Comment vous êtes-vous senti lors de votre éveil? Quel était votre état d'esprit, vos premières pensées?Eh bien à dire vrai, je ne tire que des pensées confuses de mon éveil. Je me souviens… être plongé dans un calme absolu face à ce paysage immaculé. Jusqu’à sentir ce cœur qui battait sourdement dans ma cage thoracique. Ce son, répercuté par ma respiration hésitante, m’avait plongé dans une angoisse terrible. Ces premières informations, l’assaut de mes sens par toutes ces sensations, avait été si soudain et brutal que je m’étais senti perdre pieds. Comme un nourrisson à ces premiers instants de vie, mon corps s’était contracté, tendu, j’avais gonflé mes poumons d’air, assez pour que l’oxygène revienne à mes neurones. Assez pour que mon esprit réprime ces réactions primaires avec sévérité. Rapidement, je m’étais mis à réfléchir sur ce que je faisais là. J’avais vérifié que je n’avais pas de blessures, avant de regarder autour de moi, avant de chercher une quelconque source d’informations, sans en trouver. Mais je savais que, bien vite, des réponses seraient apportées à mon esprit assailli de questions. Que je serais bientôt repu d’informations. Et que j’en demanderai encore. Gourmand. Insatiable.
Comment vous sentez-vous par rapport à la perspective d'être lancé dans un endroit inconnu peuplé de gens qui, comme vous, n'ont aucun souvenirs de leurs vies passées? Craignez-vous que tout ceci ne soit qu'une mise en scène? Croyez-vous devoir cohabiter avec des gens dangereux?A mes yeux, cette situation est un challenge terriblement passionnant. Je ne me lasse pas d’observer les autres autour de moi. D’aller les voir, pour échanger quelques mots, un sourire, pour récolter des informations que je range soigneusement. Qui sait ? Elles pourront toujours m’être utiles, plus tard. Me dit-on manipulateur ? Je ne le pense pas. Je souhaite simplement aider.
Aider. Une phrase que je prononce régulièrement, un sourire sur les lèvres. Je ne souhaite nuire à personne. Surtout pas à moi-même. Enfin, passons, là n’est pas le sujet ! Je trouve que tout cela est bien trop organisé pour qu’il ne s’agisse que d’une vulgaire mise en scène : j’ai bien conscience de tous les moyens qui ont été nécessaires pour créer cette « ruche » ainsi que provoquer nos amnésies. Je cherche plus particulièrement le « pourquoi » tout autant que le « comment » à dire vrai… Quant à cohabiter avec des gens dangereux, cette idée m’arrache bien souvent un sourire. Qu’entendez-vous, par dangereux ? A mes yeux, tant qu’une personne est prévisible, elle ne présente aucun danger. On sait quels sujets éviter, quels sont ceux sur lesquels on peut s’égarer sans risquer de se faire frapper… L’inconnu m’effraie. Les autres, non.
Comment pensez-vous agir dans ce nouvel environnement? Allez-vous suivre le mouvement? Les règles? Êtes-vous un leader naturel qui cherchera à regrouper les gens? Voudrez-vous vous rendre utile auprès des autres? Chercherez-vous à percer le mystère de la ruche?Je me sens comme un poisson dans l’eau. Oh, je n’ai encore aucune connaissance concernant le fonctionnement de cette ruche… Mais je cherche à en comprendre les mécanismes. Face à cet univers étrange, je me fonds dans la foule, je me perds parmi les autres, je m’imprègne et me rassure de leur présence. Je ne cherche pas à franchir les règles, je regarde les autres le faire pour moi, j’ai bien trop crainte que mon impertinence soit punie par cette intelligence supérieure qui nous gouverne. Mais je tâche de rendre ce qui m’a été donné : en échange d’informations, j’en donne d’autres. En échange d’un service, j’offre toutes mes compétences. Je ne suis pas un leader, mais une aide, l’oreille pour ceux qui ont besoin de parler, la bouche qui garde des secrets ou les confie à d’autres, les yeux toujours attentifs, le sourire chaleureux toujours présent, l’épaule pour pleurer, la main pour serrer… J’ai besoin des autres et je m’assure à ce qu’ils aient besoin de moi. La solitude m’est insupportable. Diriger m’est inacceptable, je n’en ai pas les qualités. Aider, ça, j’en suis tout à fait capable. Et je le fais assez bien.
