[HOT] OMG [H04-82]

OMG

Diva + H04-82

10 mai:

Les jours défilaient, et se ressemblaient dans une monotonie qui avait de quoi rendre un peu cinglé. La routine c'était pas son truc à 82. Enfin... Du moins c'était la conclusion à laquelle il en était venu. Enfin... Le côté positif c'est que le brouillard dans lequel il était à ses premiers jours c'était un peu apaisé. Il n'avait plus le teint gris, et ne risquait pas de gerber son bol de corn-flakes du matin. Ou quoi que ce soit d'autre qu'on lui serve. Le jour où il n'avait eu qu'une pomme, il avait clairement tiré la gueule. Bref la journée s'allongeait et s'étirait. Le gaillard s'était donc appuyé contre la rambarde du balcon pour observer la ruche, en contre-bas, vivre en pleine effervescence. C'était un spectacle... Brillant de par son manque d'intérêt. Mais bon... Qu'y pouvait-on ? Il s'ennuyait aussi ferme qu'un rat mort ici. Un énième soupir passa le barrage des lèvres de 82. Et il se stoppa net quand son regard capta un mouvement, son regard se tourna alors vers une apparition soudaine et incroyablement intéressante. Il y en avait qui savaient comment rebondir. 82 avait reconnu le matériau de base qui avait servit à faire les vêtements que portait "l'apparition". Ceux qu'ils portaient tous. Mais lui -ou elle, pour le coup, étant donné la nature du vêtement et les sacrés talons sur lesquels elle était juchée- , avait offert une seconde vie à ces vêtements criards, un vent d'originalité qui fit du bien à 82. Il était curieux... Incroyablement curieux, et en même temps... Une partie de lui semblait... Quoi ? Admirative ? Oui... Il tenta de suivre cette pensée. Les gens ici semblaient ouverts, mais il lui apparaissait que ce n'était peut être pas le cas à l'extérieur, et le nouveau venu -pas si nouveau que ça, sans doute, mais puisque 82 n'était pas là depuis très longtemps il ne pouvait pas vraiment en juger- semblait avoir posé ses couilles sur la table, en clamant "voilà ce que je suis". C'était une démarche qui ne manquait pas de chien. 82 s'approcha pour détailler d'un peu plus près la robe de princesse de son vis-à-vis. Laissant échapper un petit sifflement.

"C'est toi qui l'as fait ?"

Il montra du doigt la création, c'était impoli, et quelque part au dehors, peut être que la pauvre mère de 82 était en train de se retourner dans sa tombe de la mauvaise éducation de son fils. Vilain petit garnement. Enfin... Le regard qu'il posait sur l'homme ne contenait aucun jugement, plutôt une curiosité sincère. Il posa les yeux sur sa montre, un petit sourire amusé sur le coin des lèvres.

"T'es en avance Cendrillon, on t'attendait pas avant ce soir. Veilles à ne pas perdre ton soulier."

Il se demanda un instant où est-ce qu'il avait bien pu trouver pareilles chaussures. Une paire d'escarpins rouges vifs. "Rouge pétasse" ajouta t-il dans sa tête. Parfois... 82 se demandait bien où il avait été élevé pour être aussi grossier. Mais il épargna ce petit trait d'esprit à son vis à vis. Cette princesse échappée d'on ne sait où créait en lui un bousculement de questions. Mais aussi... Une étrange impression de réassurance, bien qu'il ne sache pas exactement pourquoi.

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Diva + H04-82

10 mai:

82 l'avait abordé, il ne savait foutrement pas pourquoi. Peut être parce que dans un endroit entouré par d'autres, on ne pouvait pas rester indéfiniement dans son coin ? Et peut être parce que cette vision avait retourné quelque chose en lui. Il l'avait vu là, habillé d'une robe et d'un applomb certain. Et ça lui avait tout de suite plu. Peut être parce qu'il y avait des choses dans sa vie d'avant, qu'il n'avait jamais assumé ? 82 n'aurait su en être sûr. L'apparition lui offrit un joli sourire qu'il ne put s'empêcher de lui rendre. C'était une sorte de demi-sourire qui aurait presque pu paraître mutin, et dans le fond, peut être qu'après tout, il l'était. Il glissa de sa voix grave un simple.

