The Hologram with you [F03-714]

Sujet: The Hologram with you [F03-714] Dim 19 Avr - 15:16

The hologram with you

19 avril - ft @F03-714

C’était pas pareil de voir ça en vrai, et encore, 247 n’avait pas vu grand-chose. Il était arrivé après tout le monde, avait seulement entendu les rumeurs, avait vu le sang, qu’on devinait malgré l’éclairage rougi de la Ruche. Il n’avait rien dit, ou pas grand-chose, juste pour être poli, et il était parti rapidement s’enfermer dans une chambre au pif, sachant que ce n’était pas la sienne. Il ignorait qui était mort, mais il avait entendu dire que personne ne les connaissait. Manifestement pas 7 ou 42, qui étaient l’inverse d’inconnus ici. Le sommeil avait eu du mal à le trouver, mais il avait finalement dû tomber dans les bras de Morphée car il se réveilla dans la même chambre. Du moins, vu de l’extérieur.

Parce qu’il fit soudainement froid et que les épaules de 247 hurlèrent leur douleur. What the… Les lumières se rallumèrent, marquant les 6h du matin. 247 se réveilla dans un lit sans couette, sans oreillers. La chambre avait été vidée, et avait été rendue encore plus triste ce faisant. Était-ce une punition ? Qu’est-ce qu’il avait fait…?

Il se leva, chercha à s’habiller, enfila un pantalon, et sortit dans le couloir : déjà, ce n’était pas le même logement parce que celui-ci était pour deux personnes et pas trois… Et puis il y avait de la bouffe pour plus qu’un repas sur le pas de la porte… Qu’est-ce que c’était encore que ce bordel…?

Il ne restait plus qu’à chercher s’il était seul ou s’il y avait quelqu’un avec lui… Il frappa à la porte de l’autre chambre :

— Hé ? Y a quelqu’un ?

Faites que je sois pas tout seul… Pas tout seul…

the hologram with you

18 avril | /w @H02-247

◊ ◊ ◊

Ce matin dans la ruche n'a pas été comme les autres. Mais tout a commencé la veille, quand tu t'es rendue à l'espace repas pour aller manger ton premier plat de la journée, tu as bien vite remarqué à ce moment-là l'éclairage rougeâtre qui n'augurait rien de bond. D'abord confuse, tu n'as pas trop compris à quoi tout cela rimait sur le coup, mais tu avais bien un mauvais pressentiment par rapport à tout ça. Et ce pressentiment s'est avéré pas mal juste lorsqu'on annonça que deux personnes avaient perdu la vie dans les escaliers. Pardon, quoi ? Tu avais tout de suite angoissé, complètement dépassée par ces événements funestes. Peu de détails n'a été communiqué, si bien que tu t'es imaginée les pires scénarios. Une bagarre avait éclatée, une des abeilles s'avérait être armée, puis un bain de sang s'en est suivi ? Un intrus a réussi à infiltrer la ruche et s'en prend maintenant à ses habitants ? Tu as fini par te calmer en prenant de grandes inspirations, mais ton sentiment d'inquiétude ne s'est pas évaporé pour autant. C'était peut-être des morts un peu plus naturelles, après tout... Mais tout de même, c'était la première fois depuis ton arrivée que tu étais confrontée à la mort de certaines abeilles, alors normal que tu aies été secouée. Tu as tout de même suivi le cours normal des choses pour le reste de la journée, tout en évitant avec soin le lieu de l'incident et en te préoccupant de cet éclairage rouge qui avait un air trop lugubre à ton goût.

Ce matin, par contre, les choses viennent encore s'envenimer. En te réveillant, tu remarques rapidement que tu as été déplacée, et que la chambre dans laquelle tu te trouves n'est pas la même que celle de la veille. Celle-ci comporte plusieurs livres, ce qui n'est pas le cas de l'autre. Tu commences à les regarder de plus près, mais peu d'entre eux attire ton attention. Bon, tout ceci est bizarre, mais rien qui ne soit si inhabituel de la part de la ruche. Tu t'apprêtes à t'habiller, mais c'est alors qu'on cogne à la porte, puis une voix t'appelle. Tu n'es donc pas seule. Tu ne perds pas de temps pour aller ouvrir, pas certaine d'être rassurée de ne pas être seule ou inquiète de savoir sur qui tu pourrais tomber. Mais tu reconnais vite le visage de l'homme qui se trouve devant toi.

- Oh.

Tu as connu cette autre abeille dans des circonstances bien différentes, mais c'est bien lui.

- Tu serais pas le mec de la fontaine toi ?

Un petit sourire se dessine sur ton visage en te rappelant cette journée-là. Ah, si seulement vous pouviez revivre ce genre de surprise, plutôt que la catastrophe dans laquelle vous êtes maintenant.

(c) oxymort

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18 au 20 avril - ft @F03-714

Une voix répondit à 247, et il ne put contenir sa joie : un large sourire vint illuminer son visage, tant il était soulagé de ne pas être seul. Les choses étaient bizarres dans la Ruche ce jour-là et au moins ils pourraient essayer de savoir ce qu’il se tramait à plusieurs.

De plus, c’était une voix féminine, une voix qu’il reconnaissait, avec des accents graves et riches, un petit côté rauque qu’il aimait beaucoup. Ouais, il la reconnaissait. Celle de la fontaine. Elle ouvrit la porte et le salua, et clairement, 247 ne savait plus où se mettre. Déjà, il était torse nu, et en plus, il avait dit des trucs et fait des trucs quand il était bourré… Il aurait jamais dû. Jamais.

— Ah euh… ouais. C’est moi. 247.

Elle sourit mais il se disait qu’elle aurait franchement pas dû et qu’elle devrait juste fermer cette porte pour ne plus la rouvrir. Sauf pour la bouffe, évidemment… D’ailleurs. C’était quoi cette histoire ?

