Sous le regard de la lune Ft 18

Sous le regard de la lune

18 ft. Starbuck

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Finalement, ils avaient eu un peu raison. Ces trois jours d’enfermement m’avaient fait du bien. J’avais appris  la patience, enfin j’avais essayé. Mais surtout j’avais pu communiquer avec toi pendant tout ce temps. Nos échanges  avaient illuminé mes journées et nous avions  appris à nous connaître. C’est drôle de se dire que l’on peut s’attacher à quelqu’un sans le voir. Cette matinée passée avec toi, alors que j’étais aveugle avait finalement été une expérience fabuleuse. T’imaginer en fonction de mes ressentis lors de cette rencontre puis des indices que tu as bien voulu me fournir par message m'ont permis de me faire une image mentale de toi.  Lorsque la porte de l’appartement s’est finalement ouverte, je n’avais qu’une idée en tête, te rejoindre rapidement pour enfin te voir de mes propres yeux.  Mais comme je ne voulais pas t’affoler, j’ai pris le temps de passer voir si Doc allait bien et de prendre un petit déjeuner.

Ce jour-là tout le monde vivait la sortie de son enfermement  différemment. Certains mieux que d'autres. À 7 h Sunshine, m’envoya un message. NB404, était malade et il avait besoin de notre aide.  Quels que soient mes projets,  aider les autres sera toujours une priorité, je me dirige donc vers leur appartement et fais finalement appel  à Doc pour confirmer mon diagnostic.  Je suis juste infirmière et face à ce genre d’intoxication, je préfère un deuxième avis.  Nous l’avons aidé avec les moyens du bord. Ce n’est pas évident sans médicament mais on fait au mieux c’est juste une question d’adaptation. Il lui faudra bien pour une semaine avant de retrouver une forme à peu près normale pour lui. Mais je vois bien qu’il sera bien accompagné et qu’on va prendre soin de lui. On promet de passer le voir tous les jours et on les laisse entre eux. Le repos est le meilleur des médicaments dans son cas.

Je quitte Doc pour me préparer et te rejoindre. Retrouver l’appartement où tu vis est assez facile, le plus dur pour moi est de passer le pas de la porte. Moi qui n'ai pas peur d’affronter les IA ou de me battre, je me retrouve dans la peau d’une gamine de 16 ans à son premier rendez-vous. Je suis ridicule. Mais cette rencontre fut au-delà de mes espérances. Je tombe des nues en te voyant. Tu es exactement comme je l’avais imaginé. Cette journée a été une suite de longues discussions et d’échange. Tu as commencé, timidement à me lire des extraits de ton livre en prenant ton temps. Je sais que pour toi au début cela à été une épreuve, car tu butes sur certains mots, mais au fil des minutes, tu as comme oublié ma présence et tu t’es détendue pour lire.

Tu ne te sens pas encore prête à sortir beaucoup de l’appartement, donc je te rejoins tous les après-midi à partir de 16 heures, pour lire et discuter avec toi pendant cette période qui te rend nerveuse. Je te retrouve à chaque fois assise à même le sol, comme si le contact avec la terre était indispensable à ta survie. J’ai pris pour habitude de m’installer derrière toi et de te faire t’asseoir entre mes jambes, comme cela, je peux lire par-dessus ton épaule en cas de besoin, je joue avec tes cheveux ou je peux simplement te tenir entre mes bras. J’ai besoin de ce contact avec toi, ces moments rassurants où plus rien n’existe. On descend manger quasiment ensemble tous les soirs accompagnée de Doc et Deux lorsqu’ils veulent bien nous accompagner. La rencontre entre Doc et toi s’est très bien passée, le caractère posé de mon frère de cœur à de quoi te rassurer et te permettre de lui faire confiance.

Ma première nuit sans Doc, je suis venu la passer dans ton appartement. Tu as rapidement senti que cela m’angoissait un peu, mais tu as su me rassurer. On a discuté une bonne partie de la nuit et lorsque tu t’es écroulée de fatigue, je t’ai ramené doucement dans ta chambre. Je me déplace facilement dans le noir et je connais bien la disposition des appartements à deux chambres comme la tienne, donc je ne risquais pas de te blesser. Puis je suis retournée dans le salon pour essayer de m’y endormir malgré un semblant de peur encore présent au fond de moi.

Aujourd’hui, une nouvelle salle est apparue et elle te plaira j’en sûr. Mon message de l’après-midi disait « Ce soir, je passe te chercher à 20 h, j’ai une surprise pour toi ». Je sais que tu ne veux pas sortir à cette heure-là, mais j’espère que la confiance que tu me portes te fera passer outre ta peur, que tu as bien compris que je serais toujours là pour te protéger.

