Un désir dangereux Ft. F01-22

Sujet: Un désir dangereux Ft. F01-22 Mer 4 Mar - 16:02

Un désir dangereux

F01-022 & Doc

Three things are necessary for the salvation of man: to know what he ought to believe; to know what he ought to desire; and to know what he ought to do - Thomas Aquinas

Les mains posées sur le carrelage de la salle de bain pour éviter de mouiller celle que je viens de soigner, je laisse l’eau chaude détendre mes muscles. La douleur a beau être passée depuis longtemps j’ai l’impression que mon bras est encore terriblement ankylosé comme dans l’infirmerie lors de ce malaise. Je me demande encore ce qui s'est passé. Cette sensation… Comme si j’avais perdu le contrôle de mon bras gauche en entier, comme si on m’avait « éteint ». Ce n’était pas douloureux c’était… manquant… Comme une partie de son corps qui s’arrête soudainement. Est-ce que c’est lui qui a fait ça ? Est-il capable de mettre en pause une partie de notre corps comme ça lui chante ? Et puis ce sang qui a coulé de mon nez ? Un problème neurologique est la première chose qui me vient à l’esprit mais est ce que j’avais déjà un souci avant ou est ce lié à ce qui se passe ici ? Difficile de se dire que ce n’est pas lié à quelque chose ici. On nous a forcément trafiqué la tête pour nous faire oublier ce que nous sommes alors y a-t-on rajouté des choses ? Mon esprit se réveille t’il ?

Trop de questions et je porte soudainement la main à ma tête alors qu’un visage s’imprime dans ma rétine. Une douleur, un souvenir, un fragment peut être. Un visage féminin que je connais, celui que j’ai, quelques instants, superposé à celui d’Ivy l’autre jour. Pourquoi est ce que je l’appelle ainsi ? C’est 22… Pas Ivy… Mais ce visage… C’était lui. Je secoue la tête, essayant de repousser ce minuscule fragment. Pourquoi ? Moi qui essaie de me souvenir c’est totalement ridicule et pourtant je ne veux pas m’y raccrocher, comme si cela m’était dangereux, comme cette sensation que j’ai quand elle est trop près de moi. Je reprends doucement mes esprits, me rendant compte que je suis tombé à genoux dans la douche et que ça frappe à ma porte. Combien de temps suis-je resté ainsi ? Je n’en sais rien mais je passe ma tête sous l’eau avant de fermer pour me sécher. « J’arrive ! »

Je me souviens soudainement que j’ai dit à Ivy de passer si elle voulait se rassurer et me parler. Ça doit être elle. Je m’essuie rapidement, passant pantalon et chemise que je ne prends pas le temps de fermer. « Entres ! » Je sors de la salle de bain quand tu entres dans mon appartement, passant un rapide coup de serviette sur mon visage et mes cheveux courts. Je porte un bandage à la main gauche et semble légèrement contrarié mais sinon je suis égale à moi-même. « J’allais venir tu sais, Ivy, j’ai juste eu un malaise dans l’infirmerie. » Au moins c’était dans l’infirmerie donc j’ai pu me soigner et je n’étais pas tout seul donc j’ai tout de suite été pris en charge. Je ne me suis clairement pas rendu compte de la façon dont je t’ai appelé, le faisant par automatisme avant de me poser dans le canapé de la salle commun, passant la main sur mon front. Mine de rien je suis encore un peu secoué de ce qui vient de se passer et je masse mon bras gauche alors que je n’ai plus rien. Tout est revenu à la normale. Si je n’avais pas ma blessure à la main je pourrais penser que j’ai rêvé.