— On a un plateau plein dans le couloir, je vais l’amener sur la table basse mais… Il se passe un truc je crois.

Naaaaan, déconne ? 247 se flagella mentalement pour sa stupidité, et alla chercher le plateau, comme il l’avait dit. Une fois ce dernier sur la table du salon, il revint près de la porte, et essaya de l’ouvrir. En vain. Rien n’y fit.

— Hé, euh… Apparemment on peut pas sortir. Et le panneau qui dit que c’est pour notre bien… J’y crois moyen, mais on n’a pas trop le choix.

Il inspira un grand coup, et essaya de s’accrocher à un semblant de normalité :

— Je te laisse la salle de bains ou tu veux manger d’abord ?

Les grandes questions, n’est-ce pas, et celles qui concernaient le fait qu’ils étaient enfermés dans un logement qui n’était pas le leur pour dieu sait combien de temps, ça attendrait un peu. Au moins n’allaient-ils pas mourir de faim, c’était déjà ça.

Il faudrait aussi qu’il trouve une solution au fait qu’il n’ait pas de couette ou d’oreillers (quel est le psychopathe qui vire des trucs aussi essentiels, c’est vrai, c’est super important quand genre, tu te téléportes dans leur chambre !), mais pour le moment, il allait juste se servir un jus d’ananas avec une tartine choco-noisette et oublier un temps qu’il était censé être un adulte fonctionnel.

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18 avril | /w @Diva

◊ ◊ ◊

Une petite gêne plane entre vous deux, et tu soupçonnes que ton interlocuteur est légèrement embarrassé. C'est vrai que tu l'as vu faire une drôle de scène lors de votre rencontre, mais ça avait au moins eu le mérite de te divertir dans cet endroit souvent trop drabe. Toi ça t'amusait bien, et le voir là, avec la mine quelque peu déboussolée et le torse nu, te faisait sourire malgré tout.

Ton amusement s'avère néanmoins être de courte durée. Un truc ? Quel genre de truc ? Tu t'imagines déjà le pire. 247 s'éloigne pour aller chercher le plateau de nourriture, et ses paroles suivantes viennent te confirmer que la situation est... catastrophique. Oui, c'est bien comme ça que tu le vois, rien de moins. Vous êtes coincés dans le logement, non mais enfin, ça relève du n'importe quoi. Ta respiration se bloque, et tu ne sais pas trop si tu dois en rire ou te mettre à pleurer.

- Oh bordel...

Tu prends une place sur le canapé, sentant la panique monter peu à peu. Ça allait durer combien de temps, cet emprisonnement ? Et c'était quoi l'idée derrière ? C'est forcément lié aux deux décès qui ont eu lieu la veille. Juste à repenser à cet horrible incident et voilà que tu te sens encore plus mal.

- Je crois que... je vais peut-être aller prendre une douche. Mais enfin, ça peut attendre.

Tu baisses les yeux vers la chemise trop ample qui te fait office de vêtement pour dormir. Peut-être que te rafraîchir, mettre une tenue propre, tout ça, ça va peut-être t'aider à te remettre les idées en place. Tes yeux continuent toutefois de fixer le vide, et tu manques d'énergie pour te lever. Tu es complètement dépassée par la tournure des événements, mais aussi par la vitesse à laquelle les choses évoluent. Décidément, les petites abeilles que vous étiez n'avaient jamais leur mot à dire et devaient subir les aléas de la Ruche. Tu te sentais souvent comme une victime, et aujourd'hui ce sentiment d'impuissance étant encore plus fort. Tu finis par sortir de ta léthargie et tournes la tête vers 247.

- Mais c'est quoi ce délire, franchement ? Toi tu crois qu'on est en danger ?

Tu préférais ne pas y penser, mais tu dois savoir malgré tout. Sauf qu'encore une fois, vous ne sembliez pas disposer de beaucoup d'informations et, excepté appréhender la suite, vous ne pouviez faire grand chose.

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18 au 20 avril - ft @F03-714

Si 247 a l'air de bien accepter le fait qu'il était désormais enfermé dans un logement avec une random (il aimerait bien que ce soit une random, mais non, c'est la meuf qui l'a vu se ridiculiser en étant complètement bourré), sa coloc forcée a l'air... bouleversée. Il lui proposa la salle de bains en premier, comme une manière de s'accrocher à un peu de normalité, un peu d'ordinaire, mais ça n'a pas l'air de fonctionner. Elle était trop préoccupée pour ça.

Tout en mangeant, 247 ramena ses genoux sous son menton, comme pour se cacher derrière lui-même, et réfléchit à la question que lui avait posé 714.

— Je sais pas. Je pense pas. Je crois qu'aussi hallucinant que ça puisse paraître, c'est vraiment pour notre bien. Peut-être que les dirigeants ou je sais pas quoi ont pas compris que c'était un accident, et que ça pouvait arriver. C'est pas genre... une épidémie.

Il avait dit ça d'une voix plutôt calme, blasée même. Il avait déjà parlé à une des dirigeants, directement, et il croyait avoir compris que la Ruche n'était vraiment pas là pour les tuer. Au contraire. Et lui, tant qu'il était en vie, ça lui allait.

— Du coup, c'est pas super rassurant s'ils sont pas foutus de faire la part des choses entre un accident et quelque chose de plus grave... Imagine y a quelqu'un qui meurt de vieillesse, ou un malade chronique qui s'ignore ? On va être en lockdown à chaque fois ?

Il soupira. Ils étaient quand même pas doués s'ils avaient besoin de faire ça. Bref. Supposer des choses sans avoir les réponses était humain mais pas forcément très productif. Il esquissa un sourire qui se voulait rassurant : c'était pas ouf mais l'intention était là.

— En tout cas... ça me laisse l'occasion de m'excuser. Je me suis vraiment comporté comme un con et l'alcool ça aide pas... Bref. Je suis sincèrement désolé.