Je me présente à 20 heures et te prends la main pour t’entraîner doucement vers un long couloir qui vient d’apparaître entre le coin créatif et l’espace salon. Un peu avant d’arriver devant la porte de cette nouvelle salle, je te demande de fermer les yeux et de me faire confiance. Je reste prés de toi et te guide pour te faire rentrer dans la pièce. Une fois à l’intérieur, je repousse délicatement une mèche de tes cheveux derrière ton oreille, pose un baiser sur ta joue et murmure « Tu peux ouvrir les yeux.» Tu te trouves au centre d’une pièce en demi-cercle avec des murs d'une hauteur de 10 mètres, qui se terminent par un dôme en verre. La cime de plusieurs arbres est visible à l'extérieur, quelques oiseaux également. Les arbres sont bien feuillus de feuilles bien vertes et on y voit clairement la lune qui se détache comme si elle voulait nous passer un message. Le sol de la serre est formé d'herbe, un plaid que j’ai emprunté dans l'espace salon est déplié sur l’herbe, comme une invite à s’asseoir et à contempler le ciel au-delà du dôme. Je te laisse découvrir ce nouvel espace par toi-même et je m’installe en t’attendant sur le plaid après avoir enlevé mes chaussures pour profiter de la sensation de l’herbe sous mes pieds nus.

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Sous le regard de la lune When I admire the wonders of a sunset or the beauty of the moon, my soul expands in the worship of the creator. -- Mahatma Gandhi

Tu commences à t’habituer à cet endroit. A force de rencontres, de découvertes, de rituels pris pour essayer de te tranquilliser sur la plus grande partie de tes journées. Il y a des personnes importantes qui gravitent autour de toi aussi et grâce à qui tu peux te tranquilliser. Comme Deux ou encore Starbuck que tu vois tous les jours depuis la fin de l’enfermement que vous avez vécu. Tu as de la chance tu as été avec deux jeunes femmes adorables et cela t’a fait avancer. Petit à petit tu prends un peu plus confiance en ce que tu es capable de faire, en ta capacité à concentrer ton esprit sur des petites choses qui te font regarder ailleurs quand la présence d’une personne t’inquiète ou une situation te paralyse. Tu as compris que c’était le regard des autres qui te rendait si fébrile, le fait qu’ils soient trop proches de toi si tu ne les connais pas. Et en même temps tu es curieuse de les découvrir, comme si tu n’avais jamais pu le faire. Deux sentiments contraires que tu essaies d’apprivoiser, faisant de chaque jour une minuscule découverte avant de te retrancher dans ce qui te rassure.

Ce soir là tu as bel et bien reçu le message de Starbuck. Tu as appris à te servir un peu mieux de la technologie qui se trouve dans cet endroit et apprécie même de pouvoir envoyer des messages ainsi. Ca t’occupe et te fait lire aussi. Par contre tu n’as toujours pas trouvé un endroit dans lequel tu te sens vraiment chez toi. L’appartement est comme ta maison mais tu ne supportes pas d’y rester trop enfermée. Pour ce qui est des zones de la salle commune tu apprécies de lire dans un canapé mais ensuite… Le sport n’est pas ton truc même si tu aimes bien faire des mouvements doux le matin, comme un rituel. Tu n’as pas encore osé aller vers la zone créative, certainement parce que tu n’y vois que des personnes qui sont très dynamiques et que tu ne sais pas trop comment gérer ce genre de comportements pour le moment. Tu te sens tourner en rond et surtout ne pas voir le ciel commence à te peser, passant de long moment à caresser le tatouage dans ta paume de main et a réciter un mantra en caressant le cycle de la lune tatoué le long des tes clavicules.

A l’heure du rendez-vous tu es inquiète, tu n’aimes pas sortir quand la loi anti agression est suspendue car tu trouves les gens plus nerveux mais tu as confiance en Starbuck aussi tu lui souris quand elle arrive, entrelaçant tes doigts avec les siens pour la suivre vers ce qui semble être une nouvelle pièce. « Oh… Un nouvel endroit ? » Tu es si curieuse mais elle te demande de fermer les yeux aussi tu le fais, tes pieds nus foulant le sol froid de l’endroit avant de sentir l’herbe sous tes pieds. Tu vas en pousser un petit cri de surprise avant de sourire beaucoup plus largement, t’arrêtant pour profiter de cette sensation. C’est si bon… Si agréable et si… familier…. Tu ouvres tes yeux et tout de suite ton regard se pose sur la lune. Tu lèves tes mains vers elle en riant doucement. « Elle est là… » Elle…. Ton astre…. Tu te sens si bien et tu caresses l’herbe de tes plantes de pieds en dansant légèrement, comme si tu avais l’habitude de célébrer sa présence ainsi. C’est si bon… Tu te retournes vers Starbuck avec le plus beau sourire que tu n’aies jamais eu depuis que tu t’es éveillée dans cet endroit et viens la prendre dans tes bras, heureuse. « Merci de ce magnifique cadeau » Tu l’embrasses sur le nez avant de te relever de nouveau pour danser les yeux fermés. Ton corps ondule sous les rayons de la lune, jouant avec tes tatouages comme si cela était fait exprès et tu te laisses aller à une danse très ritualisée qui te donne l’impression d’être de nouveau toi-même… Même si tu ne sais pas qui tu es…