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Sujet: Re: Un désir dangereux Ft. F01-22 Ven 6 Mar - 22:43

pain(t)

ft. @Doc

Je ne suis pas encore aller voir de près l’appartement de 88. 88 le “Doc”, maintenant, c’est devenu son patronyme “officiel”. Tout le monde dans la Ruche l’appelle comme ça. J’entend parler de lui et du cabinet dans la salle commune. Je crois qu’il est entrain de devenir un homme populaire. Ce qui me fait doucement sourire. Je ne sais pas si c’est ce qu’il recherche. Je ne crois pas, pas consciemment. Mais c’est ce qu’il obtient. Entre ça et nos réclusions successives, nous nous sommes peu vus. Sans nos communications orales je me serais sentie terriblement isolée. Je ne suis pas aussi efficace que lui pour créer des liens. Il y a bien mon colocataire, que j’essaye d’aider de mon mieux. Quelques anonymes avec qui je discute. Rien à voir avec une clientèle de médecin.

J’arrive sur le seuil de sa demeure à l’heure que nous avons convenus un peu plus tôt. Sa voix de baryton tonne derrière la porte close. Je souris. Je suis contente de pouvoir le voir. Sur sa commande j’entre. Je découvre en même temps ce lieu. Le mobilier ne change pas beaucoup du reste. Mais j’apprécie l’agencement. On s’y sent bien, accueilli. C’est ce que je me dis alors que je le vois surgir de ce qui est probablement la salle de bain. Son allure un rien débraillée lui va plutôt bien. J’ai un petit coup d’oeil sur son torse… L’attraction que j'éprouve pour lui n’a pas désemplie en son absence.

_“Je suis arrivée trop tôt ?” Je vois bien qu’il a l’air pris de court. Je sens qu'il n’est pas tout à fait bien. Je me demande pourquoi il m’appelle comme ça ? “Ivy”. Il ne l’a jamais fait. On n’a pas encore évoqué un prénom. Je suis un peu interloquée. Mais quand il parle de malaise je me fige. Un malaise ? Comment ça un malaise ? Je presse le pas pour dissoudre la distance physique entre nous. “Est-ce que tu as prévenu Aleksa ? ” Je ne vois qu’elle pour gérer ce genre de chose dans la Ruche. 88 a beau avoir des compétences avérées… on ne peut pas se soigner soi-même. Je le suis au canapé et je me pose sur le bord à côté de lui. Je suis tournée de trois-quart vers lui. Je le regarde avec sa mine contrite qui se malaxe le bras. _“... Tu es sûre que tu ne devrais pas être en soin 88 ?” J’ai posé ma main sur la sienne instinctivement. Je sens l’humidité qui vient d'imprégner sa peau. Il sent le savon. C’est terrible, je le sais, mais en dehors de l’inquiétude, je sens l’envie sourde de me rapprocher de lui. Fichue aimentation. Je pose une main sur sa barbe encore un peu mouillée. _“Faut que tu fasses attention à toi.”

Je me recule avant que la gravité ne m’attire trop vite vers ses lèvres charnues. C’est sûrement à cause de son air défait… et du souvenir d’un rêve que j’ai fait l’autre nuit. La connotation érotique dans laquelle on s’y retrouvait doit encore me troubler. Je recule le buste, je me tourne vers la salle, pour voir où est la source d'eau la plus proche. Je ne peux pas le laisser comme ça.

_“Tu ne veux pas un peu de sucre ? ” En faisant de l’humour, je peux même lui proposer du miel.

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Sujet: Re: Un désir dangereux Ft. F01-22 Sam 7 Mar - 0:11

Un désir dangereux

F01-022 & Doc

Three things are necessary for the salvation of man: to know what he ought to believe; to know what he ought to desire; and to know what he ought to do - Thomas Aquinas

