Nous avons pris la très difficile décision de fermer le forum en date du 18 octobre 2020. Merci à tous pour ces beaux moments passés en votre compagnie. On vous aime tout plein! <3
Particularités physiques : Porte à son cou une longue chaine d’argent. A son bout, deux alliances qui ont visiblement vécue, une médaille en or blanc sur laquelle est gravée en rond de bosse une jeune fille à la harpe et un pendentif en argent en forme d’épée
Langues : Anglais, Français et Allemand (un peu de patois Bavarois sur les bords)
Se concentrer sur les bruits, uniquement les bruits. Apprendre à écouter d’abord puis voir ensuite, parce que les yeux sont plus facilement trompés que les oreilles. Une oreille bien entrainée permet de repérer les lieux, s’en faire une image mentale, par les échos et les gens qui y déambule. Ecouter, c’est aussi plus discret que de voir, moins repérable. Moins suspect.
Qui a dit ça ?
Jour
Ouvrir de grands yeux bleus, ne rien fixer d’abord, juste laisser la pupille s’imprégner de la lumière pour ne plus être éblouie. Blanc. Encore Blanc. Toujours Blanc. Ses membres lui font mal, engourdit, comme s’ils n’ont pas bougé depuis bien longtemps. Fixer. Continuer de guetter. Il n’y a rien à guetter, pas de bruit dans la lumière tamisée de l’endroit. Même si un silence doit savoir s’écouter, il n’a pour l’instant rien à apprendre. La vue n’aide pas non plus. Blanc partout. Blanc sur les murs, blanc sur la chemise, blanc pour le sol. .
Blanc fantôme.
Nuit
Ce n’est pas normal, tout ce blanc, pas normal du tout. Calme-toi, ma fille, il y a forcément une explication à toute cette mascarade. Tu n’as pas pu y entrer de ton plein grès dans ce trou. Pour une seule et simple raison, tu n’aimes pas le blanc. Se reprendre. On récapitule. Tu n’aimes pas le blanc. On t’a appris des vieux dictons de sage sans queue ni tête que tu suis quand même à la lettre. Tu t’appelles….
Ah. ?
Jour
Tiens, c’est vrai ça ? Je suis qui au juste. Elle se serait bien relevé en sursaut mais son corps est contre pour l’instant. Il ne répond pas ou juste un peu, juste le bout des doigts. De toute façon, si elle bouge plus pour l’instant, elle a l’impression qu’elle va recracher son estomac. Quelque chose lui dit que ce n’est pas le moment de basculer dans ses pompes. Tiens, c’est rigolo comme expression. Basculer dans ses pompes… Oh tien, un truc au poignet… Rose … Mais ce n’est pas vrai, ils ont un truc avec les couleurs ici. Sérieux, rose ! Rose !
Grmph.
Jour (toujours)
C’est vexant. Elle tourne légèrement le poignet. Bon, le bidule semble donner l’heure. Une montre ? 5h45. C’est une bonne heure pour se lever, ça 5h45. Enfin si le reste du corps suit. Tout doucement, prendre son temps. Pas besoin de se presser, il n’y a pas âme qui vive. Paume de la main pour appui. Ramener les bras le long du corps, se redresser d’abord à quatre pattes. Le contenu de son estomac est toujours pris par des envies d’évasion mais ce dernier tient ses geôles bien fermées. Coup de chance. Le reste suit tant bien que mal. Jambe droite est vaillante. Jambe gauche aimerait bien continuer sa sieste dans son engourdissement salvateur. Tant pis. La jeune femme se traine un peu maladroitement jusqu’à ce qui semble être une paroi, la bouche pâteuse quand une voix robotique féminine déclame sans prévenir, lui faisant faire cinq pas de côté.
« Bon matin F06-314. Il est 6h du matin, votre pression est basse ce matin, je vous recommande donc de prendre un bon petit déjeuner. Pensez à compenser vos carences en glucide et en lipi… - Ok, tu es officiellement nommée Gertrude !
-…de. N'oubliez pas d'enfiler des vêtements propres avant de sortir et je vous souhaite une bonne journée. - Compris, Gertrude. Comment j’ouvre la porte, d’abord ?! »
Silence.