Possédez-vous un signe distinctif? Un bijou? Une alliance? Un tatouage?Je n’ai pas de signes distinctifs, excepté mon sourire toujours plus ou moins sincère que j’aime offrir à ceux que je croise. Mon visage, dans sa globalité, est naturellement chaleureux, sans compter le très discret petit ventre que j’essaye tant bien que mal de dissimuler…
Serein, je fixais le plafond. Les paumes ouvertes, plaquées sur le sol glacé. Les yeux levés sur ce ciel immaculé. Je n’y discernais pas de nuages ni d’anfractuosités. Je ne percevais que la lointaine lueur d’un néon, distante et méprisante. Hautaine, je sens qu’elle tente bien vainement de percer mes yeux de ses rayons qui éclatent, se réverbèrent sur les murs blancs m’entourant. Me cernant de toutes parts.
Je cherchais l’humidité de la neige. Que ce soit dans l’air ou sous mes mains. Sans pour autant retrouver son étreinte cotonneuse. Je ne percevais que ce froid détaché, ce froid qui restait de marbre face à ma chaleur corporelle, ce froid qui envahissait progressivement mon dos malgré le fin vêtement qui me protège.
Le silence emplit les lieux. Je n’entends que mon souffle.
Mon souffle qui s’accélère alors que je me sens progressivement émerger de ma somnolence. Mon esprit s’affole, s’inquiète, face à ce que j’observe. Face à ce paysage en réalité inconnu pour moi. Je ne retrouve pas cette résonnance étrange qui apaisait mon âme jusqu’à présent. L’illusion de familiarité m’a quitté quand j’ai réalisé que je n’étais pas dans un champ, blotti dans la neige, mais abandonné au centre d’une pièce froide, sans marque, pas même celle du temps. Sans sons, où la seule trace de vie était la mienne, celle d’une existence qu’il m’est déjà difficile d’accepter.
L’air n’était pas lourd, pourtant, il me manque. Il m’écrase la cage thoracique et je peine à l’avaler. Un vertige me fait fermer les yeux. Mes mains errent vainement sur le sol où aucun trou, aucune marque, ne se laissent percevoir. Perdues, elles remontent jusqu’à mon vêtement qu’elles caressent, se perdent sur mes flancs, se déposent sur mon ventre doté d’un très discret volume.
J’inspire, appuie mes mains sur mon discret petit bourrelet, pour m’assurer qu’il s’agisse bien de mon corps. Je reprends progressivement pieds et mon esprit abandonne à contrecœur l’idée d’une neige protectrice pour se plonger dans cette ambiance menaçante… Par son immobilisme complet.
Je me suis levé. Lentement. Et mon esprit fourmillait déjà. De questions. De détermination. Je fronçais les sourcils. Et je m’avançais. Lentement. La curiosité l’emporte sur mon angoisse. Mes idées écrasent mes doutes, font taire le silence qui avait auparavant empli mon crâne. Où suis-je ? Qui suis-je ? Que fais-je ici ? Quel est cet endroit ?
Un sourire étira mes lèvres.
Je le saurais bien assez vite. Je ferais tout pour le savoir.
Je suis un curieux. Un insatiable. Un esprit gourmand d’informations, débordant d’idées. Derrière l'écran je m'appelle
Maryel et j'ai
24 ans. J'ai connu le forum
Partenariats ? (à force de farfouiller à droite et à gauche, je ne sais plus XD) et mes premières impressions sont
BONNES. Honnêtement, l’univers est très complet, c’est un plaisir de voir un forum aussi développé qui offre pour autant beaucoup de libertés. . Je confirme avoir lu les règlements du forum et les règlements de la Ruche et je m'engage à les respecter dans la joie et la bonne humeur,
OUI. Ce personnage
EST UN DC/N'EST PAS UN DC/EST UN NINJA. Pas un DC !
Je n’accepte pas de jumeau pour mon avatar.
JE SOUHAITE UN parrainage individuel par les parrains et marraines après ma validation (s’il vous plaît et si quelqu’un veut bien de moi ;w ; )