« Non, ne t’inquiètes pas » Je n’ai même pas fait attention à comment je t’ai appelé, c’est juste instinctif. Comme une évidence. Je suis sincèrement heureux de te voir à vrai dire. Il suffit que mon regard croise le tien pour que je n’ai plus envie de te quitter des yeux même si je sens bien que si tu t’approches de trop, quelque chose se déclenche en moi. C’est étrange comme sensation. Cette envie de t’avoir avec moi, comme si je t’avais toujours attendu et pourtant l’impression que c’est la plus mauvaise idée du monde. Une attraction peut être trop violente, je ne sais dire. Sans mes souvenirs je ne sais pas pourquoi c’est aussi conflictuel en moi. Alors non tu n’es pas là trop tôt, au contraire, j’avais envie que tu viennes même si je te rassure sur mon état en essayant de rester aussi détaché que d’habitude alors que je ne le suis pas un instant quand tu es à mes côtés.

Je t’entraine vers le salon de mon appartement pour aller m’installer sur le canapé, encore secoué par ce qui vient de se passer. « Aleksa ne fera rien de plus que ce que j’ai fait. » Elle va me dire que j’ai mal à la main et que sinon tout va bien. Magnifique. « J’étais avec deux personnes à ce moment là, elles m’ont aidé à me soigner. » Après je vais avoir besoin de temps pour récupérer c’est clair. Mon corps se raidit quand tu poses ta main sur la mienne, toute ma peau très réactive à ce contact et je te regarde de nouveau en essayant de rester maitre de mes réactions. « Il n’y pas grand-chose à faire. J’ai retrouvé la sensation de mon bras que j’avais perdu et je n'ai aucun vertige donc je suis aussi bien ici » Je peux me poser dans le canapé et lire ou bien aller me reposer dans ma chambre. Il n’y a pas grand chose à l’infirmerie et les gens entrent et ressortent pour prendre des choses sans se poser de questions donc je suis aussi bien ici. Je ne suis pas surveillé certes mais je ne ressens vraiment plus aucune séquelle physique à part ma blessure. C’est plus mon esprit qui est agité et qui me rappelle cet autre malaise que j'ai eu quelques jours auparavant.

Quand tu poses ta main sur ma barbe je ferme les yeux légèrement, renforçant la pression de ma joue contre ta main comme si cela me faisait du bien. « Ne t’inquiètes pas pour moi Ivy » Et ce visage revient, ce qui va me faire reculer en réalisant cette fois ci. « Excuses moi. Je ne sais pourquoi ce prénom revient quand je pense à toi » Et ce visage aussi qui se confond au tien… Le tien ? J’apprécie que tu te recules, essayant de reprendre mes esprits en préférant poser mes avants bras sur mes cuisses, une position qui permettra moins de tentations d’aller te toucher. « Non ça va aller. Je veux bien de l’eau à la limite. » Il y a de l’eau dans la salle de bain donc je te laisse aller m’en chercher un verre si tu veux vraiment m’aider et j’en profite pour fermer un peu les yeux et reprendre mes esprits. Comme je peux… Je me sens faible et cette sensation m’est particulièrement désagréable, frustrante. Terrible…

Je te souris quand tu reviens. « Et toi ? Comment vas-tu ? » Oublions un peu ce qui vient de se passer pour que je pense à autre chose et parles moi plutôt de toi. Nous n’avons pas vraiment eu l’occasion de nous croiser entre ton enfermement, la saint valentin et aujourd’hui mon malaise. Tu as eu besoin de plusieurs jours enfermée dans ton appartement et je peux le comprendre. Nous avons surtout discuté par montre interposée, découvrant qu’on pouvait se parler même la nuit quand nous sommes enfermés dans nos appartements, les lumières éteintes. « Tu t'es trouvé des activités ? » Je sais que le sport t’est naturellement facile comme on s’est rencontré là bas la première fois mais je sais aussi que tu aimes les intrigues donc peut être as-tu découvert des choses.