« Ca ne te plait pas, Gertrude ? Moi, je trouve que ça va très bien avec ta voix. »
Toujours pas de réponse. Ok, c’est bon, elle est coincée. Palpant les rebords de la porte, elle continue de s’époumoner. .
« Excusez moi, est ce qu’il y a quelqu’un qui peut m’aider s’il vous plait ?! »
En faisant un boucan du diable, il y a forcément quelqu’un qui va répondre …
Particularités physiques : Tâches de rousseurs ; un air de chat potté qu'elle utilise sur demande
Langues : Anglais parlé et écrit ; base de japonais
Logement : 4 F ○ lit presque toujours complètement défait, oreillers par terre, couverture qui tombe, drap contour à arranger : elle saute dessus pour s'amuser, il y a quelques origamis un peu partout ; anciennement 2-H
Sujet: Re: Sous Clé. Mer 1 Juil - 1:07
La lumière la réveille encore une fois. Elle déteste cela et elle adorerait pouvait s'y habituer et rester endormie. Sauf que non, elle est réveillée à 6 heures du matin, une heure qui est beaucoup trop matinale pour elle, à tous les matins. De temps à autre, elle arrive à s'endormir. Ce matin-là, elle y arrive presque. Presque au moment où elle parvient à se rendormir, elle entend une voix crier. Elle se met droite dans son lit. Qu'est-ce qu'il se passe ? La veille, elle était seule dans le logement. Comme à tous les soirs. Elle saute sur le lit qui est dans sa chambre dans son logement et pour éviter de devoir le refaire, elle va dormir n'importe où et ne fait pas le lit en quittant la chambre. Elle n'est pas obligée de le faire, elle peut dormir n'importe où, alors, elle en profite. De ce qu'elle a compris depuis son arrivée, les règles peuvent rapidement changer. Elle ne veut pas imaginer ce qui arriverait si faire son lit le matin deviendrait obligatoire. Elle n'aimerait pas du tout cela ! Et personne ne le lui a reproché pour le moment... en même temps, cela ne ferait aucune différence, elle continuerait de toute façon. Personne n'a a lui donner d''ordre ! Enfin, sauf cet endroit, mais on lui a raconté des histoires de prison et elle n'a pas très envie de tester cela. Enfin, pas pour l'instant. Peut-être qu'un jour, si elle s'ennuie vraiment, elle va essayer. Pas très prudent, mais bon, au moins, elle va avoir essayé quelque chose de nouveau.
Bref, elle n'est plus seule. Elle se déprend des couvertures où elle s'est entortillée elle ne sait trop comment au cours de la nuit, saute par terre. Elle se dirige vers la porte et revient sur ses pas afin d'enfiler un pantalon. On ne sait jamais, c'est toujours mieux d'être un peu plus habillée quand on rencontre quelqu'un le matin comme ça. Une fois un peu mieux habillée, elle se présente devant la porte où une fille arrête pas de crier de l'aide... elle n'est pas capable d'ouvrir la porte ? C'est bizarre. Elle ne doit pas être ici depuis longtemps, ou bien... oh ! Elle vient d'arriver ici elle ne sait trop comment, comme pour chaque personne, dont elle. Elle adore cette idée et elle compte faire en sorte que la situation soit à son avantage. « Faut juste tirer la porte, elle coulisse ! » fait-elle, tout en faisant coulisser la dite porte. Elle voit ensuite une jeune femme, à peu près de la même taille qu'elle. Ce qui fait du bien, elle a l'impression d'être entourée de géant. « Bienvenue chez moi. Je dirige tout le monde ici et tous les nouveaux se réveillent dans mon logement. » Elle a bien le droit de s'amuser, non ? Est-ce qu'elle risque de le regretter plus tard si la nouvelle ne le prend pas bien ? Oui, peut-être. Sauf qu'elle ne va pas s'en inquiéter tout de suite. Elle verra cela par la suite. « Alors, Aleksa t'a appelé comment ? C'est ma conseillère et je lui fais confiance, elle a dû te trouver un matricule approprié. » Elle continue de sourire, pose ses mains sur ses hanches pour se montrer un peu plus imposante et pour montrer qu'elle a confiance en elle. « On s'agenouille devant la Reine. » Elle prend son ton le plus impérieux possible et elle y arrive sans trop de mal.
