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 and i ran, i ran so far away {h01-315}

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MessageSujet: and i ran, i ran so far away {h01-315}   and i ran, i ran so far away {h01-315} EmptySam 4 Jan - 19:04



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Une fin de journée assez ennuyante alors que cela faisait déjà deux jours que tu étais en ces lieux. Ta principale activité est l'observation de tous les espaces qui vous sont donnés d'habiter et de tous tes semblables coincés tout comme toi dans ce que certains commencent à murmurer étant telle une Ruche. Ta rencontre avec tes colocataires restait à ce jour le moment le plus palpitant et étrange qui t'ait été donné de vivre et tu restes confuse sur ce que tu as pu découvrir, en terme de comportements ou bien de personnalités, vous étiez si différents les un des autres, tu ne savais pas très bien pourquoi le sort avait jugé de vous faire cohabiter. Et puis, tu te dis que ce choix peut très bien être d'un total hasard, comme à peu près tout ce qui t'entoure et ce que tu vis, tout peut être réfléchi jusqu'au moindre détail tout comme rempli de zones floues, c'était là l'une de tes plus grandes frustrations, celle de ne rien savoir sur les liens et variables de ce qui vous arrivait tous. Si seulement tu avais la simple piste cela te serait bien plus facile mais à ton deuxième jour, tu n'avais rien. Rien qui puisse t'aiguiser un minimum les sens, rien de plus que ce que le commun de tous ces habitants forcés ne savait déjà et ô combien en étais-tu agacée. Déambulant dans ton logement après ton repas, une sorte d'impatience commence à se ressentir à travers tout ton corps, au point que de multiples fourmillements dansent jusqu'au bout de tes doigts. Finalement, tes pas te mènent jusqu'à ta salle-de-bain partagée où d'un mouvement vif, tu attrapes une serviette propre. De mouvements assez flous car impatients et innovants, tu tentes de former ta chemise en un haut un peu plus adapté à la pratique sportive mais la satisfaction n'est pas de mise et tu soupires par deux fois, recommence trois fois à trouver la bonne combinaison. Lorsque tu arrives quelques minutes plus tard à l'espace sportif, tu es bien contente qu'il n'y est personne. Tu as pourtant croisé de nouveaux visages, l'impression que chaque jours, une quinzaine de personnes de plus se rajoutaient à votre malheur. Montant sur un tapis de course du milieu de la rangée, tu oublies toute chose au bout de longues minutes et te découvres une condition cardio assez bonne. Encore une chose de plus que tu apprends à ton propos, tu as surement été sportive avant d'arriver ici.. le sentiment que tu n'étais pas athlète professionnelle te confirme que tu pratiquais pour ton plaisir ou besoin personnel et les premiers effets positifs des endorphines sur ton corps établissent un peu plus cette vérité. Alors tu souris, malgré toi, car si tu avais passé cette fin de journée à te laisser envahir peu à peu par ta frustration et ton agacement, tu étais désormais certaine d'une nouvelle chose chez toi et celle-ci n'était pas anodine, elle t'apportait même considérablement un bien être sur ton mental et ton corps. Un léger rire s'échappe de tes lèvres, spontané, ton visage s'éclaire soudain, tu te sens satisfaite et cela te fait tant de bien.
