Nous avons pris la très difficile décision de fermer le forum en date du 18 octobre 2020. Merci à tous pour ces beaux moments passés en votre compagnie. On vous aime tout plein! <3
Son éveil est plus paisible qu’il ne devrait sans doute l’être, à croire que dormir sur le sol n’est pas une habitude qui lui est complètement inconnue. D’autant plus que ça ne l’effleure pas vraiment de se demander pourquoi il n’est plus couché dans son lit, comme il a souvenir de l’avoir fait. Non, Rouky, il se contente d’ouvrir les yeux, de s’étirer un peu en passant une main dans cette tignasse rousse et désordonnée sur sa tête. La faible source lumineuse ne tarde néanmoins pas à attirer son regard, c’est bizarre parce qu’en général, il n’y a pas de lumière durant le couvre-feu. Et c’est quand il regarde dans cette direction que ça lui saute soudainement aux yeux; quelque chose cloche. Il n’est pas dans sa chambre. Il n’a pas la moindre idée d’où il est en fait, mais le fait d’être enfermé dans une boite sombre, exigu et sans porte apparente ne semble pas l’affoler plus que nécessaire. Il voit la table mise, le couvert. Est-ce que c’est une blind date? Il ne se rappelle pas avoir signé pour ça, mais en même temps, s’il devait faire le compte de tous les trucs stupides qu’il fait, il s’en sortirait pas. Alors qu’est-ce c’est, si ce n’est pas une date? Est-ce que c’est la mise en scène d’un psychopathe aka son futur prochainement meurtrier? Est-ce que le fait qu’il ne sache pas lui-même qui il est fera automatiquement de lui un John Doe? Parce qu’il n’a vraiment pas la tête à s’appeler John et il serait un peu désappointé, il doit l’admettre. Est-ce que cette fille dans l’autre coin est morte? Toutes ces questions qui défilent en une fraction de seconde dans sa tête et qu’il swipe systématiquement à gauche parce qu’il n’a pas envie d’en chercher les réponses. Non, parce que y’a autre chose qui retient son attention, quelque chose qui semble frapper férocement les abimes de son subconscient, qui lui fait remonter un réflexe, à défaut de pouvoir l’appeler un souvenir. Et ce quelque chose, c’est ce reflet. Cette lueur contre le verre d’une bouteille. Une bouteille. Il n’en faut pas plus, il se redresse de son appui, un peu trop vite, un peu trop en hauteur, si bien qu’il se frappe la tête contre le plafond trop bas. La douleur ne le ralentit pourtant pas, alors qu’il décide de simplement rester sur ses genoux et se glisser jusqu’à la table, sa main s’étirant dans un automatisme en direction de la bouteille qu’il attrape et relève devant ses yeux, tentant d’y voir les détails malgré la pénombre de ce putain d’aquarium. « Est-ce que c’est du vin? » La question franchi ses lèvres sans qu’il ne réalise vraiment, juste avant qu’il ne souffle de soulagement, comme si la vie venait de le libérer de tout ses fardeaux. « Finalement. » Il lève les yeux vers le plafond avant d’ajouter; « Je douterai plus jamais de toi. »
Et c’est là qu’il revient un peu sur terre, et qu’il croise le regard de la jeune femme qui l’a rejoint près de la lumière, la toisant un peu comme si elle venait de sortir de nulle part, alors qu’il l’a pourtant bien aperçu quelques secondes avant. Il reste con, quelques instants, pendant qu'il se demande ce qu'il est supposé dire. Si c'est effectivement un rendez-vous romantique, il ne peut pas dire n'importe quoi comme à son habitude. Il doit se montrer plus charmant. « Hmm, hey. » Pas exactement ce qu'il avait en tête. « Je crois pas que ça va marcher entre-nous, on n'est pas fait l'un pour l'autre, mais c'est moi, pas toi. » Il sourit, perd son sourire, reste confus. Pas non plus ce qu'il avait en tête, damn, c'est compliqué. « On peut quand même boire et manger? Et ensuite, trouver une façon de sortir d'ici avant qu'il reste plus d'oxygène? » Priorité.
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Sujet: Re: How to get away with...| F01-234 Dim 9 Fév - 1:04
Une grimace qui se dessine sur tes lèvres tandis que tu remues légèrement. Ton corps est ankilosé, pour une raison que sur le coup tu ignores. Mais une fois que t’ouvres les yeux, tu comprends très vite quel est le problème. T’es pas dans ta chambre. Ni dans ton lit. T’es dans une pièce légèrement éclairée, à même le sol. Alors y’a ton cœur qui s’emballe tandis que l’adrénaline finit par complètement te réveiller. Tu te redresses sur un bras, grognes encore un coup de la douleur qui irradie d’un peu partout pour analyser les alentours. Y’a un homme, à l’opposé de la pièce, qui est allongé. Probablement encore endormi. Entre vous une table avec ce qui semble être un repas. C’est un genre de date version Ruche ? La bouteille de vin avec les deux cloches qui protègent vos repas semblent bien le prouver. Tu respires rapidement, mais tends à te forcer à garder ton calme et à ne pas céder à la panique. Déjà tu n’as pas envie de vomir comme à ton premier réveil, c’est déjà ça. Et à défaut de te souvenir de ton identité et de ton passé, tu te souviens de ce qu’il s’est passé depuis que tu t’es réveillée dans cet endroit des plus étranges. C’est déjà ça. Mieux que rien, en tout cas.
Le rouquin qui remue dans son sommeil, et te voilà qui rapidement te rallonges, fermant tes yeux pour qu’il croit que tu dors encore. T’as envie de savoir quelle va être sa première réaction. S’il est un danger potentiel ou pas. Après tout, s’il tente quelque chose en te pensant endormie tu auras l’avantage de l’effet de surprise. Mais bref. Tu entrouvres légèrement les yeux quand tu entends un bruit sourd et remarques qu’il se frotte la tête en grognant. Le plafond est très bas, maintenant qu’il a tapé dedans tu t’en rends compte. Au moins ça t’évitera de faire la même erreur. Alors qu’il semble parler à la bouteille de vin comme si c’était la plus belle chose qu’il ait vu de sa vie, tu décides qu’il ne présente aucun risque. Tu te souviens de sa tignasse pour l’avoir déjà croisé dans la Ruche. Après, reste pourquoi c’est lui qu’on a choisi de t’assigner dans cette pièce et pas quelqu’un d’autre. Car niveau sentiments compliqués, t’as bien plusieurs noms qui te viennent en tête, mais certainement pas le sien –d’ailleurs, tu ne sais même pas c’est quoi son matricule car tu ne lui as jamais adressé la parole-.