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Tirer la porte. Dans quel pays, il faut tirer une porte pour l’ouvrir. Une porte, ça s’ouvre avec une poignée en bouton ou une poignée qui se descend. Une porte, ça ne se coulisse pas à moins d’être une porte fenêtre et ça, ça, ce n’est pas une porte fenêtre. C’est une porte mutante mise juste là pour l’embêter à pas s’ouvrir comme une porte normale. Mais, force est de constater qu’effectivement, cela fonctionne. Bon passons. A l’annonce de la nouvelle tête qui vient d’apparaitre devant elle, 314 lève un sourcil et dévisage la femme. Rousse. Comme elle. Mais avec des cheveux cours. Pas comme elle. La peau très blanche. Comme elle. Des yeux sombres. Pas comme elle. Apparemment, elle est reine. Mais Reine de quoi, de ce bâtiment aseptisé. Elle dirige et ce mot semble donner de l’urticaire à l’espèce de voix à citation qui résonne dans sa tête
« Le pouvoir est de déchirer l'esprit humain en morceaux. »
Elle grimace ostensiblement devant son interlocutrice, se tape le poing contre le front.
Le pouvoir est meurtrier, le pouvoir tue les gens, le pouvoir est fasciste !
Calme-toi, c’est bon. Calme toi, je t’en supplie, les citations, ça sert à rien.
LE POUVOIR DOIT MOURIR !
Les yeux de 314 s’emplissent brusquement de colère, une colère sourde, brulante, qu’elle tente d’apaiser tant bien la voix intérieur qui lui vriller les tympans. Pourvu qu’il n’y a pas de livre d’histoire ici sinon, à la moindre mention de la monarchie, la voix risque d’à nouveau exploser. Puis la colère passe parce qu’elle a décidé de la contenter. Son visage s’apaise et elle décoche un sourire angélique.
« Dans ce cas, il va falloir te couper la tête. C’est le sort des têtes couronnées après tout, quand le peuple se rebelle et s’en débarrasse. Parce que ça arrive toujours. »
Elle secoue la tête, reprend cet air lunaire et enfantin qui lui sied mieux, sortant de la pièce pour explorer un peu autour d’elle et analyser la situation. Si cette fille est vraiment la reine, elle est morte ou elle doit partir en courant tout de suite. Si c’est une blague, alors la fille va probablement avoir la peur de sa vie et ce n’est probablement pas la meilleure entrée en matière qui soit. Tant pis, elle se rattrapera, il y a toujours moyen de se rattraper. 314 caresse sa chaine machinalement, sans s’apercevoir de l’incongruité de sa présence, elle fixe les plafonds, tourne sur elle-même, les bras écartés.
« Qui est Aleksa ? Moi je ne connais que Gertrude. Gertrude parle avec une voix étrange et visiblement, elle est la maîtresse du temps ici. Elle donne l’heure en tout cas. Et le bilan de santé. Elle a dit un truc étrange au début mais je n’écoutais pas. En même temps, elle n’a pas prévu. »
Elle revient vers elle en enchainant quelque pas de danse, amusée.
« Alors, Reine, veux-tu vraiment que je m’agenoue ? Maintenant, que tu sais les parts du marché. Une vie courte et glorieuse ou une vie longue et sans gloire. C’est dans une histoire je crois. Mais j’ai oublié laquelle. Toi aussi tu as oublié ? »
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Sujet: Re: Sous Clé. Mar 7 Juil - 23:44
Elle ne sait pas trop ce qu'elle a dit qui ne va pas à la nouvelle arrivée, mais cette dernière ne semble pas être très contente de ce qu'elle a pu entendre. Il est vrai qu'au réveil, c'est toujours compliqué. Elle ne sait même pas comment elle fait pour se tenir debout de cette façon. Elle, elle a pris un certain moment avant d'être capable de le faire. Bon, il est vrai qu'il y avait Wombat et qu'elle en a un peu profité pour faire son intéressante (cela lui est venue d'une manière tout à fait naturelle), a exagéré un peu le tout... mais elle est tout de même impressionnée que la jeune femme soit déjà debout tout de même. Et qu'elle veuille déjà lui couper la tête. Oh la la la la ! Elle n'est pas impressionnée, elle se contente de secouer doucement la tête. « Pas dans ma monarchie ! On m'a élu parce que je suis la plus sympa. » Et elle fait un sourire qui la rend très sympa, cligne quelque fois des yeux pour l'être encore un peu plus. Un peu plus et elle pourrait tourner dans une publicité de dentifrice ! « C'est des élections... j'ai choisi Reine parce que j'aime bien le titre, c'est bon pour l'égo ! » Et, faire plaisir à l'égo, c'est toujours important. Surtout quand le sien semble être assez capricieux et toujours en demande d'attention.