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Sujet: Re: Un désir dangereux Ft. F01-22 Dim 8 Mar - 18:00

pain(t)

ft. @Doc

C’est quand on me dit de ne pas m’inquiéter que je fais l’inverse. Les gens ont tendance à vouloir rassurer quand ils redoutent en effet quelque-chose. Connaissant 88… Doc, je sais qu’il est de nature à rassurer les autres avant toute chose. Un comportement louable. Mais, je ne suis pas totalement apaisée. Je sens qu’il y a quelque-chose qui le perturbe. Il a beau avoir un bon bouclier émotionnel je peux mieux lire en lui à présent. Il n’est pas tout à fait serein.

Mais de là à ce qu’il partage avec moi ce qui le tracasse… On parle quotidiennement et pourtant il ne me dit pas tout ce qui se passe. Je sens qu’il se tend dès que je le touche. Alors, j’éloigne ma main de la sienne. Je pensais être apaisante… Visiblement non, ça ne marche pas. Il ne veut pas de mon contact. Venant de lui ça me trouble un peu. Mais ce n’est pas le moment d’avoir des états d’âmes stupides.

_“D’accord. Je n’insiste pas plus dans ce cas. ” Enfin quand même une dernière fois. “Tu ne feras pas le héro ? Promis ? Tu es un membre important de la communauté à présent. On ne peut pas te perdre.” Cela va bien au-delà de mon sentiment personnel. Il le sait. Peu d’entre nous se souviennent à ce point de leurs compétences passées. C’est très précieux.

_“... Je ne sais pas non plus. ” Je cherche dans ses yeux. Mais c’est embrouillé. Il est perturbé. Qu’est-ce que ce prénom lui évoque au juste ? Est-ce que ce serait le mien ? Encore des questions qui s’ajoutent à notre trop longue liste. Je secoue doucement la tête en signe de paix. “Tu peux m’appeler comme ça. Ca ne me dérange pas. En fait, je le trouve même plutôt joli. C’est plus personnel que “22”. ” Je n’ai qu’à dire ce soir à 42 et 211 que maintenant ils peuvent m’appeler comme ça eux aussi. Dans deux/trois jours les autres auront pris l’habitude aussi.

Je m’occupe d’aller trouver de l’eau pour lui. Au profit de ce court trajet je relâche le soupir que je ne veux pas exprimer devant lui. Cette situation est frustrante. J’avais crus que le fait de l’absence aiderait à faire avancer les choses. Mais c’est l’inverse, la barrière entre nous est montée à bloc. Que dois-je faire ?

_“Tiens.” Je lui tend le verre, en reprenant une place au bord du sofa. Il fait dévier la conversation sur moi. Je vois une tactique. Mais à quoi bon la relever. Je ne peux obliger les gens à me parler. Donc je vais parler de moi. Il n’y a qu’avec lui que je parle ouvertement de moi. Bien souvent ça m’aide à faire le point. Je peux voir où j’en suis et ce qu’il faut que je fasse pour avancer. “J’ai toujours le sport. Je reprend un bon niveau. Je le sens. Je vais voir si c’est possible d’avoir un enseignement d’art martial. Pour mieux canaliser mon énergie.” Je n’ai pas encore eu le temps de m’en occuper. Mais c’est une bonne idée. Sinon je risque de nouveau de blesser quelqu’un. Je n’ai absolument pas envie que ça recommence. “J’aide les nouveaux qui arrivent. Ca m’occupe. J’ai l’impression de servir à quelque-chose. Et puis il y a les Mystères aussi. Mais ça n’a pas beaucoup avancé...” C’est vrai que sans 88 en binôme tout à ralenti. Ce n’est pas que j’ai peur. C’est que quand je suis toute seule à le faire je redoute un peu plus les conséquences directes. “On pourra reprendre… quand tu te sentira mieux.” Je tend une main pour la poser sur son bras avec compassion. Une pensée prudente arrête mon intention. Je n’ai pas très envie qu’il s’échaude encore sous mes yeux. Surtout pas quand j’ai plutôt envie qu’il me prenne dans ses bras. Je baisse lentement ma main.