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MessageSujet: Re: and i ran, i ran so far away {h01-315}   and i ran, i ran so far away {h01-315} EmptySam 4 Jan - 19:41

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Besoin curieux de décortiquer, d’une brève mimique jusqu’aux tréfonds de l’âme émergée par le biais d’une œillade échangée. 315 il a tendance à observer plus qu’à réellement parler depuis son arrivée. Il se fond dans la masse comme tant d’hommes et de femmes aux visages inconnus avant lui mais ne s’empêche pas pour autant de participer ; que ce soit aux repas ou aux activités proposées il conserve ce sourire aimable et invitant à venir s’y adresser. Quelque chose dans le fonctionnement de cette ruche – bien plus encore que ses origines – le fascine. Du système de chambrées aux montres connectées jusqu’aux distributeurs de plateaux repas intégrés tout semble un peu trop bien marcher. L’effervescence des premiers instants semblent suffire à contenir les natures rebelles des uns aussi bien que celles curieuses des autres – pour l’instant. D’un murmure paisible s’insinuant dans ses pensées 315, alors perché sur un balcon le regard rivé sur une petite foule attablée, se persuade que les apparences ne sont pas à s’y fier. Un instinct encore fragile, présent et maladroit à la fois avec lequel il lui faudrait certainement s’adapter. Et peut-être était-ce le plus dur ici finalement ; ne pas pouvoir se faire confiance bien au-delà du fait de devoir évoluer auprès de parfaits inconnus. Une chance que le nouveau 315 semble enclin à avancer sûrement bien que doucement, y allant à tâtons des choses, des gens. De la vie elle-même. Il sourit sans vraiment savoir pourquoi en voyant ces groupes se former un peu plus bas le temps d’une discussion ou d’un repas. Étrangement apaisé par l’écho de blabla jusqu’au moment où un visage attire et conserve son attention, incitant le brun à se redresser. Pourquoi ? Un Mystère de plus sur une liste déjà bien longue. Qui ? Il ne s’en souvient pas, aussitôt l’ombre s’est-elle dissipée aux abords d’un complexe sportif encore inexploré. Il essaie de se raisonner 315 à la mémoire fragmentée, bousillée mais une fois encore l’instinct s’affirme et se montre plus fort : après un bref passage dans sa chambre il se rend en toute tranquillité à l’espace sportif où il a le plaisir de constater que la seule entêtée est celle après qui lui-même courait. « Je pensais être le seul que le dîner n’avait pas court-circuité. » Il s’annonce en toute civilité, loin de vouloir déranger, tandis qu’il sonde du regard ces machines sur lesquelles il ne tarderait pas à monter. « Pas très pratique l’uniforme pour s’entraîner, hein ?  » Remarque 315 en s’autorisant pour la première fois un regard au visage joliment dessiné de la brune. Nouvelle sensation étrange qui l’étreint mais pas suffisamment pour raviver quelconque souvenir ; frustrant. Heureusement 315 est patient et peut-être qu’avec elle il sera capable d’aller de l’avant. « Ça te dérange si je… ? » Il point du doigt une machine se trouvant presque à côté – exercice différent mais de quoi pouvoir converser sans crier, si toutefois elle le voulait. « Merci. Je suis 01-315 au fait, mais tu peux m’appeler 315.  » Sourire amusé perlant au coin des lèvres le brun met en place les poids puis s’installe, lui concédant le choix de profiter de sa présence ou l’oublier.

{déco à venir dès que je l'ai trouvée and i ran, i ran so far away {h01-315} 1283810530 }
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MessageSujet: Re: and i ran, i ran so far away {h01-315}   and i ran, i ran so far away {h01-315} EmptyVen 10 Jan - 22:28



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Véritablement satisfaite de ressentir autant de bien être dans cette activité sportive improvisée, tu te fais la remarque que c'est bien la première fois que tu te sens aussi bien depuis ton arrivée. Tu avais fait glisser tes doigts le long des reliures des multiples ouvrages proposés au sein des hautes bibliothèques du coin lecture, observé le matériel artistique mis à disposition pour les plus créatifs d'entre vous et passé quelques moments au sein de ton logement, mais rien jusqu'ici n'avait réussi à t'apporter autant un sentiment comblé. Mêlant l'efficacité d'une bonne séance sportive sur un corps qui n'a pas eu le luxe de pouvoir bouger plus loin que ces murs blancs entre lesquels vous étiez tous enfermés, puis ce souvenir étrange qui anime tes muscles, mémoire des membres, l'impression de t'être déjà de nombreuses heures plu dans cet exercice