Elle la laisse passer et explorer l'endroit : il n'y a pas grand-chose à voir. C'est triste. Tout est beaucoup trop blanc. « C'est Aleksa ! Tu peux lui poser plein de questions. Et c'est pas très beau Gertrude... » Elle fait aussi quelques pas de danse, car pourquoi pas, il ne faudrait pas que la nouvelle se sente trop seule et en plus, c'est amusant. « J'pense que ça va... on est de la même taille... la plupart des autres sont grands, alors j'essaie de leur faire voir mon monde de mon point de vue. » Presque tout le monde est si grand, elle commence à avoir mal au cou à force de les regarder comme ça. Elle a bien hâte de grandir un peu, même si c'est seulement de un centimètre. Elle ne pense pas que cela puisse être plus, la poussée de croissance c'est avant son âge, même si elle est encore bien jeune.
« Et tu peux dire Queeny, c'est plus mignon ! » Elle aime bien Queeny... elle va sûrement rester avec cela. Même si elle aime bien tous ses autres surnoms. « Je sais pas de quelle histoire tu parles... mais y'a plein de livres ou tu peux me la raconter ! » Elle est toujours prête pour passer le temps, d'une façon ou d'une autre. « Tout le monde a oublié ici. C'est pour ça qu'il faut avoir en charge quelqu'un pour les nouveaux, pour les aider. » Elle lui offre un nouveau sourire rassurant. Elle vient de découvrir qu'elle est plutôt douée pour improviser : elle n'a eu aucune difficulté à savoir quoi faire pour pour pouvoir remettre la situation à son avantage. Elle n'a pas paniqué, n'a pas bafouillé, tout est sorti très naturellement. Elle aime bien cette nouvelle facette !
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Une monarchie élue, ça change quelque chose avec les impératifs de décapitations ou pas ? C’est une vraie question. La voix semble elle aussi être en pleine réflexion. Peut-être qu’elle réfléchit à ça. Ou alors, elle réfléchit parce que la méthode de mise à mort est pas la même selon qu’on est élu ou pas. En tout cas, ça l’a calmé. Mais ça soulève encore d’autres questions. Et encore d’autres. Par exemple, être élu parce qu’on est sympa … Donc ici, ça marche comme à l’élection des délégués de classe ? On n’élit pas les gens parce qu’ils sont compétent par exemple pour expliquer ce qui se passe dans ce drôle d’endroit. Voir même comment en partir. Ou savoir qui on est. Ou faire pousser des plantes. Bref, quelque chose d’utile. Etre sympa, c’est utile certes socialement mais là présentement, à part si dire des mots doux à Gertrude arrange la situation avec la mémoire, l’endroit, tout ça, ça ne sert pas à grand-chose. Et puis un gouvernant avec de l’ego, ce n’est pas une bonne chose. En même temps, pour commander quelque chose, il faut en avoir, de l’ego. Beaucoup même. Peut-être proportionnel à l’importance du poste.
Donc le petit nom de Gertrude, c’est Aleksa. Information validée et surement finalement la seule utile depuis le début de conversation. 314 finit par déclarer d’un air parfaitement entendu.
« Je trouve que Gertrude, ça lui va beaucoup mieux. Ce n’est pas une question d’être beaucoup ou moche, l’important, c’est que ça colle, que ce soit bien nommé, tu comprends ? Genre toi, il faudrait un truc en rapport avec l’ego. Cheville gonflée. Oui, c’est ça. A partir de maintenant, tu t’appelles Cheville gonflée. Sinon Narcisse. Du coup, on ne te coupe plus la tête. Par contre, tu te noies parce que tu as trop contemplé ton propre reflet. Tu préfères ? Ça te va mieux que Queeny en tout cas. Queeny, ce n’est pas un bon surnom. A cause de têtes coupées, des mariages forcés avec des cousins, des enfermements au couvent après avoir enfanter à répétition… Il y a une bibliothèque ? Je te parie qu’on trouve des bouquins qui parlent de ça à la bibliothèque.»
