Deuxième jour pour la petite abeille, 200 était complètement flippée. Elle s'était forcé à sortir de sa chambre puis de sa colocation, pour le moment vide, lorsque son ventre avait commencé à la tirailler. Elle était descendu jusqu'au coin repas, dévisageant tout le monde et s'installant loin de tous. Mais à un endroit où elle pouvait garder un oeil sur chacun. Paranoïaque ? 200 ? Oui. La jeune femme avait passé sa montre et s'était retrouvé avec un simple repas basique, un bout de viande, une bonne quantité de purée, un yaourt et de l'eau. Un repas simple mais bien suffisant pour la jeune femme. Elle était retourné dans sa chambre et y avait passé le reste de sa journée, ressortant une nouvelle fois pour le repas du soir. Après le couvre feu, la jeune femme retourna dans sa chambre et se promis d'essayer de rester plus longtemps dans la partie commune le lendemain. Et c'est ce qu'elle fit.
Le jour suivant 200 passa par la douche, laissant couler eau sur son corps le temps suffisant avant de se rhabiller. Elle quitta sa chambre et alla manger rapidement avant d'aller au coin salon. Elle récupéra un livre à la couverture fantaisiste et s'installa sur le canapé. Elle lu pendant de longues minutes mais une présence sembla l'attirer irrémédiablement. L'attention de 200 se détacha du bouquin et elle tourna la tête vers l'endroit où des socles se trouvaient dans une trappe. Mais ce n'était pas l'endroit étrange qui l'intéressait mais l'homme qui se trouvait là-bas.
À la seconde où le regard de la petite brune se posa sur cet homme son corps décida d'agir de lui-même. Son coeur de mit à battre inexorablement plus rapidement que la normale. Sa main gauche trembla, un petit éclat de reflétant alors sur la bague à son annulaire. Des sortes d'abeilles -ou de papillons- s'envolèrent dans son ventre mais son esprit quant à lui indiquait tout autre chose, des symboles de détresse, son cerveau lui ordonnait presque de ne pas y aller. Mais 200, bien qu'effrayée par cet endroit était quelque peu curieuse. Alors elle décida d'y aller. Elle rangea le livre qu'elle tenait entre ses mains à sa place et avança vers l'homme. Elle s'arrêta une fois au coin repas et l'observa. Leurs regards se croisèrent et au final 200 se mit à franchir les derniers pas qui les séparaient. Les derniers pas qui résonnaient au rythme effréné de son cœur. Peut-être qu'il s'accélérait à cause de la façon dont cet homme la regardait. C'était dérangeant mais en même temps son corps semblait habitué à cela, à avoir le regard de cet homme sur chaque parcelle de son corps. Alors elle continua de marcher. Le fixant, essayant de ne pas paraître trop peureuse, comme un agneau qui va se jeter dans la gueule du loup. Arrivée devant lui elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il pris la parole. Ses sourcils se haussèrent d'eux-mêmes, comme habitués à une telle remarque. Mais les paroles qui s'échappèrent des lèvres de la brune montrait une toute autre facette de celle-ci.« Je... Hum... Je ne suis pas votre chérie, enfin je ne crois pas. Vous n'avez pas de bague autour du doigt, j'en ai une. Mais bonjour à vous.» Elle allait répondre concernant le fait qu'elle soit possiblement infirmière mais l'allusion plus que déplacée de ce type la dissuada de répondre gentiment. Si vous voulez je peux faire quelque chose à votre "jambe". La briser en milles morceaux. La petite brune s'approcha de cet homme, qui semblait vraiment faire contredire ses pensées, ses sentiments, ses hormones et ses actions.