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR astral divinity & oldmiserunt

Sous le regard de la lune

18 ft. Starbuck

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Je sais que tu n’aimes pas sortir à cette heure à cause de l’assouplissement de la loi sur la violence. Je vois une légère appréhension sur ton visage, mais malgré tout tu mêles tes doigts aux miens et tu me suis. Je pense avoir gagné ta confiance, tu sais que je ne laisserais jamais personne te faire du mal. J’ai eu le temps, ces dernières semaines de bien t’observer, de te voir si souvent t’attarder sur le tatouage qui est dans la paume de ta main ou de faire référence à des légendes parlant de la lune comme celle que tu m’as conté lors de notre première rencontre. Cette nouvelle pièce semble avoir été ouverte spécialement pour toi.

Je ne suis pas surprise par ton petit cri de joie quand tu foule l’herbe des pieds. Je suis heureuse de voir que tu apprécies de pouvoir marcher pieds nus sur un sol plus accueillant. Puis tu la vois et je sais que ma surprise te comble. Lorsque tu me désigne la lune, je comprends que tu as enfin retrouvé un de tes piliers. Ce soir la lune est rousse comme tes cheveux et elle semble te parler. Tu rayonne en sa présence. Lorsque tu te retournes vers moi avec le sourire le plus merveilleux que je n’ai jamais vu, je vois que tu es vraiment heureuse. Tu me prends dans tes bras et lorsque tu poses ce baiser sur mon nez je n’ose pas bouger pour mieux savourer le moment. « Je suis heureuse que cela te plaise. La lune est là pour toi ce soir. Elle me montre ton nom comme dans la légende dont tu m’as parlé lorsque nous nous sommes rencontrés. »

Tu te redresses et tu te mets à danser sous la lune comme si elle et toi ne faisait plus qu’une. Cette danse m’hypnotise et fais flancher toutes les bonnes résolutions que j’avais prises pour te laisser le temps de voir combien tu m’attires. Je te rejoins et me colle à toi pour accompagner tes mouvements. Je passe ma main droite sous ta chemise pour la poser dans le creux de tes reins et je te laisse me guider. Je n’ai pas besoin de pensée à ce que je dois faire, mon corps suis le tien naturellement. Nos corps collés l'un contre l'autre suivent le même rythme lent et sensuel, le temps s’arrête autour de nous. Je me penche vers toi pour t’embrasser avec passion sans arrêter notre danse puis je repousse une mèche de tes cheveux derrière l’oreille pour te murmurer « Tu ne réalises pas l’effet que tu me fais. J’aurais dû t’embrasser comme ça depuis longtemps Moon. » Ce nom te va tellement bien que je ne peux pas t’appeler autrement. Je pose ma tête dans le creux de ton cou et me laisse porter par notre danse.

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Les légendes dont tu lui as parlé.... Oui… Celle que tu connais, celle qui donne a un enfant un nom de naissance qui attendra que les astres lui donnent son réel nom de baptême qu’il n’obtiendra que plus tard. L’attente de savoir ce qu’on est, ce qui nous illumine pour pouvoir enfin être soi-même avec un nom qui nous correspond. Et ce soir c’est sous la lumière de la lune que tu te sens complète. Tes bras se sont levés vers elle instinctivement et tu regardes tes tatouages autrement, remontant tes manches pour mieux les voir, les laisser se baigner dans cette lumière rousse que vous offre la lune. « Moon… » Oui… Cela te parle, c’est ce que tu es… La lune… Tu souris en regardant toujours ton astre avant d’aller embrasser avec douceur Starbuck pour la remercier de cela. Tu n’aurais certainement pas eu le courage de pousser la porte dans cet endroit et tu aurais raté quelque chose d’exceptionnel.