Il avait aussi envie de lui dire qu'il pensait tout ce qu'il lui avait dit ce jour-là, mais c'était pas trop le moment pour ça. Il se tut simplement, et regarda un long moment dans le vide, n'osant pas vraiment l'ouvrir de nouveau après ça.

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18 avril | /w @Diva

◊ ◊ ◊

Tu as l'occasion de lancer diverses hypothèses à propos de ce soudain confinement avec ton nouveau colocataire. En même temps, il semblerait que vous aurez beaucoup de temps pour faire bien des choses car vous n'allez probablement pas ressortir de sitôt. Ça t'embête vraiment, tu as l'impression d'être encore plus brimée de tes droits. Comme si la Ruche n'était pas déjà assez contraignant comme elle est d'ordinaire...

- C'est quand même vraiment flippant que des gens meurent comme ça. Je sais bien qu'on est pas immortel, mais bon... je ne m'attendais pas à ça. Et si c'est en nous enfermant qu'ils pensent nous empêcher de mourir, je vois pas bien où ça nous mène.

On dirait qu'il se passe toujours des trucs louches dans la Ruche, et pas du genre spécialement agréable. C'est comme la fois où, il n'y a pas très longtemps d'ailleurs, tu as ouvert un oeuf qu'on avait dû te laisser en cadeau et qu'une énorme araignée s'en est échappée pour aller se cacher dans un coin de la pièce. Un moment vraiment effroyable, et vraisemblablement sans aucun objectif pertinent qui plus est. Et maintenant, il y a des gens qui meurent, et en plus de ça vous devez tous restés à l'abri pour votre soit-disant bien.

247 commence alors à te présenter des excuses pour son comportement lors de votre rencontre. Tu lui souris en retour, incapable de trop lui en vouloir. C'est certain que ce n'est pas toujours plaisant de se faire lourdement draguer par un homme qui a trop bu, mais tu l'avais trouvé charmant à sa façon. Puis, ça t'avait donné un semblant de normalité dans cet endroit souvent trop morne.

- Oh, ne t'en fais pas pour ça. C'était bien drôle en tout cas ! Tu t'en es bien sorti après j'espère ?

Maintenant revigorée par ton échange avec 247, tu te motives à bouger un peu. Tu te comptes chanceuse de ne pas être seule dans cette situation car tu aurais le don de te mettre encore plus à angoisser. Lui semble de mieux prendre la situation, alors peut-être que les circonstances ne sont pas si dramatiques. Enfin, tu l'espères.

- Allez, je saute dans la douche, ça ne sera pas long !

Et tu repasses dans ta chambre pour agripper des vêtements propres avant d'aller t'enfermer dans la salle de bain.

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18 au 20 avril - ft @F03-714

Ah ça, 247 ne pouvait pas contredire 714 là-dessus : les enfermer n'allait sûrement pas les empêcher de crever, c'est assez clair. Il hocha la tête, et essaya un peu de se mettre à la place des dirigeants :

— S'ils pensent que c'est un genre de maladie, ils peuvent penser que ça peut enrayer l'épidémie de nous isoler. Et ça marcherait, si c'était effectivement une maladie.

Il s'arrêta, reprit du jus de fruits avant de revenir dans la même position défensive dans le canapé. Il réfléchissait encore à ce à quoi rimait ce soudain enfermement.

— On pourrait peut-être le leur demander, je sais pas.

Est-ce qu'il avait vraiment envie de reparler à la Dame en Noir ? Pas vraiment, mais le fait est que 1. c'était possible et 2. ça lui éviterait d'angoisser inutilement en se faisant des films tous plus absurdes les uns que les autres.

— Après, peut-être qu'ils sont juste en train d'inspecter la Ruche pour savoir si elle est "sûre". Alors que bon, je doute qu'elle l'ait jamais vraiment été hein.

Il étouffa un rire, listant mentalement tous les accidents qui pouvaient arriver dans la Ruche. Les enfermer pour gérer l'urgence pouvait sembler une bonne idée... en théorie. Comme tout le reste des règles de la Ruche, finalement. Ça leur ressemblait bien, au final.

En tout cas, d'être bloqué avec 714 lui offrait l'occasion de s'excuser sans prendre le risque que quelqu'un ne vienne le taquiner en plus, chose qu'il n'aurait sûrement pas bien supporté. Et 714 ne lui en voulait pas... elle s'inquiétait même.

— Oh oui. On m'a ramené dans ma chambre, même si c'est un peu confus et j'ai juste dormi comme une souche.

Ok donc l'incident était clos ? C'était aussi simple que ça ? Il était encore en train d'y songer quand 714 bondit du canapé pour annoncer qu'elle allait squatter la salle de bains. Honneur aux dames ! Lui irait sûrement juste après, en essayant de pas dégueulasser toute la pièce. Étrange comme il se souciait de ce que 714 pensait... Peut-être qu'il n'avait pas l'habitude d'être en coloc avec une femme ? C'était vraiment aussi con que ça ? Bordel ce qu'il pouvait être stupide.

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18 avril | /w @Diva

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Tu fronces les sourcils à la proposition de 247. Leur demander ? Tu n'avais jamais pris contact encore avec ceux qui dirigeaient cet endroit. Enfin, il y avait bien les messages qu'Aleksa te transmettait, mais ce n'est pas ce que tu appellerais un vrai contact. Tu serais curieuse de savoir ce qu'ils ont à dire, ces fameux dirigeants, pour la situation actuelle mais encore plus pour tout le reste.

- Je me demande bien comment on s'y prendrait. Mais oui, c'est peut-être juste pour leur permettre d'inspecter les lieux, faire ce qu'ils ont à faire. Mais s'ils tiennent vraiment à notre bien-être, je sais pas trop ce qu'on fait ici. Enfin...