Profitant qu’il semble obnubilé par la bouteille, tu te redresses et rampes jusqu’à arriver près de la table d’où tu remarques des effluves des plus agréables qui ont le don de réveiller ton estomac. Alors qu’il porte un regard dans ta direction, y’a un petit sourire poli qui se dessine. Mais qui se tarit rapidement quand il insinue que t’es pas son genre. Comment se prendre un stop en même pas deux secondes. Quel goujat. Y’a tes sourcils qui se froncent et ta mâchoire qui se contracte devant ce mec qui clairement vient de perdre le peu de sympathie que tu pouvais avoir pour lui au premier abord. « J’avais bien compris qu’entre la bouteille et moi il n’y avait pas de compétition possible, que tu siffles entre tes lèvres. » Il ajoute, l’air de rien, que vous pouvez quand même profiter du repas comme si de rien était. Soit. De toute façon ce type n’a pas tort sur le fait que vous n’étiez pas fait l’un pour l’autre, car le style rouquin ne semble pas te faire frémir plus que ça. Mais contrairement à lui, t’as la décence de ne pas lui balancer dans la figure d’emblée. « Ça empeste le piège, si tu veux mon avis... que tu lances en retroussant le nez. Ça semble presque trop beau être vrai. Mais tu t’approches quand même jusqu’à te positionner devant la cloche, retenant ton souffle, Ça m’étonnerait pas qu’il y a ait une tête découpée là-dessous. » La référence tu ne l’as pas, mais l’image, pourtant, s’illustre dans tes pensées.
(c) nightgaunt
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Sujet: Re: How to get away with...| F01-234 Mar 11 Fév - 0:32
En vrai, il fait franchement sombre, il a un peu de mal à dire si cette fille lui plait ou non. Encore faut-il qu'il prenne le temps de l'observer un peu et de la connaitre, deux choses qu'il n'a pas fait, se précipitant immédiatement sur la rupture. Râteau express. Ce n'est pas pour être vilain, ce n'était même pas planifié. Ça a franchi ses lèvres tellement rapidement qu'il n'a pas eu le temps d'y réfléchir, mais ce n'est pas plus mal. Au moins, elle ne se fera pas d'attente. Bon, s'il met de côté le fait qu'il est roux et pas très populaire et que de toute façon, il y a très peu de chance qu'elle aurait été intéressé, mais bref. Pour sa part, il n'a pas eu l'impression d'être attiré par qui que ce soit depuis son éveil dans la ruche. Ou alors il ne s'est simplement pas posé la question. Et si c'était le but de tout ça au fond? Une genre de télé-réalité futuriste pour trouver l'amour et l'amnésie n'est que le concept qui rend l'émission unique? Est-il vraiment le genre de gars pour signer à participer dans un truc pareil? Encore des questions qui se bousculent dans sa tête et qu'il continu d'ignorer. « J’avais bien compris qu’entre la bouteille et moi il n’y avait pas de compétition possible Faux! Enfin non, vrai. C'est bien vrai qu'il avait eu comme premier réflexe de se jeter sur la bouteille, avant même de vérifier qui elle était ou si elle était bien vivante au minimum. Peut-on le blâmer? Même sans souvenir, il se sent d'affirmer que l'alcool, ça lui manque beaucoup trop. Doit-il ajouter quelque chose? Probablement pas, au risque de s'enfoncer encore plus. La jeune femme parle alors de piège, et Rouky baisse les yeux vers la table pleine de bonbons et de sucreries, ainsi que les cloches qui couvrent probablement les repas responsables de la bonne odeur qui flotte dans l'air. Il fronce légèrement les sourcils, conservant la bouteille de vin dans une main avant d'approcher l'autre du repas pour soulever la cloche. « Tu trouves que ça sent la tête découpée toi? » Parce qu'on sait évidemment tous ce que sent une tête découpée. « C'est peut-être empoisonné, » qu'il déclare ensuite en révélant le contenu du plat devant lui, un met plutôt exotique, mexicain peut-être, c'est l'impression que ça lui laisse. Ça a l'air bon, trop bon, beaucoup plus bon que ce qu'il obtient de la machine à bouffe en général. Ce qui rendra totalement pénible le fait de devoir y résister dans la perspective d'un piège. « Je sais pas...c'est peut-être trop beau pour être vrai, t'as raison. » Il marque un temps, relève les yeux vers la brunette. « Je comprends pas trop ce que ça veut dire...ça ressemble à une mise en scène de repas romantique, mais...enfermé dans un vivarium? Y'a surement une logique à comprendre. » Oui, il y a très certainement une logique à comprendre, une logique qu'il n'a pas l'intention de chercher, alors qu'il débouche la bouteille. « Elle a l'air neuve, il doit pas y avoir de poison dans celle-là...je propose qu'on commence avec ça, ça nous aidera à réfléchir. » Il sourit de nouveau avant de lancer un air entendu à la jeune femme souhaitant à la fois qu'elle refuse pour avoir plus d'alcool pour lui-même, autant qu'il souhaite qu'elle accepte parce que ce sera forcément plus amusant. Il approche le goulot de son nez pour en respirer l'odeur, question de s'assurer que ce n'est pas une supercherie et que c'est bien du vin et non pas de l'eau. « C'est surement du rouge. »
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Sujet: Re: How to get away with...| F01-234 Ven 14 Fév - 2:46
Est-ce que ça sent la tête découpée ? Clairement non, mais est-ce que ça parait si impossible que ça quand on sait qu’ils ont réussi à vous faire tout oublier ? Vu les prouesses dont ils sont capables alors clairement, ça ne t’étonnerait pas d’espérer trouver un plat succulent et qu’au final tomber de haut en voyant un morceau de cervelle. Mais tu ne préfères pas rebondir sur la question, et tu te contentes de te grandir légèrement quand le rouquin décide de soulever sa cloche. Au moins si c’est piégé il sera le premier à recevoir les dégâts. Au final, il ne se passe rien, si ce n’est la vision d’un plat typiquement de chez toi qui émerge dans ton champ de vision. « J’pensais pas que la bouffe mexicaine c’était ton truc, que tu souffles avec un haussement d’épaules. » Parce qu’il n’a pas vraiment la tête à l’emploi, contrairement à toi.