_“Tu as une petite mine. … Je n’aurais pas dû insister pour une visite aujourd’hui, je vois bien. ” J’ai été égocentrique je le sais au fond. Mon envie de le revoir à surpasser le reste. “J’avais envie de te voir… et de te parler... ” Ce n’est pas le bon jour pour aborder ce sujet là avec lui. Je le sens bien. Il ne sera pas réceptif. Je n’ai pas envie qu’il repousse ma question par fatigue ou gêne. Mal à l’aise, je remet une mèche de mes cheveux en place. Je croise de nouveau son regard. J’y plonge, je m’y enfonce. Le pouvoir d’attraction est là. Encore. La petite voix dans ma tête qui dit stop n’est pas assez forte. “Je vais te laisser te reposer...” Je propose tout en revenant caresser sa barbe. S’il ne me chasse pas, je sais que je ne vais pas m’y résigner cette fois.

codage par aqua

Un désir dangereux

F01-022 & Doc

Three things are necessary for the salvation of man: to know what he ought to believe; to know what he ought to desire; and to know what he ought to do - Thomas Aquinas

Pourtant je ne mens pas. C’est ta présence qui me fais réagir plus que le malaise que je viens d’avoir mais même si je suis normalement franc et direct je ne sais pas comment exprimer une pensée qui m’est aussi floue. Je sais que mon comportement n’est pas discret. Depuis cette fois où nous avons failli nous embrasser dans la zone sportive et que quelqu’un est intervenu j’ai compris que cette attirance était forte mais clairement dangereuse de mon côté. Pourquoi je n’en sais rien puisque tu ne sembles clairement pas avoir le souci toi. Qu’est ce qui fait qu’on ressent tous les deux cette attraction mais pas de la même façon ? Je ne veux pas t’être désagréable mais je n’ai pas non plus envie de te faire du mal. Peut être que c’est mon esprit qui me joue des tours et que rien ne se passera mais s’il se passe quelque chose ? Moi qui suis si assuré normalement, je suis clairement très prudent sur cette histoire. Pourtant… Ce n’est pas l’envie qui me manque de te toucher…

Je souris doucement quand tu me parles de ne pas faire le héro. « Ce n’est pas du tout mon genre » Je soigne les gens que je croise parce que je trouve ça normal de le faire mais je ne me sens pas du tout l’état d’esprit d’un homme qui risquerait sa vie pour quelqu’un d’autre. Pas l’ombre d’un instant. « Et je ne pense pas être le seul médecin » En tout cas 42 a quelques notions de soins au moins donc ça peut aider. Peut être un secouriste. Je t’appelle de nouveau Ivy et m’en excuse, je ne sais pas pourquoi je n’arrive pas à m’ôter ce prénom de ma tête depuis ce matin. Serais tu Ivy ? Peut être… Ou peut être pas… J’ai l’impression qu’un souvenir est sur le point de revenir et pourtant que je n’ai pas du tout envie de m’en rappeler. C’est bien la première fois d’ailleurs que je refoule quelque chose de mon passé mais on arrive clairement dans un sujet très personnel. Est-ce ça le souci ? Je suis surpris que tu l’acceptes aussi facilement, frissonnant à cette idée. « Vraiment ? » En es tu vraiment sûre ?