Tu laisses ton idée en suspens sans trop savoir quoi penser. Peu importe leurs raisons, le fait est que vous étiez pris dans un logement aléatoire. Parce que non, tu n'étais même pas dans ton propre logement avec ta super couverture chauffante que tu venais tout juste de recevoir. Quelle malchance.

Tu ries à la réponse de 247. Au moins il s'en était sorti sans se faire mal, c'était ça l'essentiel.

- Tant mieux alors !

Tu sautes dans la douche, et l'eau chaude qui s'en écoule réussit à te revigorer. Ton cerveau roule à 200 miles à l'heure et forme un tas de questions sans réponse. Combien de temps ce confinement allait durer ? Comment allais-tu t'organiser avec ton nouveau colocataire ? Et surtout, comment alliez-vous réussir à tuer le temps sans devenir fous ? Au moins, tu n'avais plus l'impression d'être en danger, même si tu avais encore de la difficulté à accepter cette nouvelle situation. Les bons côtés de la chose c'est que vous aviez un plateau de nourriture directement à votre porte, que vous vous portiez bien et que ton colocataire était agréable. Ou du moins, il te semblait l'être.

Fraîchement sortie de la douche et maintenant habillée en vraie petite abeille, tu retournes au salon pour rejoindre 247. Il te vient à l'idée que tu n'avais pas encore fait le tour de ce logement-ci et qu'il y avait peut-être quelque chose d'intéressant. Il ne fallait pas rêver à des licornes non plus, mais tout de même, mieux valait fouiner un peu.

- Ta chambre elle ressemble à quoi toi ? Moi il y avait plusieurs livres, rien qui n'avait l'air particulièrement intéressant mais c'est déjà ça.

Tu allais probablement tous les lire de toute façon. Au moins, tu sortiras d'ici plus intelligente, il y avait ça de bon.

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18 au 20 avril - ft @F03-714

247 avait balancé ça comme ça, mais c'est vrai que 714 n'était pas forcément au courant... Il faudrait qu'il prévienne la Ruche qu'il était possible de contacter les dirigeants, restait à voir comment faire... Pour le moment, il la laissa filer à la douche, et réfléchit à ce qu'elle venait de lui dire.

Elle avait l'impression qu'ils ne se souciaient pas leur bien-être parce qu'effectivement, être enfermés sans souvenirs c'était ouf top comme idée... si on restait dans un contexte familier. Peut-être que l'extérieur était invivable, littéralement invivable, ou peut-être qu'ils étaient les derniers humains et qu'il fallait les "conserver", comme on conserverait une espèce en voie de disparition ? Le fait que la pression de la Ruche soit plus élevée que dans son environnement extérieur proche pouvait également faire penser à l'espace... Quoi qu'il en soit, depuis qu'il avait vu ce que pouvait faire un trou dans un mur et qu'il avait discuté avec la Dame en Noir, 247 n'avait plus du tout envie de sortir de la Ruche. Avoir un espace ouvert, savoir ce qu'il se passe, oui, mais il ne voulait pas de porte de sortie si c'était pour finir dans le vide spatial.

Elle revint bien vite de sa douche, habillée, et lui demanda s'il y avait quelque chose dans sa chambre. Alors, dans son cas, c'était plutôt qu'est-ce qu'il n'y avait pas : 247 esquissa un sourire.

— Justement, je voulais t'en parler parce que j'ai un léger problème... Il n'y a rien dans ma chambre, pas même un oreiller ou une couette. La personne qui squattait là l'a emporté ailleurs...

Il ne demandait pour squatter le lit de 714, parce que BIEN SÛR que ça ne se demandait pas, et puis il pouvait bien faire avec toutes les fringues de l'armoire.

— Du coup j'ai pas plus d'info. Enfin si, je pense qu'on est toujours dans la Ruche et pas dans un nouvel environnement, sinon j'aurais eu ma couette et toi, t'aurais pas eu de livres.

Il haussa les épaules en faisant un petit sourire : il doutait qu'ils aient plus d'informations que ça, du moins sans rien faire.

— On peut toujours demander ce qu'il se passe à Aleksa, si elle nous répond. Si ça se trouve, elle a aussi été désactivée...

Oh, il ne le souhaite pas, mais c'est toujours une possibilité. Ça aurait bien peu à voir avec le fait d'essayer d'enrayer une épidémie, mais ça ce n'était qu'une théorie qu'il avait monté de son côté. Leur enfermement avait peut-être une autre explication. Sûrement, même.

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18 avril | /w @Diva

◊ ◊ ◊

Ta douche a réussi à te faire du bien, et tu arrives à avoir les idées un peu plus claires. Et maintenant que la panique initiale s'est quelque peu calmée, il serait temps de voir comment ton nouveau colocataire et toi alliez vous organiser le temps du renfermement. La première chose qui te vient à l'esprit est de faire l'inventaire de vos effectifs, histoire de voir ce que vous aviez sous la main pour vous occuper (ou réussir à vous enfuir d'ici, qui sait). Mais, manque de chance, 247 semblait manquer de matériel.

- Oh, c'est malin ça ! On peut probablement trouver une solution, moi je ne pense pas que je manque de rien dans ma chambre. On a qu'à partager, je peux te passer un oreiller et pour la couette euh... on s'arrangera.

Okay, tu n'avais pas vraiment plus d'idées pour le moment, mais c'était déjà ça. Tu n'allais quand même pas le laisser dormir sur un simple matelas, sans rien pour rendre le tout confortable. Il faut dire que tu es assez douillette et que l'idée de dormir sans oreiller ni couette te fait grincer des dents.

- Oui, tu dois avoir raison. Et bonne idée pour Aleksa, en espérant qu'elle soit encore dispo... on aura peut-être un peu plus de détails.

Et sans plus attendre, tu t'adresses à l'IA sans trop savoir quoi lui demander. Tu aurais pu voir à ce qu'elle règle votre problème de literie, mais tu avais déjà compris par le passé qu'elle ne pouvait fournir du matériel.

