F01-242 - [PISTEUR]

Comment vous êtes-vous senti lors de votre éveil? Quel était votre état d'esprit, vos premières pensées?

Mes yeux ont abrités l’anxiété qui grouillait sous ma peau. L’incompréhension aurait pu être le premier sentiment qui me gouvernait, mais il en fut autrement. Perdition, anxiété, incompréhension, faiblesse. Tout ce florilège de sensations m’empêchait de penser correctement. Je me sentais comme prisonnière, prise au piège. Enfermée dans ce cercueil technologique, l’angoisse grandissait à mesure où je discernais ce qui ressemblait à une vitre devant mes yeux. Ma main s’est collée à la vitre que je tambourinais faiblement  dans l’espoir qu’elle cède sous mon poing.

Comment vous sentez-vous par rapport à la perspective d'être lancé dans un endroit inconnu peuplé de gens qui, comme vous, n'ont aucun souvenirs de leurs vies passées? Craignez-vous que tout ceci ne soit qu'une mise en scène? Croyez-vous devoir cohabiter avec des gens dangereux?

C’est incompréhensible, si ce n’est pas pour dire effrayant. Je n’arrive toujours pas croire que je me sois réveillée dans un endroit inconnu, sans aucuns souvenirs de mon identité, de mon passé. Et voir que ce schéma se répète pour chacun d’entre nous est incroyable. Je ne sais pas si je peux dire que c’est un canular, je n’arrive pas à réfléchir sereinement. Je sais juste que j’ai du mal à croire cette situation possible, on ne voit cela que dans les films. Alors oui, devoir vivre avec des inconnus semble un peu dangereux car j’ignore de quelle manière les aborder et surtout quelle sera leur réaction. Cette situation est bien trop imprévisible pour pouvoir l’aborder avec sérénité.

Comment pensez-vous agir dans ce nouvel environnement ? Allez-vous suivre le mouvement ? Les règles ? Êtes-vous un leader naturel qui cherchera à regrouper les gens? Voudrez-vous vous rendre utile auprès des autres ? Chercherez-vous à percer le mystère de la ruche ?

Vivre en communauté demande forcément que des règles soient établies pour un fonctionnement optimal. La loi de la jungle, non merci. Je n’ai pas la prétention de mettre en position de leader, car cela n’est définitivement pas ma convocation. Je suis plutôt discrète, silencieuse, observatrice. Je parle peu, mais ce que je dis tend à être pertinent. J’arrive toujours au bon moment pour dénouer les problèmes épineux car j’aime réfléchir, comprendre le pourquoi du comment.

Possédez-vous un signe distinctif? Un bijou? Une alliance? Un tatouage?

Je suis tatouée sur tout le corps (bras, jambes, dos) et j’ignore la signification de cet art corporel. C’est presque angoissant pour moi, car j’observe ses magnifiques dessins sans savoir qui lui m’a fait cela, dans quelles circonstances et encore moins pourquoi. Alors je m’amuse à inventer une histoire pour chaque tatouage qui orne ma peau laiteuse. Cependant pour le tatouage avec trois triangles imbriqués que j'ai sur le poignet, mon imagination reste stérile, je n'ai aucune explication sur cela.

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Un bruit de coulissement. Un froid extrême vient se nicher en son sein, et paralyse la petite blonde. Elle s’effondre avec fracas, à même le sol, au pied du cryopod. Sa combinaison lui colle à la peau, et l’enserre comme un étau autour de son corps. Elle tente désespérément d’ôter cet habit atypique, mais ses gestes sont trop approximatifs, bien trop brouillon pour parvenir à un résultat satisfaisant. Une vague de tremblements secoue son échine, fait claquer ses dents et teinte ses lèvres d’une couleur violâtre. Sa vision est brouillée, sa bouche asséchée par le manque d’hydratation. L’aridité de sa gorge comprime ses cordes vocales et bloque sa voix. Troublée devant le mutisme qui se déloge d’entre ses lèvres grelottantes, La rouquine s’empresse un peu plus à se débarrasser de la gêne qu’engendre cet accoutrement. Ses doigts tâtonnent aveuglement, à la recherche d’un bouton, d’une ouverture. Enroulée sur elle-même telle une crevette, la jeune femme se débat, se tortille jusqu’à trouver une fermeture qu’elle descend avec soulagement.

Elle respire enfin. La jeune blonde ne se fait pas prier pour s’extirper hors de la combinaison, mais une fois en sous-vêtements, la question se pose : où sont ses habits ? Elle balaye la salle d’un regard circulaire à la recherche de l’emplacement de ses effets personnels, tout en rampant à bout de bras. Elle est frigorifiée, et c’est dans un tremblement incontrôlable qu’elle gémit de douleur. A choisir entre la sensation d’oppression de la combinaison et le froid extrême, elle a préféré ôter l’objet bloquant sa respiration. Mais maintenant, elle devait lutter contre le froid qui paralyse son corps et bloque le moindre de ses mouvements.

Dans ses mains elle souffle, pour se réchauffer, quand son corps ne répond pas comme elle souhaite.

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Derrière l'écran je m'appelle quinrose et j'ai 24 ans. J'ai connu le forum par une pote qui suivait le projet et mes premières impressions sont pas mal,  j’attends de voir la suite pas mal,  j’attends de voir la suite . Je confirme avoir lu les règlements du forum et les règlements de la Ruche et je m'engage à les respecter dans la joie et la bonne humeur, NON  OUI . Ce personnage N'EST PAS UN DC . Dernière chose, JE N'ACCEPTE PAS de jumeau pour mon avatar.