Mais dans tous les cas, vous êtes d’accords sur le fait que c’est trop beau pour être vrai. Ah ça... C’est évident. D’où le fait que tu penses que ce soit un piège. Et si c’est pas parce qu’il n’y a pas des têtes découpées sous la cloche que ça rend la chose plus sécuritaire, bien au contraire. Il ajoute que tout ça ça fait très mise en scène. Et à mesure qu’il parle y’a ton regard qui parcoure les surfaces sombres, qui les analysent. Le bon repas, la lumière tamisée, le plat alléchant, la bouteille de vin... « On dirait des vitres teintées, que tu commentes, l’air sombre. Si ça se trouve ils sont tout autour de nous et ils nous observent... Tu marques de nouveau un silence, avant de te tourner vers une vitre, Alors c’est quoi, le plan ? Vous nous suggérez une bonne baise après avoir bien bu et bien mangé pendant qu’en attendant vous vous rincez l’œil tout en vous paluchant ?? Tu tournes ta tête, le ton montant pour en venir à hurler, SALES PERVERS ! » avant d’attraper une poignée de bonbons et de les balancer vers la vitre à l’opposée.
Tu fulmines, mais la rage laisse rapidement place à un calme froid. Tu pousses à long soupire, plaçant tes index contre tes tempes que tu masses lentement pour tenter de te calmer. « Va pour un verre, que tu finis donc par clamer, Je sais pas pourquoi mais quelque chose me dit que c’est pas ma boisson préférée. Le vin c’est raffiné, ça fait trop occasion spéciale et alcool de bourges... À nouveau un haussement d’épaules, avant que tu lances un, Là, tout de suite, j’aurai bien envie d’une bière, si j’avais le choix, et de partir dans un rire mi amusé, mi accablé. » Tu laisses ton rire ricoché sur les vitres teintées puis se perdre dans un silence pesant. Tes pensées qui s’entrechoquent à force d’essayer de comprendre ce qu’il se passe. Les tenants et les aboutissants. Pourquoi vous avoir fait venir ici ? Quel peut être le but si ce n’est vous épier ? Tu sais très bien que la Ruche n’est en rien bienfaitrice, et si c’était un repas normal ils ne se seraient pas amusés à foutre toute cette mise en scène de romantisme à deux balles.
La dernière chose dont tu te souviens, c’est de t’être couchée. Machinalement, tu portes ton bracelet devant tes yeux pendant que le rouquin s’active à ouvrir la bouteille et à vous servir deux verres. « Génial, ils nous ont encore fait le coup du sommeil forcé, que tu clames d’une voix faussement joyeuse, avant de remettre ton poignet le long de ton corps, Il est déjà plus de dix-huit heures... Une journée de passée sans que tu ne te souviennes de quoi que ce soit. Ça devient une fâcheuse habitude, que tu conclues en pinçant les lèvres. Mais ça explique pourquoi est-ce qu’on a autant faim. C’est pour bien mordre à l’hameçon. » Et est-ce que ça marchera ? Y’a une partie de toi qui aimerait tout envoyer valser. Prendre le plat mexicain du rouquin pour bien l’étaler comme il faut sur les vitres teintées. Faire la grève de la faim et ne toucher à rien. Rien que pour les contrarier. Pour protester. Mais est-ce que ça servirait à quelque chose ? Probablement pas. Car la Ruche a déjà montré à de nombreuses reprises que c’est elle qui tient les commandes, et qu’à vouloir enfreindre les règles on finit par s’en mordre les doigts.
(c) nightgaunt
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Sujet: Re: How to get away with...| F01-234 Sam 15 Fév - 20:21
« J’pensais pas que la bouffe mexicaine c’était ton truc. C'est surprenant? À vrai dire, il est un peu surpris lui-même il doit l'avouer. « Je pensais pas non plus, » qu'il souffle simplement en guise de réponse. Est-ce qu'il aime la bouffe mexicaine? Il n'en a pas souvenir, et la machine à repas ne lui a encore jamais rien donné du genre. D'un autre côté, il regarde le plat et il a vraiment très envie de le dévorer. Ça doit être un signe. Tout est mieux qu'un smoothie vert de toute façon. Ceci dit, autant ça a l'air appétissant, il ne cachera pas que la bouteille l'attire encore plus que le flot de sucreries et trucs alléchants qui se trouvent sous son nez sur cette table. Cette mise en scène cache quelque chose, il n'est pas assez con pour s'imaginer le contraire, et même s'il aime bien flirter avec la bêtise et la légèreté, il ne s'imagine pas que cet endroit est un gentil nid à licorne et que tout n'est qu'arc-en-ciel et paillette. Cette boite, c'est un piège à rat, il en est convaincu et ils sont les rats dans cette histoire. Il a d'ailleurs bien envie de chercher une solution, une façon de s'échapper, mais toute cette nourriture face à lui, ça lui met la concentration en échec. La jeune femme émet alors l'hypothèse qu'ils soient entouré de vitres teintées, derrière lesquelles se cachent des gros pervers qui n'attendent que de les voir commencer à baiser après avoir savouré nourriture et alcool. Est-ce que c'est possible? Rouky fronce les sourcils, tourne son regard vers les vitres pour les dévisager d'un air suspect, sursautant presque quand la brune y lance sauvagement une poignée de bonbons en hurlant une injure. Aussitôt, il ramène son attention vers elle pour la toiser à la lueur de la chandelle. « Baiser, avec toute cette bouffe? Personne peut baiser après avoir dévoré tout ça. » Puis, une bouteille de vin, ce n'est pas assez pour les faire déraper, non? Enfin ça dépend de la force, et ça dépend de ce qu'ils ont mit dedans, ou non.