- @Aleksa, qu'est-ce qui se passe ? On va pouvoir sortir bientôt ?

Et tu attends, en espérant une réponse. Tes yeux se posent sur le plateau de nourriture que tu n'as pas encore touché et tu décides de te servir. Des rôties garnies de beurre, voilà qui fera l'affaire. Tu reprends place sur le canapé et te sers, réfléchissant en même temps à toute cette situation. Tu n'étais pas encore si familière que ça avec la Ruche et son fonctionnement parfois hors du commun, alors c'est peut-être pour ça que tu avais du mal à comprendre les raisons de ce soudain confinement. Mais après tout, c'était peut-être bien justifié. Après tout, ceux qui étaient derrière cet endroit n'étaient peut-être pas les grand méchants que tu imaginais, et ils essayaient de réellement de faire en sorte que vous vous portiez bien. Tu as un petit rire, peut-être plus causé par la nervosité qu'autre chose.

- Je suis pas très patiente, et j'ai besoin que les choses bougent. Je risque de devenir folle si ça dure trop longtemps, alors je m'excuse d'avance si tu dois être témoin de quelques crises.

Et tu accordes un timide sourire à 247 avant de prendre une nouvelle bouchée. Au moins, il était prévenu.

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18 au 20 avril - ft @F03-714

714 est adorable, se disait 247. Elle était déjà prête à lui donner un oreiller, mais ça ne réglait rien pour la couette. "On s'arrangera" dit-elle, mais 247 essayait de ne pas penser à ce que tout son corps lui disait de penser. C'était trop facile de s'insinuer dans la couche d'une jolie fille avec une excuse pareille. Il allait sûrement prendre plein de draps dans les armoires et les empiler sur son corps jusqu'à pouvoir dormir tranquille. Ce serait sûrement mieux pour tout le monde.

— Merci, c'est déjà pas mal ! Je verrais pour la couette, j'ai déjà mon idée. Et non, ça n'implique pas de venir t'embêter, je te rassure.

Ça devait déjà pas être rassurant d'être enfermés à deux avec un mec, si en plus il devait jouer les gros creep, ce serait la fin. 247 resta donc sagement dans son coin de canapé. Il regarda 714 appeler Aleksa, mais cette dernière ne répondit pas du tout. Étrange, pensa 247, et incroyablement inquiétant aussi. Ça, plus que le reste, lui était anxiogène. Ils étaient littéralement dans l'incapacité d'avoir des réponses, et ne savaient pas quand ils pourraient en avoir de nouvelles. Il pâlit légèrement, ne reprenant des couleurs que lorsque 714 le prévint de son caractère.

— T'inquiète pas. Je crois que n'importe qui finirait par péter un câble dans des conditions pareilles, alors je t'en voudrais pas.

Il avait envie de lui dire que lui aussi il était pas très stable, mais ce ne serait pas vraiment rassurant. Il valait mieux qu'il garde un semblant de calme, quitte à se faire passer pour un roc de tranquillité qu'il n'était absolument pas.

— On peut jouer en attendant, si ça te va. Ça occupe l'esprit et ça passe le temps... Je sais pas ce qu'on peut faire vu qu'on a aucun matériel... Hmpf.

Il réfléchit un moment, posant son regard partout dans la pièce, avant de dire avec un sourire triomphant :

— Le jeu des 10 questions ! Je sais pas d'où je tiens ça mais j'ai dû y jouer avant... Je pense à un truc, genre un animal, et t'as dix questions pour trouver ce que c'est. Je peux répondre que par oui ou par non, et moins d'utilises de questions, plus t'as de points. Ça te dit ?

On faisait comme on pouvait quand on s'ennuyait, et même si l'ennui était pas vraiment installé, c'était pas mal de le prévenir... Et aussi de s'éviter de se poser des questions dont on n'aurait pas la réponse.

— Après si t'as d'autres idées ou si tu préfères discuter, ça me va aussi.

Ou même... autre chose. Bon, il n'allait pas lui proposer ça là, comme ça, direct au matin du premier jour, mais s'envoyer en l'air c'était aussi une façon de faire passer le temps.

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18 avril | /w @Diva

◊ ◊ ◊

247 t'intrigue bien malgré toi, et c'est en quelque sorte un des visages que tu as le plus apprécié dans la Ruche jusqu'à maintenant. En plus d'être beau, il y a quelque chose de familier chez lui, rassurant en quelque sorte. Mais d'une autre part, il a un drôle de regard quand il le pose sur toi que tu ne saurais déchiffrer. Tu ne sais pas trop comment tu dois interpréter sa dernière phrase et tu réalises peu à peu que ta proposition de partager la literie pourrait être interprétée d'une façon différente, et qu'il y avait bien une autre solution à ce problème. Et il faut dire qu'il a bien fait ton éloge lorsque vous vous êtes rencontrés, bien que l'alcool pouvait être le principal fautif à ce moment-là.

- Oh mais tu ne m'embêtes pas, rassures-toi.

Tu restes évasive avec cette réponse aux allures innocentes, mais qui pouvait être interprétée avec les sous-entendus qu'il voudrait bien lui attribuer. Tu ne sais pas trop à quoi tu joues, ni à quoi il joue d'ailleurs, mais à ce stade-ci, tu ne t'en souciais guère.

Comme de fait, Aleksa ne semblait pas apte à leur répondre pendant cette période trouble, ce qui n'aide pas à te rendre plus calme. Tu espères qu'il ne lui ait rien arrivé… ce n'est peut-être qu'une intelligence artificielle sans réelle sensation ou émotion, elle vous était quand même bien pratique en temps normal. Un silence s'installe et c'est peut-être alors ton malaise qui parle à ta place, mais tu te sens obligée de prévenir ton nouveau colocataire de tes sauts d'humeur. Vous êtes tous les deux maintenant pris l'un avec l'autre et tu t'en voudrais d'être difficile à endurer. Mais 247 semble encore une fois compréhensif et a l'air de gérer cette situation bien mieux que toi. Tu lui souris, ravitaillée par ses paroles rassurantes et l'idée de se divertir avec un jeu.