d'activer ton métabolisme à la pratique sportive, tu souris de ce qui peut être depuis le début de ton arrivée, ton sourire le plus sincère. Offert à toi-même et là, le fait le plus plus sain et important, tu apprécies passer un moment en ta propre compagnie alors que quelques heures plus tôt, tu commençais à légèrement souffrir du manque de contact humain et de relation sociale. Peut-être t'étais-tu trop mise en retrait ? Ou étiez-vous tous quelque peu désorientés par vos premiers pas en ces lieux étranges et nouveaux.. Tu avais passé plus de temps à observer et à apprendre à connaître autrui par l'inspection silencieuse de tes iris brunes que par un véritable contact humain, une simple conversation. Tout était si étrange, nouveau, tout aussi mystérieux que possiblement mauvais, que tu n'avais guère pris le temps de faire plus. Aussi, lorsqu'une voix se fait entendre dans ton dos à ce qui semble être ton adresse, tu es véritablement surprise et cela se lit sur ton visage. Ton pas a forcément ralenti son rythme mais tu ne t'es pas retournée en sa direction, devinant qu'il se présenterait physiquement de lui-même, tu poursuis ton activité tout en étant intriguée par cette voix masculine à laquelle tu n'attachais pour le moment aucun visage. « Pas vraiment non.. » exprimes-tu d'un ton bas et de ce qui pourrait être un soupire si motivée par l'effort, tu ne t’efforçais pas à contrôler ta respiration. Lorsqu'enfin tu peux observer qui il est, tu ne te prives pas de détailler son visage. Comme toutes choses aussi curieuses étaient-elles depuis ta venue en ces lieux, tu avais cette motivation innée à découvrir, déceler, analyser bien des détails et tu n'es pas dans la retenue lorsque tes yeux amandes l'observent, du brun de ses cheveux à la façon dont sa mâchoire se dessine. Tu ne peux dire si c'est quelque chose de familier qui t'intrigue à ce moment précis mais discrètement et sans même que tu ne le réalises réellement, quelques picotements se font ressentir sur le bout de tes doigts. Comme un éveil particulier que tu ne saurais nommer, bien trop concentrée sur ta nouvelle interaction pour te rendre compte que ton corps lui, se souvient, contrairement à ton esprit flouté. A sa demande, tu secoues légèrement ta tête de gauche à droite d'un sourire avenant, détachant alors ton attention de son visage afin de ne pas passer pour quelqu'un d'un peu trop obsessionnel. « 315.. » répètes-tu tout en tentant d'activer certains souvenirs. « il me semble que tu es arrivé le même jour que moi, non ? » tu t'efforces de glisser ton regard ailleurs que sur son fessier alors qu'il ajoute des poids à la machine et finis par observer tout simplement le plafond, puis l'écran digital de ta machine tout en te mordant un coin de la lèvre afin de faire taire ton sourire. « Moi c'est 67 » ajoutes-tu d'un ton presque lointain alors que tes pensées ne tardent pas à dépasser le bord de tes lèvres au moment où tu relèves ton regard brun à son égard. « Tu ne trouves pas ça frustrant de n'avoir que des matricules comme noms ? J'ai l'impression d'être traitée comme une bête.. ou quelqu'un en prison. » ç'en était dégradant en quelque sorte et tes sourcils légèrement froncés avançaient ton agacement à ce sujet. Les joues rosées par l'effort, les endorphines te permettent de ne pas laisser planer cette contrariété très longtemps tandis que sans savoir réellement pourquoi, peut-être par cette facilité qu'il y avait d'être une réelle toile blanche à colorer de ses propres couleurs et envies, tu te livres à demi mots d'un sourire doux. « Je me souviens.. d'aimer ça, courir.. peut-être pas sur une machine mais.. j'ai l'impression que mon corps se souvient et apprécie, que je le faisais souvent, avant. » Et ton regard partage le sien, un jenesaisquoi créant une étincelle d'intensité un peu plus importante soudainement alors que ce souvenir avoué était, ce que tu espérais, ce qu'il pourrait lui aussi découvrir à son égard à travers cet exercice de musculation.
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MessageSujet: Re: and i ran, i ran so far away {h01-315}   and i ran, i ran so far away {h01-315} EmptyJeu 16 Jan - 20:13