Mais dieu merci, la jeune femme en revient à l’essentiel, ce fameux vin justement. « Va pour un verre, que tu finis donc par clamer, Je sais pas pourquoi mais quelque chose me dit que c’est pas ma boisson préférée. Là, tout de suite, j’aurai bien envie d’une bière, si j’avais le choix. » Le rouquin hoche aussitôt la tête d'air approbateur, avant d'étirer un léger sourire. « Je crois pas que j'aime vraiment le vin non plus...je rêvais plus d'un truc fort, tu sais? Rhum, vodka...» Il hausse les épaules à son tour avant de verser du breuvage dans les coupes. « Mais à ce point, je vais prendre n'importe quoi, ça reste mieux que de l'eau, et plus santé aussi. » Il rit légèrement. « Du vin, c'est basiquement des fruits liquides et du désinfectant naturel, ça peut pas être mauvais. » Conclusion philosophique, juste avant qu'il ne porte la coupe à ses lèvres pour en boire une généreuse gorgée. Et putain, c'est mauvais, comme du vin, mais putain qu'il a encore plus l'impression que ça lui avait manqué, comme si là maintenant, il donne enfin à son corps ce que ce dernier réclamait depuis plus d'un mois. Il en oubli d'ailleurs presque la fâcheuse situation dans laquelle ils se trouvent, alors qu'il draine le reste du verre à grande vitesse. De son côté, la brune semble croire, qu'une fois de plus, la timeline de leur vie a été triché. Dans un réflexe, il jette aussi un regard à sa montre. Possible? Peut-être, mais il a déjà tellement de mal à ne pas perdre la notion du temps, pour lui, ça ne change pas grand chose à ce stade. « J'ai pas si faim moi. » Pas maintenant qu'il a du vin, non. « Vaut surement mieux éviter de manger quelque chose quand même. » À l'exemple de la jeune femme, il tourne alors son regard vers la vitre pour s'adresser à son tour aux possibles entités perverses qui se cachent peut-être derrière. « Vous avez vu? On va pas y tomber dans votre piège à la con! On va rien manger du tout! Le poison dans le repas de luxe, ça date pas d'hier, va falloir trouver mieux que ça, connards! » Il s'affaire ensuite à verser à nouveau du vin dans son verre, avant de se redresser sur ses genoux, n'oubliant pas le bas du plafond, question de ne pas s'y cogner encore une fois. Il se glisse alors pour s'approcher de la vitre et y frapper du plat de la main. « Si c'est pour grossir votre spank bank, on sait déjà que vous avez planqué des caméras dans les douches, tout le monde s'en doute! » Le rouquin s'arrête alors de parler, tournant la tête pour interroger la brunette du regard. « Tu crois que y'a des chances qu'ils drainent toute l'air si on n'est pas gentil? » Quelque chose continu de lui laisser l'impression que cette boite de verre peut très bien avoir des réserves d'oxygène assez limitées.
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Sujet: Re: How to get away with...| F01-234 Lun 24 Fév - 20:50
Il a l’air plutôt sceptique face à ton hypothèse. Quoi, pour lui, tout ça c’est pas pour vous permettre de conclure ? Qu’est-ce qu’il lui faut de plus pour que ce soit une certitude ? Des capotes peut-être ? Non, c’est forcément ça la conclusion qu’ils doivent en tirer quant au pourquoi ils sont là. Un bon petit plat, une bonne bouteille, une ambiance tamisée… Ça a tout d’un date romantique, c’est pas possible. Et si ce n’était pas ça la raison, alors ça serait quoi ? Juste vous permettre de bien manger et de bien boire ? Ça serait trop beau pour être vrai. Trop simple dans cette Ruche où rien ne l’est. « Quoi, t’as jamais conclu après un bon resto ? que tu rétorques avec un haussement de sourcils, sceptique. » Bien évidemment, tu te doutes que ni lui ni toi ne pouvez confirmer cette question, bien que pour ta part en tout cas la réponse te paraisse évidente.
L’énoncé des alcools forts te fait soupirer de plaisir. De nostalgie. Qu’est-ce que tu ne donnerais pour une bonne bière avec des chips, ou pour un cocktail bien fort pour te remettre les idées en place ? Vous êtes en tout cas d’accord sur le fait que le vin c’est surfait, que c’est cliché et que vous n’en êtes pas des adeptes. Ça vous fait déjà un point commun, ce qui est un bon début. Car même si tu ne baves pas littéralement devant cette bouteille contrairement à lui, tu ne dirais quand même pas non pour un bon petit verre. Tu arques un sourcil face à sa réflexion sur le vin, « Tu te rends compte que ça fait très ivrogne ton comportement ? » Non pas que tu sois là pour le juger, mais entre le fait qu’il fasse des yeux doux à la bouteille et qu’il clame son amour pour les alcools forts… Ajouté à ça le fait qu’il vide son verre d’une traite... Silence. « Alors ? » C’est comment ? Mieux que ce qu’il semblait présager ? C’est ce que tu sembles penser à en voir son air. Avec un peu plus de réserves tu portes à ton tour le verre à tes lèvres et avales une gorgée. L’amertume te tire une grimace. « Bon bah comme présagé c’est pas ma came. Tendre ironie que bien évidemment il ne relèvera pas étant donné qu’il ne connait rien de ton passé de junkie. Mais c’est mieux que rien, comme tu dis, et si ça peut nous faire passer une bonne soirée… » Haussement d’épaules tandis que tu bois une nouvelle gorgée. Une soirée loin de ce quotidien morose et rébarbatif.
Il évoque qu’il n’a pas si faim que ça, et qu’il ne touchera pas à la nourriture. Si seulement. « Ça c’est sûr… que tu réponds quand il insinue que la bouffe est potentiellement empoisonnée. » Un sourire amusé qui se dessine tandis que tu rejoins ses pensées. La provocation est une belle opportunité de montrer son mécontentement, mais avez-vous seulement le choix ? Refuser de manger cette nourriture -qui est forcément un piège d’une manière ou d’une autre- ; est-ce seulement envisageable ? Tu connais assez bien cet endroit pour savoir que vous ne sortirez jamais gagnants, que quoi qu’il arrive, qu’importe les chemins contournés employés et les efforts déployés, il faudra toujours que vous vous pliez tôt au tard à leur volonté. « Mais a-t-on seulement le choix ? » Cette réflexion que tu poses à haute voix tout en alternant ton regard entre ton plat, les vitres et lui. Il semble rejoindre ta pensée car il réplique à propos de l’air drainé. Est-ce qu’ils en seraient capables ? Probablement oui. Mais est-ce que ça leur serait utile ? « Je n’en vois pas l’intérêt. S’ils voulaient nous faire souffrir, et nous tuer à plus ou moins court terme, ils ne prendraient pas la peine de faire tout ça. La Ruche, ce diner… Par contre ça ne m’étonnerait pas qu’ils nous laissent ici jusqu’à temps qu’on ait goûté à leur foutu plat, voire même terminé nos assiettes. » Parce que comme ça ils seraient gagnants, comme toujours. Ça serait ça ou mourir de soif ou de faim alors… Car une fois que le vin viendra à manquer, inlassablement le compte à rebours débutera.