"Oui. Beaucoup." lorsque le jeune homme lui demanda si ça lui plaisait. Oh ça aurait été mentir que de dire que ce choix ne remuait pas quelque chose chez lui. Mais en même temps, ça le plongeait dans une sorte d'étrange réflexion. Il ne savait pas vraiment pourquoi. Mais pour lui c'était porteur de quoi? Il chercha un instant dans la brume opaque qu'était sa caboche. Et la réponse vint d'elle même. D'espoir. Diva donc... Il avait retrouvé une partie de son identité sous la forme d'un petit surnom, enfin... Lui, le seul surnom qu'on lui avait donné jusqu'à présent, c'était "Wombat" et il avait pas trop l'intention de se présenter sous ce sobriquet. ça manquait un peu de panache.
82 adressa un clin d’œil au susnommé Diva, rebaptisé Cendrillon pour l'occasion. C'était à se demander où se trouvait la citrouille.

" Oh... Dans tous les cas, si je tombe sur une de ces beautés égarée dans la journée... Je saurais à qui la rapporter."

La jolie Diva s'approcha de 82. Oh... Une partie de lui sembla s'affoler de cette soudaine proximité. Mais il la chassa bien vite, la faisait taire. Qui ça regardait ici ce genre de choses ? Qui ça regardait d'AUTRE que l'ours et la personne face à lui ? Alors il envoya bouler cette petite voix inquiète celle qui soufflait que "ce genre de chose ne devait pas se savoir". Le petit surnom que lui donna Cendrillon le fit sourire, puis rire un peu. Nous restions dans le thème du Disney. Il porta une main sur la rambarde, réduisant un peu la distance entre eux deux. Hadès hein ? Ce n'était pas un méchant déplaisant, bon... Il avait du bagout, chose que 82 n'avait sans doute pas. Fallait dire qu'actuellement il utilisait sa langue et sa salive plus que d'habitude. Si ça se trouve il était beau parleur et il ne le savait même pas.

"Oh... Hadès c'est très bien... C'est plus personnel qu'un banal numéro. Hadès sans la toge, mais quelque chose me dit qu'un cuir ne me va pas si mal. Hm... Cette chère Cendrillon n'a pas peur de jouer avec les feux de l'Enfer ?"

Un nouveau demi sourire un brin séducteur étira les lèvres de l'homme alors qu'il plongeait son regard sombre dans les jolies prunelles azures de son vis à vis.

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Diva + H04-82

10 mai:

C'était un jeu, une danse à laquelle 82, "Hadès" du jour, se livrait. Oh... Bien qu'il paraisse bien souvent pataud et indélicat... Sans doute à cause de sa carrure, cette danse là, il s'y glissait avec un semblant d'aisance. Il voyait cela comme un jeu. Mais quelque chose lui disait que ce jeu devait être secret, il y avait une saveur d'interdit... "attention" lui disait une voix. Attention... Mais oui, son attention elle était focalisée sur sa princesse d'un après midi. Il en avait marre de prêter l'oreille à des vieux fantômes d'une vie passée. Il allait se passer quoi si il se laissait aller, rien qu'une fois ? Le ciel allait lui tomber sur le bout de la truffe ? Il allait se faire écarteler sur la place publique ? Lorsqu'on ne possédait rien... Rien d'autre qu'un numéro... Les choses ne revêtaient pas la même importance. La princesse Diva lui offrit un sourire que notre ami trouva charmant. Bien qu'ils soient proches, aucun n'avait établit de contact physique. Pour l'instant... Il ne s'y risquerait pas. Pas avant d'être sûr d'avoir vu les signes. Bon... Signes il y avait pour tout dire.

"Hm... Les excuses elles se trouvent facilement tu sais ? Je suis assez bon pour en trouver."

Il lui offrit un énième sourire, un brin charmeur qu'il était. Il ne s'était jamais vraiment posé de questions sur sa sexualité. Il avait d'autres chats à fouetter, et une mémoire à poursuivre désespérément. Mais courir après des chimères lui était difficile. C'était usant. Surtout quand on avançait pas. Alors il voulait se laisser aller, une fois... Pour une fois. Un rire chaud lui échappa face au jeu de mot de son vis à vis, la distance se réduisit un peu plus, et ce ne fut pas pour déplaire à l'homme. Cette proximité réveilla quelques sensations en lui. De petites choses fort agréables. Il tendit sa main calleuse, pour replacer une mèche derrière l'oreille de la Dame de minuit.

"Hé bien... Hé bien... J'ai hâte de vous voir jouer avec le feu ma très chère. Ce spectacle sera des plus... Délicieux."

En glissant ce simple mot, il plongea son regard dans celui de Diva. Un sourire énigmatique étira les lippes du maître des enfers d'une soirée, lorsqu'il apprit que "minuit" approchait. Ah... La nuit était tombée vite... Surtout qu'il faisait encore jour. Un petit air malin s'afficha sur ses traits alors qu'il souffla à l'oreille de Diva.