Cela lui semblait bien comme objectif, une bibliothèque. D’autant que c’est important, une bibliothèque, ça regroupe le savoir du monde. Si ça se trouve, à défaut de leur avoir laissé leurs propres souvenirs, on leur a peut être laissé avoir accès aux souvenirs du Monde.
« Mais d’abord, il faut qu’on mange. Je crois que c’est Gertrude qui m’a dit en parlant de lipides et de glucide. Elle te perle aussi de ça ? Ah au fait, une reine, ça doit avoir une ligne irréprochable, parce que son rôle numéro 1, c’est pot de fleur. Du coup, si t’es reine, Gertrude a du exclure les glucides de ton alimentation. Bon par contre, après, ça fait des carences, de la fatigue, tu deviens vraiment mole. C’est pour ça que les reines, ça règne pas d’habitude. Enfin je crois. Ou c’est la faute du patriarcat. Je sais plus. Mais la voix, elle, elle doit savoir, quand elle aura fini par trancher si l’élection changeait quelque chose à ton sort. »
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Sujet: Re: Sous Clé. Jeu 23 Juil - 1:59
Queeny secoue la tête. Non, ce n'est pas Gertrude. « Mais si tu dis Gertrude pour faire venir Aleksa, elle va pas venir. Mais si tu dis Aleksa, elle va venir et tu va pouvoir lui poser des questions et elle ne va pas vraiment te répondre car ses réponses sont très floues. Ou elle ne peut pas répondre parce que ce n'est pas dans ses attributions... c'est très chiant ! » Elle préfère la prévenir. Cheville gonflée ? Quoi ? Elle lève son pied, regarde. « Elles sont pas gonflées ! » Elle raconte n'importe quoi, le réveil la fait réagit bizarrement et la fait dire n'importe quoi aussi. « Y'a pas de bain, ça va, je prends le risque ! » Que des douches. Et qu'on essaie juste un peu de la noyer dans un lavabo ! « J'suis donc Queeny P'tite flamme Étincelle Robinson Démone Moony Narcisse. » Qui dit mieux ? Peu importe si la nouvelle n'aime pas son Queeny, elle va se passer de son opinion. « Et tu peux mas me couper la tête, pas avant 16 heures en tout cas, les agressions sont pas permises avant ça. » Alors, pas de bol pour elle. « Il y a un coin bibliothèque. » Une chance ! Cela serait encore plus ennuyant sans les livres.
Elle parle ensuite de manger et ça, elle est d'accord. Elle a bien hâte de pouvoir manger. Elle meurt de faim ! L'autre aussi, elle continue de raconter des inepties ! « Ah non. Arrêtes avec ta reine. J'ai dit que j'avais choisi le titre. » Elle tape du pied. Oh la la, qu'elle en revienne ! Elle a déjà tout expliqué ! « J'aurais pu dire que j'étais mairesse ou représentante ou présidente. C'est juste un titre que je me suis choisie pour accueillir les nouveaux et pour qu'ils se sentent en sécurité. » Elle lui fait un joli sourire, cligne des yeux, prend un air innocent : on ne peut que lui faire confiance, non ? « On peut pas manger quand on veut, ni encore partager notre repas. » Ce qui est vraiment n'importe quoi. « Y'a plein de petites règles comme ça qu'il faut suivre. Elles sont indiquées sur des écrans à l'extérieur dans toutes sortes de langues. Tu veux voir ? » demande-t-elle. Elle ne va pas trop avoir le choix de toute façon. « Tu vas aussi savoir quelles langues tu lis. Moi c'est l'anglais et un peu de japonais... » L'anglais, c'est normal, elle vient d'Australie... mais le japonais ? Hein ? Elle a été très surprise lorsqu'elle a vu qu'elle était capable d'en lire un peu.
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314 lâche un sourire en coin. Mais peut être que justement, elle n’a pas envie qu’elle vienne à chaque fois qu’elle appelle ? Il sera plus simple de médire d’une Gertrude, prénom qui n’attirera probablement pas l’intelligence artificielle habituée à répondre à un seul terme, pour peu qu’elle n’écoute pas en permanence et qu’elle n’enregistre pas tout. Et puis, si ses réponses sont floues, est-ce vraiment bien utile de l’appeler ? Ont-ils vraiment besoin de se faire plus embrouiller qu’ils ne le sont visiblement tous actuellement. Tous, parce que si elle comprend bien, Queeny est ici depuis bien plus longtemps qu’elle et qu’elle ne semble, malgré ses fanfaronnades et son pseudo rôle d’accueillante, vraiment au fait de ce qui se passe.