- Ah oui, ça me dit quelque chose ce jeu, ça peut être amusant. Alors première question : est-ce que tu penses à un animal, à un végétal, ou à…

Tu hésites. Il te semble que la première question c'est toujours un peu ça, mais tu as du mal à te rappeler de la dernière catégorie dans les choix de réponse.

- Un minéral, c'est ça ?

Ça doit être ça, oui. Enfin, qu'importe que vous vous rappeliez bien les règles ou le fonctionnement de ce jeu qui est pourtant très simple, vous aviez bien le droit d'improviser.

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18 au 20 avril - ft @F03-714

Oh, il ne l'embêtait pas ? 247 notait ça dans un coin de sa tête, rassuré de ne pas passer pour l'énorme creep lourd qu'il pensait avoir été quand il avait été bourré. L'alcool n'excusait pas grand-chose.

Restait qu'ils avaient au moins une journée à tuer, enfermés à deux. Aleksa n'était d'aucun secours et brillait par son absence, chose inquiétante à propos de laquelle 247 n'avait pas trop envie de réfléchir. Il verrait si la situation se débloquait un jour... En attendant, bah justement, il attendait. Et pour tromper l'ennui, il avait l'idée d'un jeu qu'il partagea à 714.

Enthousiaste, elle se lança et te demanda si c'était un minéral. 247 pouffa en s'adossant dans le canapé, prenant un peu plus ses aises :

— Nan c'est pas ça ! Un point en moins !

Reprenant un truc à grignoter (oh, il y avait des cookies), 247 se mit à rire et attendit que 714 fasse une nouvelle proposition avec une lueur de malice dans le fond des yeux.

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18 avril | /w @Diva

◊ ◊ ◊

Tu croises son regard qui te défie de façon espiègle et tu ne peux t’empêcher de laisser aller un sourire tout aussi joueur. Tu n’avais jamais vraiment eu l’occasion encore dans la Ruche d’être dans une situation qui demandait un certain degré de compétition. C’est donc l’occasion pour toi de découvrir si tu es mauvaise perdante ou si au contraire la concurrence ne te fait pas trop d’effet. Mais ton adversaire, quant à lui, semblait bien s'amuser à te regarder échouer à la première question.

- Bon d’accord. Tu sais, je vais commencer à croire que t’es un drôle de numéro, avec tes jeux et tes chansons à tue-tête de l’autre fois. Je me plains pas hein, mais ça t’arrive parfois d’être sérieux ?

Tu rigoles en t’emparant à ton tour d’un cookie sur le plateau. Tu redeviens ensuite plus sérieuse et tu réfléchis à une nouvelle question. Tu n’es pas très avancée, alors vaut mieux que tu trouves quelques chose qui pourrait réellement t’aider à cerner l’élément en question cette fois-ci.

- Alors… Est-ce que c’est relativement gros ? Genre plus gros qu’un être humain, par exemple ?

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18 au 20 avril - ft @F03-714

Oh, 247 n'était pas mauvais joueur, il s'amusait juste à voir 714 galérer un peu. Si elle trouvait tout tout de suite, ce ne serait pas drôle, quand même ! Même si 247 n'avait pas spécialement choisi quelque chose de compliqué ou de rare. Elle avait l'air de s'amuser quand même, ce qui était le principal. C'était exactement le but de 247, à qui il arrivait pourtant d'être terriblement déprimant.

— Moi ? Sérieux ? JAMAAAAIIIS !!! Nan, en vrai, ça m'arrive mais franchement vaut mieux pas. Je suis d'un ennui dans ces cas-là. Je préfère largement faire le show.

Quant à la devinette, la question de 714 appelait un "nope" sonore de la part de 247, qui secoua la tête.

— Alors c'est qu'il y a un problème si c'est plus gros. D'ailleurs, et avant que tu me le dises, oui ça sonne sale. Et ça te fait un point en moins encore, ohlala.

Il marqua une courte pause avant de demander :

— N'empêche je note que je suis un 'drôle de numéro', parce que y a pas grand-chose de rigolo à 247. Enfin je crois pas.

Il rit de sa propre bêtise, en attendant une autre question de la part de 714.

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18 avril | /w @Diva

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Tu pouffes de rire en entendant la réponse de 247. On dirait bien que tu as réussi à le cerner correctement, du moins pour cet aspect-là. Tu ne le connais pas beaucoup encore, mais il te semble plutôt franc et assez ouvert, une personne assez facile à suivre en fait.

- Oui j'ai vu ça! Et bien, je risque pas de m'ennuyer alors, il y a au moins ça.

Tu réponds en lui lançant un regard complice. Et tu ris de plus belle lorsqu'il répond pour la question du jeu, bien qu'il semblerait que tu aies perdu un autre point.

- Bon premièrement, moi je ne me suis rien imaginé. C'est tout toi ça ! Et puis, deuxièmement… argh ! Mais ne t'inquiète pas, je vais bien trouver.

Tu plisses les yeux avec une moue pensive. Que pourrais-tu bien demander maintenant ? Tu n'hésites pas trop longtemps avant de lancer une autre question, privilégiant ton impulsion à une réflexion plus stratégique.

- Est-ce que ça vit sous l'eau ?

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18 au 20 avril - ft @F03-714

247 fut bien content d'entendre que 714 n'allait pas s'ennuyer. Il comptait bien l'empêcher de trop cogiter et d'angoisser, parce qu'il estimait que c'était la seule chose qu'il savait vraiment faire : divertir. S'il devait faire l'idiot pour ça, alors advienne que pourra !

