, plutôt que se diviser et vivre dans l'hostilité. Cela rend, dans un premier temps, la vie plus agréable, et nous donne plus de chances de vaincre la ruche. Seulement plus le temps passe, et plus je me demande si elle est vraiment hostile...
Possédez-vous un signe distinctif? Un bijou? Une alliance? Un tatouage?A mon arrivée, je me suis vite rendue compte de la présence d'une chaîne à mon cou. Très longue, elle continue jusqu'en-dessous de ma poitrine. A son extrémité, un pendentif argenté représentant un oiseau en origami. Souvent rangé sous mes vêtements, le bout du collier n'est donc jamais visible. Je l'aime bien, mais il ne m'évoque rien lorsque je le regarde, mis à part une lointaine vague de réconfort.
⬡ ⬡ ⬡ ⬡ ⬡Derrière l'écran je m'appelle pas ._.
et j'ai 17 ans
. J'ai connu le forum sur coin pub, je crois ..?
et mes premières impressions sont Il gère !
Super commu, super ambiance, super design, super concept, je suis amoureuse
. Je confirme avoir lu les règlements du forum et les règlements de la Ruche et je m'engage à les respecter dans la joie et la bonne humeur, OUI/
NON. Ce personnage EST UN DC/
N'EST PAS UN DC/
EST UN NINJA. Dernière chose, J'ACCEPTE UN/
JE N'ACCEPTE PAS DE jumeau pour mon avatar.JE SOUHAITE UN/JE NE SOUHAITE PAS DE parrainage individuel par les parrains et marraines après ma validation.