Comment vous êtes-vous senti lors de votre éveil? Quel était votre état d'esprit, vos premières pensées?La lumière.
Elle aveugle.
Elle martyrise.
La première larme roule sur la joue,
Bientôt suivie de la seconde.
Paupières qui papillonnent pour des iris claires violemment aveuglées.
Les mèches sombres ne filent pas droit, mais as-tu seulement conscience de la couleur de tes cheveux ?
Non, tu ne sais rien. C’est ce cœur qui pourtant palpite dans ta poitrine qui t’indique que tu vis et demeures capable de respirer. Le réveil est brutal, scintillant de l’angoisse la plus pure, tel un enfant venu au monde qui ne comprend rien à ce que l’avenir lui réserve. Qui pleure un calme olympien et un sommeil réparateur qui ne reviendra jamais. La main cherche à appréhender la surface rigide sur laquelle tu reposes. Le blanc immaculé te brûle la rétine mais plus les secondes défilent et plus tu parviens à t’y faire malgré l’angoisse tenace qui goutte au creux de tes veines. La pièce est exigüe, pas besoin de te redresser pour le savoir et ta respiration se fige, esprit cherchant à reprendre contenance, un quelconque repère qui ne vient pas.
Néant.
C’est le néant pour seul camarade de chambre.
Pas de nom. Rien que l’écho sinistre du silence si ce n’est le son de ta respiration qui s’agite, un brin sifflante.
Tu ne sais pas quoi penser, tu ne sais pas sur quoi te focaliser, alors, lentement, tu paniques. L’air vient comme à manquer et tu tentes enfin de te redresser. Bien trop vite. Trop fort. Et le cœur s’emballe, paume se posant contre le mur à ta gauche. Malgré la pâleur évidente, le décor se met à tanguer et tourner avec ferveur, nausée te prenant à la gorge qui t’empêche de bouger, te force à t’arrêter. Les pieds glissent contre le sol lustré, mur pour seul moyen de se rattraper, mais tu t’acharnes, tu veux tenir debout. Tu veux comprendre.
Qu’est-ce que… «
Bonjour H09-116. Bienvenue dans la ruche. »
Comment vous sentez-vous par rapport à la perspective d'être lancé dans un endroit inconnu peuplé de gens qui, comme vous, n'ont aucun souvenirs de leurs vies passées? Craignez-vous que tout ceci ne soit qu'une mise en scène? Croyez-vous devoir cohabiter avec des gens dangereux?Le couloir menant à l’ascenseur fût lui-même une épreuve. Une donnée inconnue supplémentaire qui n’a fait que raviver les flammes d’une crainte démesurée, presque entièrement balayée au moment où d’autres êtres humains t’ont été directement confrontés. Tu souhaites cependant rester discret, sans doute un peu trop dans ton monde en premier lieu, passant presque pour un muet aux yeux de certaines personnes au tout début. Premières minutes qui furent longues en silences amers et regards d’analyses perçants. Tu ne crains pas la dangerosité de certains individus, tu n’y as pour ainsi dire même pas pensé, n’as fait que te demander comment ils ont pu s’habituer si vite au rythme de ces journées qui paraissent être une éternité. Tu y as réfléchi, longuement, et le fait que tout le monde ignore tout sur lui-même est quelque chose qui ne signifie rien de bon à ton sens.
Mise en scène, sans doute pas. Expérience qui t’échappe ? Assurément.
Comment pensez-vous agir dans ce nouvel environnement? Allez-vous suivre le mouvement? Les règles? Êtes-vous un leader naturel qui cherchera à regrouper les gens? Voudrez-vous vous rendre utile auprès des autres? Chercherez-vous à percer le mystère de la ruche?Tu n’es pas un suiveur, tu le sens au fond de tes tripes, cherchant déjà à te faire ta propre opinion de tout ce cirque. La discrétion est ton meilleur atout, se faire invisible parmi les abeilles et demeurer ainsi le temps qu’il faudra, quitte à paraître asocial aux yeux des autres en ne cherchant pas à aider, ou se rendre utile. Observer sans cesse ce qu’il se passe tout en esquivant les potentiels conflits, prendre note des règles dans un coin de sa tête mais ne pas s’y formaliser pour ne pas devenir dingue. Tu as beau avoir tout oublié, tu n’en demeures pas moins déjà un brin revêche à l’idée de devoir obéir sans rien dire. Pourtant, dans l’immédiat, c’est bel et bien ce que tu es en train de faire.
Douce ironie qui martèle ton cœur. Il ne te faudra d’un rien pour user des mots et les préférer aux jeux de mains. Les piques peuvent être aussi pointues et tranchantes qu’une lame de rasoir, fléau qui atteint directement le cerveau de ceux qui oseraient alors te faire croire qu’ils sont les plus forts.
Possédez-vous un signe distinctif? Un bijou? Une alliance? Un tatouage?L’arbre prend racine au bas de la chute de tes reins, tronc dont l’écorce au tracé fin et aux multiples lignes remontent le long de ta colonne vertébrale. L’arbre de vie est majestueux, englobe l’ensemble de ton dos sur toute la hauteur malgré le fait qu’il soit totalement dépourvu de feuilles. Il n’y a guère que les branches en lignes noires qui s’incrustent dans la chaire de ta peau. Tracé réel qui suit les courbes de ton corps sans jamais faillir. Il y a pourtant une ombre au tableau qui demeure et vient trouver position au niveau ton omoplate, brûlure significative qui ne disparaîtra jamais, indiquant l’utilisation d’une surface métallique. Un fer probablement chauffé à blanc qui est venu s’apposer et martyriser le derme pour le marquer d’un cercle, un pentagramme trônant fièrement en son centre.
Derrière l'écran je m'appelle
TEXOU (TF) et j'ai
27 PIGES. J'ai connu le forum
VIA BAZZART, JE L'AVAIS REPERE DEPUIS UN MOMENT MAIS JE NE CRAQUE QUE MAINTENANT et mes premières impressions sont
LES MÊMES QU'A L'EPOQUE, JE SUIS FAN. Je confirme avoir lu les règlements du forum et les règlements de la Ruche et je m'engage à les respecter dans la joie et la bonne humeur,
OUI. Ce personnage
N'EST PAS UN DC. Dernière chose,
JE N'ACCEPTE PAS DE jumeau pour mon avatar.
JE NE SOUHAITE PAS DE parrainage individuel par les parrains et marraines après ma validation.