« Trop long. »
Répond-elle du tac au tac quand Queeny lui déroule ce qui semble être un surnom complet. Sérieusement, il y a vraiment des gens qui l’appellent comme ça.
« Queeny aux grosses chevilles t’ira parfaitement. Les grosses chevilles, c’est pour l’ego. »
Au moins, cette Queeny avait un avantage, elle déroulait toutes les informations nécessaires sans qu’elle n’ait besoin d’en demander, ce qui lui permettait de s’instruire sans s’ouvrir. Il faudrait la garder dans ses contacts à l’avenir, elle pourrait être utile. L’annonce de l’existence d’une bibliothèque la fit exulter, un sourire fendit son visage fin sans retenu. Enfin quelque chose d’intéressant. Elle applaudit, surexcitée.
« Il faut que tu m’emmènes voir ça alors. Elle est grande ? Quel genre de livre on y trouve ? Il y a un système d’emprunt ou c’est accès libre ? Quel est le livre que tu préfères ? »
314 sort enfin de la pièce d’un pas décidé, fit un arrêt.
« Que tu ais choisis ou non ton titre ne change rien tu sais ? La monarchie est le symbole de l’oppression du peuple par une élite qui a choisi d’être élite et qui, surtout, l’a réussi. Tant que ne coupe pas la tête aux rois et aux reines, on ne peut pas être libres puis que par définition, ils gouvernent et donc décident à la place du peuple. Alors, à ta place, je dirais plus que j’ai choisi ce surnom parce que je suis fan de rock, pour la référence. Ça t’amènera, je pense, bien moins de problèmes et de responsabilités désastreuses. Parce que moi, je dis qu’il faut te couper la tête mais peut être que je ne le ferai pas. Tu ne peux pas être sûre que la prochaine personne que tu accueilleras ne sera pas dans cet état d’esprit, tu ne crois pas ? »
Une pause.
« Ou alors tu n’as vraiment pas envie de garder ta tête sur les épaules. C’est un choix après tout. Je le respecte. Mais ça serait dommage parce que je pense que malgré tout, on pourrait s’entendre. Et comme je ne sais pas faire de spiritisme … enfin je crois … Et puis, on ne doit pas avoir de table d’ouija ici. Bref, ce sera compliqué pour communiquer toutes les deux si tu es morte. »
C’est déjà compliqué quand elles sont vivantes alors morte, n’imaginons même pas.
« Un peu de japonais … parce que tu sais juste lire hiraganas et les katakanas ? En même temps, les kanji, c’est compliqué. Enfin je crois. Peut-être que la voix sait. Peut-être qu’Aleksa peut t’apprendre ? Ou alors il y a peut-être un livre sur les kanji. »
Son ventre grogne. Elle a faim, c’est vrai, c’était la première idée.
« Ok pour les horaires mais genre, le petit déjeuner. On saute ? C’est pas censé être le repas le plus important de la journée ? »
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Sujet: Re: Sous Clé. Sam 1 Aoû - 2:44
Queeny secoue la tête, elle ne trouve pas que c'est trop long. « Ça veut juste dire que j'ai rencontré plein de personnes ! Et on choisit celui qu'on préfère. » Elle aime bien tous ces surnoms, c'est toujours mieux qu'un numéro. « Oh ! Ben... je préfère Narcisse. » Ce qui est plus joli que Chevilles gonflées peu importe ce qu'en dit la nouvelle arrivée. Nouvelle arrivée qui aime bien l'idée d'une bibliothèque. « Il y a plusieurs bibliothèques, j'atteints par la rangée du haut... on trouve des livres des toutes les sortes dans toutes les langues sur tous les sujets.... et on prend ce qu'on veut et on le remet quand on le veut. On peut le garder toujours dans notre chambre. Et j'adore les livres d'horreur et de thriller ! » C'est génial ! Plus ça fait peur, plus c'est stressant, mieux c'est. Elle se met à bouger, elle la suit, et elle s'arrête ensuite. Elle secoue la tête, encore une fois ! « Qu'on essaie de me trancher la tête ! Je vais pas me laisser faire ! » En gros, elle se fiche bien de tout ce qui vient de dire la demoiselle... et un groupe rock Queeny ? Bizarre, bizarre.