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« Il me semble bien. » répond-il avec calme, cachant le pic agréable que lui procure le fait qu’elle se soit souvenu de lui de quelque façon que ce soit. L’éveil avait été compliqué, douloureux et les choses qui l’avaient suivi pas véritablement plus claires. Savoir qu’elle l’avait elle aussi remarqué au milieu de cette foule dense d’inconnus lui procurait un sentiment indescriptible que sa patience même peinait encore à analyser. 67, il tique. Le dos voûté et les poids entre les mains il reprend son mouvement comme si rien n’était. 315 s’étonnait parfois des sursauts de lucidité – quand bien même cette notion était-elle relative, ici – qu’il pouvait avoir comme lorsqu’elle s’était présentée d’un numéro plutôt qu’un prénom. Des choses pourtant banales désormais proscrites dont le brun lui-même ne se souvenait pas avec exactitude, persuadé au fond de lui que dans leur endormissement incertain beaucoup de leurs valeurs avaient été précipitées dans le néant de l’oubli. Lorsqu’il croise à nouveau son regard il y demeure irrémédiablement accroché - par l’harmonie de son visage comme la teneur de ses mots. Elle s’exprime d’une aisance si plaisante à l’oreille sans parler du fait qu’elle avait inconsciemment énoncé une pensée qui leur était visiblement commune. « A défaut, nous pourrions peut-être nous en trouver de substitution. » Propose 315 dont l’air concentré revient bien assez vite, grattant pensivement sa barbe de trois jours. « Quel prénom me donnerais-tu ? » questionne-t-il avec intérêt et amusement en embrassant soigneusement la silhouette de la brune du regard. Il s’attarde tant qu’elle ne le regarde pas, se perd à son tour dans ses pensées lointaines. Dans son humble respect 315 évite soigneusement les parties de son corps les plus aguicheuses en dépit de l’accoutrement peu recommandable pour une activité physique – de ses bras à ses joues légèrement rougies jusqu’à ses genoux dont la facilité de l’exercice ne pouvait que l’impressionner. Il se souvient de cette longue journée endolorie de son réveil puis celle qui avait suivi où une sensation d’engourdissement l’avait gardé captif des zones les plus silencieuses de cette cage blanche. « Tu as l’air bien plus vivante que moi à l’idée de te faire du mal ici, j’admets. » Le rire de 315 résonne dans la salle presque vide tandis qu’il commence à pousser les poids de ses bras. Peut-être aurait-il mieux fait de se montrer moins ambitieux sur leur quantité, plus occupé à observer 67 que les chiffres inscrits sur ceux qu’il avait mis en place avant de s’installer. L’ego d’un homme face au sourire d’une femme à qui le sport semblait idéalement coller à la peau. « Je n’arrive pas à me rappeler si j’aimais ça ou non… J’imagine que oui. » faisant référence à un corps qu’il ne connaissait pas encore parfaitement – plus depuis son réveil. «Au cas où, est-ce que tu te souviens aimer prodiguer les gestes de premier secours aussi ? » Il ne devrait pas blaguer 315, extérioriser l’excès d’audace et de stress qu’engendrait cette rencontre en lui encore moins lorsqu’il soulevait la barre pour la énième fois. Pris de court par son propre rire il se rattrape maladroitement et tend à nouveau les bras pour la soulever le plus loin possible de sa gorge en espérant que la brune n’ait rien vu. « Des fois j’ai l’impression que nous sommes au beau milieu d’une quête dont l’objectif serait de nous trouver nous-mêmes. » partage 315 en rabaissant la barre et inversement une fois de plus. « Bizarre de manger ces choses qu’on nous donne sans savoir à l’avance si on aimera ou détestera ça. » un nouveau sourire malin apparaît sur ses lèvres, plus amusé que fier de l’expérience qui l’avait convaincu que les choux fleur ne devaient pas être sa tasse de thé habituellement.
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MessageSujet: Re: and i ran, i ran so far away {h01-315}   and i ran, i ran so far away {h01-315} EmptySam 1 Fév - 15:35



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Peut-être parlais-tu trop ? Tu penses à te taire mais il est déjà trop tard. Ton colocataire grognon t'aurait déjà dit que tu avais épuisé ton quota de phrases inutiles pour une journée en l'espace de cinq minutes mais cet homme là, 315, ne semblait pas vraiment être ennuyé par ta présence. Tu espérais ne pas te méprendre, être aussi à l'aise en sa compagnie qu'il ne l'était avec toi. Fait étrange alors que quelques minutes avant, vous ne vous étiez pas encore adressés la parole. Et lorsqu'il te parle de vous confier mutuellement des noms de substitution, tu ne sais cacher ta surprise, d'autant plus lorsqu'il te demande quel prénom tu lui donnerais. « c'est.. une trop grosse responsabilité. » un rire t'échappe des lèvres alors que tu vois pourtant son intérêt à travers son regard. « paul, simon, theo, rhys, nathan.. je n'en ai aucune idée, j'ai de multiples prénoms qui me trottent en tête sans pourtant réussir à t'en attribuer