Alors quand faut y aller, faut y aller, pas vrai ? Après un soupire tu te décides à te focaliser sur ta cloche que jusqu’à présent tu as ignoré. La soulevant avec précautions, tu découvres un plat de chili con carne. « Ça a l’odeur de celui que faisait ma grand-mère, que tu murmures, ne sachant pas trop d’où peut bien venir cette information. Curieuse, tu attrapes ta fourchette et te colles une bouchée dans la bouche. Ça a le même goût aussi… » Et c’est perturbant, parce que tu te demandes comment c’est possible qu’ils aient réussi à faire exactement le même. Genre c’est surement une recette secrète que seules les grands-mères connaissent alors… ? Tu laisses planer quelques secondes de silence, le temps d’accuser le coup, avant finalement de le regarder lui. « Bon bah j’suis pas morte. » Même si bon, y’a moyen que le poison ne soit pas forcément instantané.
(c) nightgaunt
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Sujet: Re: How to get away with...| F01-234 Mer 26 Fév - 1:32
« Quoi, t’as jamais conclu après un bon resto ? C'est quoi cette question? Il pince les lèvres d'un air emmerdé. Qu'est-ce qu'il en sait d'abord? Il n'a même pas le souvenir de son propre nom, comment diable il est supposé savoir s'il a déjà baisé après s'être empiffré comme un gros porc? Ceci dit, il préfère ne pas relever la remarque, question de ne pas dire de bêtise et ne pas avoir l'air complètement débile. Parce que ça, c'est son genre. Puis de toute façon, la conversation revient sur l'alcool et c'est beaucoup plus intéressant. Après à savoir s'il y a un problème dans le fait qu'il considère l'alcool plus intéressant que le sexe, c'est une autre histoire. « Tu te rends compte que ça fait très ivrogne ton comportement ? » Elle n'a peut-être pas tort. « J'aurais pas supposé, mais maintenant...avec ce vin...je crois que y'a une chance que j'étais peut-être alcoolique. » Il fronce les sourcils réfléchissant quelques secondes. « J'aime pas ce vin, mais je le boirais totalement au complet quand même. » Il pause de nouveau, l'air incertain. « En même temps, je me trouve un peu trop jeune pour être un ivrogne. Je sais pas mon âge...mais juste au feeling comme ça...ma vie devait vraiment être merdique si j'avais déjà un problème d'alcool. » De son côté, elle affirme que ce n'est pas sa came et il a bien envie de lui dire tant mieux, moins pour elle, plus pour lui, mais il retient le commentaire, question de ne pas avoir l'air encore plus alcoolo qu'il peut déjà en avoir l'air. Puis, ils sont d'accord c'est mieux que rien.
Pour le coup, il ne peut cependant pas empêcher ses pensées de dériver sur ce nouveau constat qu'il a fait de sa personne et sur le fait qu'il avait peut-être une vie complètement à chier. Et ça l'embête, alors il s'efforce rapidement de ramener son attention sur leurs kidnappeurs, à supposer qu'ils sont plusieurs. Il s'accorde un instant à leur crier des bêtises à son tour, inutilement puisque rien de plus ne bouge et ça lui fait penser qu'à s’agiter ainsi, il ne fait que dépenser encore plus d'oxygène. Si les réserves sont limitées, ce n'est pas une bonne idée. Il revient donc plutôt près de la table pour se servir à nouveau du vin qu'il commence à boire rapidement alors que la jeune femme elle, se lance à la découverte de son repas. Elle semble croire que les tuer ne doit pas être le but de l'exercice, mais qu'il y a bien des chances qu'ils ne ressortent pas de là tant qu'ils ne se seront pas pliés au jeu. Et ça, ça le fait chier, parce que se plier au jeu, il n'en a pas la moindre envie. « Franchement, je sais pas ce que je préfère...» Ne plus jamais ressortir de cette boite de malheur ou obéir une fois de plus en avalant ce repas possiblement empoisonné. Son idée n'est pas fixée et il reste donc bien bugué quand la jeune femme se risque à manger le plat. À ce qu'elle en dit, ça lui rappelle la recette de sa grand-mère, donc forcément, ça ne doit pas être dégueu, sauf si sa grand-mère était une vieille folle. Est-ce que son repas mexicain lui rappellera aussi des souvenirs s'il en mange? Il est presque tenté, mais pour le coup, il se contente de rester immobile, à boire son vin et attendre. Attendre de voir si elle va tomber raide morte ou commencer à se transformer en foldingue. Si y'a du poison là-dedans, autant qu'elle soit la seule à mourir, ce serait trop dommage de gaspiller son vin. Non pas qu'il n'apprécie pas sa compagnie, elle lui donne l'impression d'être un peu agressive et bizarre, mais il l'aime bien quand même, certainement pas la pire date qu'il aura eu de sa vie. « Bon bah j’suis pas morte. » Rouky arque aussitôt un sourcil, pas convaincu, il continu de l'observer, tentant de voir si sa peau va tourner au vert ou au blanc, mais avec le peu de lumière des lieux, c'est difficile à dire. Après quelques secondes, il finit par reporter son regard sur sa propre assiette. « Je suis pas certain que je peux manger. Ça me donne pas très faim. » Il n'a pas faim, il a soif. Et il considère déjà que cette bouteille de vin ne sera pas assez pour étancher cette soif. C'est d'ailleurs ce qu'il pense en terminant de vider sa deuxième coupe, avançant la main pour récupérer un chocolat. « S'ils veulent pas nous tuer et que c'est pas empoisonné...pourquoi ils nous ont enfermés avec tout ça? S'ils voulaient qu'on se reproduise, ils auraient pu nous donner juste un lit et...» Il mange le chocolat, ne pouvant pas s'empêcher de trouver ça foutrement bon aussi, ça lui avait manqué tient. Sa phrase reste quelques secondes en suspend parce qu'il ne sait pas trop quoi ajouter, c'est que ça ne prend pas grand chose pour se reproduire en vrai. «...et un peu de drogue je suppose, juste pour accélérer le processus. Ou plus d'alcool au minimum. » Et si c'était la condition pour qu'ils sortent de là? Il la toise de nouveau, la jauge. Est-ce qu'il va devoir coucher avec elle? Elle est belle ok, ce n'est pas le problème. Comme il l'a dit au début, le problème c'est lui. Et il le pense presque. Peut-être qu'il vaut mieux qu'il se concentre à manger son plat en entier, juste au cas où ce serait ça la solution.