Un grand sourire lui parcoure le visage. « Tu penses vraiment qu'on pourrait s'entendre ? » Elle aime bien s'entendre avec les gens, même si elle les menace et cherche la bagarre. Puis bon, avec elle, elle aura pas trop mal au cou comme elles semblent toutes les deux être environ de la même grandeur. « Je pense que je lis les trois... mais que je devais pas avoir des bonnes notes à l'école, ça devait pas être mon point fort. » Elle hausse les épaules. Elle ne peut pas être douée dans tout ! Elle secoue la tête. « Non, non, on peut manger de 7 à 9, puis 11 à 13 et ensuite 19 à 21 heures. » Des heures très longues à attendre entre les repas. « Et faut juste manger dans l'aire repas, pas ailleurs. Sinon... Aleksa nous amène en prison, elle apparaît et puis pouf on disparaît... j'ai entendu des histoires pas très drôles. Genre, torture et tout. » Rien de très rassurant. « J'pense que tu devrais demander à pas être ici, mais être là-bas, tu devrais aimer... » Parce que torturer les gens, leur couper la tête, c'est presque pareil, non ? « Tu te sens comment ? Tu veux t'asseoir, vomir, te reposer ? Le réveil est difficile parfois, alors... » Elle prend cette responsabilité à cœur Queeny malgré tout, un réveil, c'est important et ça ne se passe pas toujours bien. « Et je pense que je vais t'appeler Ursula. » Voilà, elle a un surnom pour elle. Cela lui va bien. Ursula... elle torture, non ? Elle n'en est pas certaine, dans tous les cas, elle ne pense pas en être trop loin.
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314 grimace. La première chose qui lui vient à l’esprit, c’est que Narcisse, lui, meurt en se noyant dans son propre reflet de l’onde. Et mourir noyé est affreusement plus douloureux qu’un coup net sur la nuque d’une lame de guillotine qui permettait une morte instantanée et sans « douleur » (en tout cas, sans que le bourreau ait a besoin de s’y reprendre trois fois, involontairement ou non d’ailleurs, parce qu’il s’est loupé.), c’était la raison de son adoption par l’Assemblée en 1790. Comment elle sait ça ? Et bien … Et bien, elle ne le sait pas. Mais elle le sait. Peut-être de l’école, si elle y a été. Même ça, elle doute. Du coup, elle en a loupé le début de la réponse de Queeny sur la bibliothèque. Son oreille a attrapé « Thriller et Horreur ». 314 penche la tête, lève un sourcil, pas convaincue.
« Tu apprends quelque chose avec les livres de thriller et d’horreur ? Ou c’est juste comme ça ? »
C’est étrange. Certes, lire un livre pour le plaisir est agréable mais aimer cela plus qu’apprendre. On en découvre tous les jours décidément. Surtout si on est amnésique. Ca ressemble à une mauvaise blague. Ou de l’humour noir. Ce qui est bien quand on oublie tout, c’est que l’on découvre des choses nouvelles et des gens nouveaux tous les jours. Mauvaise blague. Elle devrait être drôle pourtant mais ça ne la fait pas rire du tout. Il parait que l’humour est culturel. Bon, première question. Pourquoi est-ce qu’elle se souvient de tout ça et pas du plus important. De qui elle est ? Amnésie ? Amnésie partielle qui ne touche que ce qui se rapporte à elle ? Pour cela, il faudrait tester. Mais avec qui ? Et puis, est ce qu’elle est la seule dans ce cas ou tout le monde l’est. Le meilleur moyen de le savoir est ….