un.. Et puis imagine que je le fais et que tu n'aimes pas ? » la tête légèrement penchée sur le côté et un sourire amusé sur les lèvres, tu attends sa réponse avant de continuer de courir sur ce tapis, tentant de calmer ton souffle s'étant emballé soudainement. Un sourire une nouvelle fois amusé se tisse à son prochain aveu tandis que tu ne sais rompre la mélodie si particulière de son rire. Il te plaît, à la fois viril et unique, tu n'es plus tout simplement amusée, mais renvoyée à un instant étrange comme lorsque tu avais croisé son regard pour la première fois. Une impression étrange courant le long de tes bras et éveillant ce quelque chose que tu ne sais nommer. Ton sourire s'adoucit malgré tout tandis que ta curiosité le laisse réfléchir à ce qu'il aime lui. « je pourrais toujours tenter.. » blagues-tu à sa demande « mais essaie de rester vivant, je te préfère ainsi.. » étais-tu en train de parler à un vieil ami ? Cela en avait tout l'air en tout cas mais ce n'était bien évidemment absolument pas le cas, n'est-ce pas ? Ses réflexions amènent les tiennent à se concentrer tandis que tu réduis la vitesse de ta machine et de ton pas. Sa pensée te plaît, tu n'y avais jamais songé et ton regard troublé mais rempli de réflexion l'observe soulever cette barre semblant si lourde. « on ne peut pas nier qu'à toutes ces premières expériences, il n'y a pas au moins un côté excitant.. » ajoutes-tu, bien que tu sais que d'autres sont d'un avis différent du tien, tu choisissais de ne pas vivre dans la peur tout simplement. « et puis à côté il y a des impressions qu'on semble redécouvrir, comme un rire déjà entendu.. » peut-être allais-tu vite en besogne, mais ta franchise faisait aussi part de qui tu étais depuis ton réveil et si ton regard cilla sur lui à ce début d'aveu, tu n'en dis pas plus. A vrai dire, tu n'as pas vraiment le temps. 315 semble reposer sa barre et tout soudainement, aller mal. Tu l'observes à l'expression de son regard tout simplement, un mauvais pressentiment te parcourt l'être et un sentiment d'effroi s'ajoute lorsque tu sens que quelque chose t'échappe, que quelque chose ne va pas. Tu éteins la machine et te retires d'elle mais au moment-même où ton pied touche le sol, ta jambe se dérobe soudainement sous ton poids. Tu ne le comprends pas très bien, mais tu sens qu'il t'arrive à toi aussi quelque chose de plus ou moins grave et tu n'as pas le temps d'avoir peur, seulement d'être dans une incompréhension brutale. Au sol, tu n'as su te rattraper et tombe d'un mouvement lourd en t'en faisant mal aux membres. Si ta main frappe ta jambe, tu ne parviens pas à la ressentir, que ce soit au niveau de ta cuisse, de ton genou ou de ton tibia, tu as cette impression désagréable et effroyable de qu'elle ne t'appartient plus. Et de tes coudes, tu te hisses du mieux que tu le peux jusqu'à 315 qui est désormais à terre comme toi mais qui semble souffrir d'un autre mal. Ton souffle se fait court « 315 » tu l'appelles afin de le faire revenir à toi, frappant de ta main gauche ta cuisse inerte et avançant vers lui de ton coude droit. Tu as l'impression de traîner un poids mort et arrive vers lui par les efforts de tes bras et de ta jambe valide. Des perles de sueur coulent sur tes tempes, tu as cette angoisse qui te malmène le corps tandis que tu réussis à attraper la main de 315. Au moment où tu le fais, tu ne te sens peut-être pas mieux mais accompagnée et tu attends, un moment, espérant que ta jambe revienne, la frappant d'un poing de plus en plus rageur. « Foutue jambe » répètes-tu alors que ton souffle est toujours court, que ton anxiété grandit. Que vous arrivait-il ? Tu as peur de ne plus ressentir ta jambe à nouveau, tu as peur de ne plus pouvoir marcher, t'as cette crainte forte en toi pour lui qui semble plus mal que toi sans que tu ne puisses y faire quoi que ce soit. Si juste avant vous aviez blagué sur les soins des premiers secours, tu en perds ton sourire et l'amusement. Tu ne sais l'aider, pas plus que t'aider toi-même et ça te met dans une réelle colère. Que pouvait-il bien se passer ? Si tu regrettais qu'il n'y ait pas plus d'action dans ton quotidien depuis ton arrivée, tu n'avais jamais voulu de ça.
Et tu finis par la sentir à nouveau ta jambe, par une impression étrange mais première de la savoir de nouveau à toi. Une sensation non-commune te fait comprendre que ta narine saigne et tes doigts portés à celle-ci le confirme. Sur le bout de ton index et de ton majeur, ton sang, aussi rouge que possible, comme celui que 315 a, s'écoulant de son propre nez au même moment que toi.
