Nous avons pris la très difficile décision de fermer le forum en date du 18 octobre 2020. Merci à tous pour ces beaux moments passés en votre compagnie. On vous aime tout plein! <3
Les mains dans les poches, il entra dans le salon où il observa les divers canapés, et tables qui meublaient la pièce. Son regard fatigué s’attarda sur l’immense bibliothèque. Il avait déjà passé un jour dans la Ruche et, malgré ses efforts, il n’avait fait aucune avancée. Tous les résidents semblaient dans son cas. Il n’avait pas réussi à fermer l’œil et se sentait épuisé. On lui avait expliqué qu’on ne pouvait pas dormir dans sa propre chambre et, las de ne rien comprendre, il avait passé la nuit dans une pièce qu’il avait choisi au hasard. Son reflet dans le miroir n’était guère flatteur. Il était plus pâle que d’ordinaire et de larges cernes soulignaient ses yeux.
Avec un soupir, il s’approcha des différents livres, avant d’en saisir un, au hasard. Harry Potter et la chambre des Secrets. Affligé, il constata que si le titre lui semblait familier, il n’avait aucun souvenir. Il s’effondra dans un des larges canapés et entreprit de commencer sa lecture, dans l’espoir de se remémorer ne serait-ce qu’un infime détail. Bientôt, il eut mal à la tête et dut s’avouer qu’il détestait lire. Alors qu’il s’apprêtait à reposer le roman, son regard croisa celui d’une jeune femme. Son cœur loupa un battement. Il eut, du plus profond de son être, l’intime conviction qu’elle ne lui était pas inconnue.
Il la suivit du regard, tandis qu’elle s’installait un peu plus loin, forçant son cerveau à se rappeler. Peine perdue. Ne souhaitant pas répéter l’erreur commise la veille – il avait tout de même agressé une pauvre innocente – il se força au calme. Il se leva et s’installa à côté de la jeune femme, tâchant de ne pas paraître pour un fou furieux.
— Excuse-moi mais… On se connaît ? il tenta un sourire, sa voix vibrante d’espoir. Je suppose que tu ne te rappelles de rien non plus, comme tout le monde ici mais… J’ignore pourquoi, mais toi, tu m’es familière.
Particularités physiques : Des tâches de rousseurs ; Pieds qui ont été maltraités : orteil en marteau sur les deux, de la corne, des traces d'ampoule, ongles qui repoussent tranquillement...
Orientation : Tout le monde
Langues : Anglais (langue de naissance) ; Espagnol et français (appris, se débrouille mieux en espagnol)
Métier : Ballerine
Logement : 1H ; elle a mis des banderoles d'anneaux en carton scotchées au mur dans sa chambre et dans le salon, des dessins de Friday sont accrochés un peu partout, une guirlande étoile est accrochée au mur à la tête de son lit ; anciennement 5-C
Sujet: Re: Il fait bon danser quand la fortune joue du violon (F01-013) Jeu 30 Avr - 1:48
C'est après avoir pris une douche qu'elle décide à descendre, après s'être entrainée dans sa chambre. Elle s'est fait un chignon pour éviter de trop se tremper les cheveux, et a décidé de le garder ensuite puisqu'il est bien fait. Ce qui n'arrive pas tout le temps, mais lui, il tient le coup, sans qu'elle ait essayé d'en faire un. Une fois rhabillée, avec une chemise dont elle a coupé les manches (et cousu pour éviter qu'il y ait plein de petits fils) pour en faire une sorte de camisole, elle sort de son logement où elle ne dort plus. Ce n'est pas pratique. Elle aime bien pouvoir dormir n'importe où, avec n'importe qui, mais ne pas pouvoir le faire dans sa chambre... cela fait beaucoup de va et viens. D'attente aussi. Elle sait qu'elle est plutôt matinale. Elle est parfois réveillée avant 6 heures, et attend que les lumières s'allument avant de sortir du lit. Alors, quand sa chambre est prise, c'est moins pratique lorsqu'elle y arrive aussi tôt et qu'elle n'a pas accès à ses vêtements. Parfois, elle arrive à penser à s'en amener, mais la plupart du temps, ce n'est pas le cas.
Bref, elle descend les escaliers, salut et sourit quelques personnes, et se rend jusqu'à la section des livres afin d'en remettre un et d'en prendre un autre. Elle en choisit un au hasard (vérifie s'il est en anglais ou en espagnol question de pouvoir au moins lire) comme elle fait souvent, elle est toujours prête à découvrir de nouvelles lectures. Elle a surtout découvert qu'elle est un public facile : elle a aimé presque tout jusqu'ici. Au moins, il ne faut pas grand-chose pour la divertir. Elle s'installe sur un des canapés, enlève ses souliers, croise les jambes et commence à lire le résumé. Une enquête de Kurt Wallander, génial ! Elle aime bien ce détective, un peu bourru, pas parfait, mais elle l'aime bien. Elle relève la tête quelque instant plus tard lorsqu'on lui adresse la parole. Elle relève la tête, regarde son interlocuteur et... elle le connait. Pas de la Ruche. D'avant, elle en est certaine. Une très forte impression de déjà-vu la traverse. Elle hoche ensuite la tête, lentement. « Je te trouve très familier aussi... » Elle lui sourit, le regarde de façon un peu plus attentive. « Je suis ici depuis assez longtemps pour penser que ça veut dire qu'on se connaissait avant la Ruche. » rajoute-t-elle, continuant de le regarder, sans gêne.
Il fait bon danser quand la fortune joue du violon (F01-013)