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Sujet: Re: How to get away with...| F01-234 Lun 2 Mar - 17:19
Une chance que peut-être il soit alcoolique ? Ah non mais là y’a même pas de doutes à avoir, hein. C’est clairement une certitude. Mais ça tu te retiens de lui dire, parce que bon, même si apparemment il semble bien le vivre, peut-être qu’intérieurement il se retrouve chambouler par cette révélation. C’est pas tous les jours qu’on en apprend un peu sur son passé et sur qui on était avant. Qui plus est de se rendre compte que c’est pour ce genre de choses… C’est potentiellement dur à encaisser, donc tu ne souhaites pas en remettre une couche et l’enfoncer plus bas que terre alors qu’il est déjà bien amoché. « Tu t’entendras bien avec F01-903, elle aussi a eu quelques atomes crochus avec l’alcool. » Ouais, tu balances ta pote comme ça, sans crier gare. Mais bon, si ça peut leur servir à tous les deux. Qui se ressemble s’assemble, pas vrai ? Et entre potes alcooliques, ils devraient bien s’entendre ? Y’a une petite pensée pour elle, d’ailleurs. Qu’est-ce qu’elle fait, présentement ? Est-ce qu’elle aussi elle est dans ce cube bizarre, en date avec quelqu’un ? Est-ce que ça concerne toute la Ruche, ou seulement vous deux ? Non, ça doit concerner tout le monde, car y’a pas de raison que lui et toi soyez des petits privilégiés. Ça serait trop beau. Est-ce qu’elle aussi, elle a eu droit à une bouteille d’alcool ? Est-ce qu’au fond ce date c’est pas comment résister à la tentation de ton ancienne addiction ? Ça aurait pu, parce que franchement en voyant la tronche que tire le rouquin devant la bouteille c’était crédible. Mais alors sous la cloche t’aurais eu une belle seringue avec un kit complet pour te faire planer, et vu que ce n’est pas le cas… Un hasard ? Tu te demandes, donc, si 903 a aussi droit à une bouteille d’alcool, et si, par miracle, elle aura réussi à passer outre son envie d’y goûter. De replonger. Mine de rien tu te soucis d’elle… À voir quand tu sortiras d’ici, si t’en sors un jour.
La mine qui se renfrogne face à sa réflexion. « Y’a pas d’âge quand tu vis dans un environnement toxique, que tu lances d’un air sombre. » T’as sombré dans l’héroïne depuis un moment. Est-ce que ça doit se compter en mois ? En années ? Tu ne saurais le dire, bien que les diverses cicatrices à travers ton corps te prouvent que c’est ancien. Ancré en toi à tout jamais. Parce que ouais, t’as cherché, et même les injections entre les doigts de pieds, tu les as trouvées… Tu ne renchéris rien et gardes ensuite le silence, accusant le coup. Lui aussi il vient peut-être d’un milieu défavorable. Probablement, même, car comme il le dit s’il a sombré aussi jeune, c’est que potentiellement y’avait pas beaucoup de lumière dans sa vie. Tu termines ton verre d’un trait. Finalement tu finis par t’habituer à son amertume. À presque y prendre goût. Tu tends ensuite ton verre pour qu’il te serve à nouveau. Bah quoi, tu vas pas lui faire ce plaisir de finir cette bouteille à quasi lui tout seul, et même s’il a un verre d’avance sur toi, au moins le deuxième verre te fera le repas. En plus tu pressens qu’avec le chili con carne ça se mariera très bien.
Quand il insinue qu’il ne sait pas ce qu’il préfère entre rester éternellement ici ou accepter de faire ce qu’ils attendent d’eux, tu braques un regard intrigué dans sa direction. Pour toi c’est déjà tout tracé. Autant obéir aux ordres n’est pas quelque chose qui te fait foncièrement plaisir, autant le principe de mourir ici… Juste no way. Tu tiens bien trop à la vie pour te laisser dépérir dans cette boite, donc si pour ça tu dois finir ton assiette –qui n’est carrément pas dégueux- et potentiellement mourir intoxiquée, bah au moins tu seras morte avec un certain ravissement des papilles. Haussement d’épaules quand il te dit qu’il n’a pas très faim, t’as un peu du mal à y croire vu comment toi t’as faim mais bon, pourquoi pas. Sa théorie te laisse pensive, et en attendant qu’il l’énumère et que tu réfléchisses à ton tour tu te décides à piocher de nouveau dans ton plat. Deux trois coups de fourchettes plus tard, tu rétorques, « Pour le plaisir de nous voir nous torturer avec nos hypothèses ? Ils aiment bien compliquer les choses, donc ils doivent être contents de nous voir hésiter puis finir par céder… En vrai tu n’en as strictement aucune idée, J’ai arrêté de me questionner sur le pourquoi du comment, visiblement tester nos comportements et nos réactions c’est un peu leur kiffe. » Un temps de silence, tandis que tu continues de piocher dans ton assiette. Une gorgée de vin plus tard, tu reprends la parole, « T’as remarqué qu’il y a des gens qui disparaissent ? Une pause, le temps qu’il réfléchisse, avant que t’enchaines, Ma coloc, enfin ma première coloc, au bout de trois semaines elle a disparu. Le soir elle était là, et le lendemain son lit était vide. Et le surlendemain j’en avais une nouvelle… » Tu sais pas trop pourquoi tu lui parles de ça. Si c’est pour lui faire peur ou pour lui prouver que si vraiment ils voulaient vous causer du tort bah il leur suffirait de vous kidnapper dans votre sommeil… « Du coup tu te lances ou tu préfères t’éterniser ici avec moi jusqu'à ce que mort s'en suive ? » Parce que bon, t'es toujours pas morte donc...