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MessageSujet: Re: and i ran, i ran so far away {h01-315}   and i ran, i ran so far away {h01-315} EmptyJeu 6 Fév - 20:07

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« Tant que tu ne me dis pas ‘Napoléon’ , je pense que ça ira. » Suivant ces mots il sourit bêtement, 315 - incapable de comprendre pourquoi il se sent si léger en sa présence et encore moins comment elle s’y prend pour en opérer l’élixir inédit. L’observation tant appréciée a laissé place à la parole inspirée. Elle lui donne envie de la connaître et plus fou encore : se dévoiler. Rien qu’un peu, pour essayer, et seulement parce que c’est elle. « J’aime bien Simon. Je crois. Même si je ne suis pas sûr de bien le prononcer. » ajoute-il dans un froncement de sourcils quasi imperceptible dû à l’effort de ses bras qu’il commençait à regretter d’avoir ainsi chargés. « Beaucoup pensent, à tort, qu’ils s’agit d’un prénom typiquement français alors qu’en réalité il est issu des cultures grecque et hébraïque. » les mots sont sortis avec une fluidité telle qu’on aurait pu croire qu’ils lui ont été arrachés ; souvenirs confus des tréfonds d’une mémoire cadenassée. Peut-être en avait-il connu un, raisons pour laquelle il s’était su tant informé ; l’hypothèse qu’elle ait pu trouver si aisément le prénom avec lequel il était né lui semblait pour l’instant bien trop fantaisiste pour n’être plus qu’effleurée. « C’est une belle expérience. » admet-il à son tour avant de reprendre, la sueur commençant doucement à perler à son front, ses épaules mais également ses mains devenues moites. Était-ce vraiment l’effort, en fin de compte? « Dommage qu’elle ne soit rendue possible que par l’oubli de nos êtres. » un sourire nostalgique naît au coin de ses lèvres mais bien assez tôt balayé par une morsure permettant de taire le râle qui menaçait d’échapper au tombeau de ses lèvres. « Tu -. » l’air semble soudain lui manquer - coeur douloureux et corps tétanisé. Loin de la douce mélodie que lui murmurait jusqu’alors son organe battant chaque fois que 67 lui souriait. La question est restée bloquée en même temps que ses bras abandonnant dans son socle la barre d’acier. Dos plaqué contre le dossier de la machine, il se laisse glisser avec difficulté et horreur sur le côté encore incapable d’expliquer ce qui s’en emparait. Les yeux écarquillés et les lèvres serrées 315 ramène sa main sur son torse où il vient doucement mais répétitivement tapoter comme pour faire comprendre par langage des signes ce qui lui arrivait. Il la voit sombrer sans pouvoir la rattraper et la douleur marquant ses traits ne fait qu’empirer. Il a envie d’appeler à l’aide, tuer cette douleur qui l’empêche de bouger mais rien n’y fait. Les secondes paraissent des heures avant que ses voies respiratoires ne soient dégagées et le mal terrassé – inspirant d’un long souffle qu’il avait un instant craint de ne plus voir se renouveler. La main de 67 dans la sienne, il la serre comme si elle représentait sa meilleure chance de rémission face à ce qui les avaient tous les deux malmenés. « Tu peux bouger ? » demande-t-il avec concerne alors que ses yeux se relèvent dans sa direction, ignorant le sang qui coulait de son propre nez pour effleurer du bout des doigts sa joue rosée. « Je crois fermement au hasard mais... » il s’essouffle rapidement 315, même si la course endiablée de son coeur s’est terminée ; souvenir d’une vive douleur marquée au fer rouge sous sa poitrine ankylosée. « Deux malaises, au même moment ça fait beaucoup. (…) Finalement les gestes de secours nous aurons pas été d’une grande utilité… » Il conclue d’un souffle trahissant son état épuisé – malgré tout un demi sourire esquissé. Se laissera-t-elle amuser après ce qu’il venait de se passer ? « Tu penses pouvoir te relever ?  » L’inquiétude faisant vibrer le timbre et le regard tout dédié ; il s’inquiète 315 des dégâts au long terme que cette expérience pourrait lui causer. Lui qui n’avait voulu que la rencontrer – heureusement il s’était laissé guider par son instinct afin qu’elle ne soit pas seule lorsque cela leur est arrivé. Et il ressent un sentiment étrange à cette pensée ; comme un voile délicat qui l’étreint en songeant que, de toutes les personnes qui étaient ici, il n’aurait désiré se trouver aux côtés de nul autre pour traverser ce moment de panique. « Je crois qu’on peut oublier notre séance sportive pour le reste de la journée. » Demande implicite; peut-être un peu trop poussée. Si seulement elle acceptait de la passer à ses côtés.
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