Nous avons pris la très difficile décision de fermer le forum en date du 18 octobre 2020. Merci à tous pour ces beaux moments passés en votre compagnie. On vous aime tout plein! <3
Particularités physiques : La chevalière qu'il porte à son majeur droit, gravé M Ø. De multiples cicatrices et une grosse marque de brûlure sur son flanc gauche
Les habitudes étaient rassurantes : dès que Diva put s'appuyer sur un semblant d'emploi du temps, il le fit. Lever, petit-déjeuner, travail sur ses tenues, déjeuner, après-midi lecture ou chant ou écriture et le soir arrivait généralement bien vite. Il en était à l'étape où il redessinait sans cesse sa tenue dans l'optique ne pas gâcher un centimètre de ce précieux fil qu'on avait offert à Sunshine. Il avait plaidoyé pour une piscine ou un espace ouvert pour la Ruche auprès de la Dame, mais c'était surtout pour les autres et parce qu'il ne savait pas encore. Maintenant, il se prenait à rêver à un atelier de couture bien fourni.
Il y avait parfois des gens qui le rejoignait, mais c'était généralement des anciens, des gens qu'il connaissait ou qui participaient à l'atelier. Le jeune homme qui venait de s'assoir n'en faisait pas partie, et une pointe de méfiance piqua Diva quand la première chose qu'il fit ce fut de complimenter son travail. Sarcasme ? Son sourire aussi était difficile à lire, mais Diva lui laissa le bénéfice du doute. Pour le moment. Il lui serra la main en retour, et se présenta de façon toute aussi polie :
— Diva. Merci pour le compliment.
Il s'intéressait au kit, enfin, aux quelques objets qu'on avait bien voulu prêter à Diva, et ce dernier soupçonnait que ce n'était pas pour coudre... Enfin. Il était mal placé pour juger des intentions des gens sur leur apparence.
— On me l'a prêté. C'est à Sunshine, je sais pas si tu le connais... Il porte plutôt bien son surnom.
Diva n'explique d'ailleurs pas le sien, se disant qu'on avait déjà dû jaser au quatre coins de la Ruche qu'il y avait une drag queen parmi les leurs.
— D'ailleurs le tien vient d'où ?
Ouais, il tendait le bâton pour se faire battre, parce que la question allait sûrement lui revenir dans les dents. Merf. Qu'est-ce qu'il avait à cacher après tout ? Et malgré toutes les meilleures intentions de Kilo, Diva eut un mouvement de recul quand il pointa du doigt un fil dans ses cheveux. Alors déjà, comment il est arrivé là-haut celui-là ? Et ensuite : Diva ne pouvait pas se permettre de gâcher du fil, surtout quand ce n'était même pas le sien.
Il soupira, et retira le fil de ses cheveux.
— Merci. Tu fais aussi de la couture, ou c'est une tentative foirée de m'inviter dans ta chambre ?
Pas que Diva soit contre en théorie, mais là il était plutôt occupé. S'il le pouvait, il mettrait les séances de sport de chambre en fin d'après-midi : avec la règle des agressions physiques autorisées entre 16h et 22h, ça permettait de ne pas vraiment se retenir. Enfin, il avait surtout sorti ça sur le ton de plaisanterie, avec un petit sourire. Il était presque sûr que Kilo n'était pas venu le voir pour ça.
Particularités physiques : La chevalière qu'il porte à son majeur droit, gravé M Ø. De multiples cicatrices et une grosse marque de brûlure sur son flanc gauche
Apparemment, ça n'a pas jasé tant que ça pour que Kilo (de l'alphabet militaire donc) lui demande d'où venait Diva. Tout en posant son ouvrage de peur de faire une connerie en étant distrait, Diva lui répondit d'un air désintéressé :
— Nope, c'est un souvenir d'une autre vie. C'était mon surnom à cette époque-là aussi.
Bon, il n'avait pas envie d'entrer dans les détails, quand bien même il était en train de se faire une nouvelle tenue et que cette dernière n'était absolument pas masculine. Il n'avait peut-être pas de NB pour justifier son attrait pour les vêtements féminins, mais est-ce qu'il avait besoin de le justifier, même ? Non, et la flemme de toute façon.
Il n'avait pas envie de tourner autour du pot, et n'aimait pas spécialement la façon dont Kilo s'était tapé l'incruste et lui posait des questions sous un faux air intéressé. Qu'il en vienne aux faits, au lieu de le prendre pour un jambon.
Au moins, là, il ne mentait pas. Il venait juste d'arriver et forcément il était curieux. Diva comprenait, même si quelque chose le gênait dans cette approche. Il lui dit également qu'il avait eu un œuf, qui comme celui de Diva, n'avait pas été très agréable à l'ouverture. Il aurait bien demandé ce qu'avait son œuf, mais à vrai dire, Diva n'avait pas envie de discuter plus que cela avec Kilo. Du moins, pas avec des mots. Quant à découvrir la Ruche...
— Je crois que t'as déjà fait le tour des lieux, c'est pas bien grand.
Diva a bien noté le tableau d'affichage, mais il fait comme s'il n'avait pas entendu. Avec un nouveau sourire, il préfère continuer à mettre en œuvre sa diversion. Elle valait ce qu'elle valait après tout.
— Pour les relations, ça peut se faire. Tout dépend de ce que tu as en tête. Nota bene : ta technique de drague marche moyen sur moi, t'as de la chance que je m'ennuie vraiment.
Il rit doucement pour marquer la plaisanterie, mais il commençait aussi à ranger ses affaires. Il était désormais certain qu'ils ne resteraient pas là et qu'il ne pourra pas avancer davantage sur sa tenue sans prendre le risque de faire une erreur coûteuse en matériel. Il préférait prendre son temps, et s'abstenir. L'inverse de ce qu'il faisait côté sexe, en fait.
— Tu connais vraiment personne dans la Ruche ?
Demanda-t-il alors qu'il mettait de côté ses affaires, prêt à aller les ranger dans son logement. C'était quand même étrange qu'il soit venu le voir lui... Ou alors c'était un simple hasard. Possible aussi.
Particularités physiques : La chevalière qu'il porte à son majeur droit, gravé M Ø. De multiples cicatrices et une grosse marque de brûlure sur son flanc gauche