(c) nightgaunt
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Sujet: Re: How to get away with...| F01-234 Mer 4 Mar - 0:23
« Tu t’entendras bien avec F01-903, elle aussi a eu quelques atomes crochus avec l’alcool. » Oui, ou tout le contraire. Difficile de savoir, mais quelque chose lui dit que si on met 10 alcooliques dans une pièce, avec une seule bouteille, il y a plus de chance que ça se termine mal que bien. Ceci dit, il semble approuver l'alcool et donc, il y a bien des chances qu'il approuve les gens qui l'approuvent aussi. 903, il se répète le nom intérieurement, se disant qu'il tâchera de s'en souvenir s'il vient à la croiser. Dans tous les cas, la brunette ne semble pas croire que l'âge soit un facteur qui joue vraiment dans le fait d'avoir un problème d'alcool ou d'autres choses. Jeune, vieux, qu'importe, si on en a bavé et qu'on vient d'un mauvais environnement, tout est possible. Le truc, c'est que Rouky n'a pas spécialement l'impression d'avoir vécu dans un environnement toxique, bon d'accord, sans ses souvenirs c'est assez difficile à savoir, mais en général, il ne se sent pas comme quelqu'un qui a particulièrement morflé...ou peut-être qu'il est incapable de le savoir, parce que finalement; comment on est supposé se sentir quand c'est le cas? Puis, il vaut peut-être mieux que ce soit vrai, sinon quelle excuse il aurait d'être ce qu'il est?
Pour ce qui est du repas devant eux, le rouquin cherche encore à gagner du temps, continuant de poser des questions, à essayer de comprendre la nature de cette mise en scène. Il gagne du temps parce qu'il attend, attend de voir si elle va mourir ou se mettre à vomir partout. Il n'a pas envie de crever empoisonné par de la bouffe, il aime trop la bouffe, ce serait une horrible trahison. Puis, il n'est toujours pas entièrement convaincu d'avoir faim ou non. Il suppose que oui, il a toujours faim en général et ce repas a tout pour lui ouvrir l'appétit. Il n'y a que sa méfiance et la perspective de mordre dans un piège qui lui met un frein et peut-être un certain nœud dans l'estomac. « Pour le plaisir de nous voir nous torturer avec nos hypothèses ? Ils aiment bien compliquer les choses, donc ils doivent être contents de nous voir hésiter puis finir par céder… J’ai arrêté de me questionner sur le pourquoi du comment, visiblement tester nos comportements et nos réactions c’est un peu leur kiffe. » Il arque légèrement un sourcil, buvant une gorgée du vin d'un air presque songeur. Ce qu'elle dit, ce n'est pas exactement sa théorie à lui, mais ça a quand même quelques similitudes. « Je crois pas qu'ils testent des trucs, je pense plutôt qu'ils savent exactement ce qu'ils font et à quoi s'attendre. Je crois qu'ils savent absolument tout sur nous et savent assez bien ce qu'on va faire, comme des pions dans un jeu d'échec, ils font que nous bouger dans la direction qu'ils veulent.» Eux, lui et elle, ensemble dans cette boite, il est convaincu que ce n'est pas un hasard non plus. Ils doivent avoir une bonne raison, ils doivent s'attendre à un résultat très précis et ne font que placer les choses comme il le faut pour l'obtenir. Après quoi, elle mentionne les disparitions, le fait que certains habitants de la ruche semblent littéralement se volatiliser sans laisser de trace. Il n'a pas vraiment eu l'occasion de le remarquer directement, mais il est quand même capable de noter certaines personnes qu'il a remarqué au début et qu'il n'a effectivement plus jamais revu par la suite. « Peut-être qu'ils gardent juste les sujets avec le plus de potentiels. » Sauf qu'ils ignorent leur véritable but et il est donc de difficile de déterminer ce qui fait d'eux un bon ou un mauvais candidat. « Du coup tu te lances ou tu préfères t'énerniser ici avec moi jusqu'à ce que mort s'en suive ? » À ces mots, il baisse de nouveau les yeux vers son plat, hésitant quelques secondes avant de se décider à prendre une bouchée. Il sourit finalement, lui jetant un regard. « Quoi, t'es pressé de te débarrasser de moi? T'as mieux à faire que notre repas d'amoureux? » Parce que pas lui, il n'a strictement rien à faire de sa peau dans cet endroit de merde. Il récolte une autre bouchée de son repas mexicain, ajoutant; « P'tain, c'est bon ce truc. »
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Sujet: Re: How to get away with...| F01-234 Dim 8 Mar - 17:41
Si ils savent exactement ce qu’ils font et qu’ils vous utilisent comme des pions dans un échiquier, alors pourquoi lutter ? Si tout est déjà couru d’avance et qu’ils ont toutes les cartes en main alors pourquoi tenter de se rebeller ? Ça te fend le cœur de te dire ça, mais à quoi bon lutter si tout est déjà perdu ? Vous êtes piégés dans ce cube, avec ce plat qui semble trop appétissant pour ne pas être un piège. Alors oui, vous le savez. Mais ne pas le manger rimerait à quoi ? À vous laisser dépérir lentement mais surement ? Il a raison quand il dit que tout est planifié. Et si ça t’attriste et que ça t’énerve, que peux-tu bien y faire ? Il rejoint ainsi ta manière de penser : quoi que vous fassiez, quelque soit le chemin que vous prenez, vous arriverez toujours au même résultat, c’est-à-dire faire exactement ce que ce Créateur attend de vous. Et ça te mine le moral, clairement. Parce qu’au plus profond de toi ça te révolte. Tu sens que t’as jamais été du genre à te laisser marcher sur les pieds et à te laisser manipuler impunément. Mais que peux-tu faire d’autre ? « À quoi bon lutter si tout est couru d’avance ? que tu souffles donc d’une voix grave et désabusée. »
Ta fourchette qui se porte à ta bouche, dans un geste mécanique, presque automatique. Si la nourriture avait une saveur particulière, à présent elle te laisse un goût amer en bouche. Mais tu vas pas t’empêcher de manger pour autant, n’est-ce pas ? Car tu veux pas croupir ici éternellement, et plus vite t’auras fait ce que potentiellement ils attendent de toi, alors plus vite tu pourras retourner à ta vie des plus monotones. C’est triste à dire. Et carrément déprimant. Quitter une prison pour une autre. Joie. Mais c’est comme ça, et tu ne peux rien y faire. Enfin c’est comme ça que tu le ressens, en tout cas. Un petit rire qui perce face à sa réplique. Les plus potentiels. Si seulement c’était vrai. Si seulement c’était possible. Mais tu doutes, là encore, que ce soit la réalité. Pour une raison que tu ignores des gens disparaissent. Tout autant que d’autres apparaissent. Y’a un turn-over que tu n’expliques pas, et que tu redoutes, dans un sens. Car souvent la question revient pourquoi lui et pas toi ? Qu’est-ce que tu as de plus que lui n’avait pas ? Est-ce que c’est une histoire de potentiel, comme il semble l’insinuer ? « Pourtant j’ai pas l’impression d’être si différente des autres… » Un haussement d’épaules tandis que tu reportes ton attention sur ton assiette.