Je te remercie pour le verre d’eau que je bois doucement en déviant la conversation sur toi plutôt. « Dans des livres ? » Parce que réellement ça va être compliqué de se trouver un formateur et même s’il y avait une personne pour maîtriser ce genre de combat tu ne pourrais pas le faire sous peine de mettre un coup qui te renverrait dans les geôles de cet endroit. Je me rends compte que je suis tranquille en étant un homme calme, pas de risque d’ennui à cause d’un manque d’activité physique. « Ça va aller, un peu de repos et je serais de nouveau sur pied » Juste le temps d’encaisser ce qui vient de se passer et j’irais mieux. On pourra reprendre nos recherches sur les mystères. C’est vrai que j’ai mis cela de côté le temps ces derniers jours. « Ça me fait plaisir aussi de te voir. » Donc y’a pas besoin de se flageller pour ça. Ce n’est pas parce que je mets une distance entre nous que je ne suis pas heureux de te voir. C’est juste compliqué. Et penser que je repousserais une conversation par gène est bien mal me connaitre. Je réponds toujours honnêtement à ce qu’on me demande. Ta main sur ma barbe de nouveau me fait frissonner et je t’observe. Tu es trop près. Depuis quand es tu de nouveau si près d’ailleurs ? Mon regard passe sur tes lèvres avant de répondre trop vite. « Tu peux rester. » Parce que tu me gènes pas, clairement pas.

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pain(t)

ft. @Doc

_“Vraiment.” Je ne sais pas pourquoi mon accord te surprend. Je souris. Après tout pourquoi ne pas me faire baptiser par “toi”. Ca me semble, en fait, avoir une certaine logique. Depuis notre rencontre, tu es celui qui se rapproche le plus d’un allié, d’un proche à mes yeux. “Même si c’est temporaire. Même si je finis par retrouver mon nom. Pourquoi ne pas emprunter celui-là ? On est de plus en plus à se renommer. Je trouve ça plus humain. Pas toi ? ”

_“J’ai emprunter des bouquins oui. ” Je ne sais pas combien en tout. La pile prend de plus en plus d’espace sur le sol devant mon lit. Enfin, mon lit qui ne le sera plus dans peu de temps. Je ne sais pas si la règle de changer de literie chaque nuit est judicieuse. Si j’étais suspicieuse, je verrais ça comme une entrave à la fraternité. On casse nos habitudes et la camaraderie qu’il peut y avoir entre les membres d’une même chambrée. Enfin, je ne vais pas devenir paranoïaque… “Je me demande si on ne peut pas proposer ça dans un cadre accordé… Je ne sais pas si d’autres ont proposé l’idée. Mais je pense que je vais demander. De toute façon on découvre les interdits au fur et à mesure donc… ” Je ne veux pas me contenter du petit espace que j’ai trouvé. Je ne veux pas attendre que les lois nous tombe dessus. Ce n’est pas que je veux me rebeller. Ce n’est pas question de ça. Je veux seulement savoir quels sont les possibilités. Toutes les possibilités. Mais pour ça, il faut bien essayer. “Penses-tu que ça va être retoqué ?” Il a un avis éclairé en général. C’est aussi pour ça que j’aime nos discussions.

De toutes les façons, Doc est surveillé. Je ne suis pas inquiète. Si ce n’est pas par moi ce sera pas un de ses patients. L’avantage de s’attirer la sympathie des autres c’est que l’on n’est pas isolé. Donc, je sais que s’il exagère quelqu’un sera là pour le rappeler à l’ordre.

_“... ” Je sens qu’il ne me ment pas. Il est sincère en me disant qu’il est content. Je le sens aussi dans son regard. Pourtant, il y a cette tension étrange qui ressurgit brusquement entre nous. Il ne me repousse pas physiquement. Il ne me demande pas non plus de partir. Il me demande indirectement de rester encore un peu. Mais, je vois bien que son corps dit l’opposé d’un coup. J’ai l’impression de l’effracter rien qu’à être près de lui. C’est désagréable. Je ne cherche pas ça. De quoi remettre un peu plus de confusion entre nous. Bon sang 88 ! Je veux juste partager un peu de chaleur humaine avec lui. Et il me donne la sensation d’être une mante religieuse.