— Oh pardon ! Je m'imagine tellement de choses que je dois partir du principe que tout le monde est aussi tordu que moi. Je te plains, parce que je vais avoir du mal à me retenir sur les blagues stupides et douteuses.

Bien sûr, 714 n'avait qu'un mot à dire pour qu'il s'arrête, même si son sens de l'humour se croisait beaucoup trop avec sa libido. Contrairement à ce à quoi il pensait, il n'était pas un animal, lui.

— Et nope, ça vit pas non plus sous l'eau ! Il te reste 7 questions !

C'était pourtant assez simple, ce qu'il avait choisi... Mais c'était aussi intéressant de voir que 714 avait d'abord pensé à de la pierre, puis à de l'eau. Chaque personne avait un cheminement de pensées bien à lui et 247 devait avouer être intrigué par celui de 714.

— Tu pensais à quoi ? Un poulpe ? Genre tentacules et tout ? Je vooooois...

Il ne put s'empêcher d'en rajouter une couche avec le regard malicieux du gars qui est persuadé que tout le monde est au moins aussi pervers que lui.

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18 avril | /w @Diva

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247 est bel et bien un joueur plutôt espiègle, qui semble de plus en plus s’intéresser à toi. Ou c’est peut-être toi qui te fait des illusions ? Si ça se trouve, il se comporte comme ça tout le temps. Oui en fait, ça doit être ça.

- Alors ça va être… intéressant ?

Tu ris encore doucement, intriguée par la suite que cela promet. Puis lorsque 247 t’indique que tu t’es encore plantée, tu lâches un soupir de mécontentement. Décidément, tu n'es pas bien partie pour faire beaucoup de points...

- Ça aurait pu être ça. Puis c'est mignon un poulpe, en quelque sorte… mais j'imagine que tu as encore une idée derrière la tête et je ne vais pas demander quoi.

Bon, alors, qu'est-ce que ça peut bien être? C'est petit, et on ne souhaiterait pas que ce soit plus gros. Ce n'est pas un minéral, et c'est assez évident à tes yeux en fait que c'est probablement un animal. Mais ça ne vit pas sous l'eau… Tu repenses à cette hideuse araignée qui est sortie d'un cadeau que tu as retrouvé à ton réveil un de ces matins, et tu te dis que ça pourrait bien le faire. S'il y a bien une chose qui est assez grosse comme c'est, c'est cette créature abominable.

- Est-ce que ce serait une araignée ? Je proteste si c'est ça, elles sont ignobles ! Ce n’est clairement pas quelque chose qui me manque de l’extérieur...

Tu as froid dans le dos rien qu'à y penser.

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18 au 20 avril - ft @F03-714

Au fur et à mesure qu'il se sentait un peu plus à l'aise - et aussi qu'il voyait 714 plus détendue - 247 laissait son naturel se montrer un peu plus. Ses blagues douteuses sur les poulpes en faisaient partie, apparemment.

— Intéressant, j'espère que c'est dans le bon sens, en tout cas !

Il haussa un sourcil en l'entendant dire que les poulpes étaient mignons : c'était un avis peu fréquent mais 247 n'allait pas la contredire. Il avait vu des images de tout petits poulpes très choupi. Cela dit, l'image qu'il avait eu en faisant sa vanne ressemblait bien plus à un calamar géant piégé dans un animé japonais.

Quant à savoir quel animal c'était... 714 manquait encore d'indices, parce qu'elle se trompa encore une fois. 247 secoua la tête en riant :

— Hé ! Il y a des araignées très mignonnes et puis elles bouffent ces saletés de moustiques, alors je les aime bien. Mais c'est pas ça. C'est vraiment mignon comme truc. De façon mainstream. Enfin, mignon... Quand c'est petit, après ça peut vite se transformer en démon.

Il avait bien l'impression de lui donner trop d'indices, mais d'un autre côté, il n'était pas en train de jouer sa vie et ne voulait pas non plus que 714 soit frustrée de ne pas avoir trouvé un truc aussi... évident et commun. Non vraiment, fallait pas chercher si loin.

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18 avril | /w @Diva

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Tu as du avoir l'air sceptique, 247 ne semble pas convaincu par ta réaction. Mais si, ça allait être intéressant, tu ne savais juste pas trop à quoi t'attendre de sa part.

- Mais bien sûr !

Bon, encore un point en moins. Mais cette fois-ci ton adversaire t'a laissé quelques indices intéressants. Peut-être qu'il a eu pitié de toi, à te voir échouer question après question.

- Une araignée, mignonne? Si tu le dis… Et serais-tu en train de me donner des chances, par hasard ?

Tu es maintenant trop intriguée pour continuer à poser des questions en vue d'obtenir des indices. Ton esprit forme de plus en plus d'hypothèses, mais cela ne veut pas dire que celles-ci sont bien cohérentes. Tu réfléchis aux dernières paroles de 247. Une créature mignonne, mais qui peut s'avérer démoniaque lorsque devenu trop grande…

- … Un chat alors ?

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18 au 20 avril - ft @F03-714

Oh, ce n'était pas de la pitié, 247 voulait simplement éviter que 714 ne trouve le jeu trop frustrant, alors que vraiment, la réponse était simple. 247 n'aurait peut-être pas dû chercher à l'aider, mais il n'avait pas pu s'en empêcher. Elle n'était pas dupe, et le lui fit remarquer : il hocha la tête avec un sourire à moitié amusé et à moitié désolé :

— Je n'ai pas envie que m'en veuilles parce que j'aurais choisi le sasakia charonda ou l'attacus altas. Non, là c'est vraiment pas très compliqué.

Elle réfléchit encore un peu et finit par donner la bonne réponse : 247 sauta presque du canapé en levant les mains.

— Enfin ! Ouais un chat. J'aime bien les chats. Je sais pas si j'en ai eu (ou même si j'ai eu un chien) mais les chats c'est si fluffy...