Finalement, tu veux en finir. Le plus tôt serait le mieux. D’où le fait que tu pousses le rouquin à t’imiter et à goûter son foutu plat. C’est pas comme si t’étais morte avec la bave à la commissure des lèvres, bien au contraire. Bizarrement, sa réplique te fait doucement rire. Semble alléger ta morosité naissante. « Je croyais qu’entre nous c’était voué à l’échec dès le départ… que tu commentes à braquant des mirettes provocantes dans sa direction, Est-ce que tu aurais changé d’avis ? Le haussement d’un de tes sourcils tandis que tu le sondes. C’est à cause de la bouteille, c’est ça ? Tu te rends compte que finalement elle ne tiendra pas la distance donc tu te raccroches au plan B ? » Il semblait dire qu’entre elle et toi ça serait elle qu’il choisirait, et c’est d’ailleurs ce qu’il a fait en tapant dedans et en la vidant presque à lui tout seul. Mais une fois qu’elle sera vide, alors… Toi au moins tu seras toujours là. « Bon bah tu vois ! que tu clames finalement quand il te dit que c’est bon. Tu te penches légèrement en avant pour admirer son plat, humant l’odeur qui continue de s’en dégager, Tu crois que je peux goûter ? À nouveau un haussement de sourcil tandis que tu observes le plafond ainsi que les autres vitres teintées. C'est étrange la sensation qui t'envahit. Qui te donne des ailes et qui t'incites à braver les règles. Au pire ça abrégera notre date, donc on peut dire que je louperai pas grand-chose… » Aux timbres chantants de ta voix on devine que tu ne penses pas vraiment ce que tu dis. Mais après tout, c’est lui qui a commencé avec son désolé, pas intéressé. Sans crier gare, te voilà qui te penches un peu plus en avant et qui enfonces ta fourchette dans son plat. Qu’il t’empêche de piocher dedans si ça l’en chante. Ou alors ça sera Aleksa qui le fera. Ou alors… Et bah ça finira dans ta bouche, tout simplement.
(c) nightgaunt
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Sujet: Re: How to get away with...| F01-234 Mar 10 Mar - 1:02
« À quoi bon lutter si tout est couru d’avance ? Il l'observe quelques instants, un air plus sérieux sur ses traits, un air sérieux qui fini par se changer en un léger sourire, sincère plus que moqueur cette fois. Il hausse les épaules. « Je sais pas, parce que...on est des putains de têtes de mule? » Il ne sait pas pour elle, mais pour lui, il en a bien l'impression. Entêté au possible, plutôt crever que de se résigner, même si c'est perdu d'avance. « Mais je sais...que je vais sortir d'ici, vivant ou mort, mais je vais sortir et ils m'arrêteront pas. » Tant pis si ça fait de lui quelqu'un de borné au point d'en frôler la stupidité. Étrangement, quelque chose lui dit que cette brune face à lui n'est peut-être pas bien différente à ce niveau, elle n'a pas l'air du genre à se laisser abattre, ni baisser les bras. Sa réflexion le surprend un peu d'ailleurs, à quoi bon lutter? Parce qu'il ne se voit pas faire autrement, il n'accepterait pas de faire autrement.
Après, il est évident que de ne pas savoir ce qu'il advient des disparus n'est certainement pas une invitation à la révolte. Et même ça, ça fait peut-être parti de leur plan. De leur faire juste assez peur pour que personne ne tente rien, mais pas assez non plus pour que la masse cède à la panique générale. C'est plutôt malin quand on y pense. Puis si ça se trouve, les gens qui disparaissent n'étaient là, au départ, que pour disparaitre et leur foutre la frousse en le faisant. La question étant de savoir, pourquoi eux? Pour quelle raison ils auraient été sélectionné et pour quelle raison on les garde dans la ruche. « Pourtant j’ai pas l’impression d’être si différente des autres… » Lui non plus, ou alors oui, complètement. Il ne relève cependant pas cette fois, ne se sentant pas vraiment de parler de lui de façon aussi personnelle, se disant plutôt qu'au final, ça n'intéresse probablement personne. Puis de toute façon, le repas devant eux et cette date étrange reviennent au centre de la discussion. « Je croyais qu’entre nous c’était voué à l’échec dès le départ… Est-ce que tu aurais changé d’avis ? Amusé, il étire un sourire presque embêté. « Je sais pas...peut-être que j'ai jugé un peu rapidement. » La faute de l'alcool? Non, ce n'est jamais la faute de l'alcool. « Non, pas du tout. Premièrement, je crois que j'ai besoin de plus qu'une moitié de bouteille pour être bourré et deuxièmement...t'es pas mon plan B. » Et il ne dit pas ça pour lui mettre une fois de plus un râteau, autant le spécifier; « Je veux dire...j'ai pas de plan B, j'ai jamais de plan B, je mise toujours tout sur le plan A. Non...» Il pause, rigole légèrement. «...en fait...je fais pas de plan du tout. Je saute et je me casse la gueule. » Est-ce le cas? Dur de dire sans souvenir, mais là tout de suite, il en a l'ultime conviction. C'est son genre, il ne sait pas pourquoi, mais il le sait. Il sait aussi qu'il adore la bouffe mexicaine, parce que les quelques bouchées qu'il a prit de son plat, ça lui efface sa méfiance et son désir de faire la crève de la faim. Autant mourir le ventre plein. Tu crois que je peux goûter ? Au pire ça abrégera notre date, donc on peut dire que je louperai pas grand-chose… » Il rit d'abord dans un souffle avant d'afficher une moue faussement boudeuse. « Ouais ok...sers-toi, si je suis si pénible et que le suicide c'est ta seule option, go, mais je garde le reste de la bouteille pour moi, je la boirai à ta santé si la police du plaisir débarque. » Aka Aleksa la tueuse de chat. Impossible de savoir si les règles sont toujours de mise dans cette boite de verre.
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