_“... Ce n’est pas l’impression que j’ai quand tu agis comme ça.” Je ne peux pas faire comme s’il ne se passait rien ici et maintenant. Ce n’est pas volontaire. Mais ce chaud/froid qui persiste entre nous… Eh bien il installe mine de rien une petite frustration personnelle. Je ne vais pas m’en cacher. Pas avec lui, alors qu’on se dit tellement de chose depuis le début. Ca n’aurait aucun sens. Alors, doucement, j’écarte mes lèvres de lui. J’espère juste qu’il saura me cacher son soulagement. Je n’ai pas envie d’être vexée dans mon amour-propre. Je ravale mon soupire de frustration. Je m’écarte de lui avant de carrément quitter le sofa. “Je vois pas ce qu’il y a de mal… ” Je sais que ce que je ressens est partagé. Je sais que quelque-chose en moi lui plait aussi. Il peut me raconter ce qu’il veut. Je ne suis pas aveugle ou stupide. “Quoi ? C’est parce que j’ai dis que j’ai une alliance ? … Qu’est-ce qu’on risque ?!” Je ne m’emporte pas, non, ce n’est pas ça. Je cherche à comprendre sa façon de raisonner. Je veux comprendre. Si je comprends je peux peut-être accepter le principe qu’il ne me touchera pas. Même si j’en doute…étant donné mes fantasmes. _“Aide-moi à te comprendre… s’il te plaît ?”

codage par aqua

Sujet: Re: Un désir dangereux Ft. F01-22 Mer 11 Mar - 0:42

Un désir dangereux

F01-022 & Doc

Three things are necessary for the salvation of man: to know what he ought to believe; to know what he ought to desire; and to know what he ought to do - Thomas Aquinas

« Si »… Bien sur que si ça fait plus humain et pourtant… Je ne sais pas, je n’arrive pas à mettre la main sur ce qui peut bien me gêner. Je dois être complètement à coté de la plaque à cause de mon malaise. C’est la seconde fois que j’ai un flash depuis ma première attaque dans l’infirmerie donc ça doit être juste mon esprit qui travaille trop. Ou alors on joue encore avec moi. Comment savoir... Je finis par sourire doucement. « Ça te va bien Ivy » Oui ça te va terriblement bien. Trop… Je t’observe mais relance la conversation sur toi plutôt, trouvant cela mieux. Bien mieux. Je ne suis pas surpris que tu veuilles apprendre les arts martiaux vu les réflexes que tu as mais je me demande si c’est réellement une bonne idée vu qu’on ne peut pas combattre contre les autres. Si jamais tu as le malheur de porter un coup comme avec 69 tu vas encore te retrouver dans les ennuis. « Je ne suis pas sûr que ça fonctionne. Une règle reste une règle et Aleksa les respecte à la lettre. Si jamais tu frappes, même avec quelqu’un qui l’accepte en face, cela reste une agression. » A partir du moment où tu attaques et fais mal, c’est une agression pour cet endroit.

Je réfléchis à ta proposition pour voir si c’est possible de trouver une solution sans que cela dégénère. « Il n’y a pas possibilité de faire des mouvements sans avoir un adversaire ? » Je ne suis pas spécialiste mais juste se mettre en ligne et faire des mouvements ensemble, ce qui empêche la possibilité de se mettre un coup sans le faire exprès. Bon il peut toujours y avoir quelqu’un qui se rate mais ça limite déjà la possibilité d’une agression. Je suis en train de finir d’y réfléchir quand soudainement tu parles de me laisser et partir. Ma première réaction est de te dire de rester avant que je me fustige mentalement de l’avoir fait. C’est ridicule. C’était bien trop rapide comme réflexe car partir serait le plus sage. Je me retourne pour te regarder alors que tu poses de nouveau la main sur ma joue. Un frisson me parcourt et je sens ton souffle sur mes lèvres. Absolument tout mon être est en contradiction. Mon corps est attiré vers toi alors que mon esprit me lance des messages d’alarme. Et en même une partie de mon esprit se tend vers toi alors que mon corps réagit de façon excessive. Je ne sais pas quel a été notre lien mais clairement pour moi il n’était pas… normal… Mais pourquoi moi et pas toi ?