Tu te redresses pour danser sous ton astre. Tu es bien là, tu fermes les yeux pour profiter de ce moment. Pourtant cette lumière ne réchauffe pas mais tu es si bien, tu as l’impression qu’elle te protège, qu’elle te regarde et tu ne cherches pas à faire attention. Les yeux fermés rien ne peut t’atteindre tu ne vois pas le regard des autres tu es juste toi-même. Et tu ne réalises pas non plus que tu es capable de danser, sensuellement, ton corps ondulant alors que tes pieds se déplacent doucement dans l’herbe. Quelque chose te manque, peut être avais tu des bijoux à tes chevilles car un petit tintement te semble… absent… Tu souris en sentant Starbuck venir contre toi et la laisses poser sa main dans le creux de tes reins, tes bras passant autour de son cou pour rester contre elle, l’entraînant dans cette danse que tu connais... Tu ne sais plus ce qu’elle signifie, tu sais juste qu’elle t’est importante…

Ce sont ses lèvres sur les tiennes qui te font ouvrir de nouveau les yeux car tu ne t’y attendais pas, mettant quelques secondes avant de répondre au baiser et te laissant imprégner par le désir de ton amie en te collant un peu plus à elle. Ta main vient se poser sur sa joue alors que tu restes contre ses lèvres, découvrant avec plaisir sa passion et sentant ton corps se réchauffer à cette sensation. Quand elle se recule tu frottes doucement ton nez contre le sien en passant le bout de ta langue sur tes lèvres, les mordant légèrement, surprise d’avoir répondu ainsi à son baiser. « Je ne savais pas non… » Tu as peut être tout confondu, tu découvres les sentiments des autres comme une enfant que tu n’es plus et n’a pas vu qu’elle te regardait autrement. Tu lui souris doucement. « J’aime que tu m’appelles comme ça… » Entre ses lèvres ça donne totalement autre chose et tu frissonnes en sentant son souffle contre ton cou, penchant légèrement la tête pour lui laisser tout l’accès qu’elle désire. Tu continues de danser, profitant de ce moment, passant ta main dans ses cheveux avec douceur et venant l’embrasser avec douceur dans le cou. « Je suis bien avec toi… » A chaque fois que vous vous voyez tu es bien et encore plus ce soir, dansant ensemble, comme si une connexion se faisait…

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Moon. Ce nom te va tellement bien, tu fais tellement corps avec cet astre, je ne peux qu’approuver la décision de la lune de te nommer ainsi. Ces légendes ne sont pas les miennes et pourtant elles me parlent, elles ne me semblent pas étrangères. Tout comme cette danse que nous avons entamée. Tu me guides et m’entraines dans cette danse sensuelle et envoutante. Nous semblons danser pour honorer la lune comme on peut le faire pour remercier ou appeler un Dieu ou un esprit.  Une partie de moi sens que cela est important mais je ne veux pas y penser, pas pour le moment, je préfère me laisser porter et profiter du moment en oubliant où nous sommes ou ce que nous sommes, il n‘y a plus que toi qui retiens mon attention.

Lorsque je t’embrasse, je prie silencieusement les esprits pour que tu ne me repousses pas. Tu prends quelques secondes avant de me rendre mon baiser à mon plus grand plaisir. Ta main sur ma joue me réchauffe le cœur et je me laisse aller à ma passion. Je souris, heureuse lorsque ton nez frotte le mien et que tu m’avoues n’avoir rien vu de mon attirance. «Je serais plus directe maintenant » Je n’osais pas te brusquer, te pousser dans tes retranchements de peur que tu ne te refermes sur toi-même. Tu avais déjà à gérer ton arrivée au milieu de tous ces gens. Tu valais la peine que je prenne mon temps. « Je ne vois pas d’autre manière de t’appeler.» Je me colle un peu plus à toi et reprends cette danse lascive et sensuelle qui nous va si bien, comme si nos corps étaient faits pour cela. Je pose ma tête sur ton épaule et te sens te détendre à mon contact. Je profite d’avoir accès à ton cou pour y déposer des baisers légers en remontant doucement vers ton oreille. Je défais les premiers boutons de ta chemise et commence à découvrir ton épaule pour pouvoir y déposer mes baisers et découvrir ce magnifique tatouage qui orne ton bras. J’oublie le monde qui nous qui entoure, jusqu’à que mon œil soit attiré par un mouvement dans nos alentour et je réalise que nous ne sommes pas seules dans la serre. Je n’arrête pas notre danse, mais je remets ta chemise en place et je t’embrasse avant de m’écarter légèrement de toi. « Je pense qu’il est temps qu’on rentre, la suite de cette histoire ne concerne que nous.» J’ai un mal fou à me séparer de toi, j’attrape ta main et t’entraine vers ton appartement. A peine la porte d’entrée passée, je ne peux pas m’empêcher de passer une main dans tes cheveux et l’autre au creux de tes reins pour t’embrasser avec passion avant de te prendre dans mes bras et de te laisser passer tes jambes autour de ma taille pour que je te porte jusqu’à ta chambre et que je te dépose avec douceur sur ton lit.

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