« Dis. Queeny, c’est ton vrai prénom ? Ça pourrait être une excuse. Parce qu’on ne choisit pas son prénom. Si c’est ton surnom, ce sera une circonstance aggravante. Parce qu’un surnom, on le choisit en son âme et conscience. Tu penses qu’il faut que j’en choisisse un ? Ce sera plus agréable qu’un numéro. Mais en même temps, je ne sais pas si je suis légitime de choisir mon propre surnom. En tout cas, pas Ursula. Ursula, c’est joli, ça veut dire petit ours. Mais c’est un peu vieillot. Moi je ne dois pas m’appeler comme ça. Peut-être que ma grand-mère s’appelle comme ça. Si j’ai une grand-mère. Tu en as une toi ? »
Reviens la question des horaires
« Peut-être que c’est à Gertrude qu’il faut couper la tête si c’est elle l’autorité ici. Si ça se trouve, la voix sera d’accord. Il faut que l’interroge. Quoi qu’il en soit, il est 6h30 minute. Du coup, on pourra bientôt petit déjeuner alors autant se mettre dans les stalles de départ, comme les chevaux aux courses. Tu ne crois pas ? A moins qu’il y ait un ordre prédéfini et que cela ne soit pas premier arrivé, premier servi. J’ai faim. Du coup, je crois que je vais bien. Visiblement, j’ai connu pire que ça avant parce que je me suis assez vite remise. Ou alors mon corps est résistant. »
Corps qui ressemble plus à une allumette présentement. Une petite allumette.
Particularités physiques : Tâches de rousseurs ; un air de chat potté qu'elle utilise sur demande
Langues : Anglais parlé et écrit ; base de japonais
Logement : 4 F ○ lit presque toujours complètement défait, oreillers par terre, couverture qui tombe, drap contour à arranger : elle saute dessus pour s'amuser, il y a quelques origamis un peu partout ; anciennement 2-H
Sujet: Re: Sous Clé. Dim 11 Oct - 20:41
La nouvelle lui pose une drôle de question. Si elle apprend dans les livres qu'elle lit ? « Euh... à comment commettre des crimes et à comment arrêter ceux qui en font. » Elle apprend les deux côtés, juste au cas. Elle n'a jamais vraiment pensé qu'elle devrait apprendre quelque chose de cela par contre. Elle passe le temps et c'est le plus important ici. « Y'a pas cours, pas de devoirs... c'est génial ! » rajoute-t-elle. Pourquoi apprendre alors ? Bon, le réveil est tôt à cause de la lumière et de la voix d'Aleksa, mais c'est toujours possible de se rendormir. Enfin, elle n'y arrive pas tout le temps, malheureusement. Elle secoue la tête, non, ce n'est pas son vrai prénom. « J'me souviens de pas grand-chose d'avant. » Quelques détails, mais pas son prénom. Elle ne sait même pas à quoi il pourrait ressembler. Elle lève ensuite les yeux dans les airs. Elle et ses histoires de coupage de tête, elle a compris ! « T'aimes pas.. alors tu es Ursula ! » Et puis c'est tout hein. Elle n'arrête pas de lui parler de lui couper la tête, alors elle va lui donner une vraie raison du pourquoi elle va vouloir le faire. Pas juste parce qu'elle a décidé d'être Queeny. C'est n'importe quoi. « Je pense que oui... » répond-elle, après avoir réfléchi quelques secondes à si elle a une grand-mère ou non. Elle a l'impression qu'elle est toujours vivante, même si c'est assez flou. Il est vrai qu'elle ne s'était jamais attardée sur cela avant.
Elle secoue ensuite la tête. « Y'a pas Gertrude... il y a Aleksa et c'est tout. C'est elle que tu as entendu ce matin... et on peut pas lui trancher la tête, elle a pas un vrai corps. Je lui ai déjà balancé un oreiller et il est passé au travers d'elle. » Alors lui trancher la tête... cela semble être très compliqué. « On y va quand on veut, y'a pas d'ordre. » Heureusement ! Cela serait encore plus horrible de devoir attendre son tour. Elle essaie donc d'être là parmi les premières. Elle sort de la chambre. « Tous les logements sont pareils... certains ont deux chambres ou trois, sinon c'est tout pour la différence. Ils ont un salon, une salle de toilette et une salle d'eau. On peut même pas prendre bain, y'a juste une douche. » lui présente-t-elle le logement, en lui faisant faire le rapide tour. Elle en sort ensuite, l'amène sur le balcon, près de la rambarde. « C'est une partie de où on vit, le balcon fait le tour de toutes les chambres... c'est assez grand. » Au moins ce n'est pas un petit lieu, il y a de l'espace, bien qu'on refait souvent les mêmes activités. Elle amène ensuite la jeune femme en direction des escaliers.
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