Je me retiens de faire un geste quand tu te lèves soudainement du sofa en brisant notre proximité. C’est plus sage en effet. Parfait. Restons-en là. Le mieux est que tu partes comme ça, même si tu es vexée et que j’en suis désolé mais c’est certainement la meilleure chose à faire. Le silence et surtout la solitude c’est parfait, ça me convient. Sauf que tu ne pars pas, tu cherches des explications que je n’ai pas. Je me lève à mon tour, te tournant légèrement le dos pour essayer de penser correctement, sans t’avoir en face de moi. « Je ne sais pas expliquer Ivy… » Je ne sais PAS expliquer. Pourquoi te faut-il ABSOLUMENT une réponse alors je ne l’ai pas ? « Ça n’a rien à voir » Je m’en fous de ton alliance, de ce qu’on peut risquer. Franchement si je suis capable de coucher avec un homme alors qu’on est certainement observé ce n’est pas une alliance qui ne correspond à rien qui peut m’arrêter si j’en avais envie. Une petite voix me parle à mon oreille, une voix féminine qui n’est pas la tienne et me créé une décharge dans le corps, finissant d’emporter le peu de self contrôle que j’ai en ta présence.

« Comment est ce que je peux te faire comprendre que je ne sais pas. Que veux-tu à la fin ? » Je ne crie pas non plus mais je me suis retourné pour t’observer, le regard peut être un peu plus sombre que d’habitude. Je m’approche de toi, comblant assez rapidement l’espace entre nous deux, la petite alerte de mon esprit ayant explosé soudainement, comprenant que le mal est fait. « Tu me demandes pourquoi je mets de la distance entre toi et moi mais je ne sais pas l’expliquer. C’est dans ma peau que je ressens que je dois le faire. Je ne sais pas pourquoi c’est juste… Juste… » Oh et puis merde. Puisque de toute façon je sais que tu ne lâcheras pas l’affaire sans réponse je te choppe par la nuque et t’embrasse. Je sais que ce n’est que le début des questions avec toi. C’est toujours comme ça… Je le sais… Au fond de moi… Puisque je ne peux pas l’expliquer verbalement je vais t’en faire une démonstration physique. Les barrières que je me mets depuis ce tout premier jour a la salle de sport et les jours d’après, quand on se croisait juste, volent et s’écrasent lamentablement sur ma conscience. Est-ce que c’était une bonne intuition de ne pas te toucher ? Une mauvaise ? Hélas mon alarme n’était clairement pas là pour rien et ma main va agripper tes cheveux pour les tirer en arrière, sans pour autant quitter tes lèvres, une de mes mains attrapant ton avant-bras pour le plier dans ton dos de façon assez douloureuse. Je te fais reculer jusqu’au mur sans aucune douceur, profitant de ma masse pour t’y plaquer avant que ta réaction et mon propre esprit me fassent revenir au présent et je vais soudainement tout lâcher, reculant violemment en réalisant. Je porte une main à ma tête comme si mon esprit venait de se fracturer. Toi qui voulais comprendre pourquoi je ne te touchais pas…

Codage par Magma.

Sujet: Re: Un désir dangereux Ft. F01-22 Mer 11 Mar - 1:26

Aleksa apparaît, pouf, devant @Doc en souriant.

« Bonjour H01-88. Suite au non respect des règles de votre part, je me dois malheureusement de vous conduire au créateur. »

Annonce Aleksa de son jovial habituel avant de l'attraper par le bras.

La suite t'attends... Pour 22, tu as simplement vu Aleksa disparaître avec lui, pouf, tout comme elle est arrivée.

CE SUJET EST DÉSORMAIS CONSIDÉRÉ CLOS, MAIS NON TERMINÉ.
Il sera donc archivé.

Sujet: Re: Un désir dangereux Ft. F01-22