Il était définitivement de meilleure humeur, et voulait bien passer le reste de la journée ainsi à jouer et à discuter avec 714.

— Donc si j'ai bien compté, ça te fait six points ! À toi de choisir quelque chose maintenant !

Impatient, 247 grignota un autre biscuit avant de se remettre bien dans le canapé. Vraiment, ça manquait de plaids dans les logements...

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18 avril | /w @Diva

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Tu te réjouis en apprenant que tu as enfin trouvé la bonne réponse, et un grand sourire se forme sur tes lèvres. Est-ce là le travail de ton sens aiguisé de la déduction, ou simplement de quelconques forces occultes qui jouent en ta faveur ? Non, c’est probablement en fait grâce aux derniers indices de 247, qui t’a ainsi donné un important coup de pouce.

- J'aime les chats aussi, mais je crois que je préfère les chiens. J'espère que j'ai déjà eu des animaux de compagnie autrefois…

Ce n'est pas le moment de retomber dans la déprime en devenant nostalgique. Ton partenaire de jeu semble vouloir relancer la partie et tu es bien ouverte à cette idée. Après tout, il faut bien voir comment lui se débrouille lorsque les rôles sont inversés.

- Bien, voyons voir si tu sauras faire mieux…

Tu réfléchis un moment aux choses que tu connais et ce qui pourrait être un bon item à faire deviner. Quelques idées te viennent à l'esprit, mais tu les rejettes rapidement, les trouvant trop faciles. Puis, ton choix s'arrête sur quelque chose.

- Allez, tu peux poser ta première question !

Et tu lui lances un regard défiant, bien décidée à ne pas lui rendre la partie aussi facile.

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18 au 20 avril - ft @F03-714

714 finit par trouver et un sourire éclaira son visage. Décidément, 247 aimait la voir aussi joyeuse, même s'il la trouvait parfaite avec toutes les expressions possibles et imaginables. Il se perdit un peu à la regarder, avant de rattraper ce qu'il se disait :

— Les chats c'est la vie, voilà.

Il n'avait pas toujours beaucoup d'arguments, non, mais d'un autre côté, il assumait. Toujours perché sur son canapé, il attendait la suite : cette fois c'était à son tour de deviner. Le regard de défi de 714 te plaît et tu y réponds avec un petit sourire.

— Alors, est-ce que c'est un végétal ?

Ils avaient déjà parlé d'animaux et de minéraux, alors il y avait mathématiquement plus de chances qu'elle choisisse ça. Ou pas. Il en savait rien, mais il tentait parce que c'était le jeu. Et qu'il avait très envie de gagner.

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18 avril | /w @Diva

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Les rôles maintenant inversés, à ton tour de faire deviner quelque chose à 247. Tu espères secrètement qu’il ne fera pas autant de points que toi, histoire de gagner cette petite victoire. Tu dois donc réprimer un sourire de satisfaction au moment de sa première question.

- Non, pas un végétal !

Tu te cales plus confortablement dans ton siège. Tu te demandes bien ce que les autres font, s’ils sont eux aussi confinés avec d’autres abeilles de façon aléatoire. Est-ce qu’ils ont tout comme vous deux décidé de passer le temps comme ils le pouvaient, ou avaient-ils cédé à la panique ? C’est bien les deux réactions possibles selon toi. Et pour éviter la deuxième option, tu te dis qu’il valait mieux pousser le jeu à fond.

- Moi je dis qu’on devrait mettre une sorte de prix à ce petit jeu, sinon c’est pas drôle. Que dirais-tu de…

Tu prends le temps de réfléchir à quelque chose d’intéressant. Ce n’est pas comme s’il y avait grand chose ici. Enfin, tu finis bien par avoir une idée en tête, mais c’est toi qui aurait quelque chose à perdre dans cette proposition. C’est pas très malin… mais tu te lances quand même, faute de ne rien trouver de mieux. Tu te dis que tu le regretteras peut-être, mais qu’il y avait quand même pire comme situation.

- Le gagnant peut garder les couettes du lit ?

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18 au 20 avril - ft @F03-714

Les déductions hâtives de 247 tombent à plat dès sa première question, car la chose à laquelle pense 714 n'est pas une plante. Il ne masque pas sa déception, réfléchissant à ce que ça pourrait être, et en espérant qu'ils s'étaient bien limités aux végétaux, minéraux et animaux. Si 714 pensait à un concept philosophique, il était pas dans la merde.

— Un minéral alors ?

Autant aller sur l'option la moins évidente. En tout cas, pour 247, c'était moins évident. Rien que le mot 'minéral' ne devait pas spécialement faire partie de son vocabulaire usuel. Et puis, il n'était pas sûr d'en connaître beaucoup, des minéraux...

Comme s'il n'avait pas assez la pression, 714 en rajouta en proposant de mettre en jeu quelque chose pour le gagnant. 247 fut surpris, rit doucement et lui répondit :

— Si tu veux, parce que ça me va bien de jouer sans forcément avoir quelque chose à gagner...

Surtout s'il perdait, à vrai dire. Autant perdre sans que l'autre ne gagne rien, il serait moins dégoûté. 714 proposa la couette, et là, 247 se laissa être encore plus expressif. Il était outré par tant d'audace, et se disait qu'il ne pouvait pas ne pas gagner. Question d'honneur.

— Prépare-toi à perdre alors !

Il exagérait, et essayait de contenir un esprit de compétition qu'il s'était ignoré jusque là. Peut-être parce qu'il risquait de bouder s'il perdait ? Mais d'un autre côté... 714 avait la couette de base. Elle ne gagnait strictement rien à la mettre en jeu, alors que lui n'avait pas grand-chose à miser. Dans un calcul un peu retors, il choisit de ne rien lui dire à ce propos... Hé, il avait quelque chose à perdre maintenant !

Sujet: Re: The Hologram with you [F03-714]