"Tu sais... Il est déjà minuit quelque part. Tu ferais mieux de te hâter."

Un petit ricanement échappa à 82. Il se sentait... Comment dire ? Intrigué ? Émoustillé ? Ce jeu n'était pas des plus désagréable. Il le réveillait plus qu'il ne l'aurait cru. Jusqu'où irait-il ? Il n'en savait rien... Il irait aussi loin que le blond le lui permettrait. Il se perdit dans ces deux orbes bleutées, avant de poser les yeux sur la main qui lui était tendu, remontant pour se plonger dans son regard azuré, une expression qui se voulait séduisante sur le visage. 82 se rendait compte que certaines choses étaient comme le vélo -la moto, rectifia son lui intérieur- et ne s'oubliaient pas. Sa main prit la sienne, deuxième contact. Le point de non retour avait été franchit. Mais cela n'angoissa pas le brun plus que de raison. Sa paume était douce sous ses mains. Chaude même.

"Alors nous ne serons pas trop de deux. Je suis sûr que je te trouverai tout aussi princier au naturel."

Oh... Il aurait pu le suivre n'importe où. Oui... N'importe où. L'homme qui était toujours un peu précautionneux, d'habitude, avait laissé au placard sa méfiance. C'était comme si il ressentait un manque duquel il ne s'était pas encore rendu compte. Il porta le dos de la main de Diva à ses lèvres, y déposant un baise main des plus délicats. Il avait beau avoir une image de rudesse et de brusquerie, il n'en restait pas moins que dans certaines situations, 82 savait faire preuve d'un semblant de délicatesse. Cette situation là en faisait partie.

"Et si tu me faisais visiter ton atelier de couture, Diva ?"

Enfin... En réalité l'atelier de couture l'importait peu... Il n'avait jamais été très doué dans ce domaine. Mais il y en avait d'autres où il n'était pas totalement mauvais.
Il avait susurré le surnom de son vis à vis d'une voix chargé de promesses. Ah... Il mettait les petits plats dans les grands le gaillard. C'était évident. Et il était peut être le seul à ne pas tout à fait se rendre compte de ce qu'il faisait. Ou peut être bien que oui. Et peut être même que pour la première fois de sa vie, il n'en avait rien à foutre.

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Diva + H04-82

10 mai:

Ce jeu... C'était une danse... Une danse qui n'était pas avec n'importe quel diable, et qui, à tout moment, pouvait se transformer en autre chose. 82 était-il prêt à la finalité ? Il n'eut pas à réfléchir longtemps. Oui... Il était prêt. Le sexe n'était pas quelque chose d'essentiel dans sa vie... Et il n'y avait pour ainsi dire pas vraiment songer depuis qu'il était à la ruche. Mais cette idée était, dans l'instant, loin de lui être désagréable, surtout vu le spectacle qui lui faisait face. Il se découvrait un goût du jeu, notre ours.

Main dans celle de sa princesse d'un soir, princesse qui avait par miracle gardé ses deux chaussures, il la suivit. Il le suivit. Car bien que la robe ait attiré son attention, c'était bien le porteur qui l'avait au premier abord intrigué. 82 ne s'était, depuis qu'il était ici, jamais vraiment posé de question sur son orientation. "Danger" murmurait cette éternelle petite voie "Chemin glissant", "marche arrière toute" clamait sa caboche. Mais pour une fois, il foutut un bon coup de pelle dans la gueule de son instinct. Il voulait sentir, il voulait "vivre", et tirer tout ça au clair. Le gaillard touchait du bout des doigts une vérité. Doigts qu'il était actuellement en train d'entrelacer à ceux de Diva, le suivant d'une démarche assurée. Il se sentait calme, incroyablement calme. Aucune appréhension, aucune tension, il était juste là, et prêt à ce qui allait -peut être- se passer. Un sourire étira doucement ses traits.

"Je te suivrai où tu veux Diva." Avait-il glissé d'une voix chaleureuse et douce. Un murmure soufflé dans l'air qui avait pour seul spectateur, ce gaillard assez sûr de lui pour sortir tel qu'il voulait être, sans masque, sans faux semblants.
L'homme finit par voir les appartements de son Cendrillon d'un soir, se retrouvant dans l'intimité d'une chambre. Diva passa ses bras autour de son cou, et il sentit ses mains chaudes contre sa nuque, ses mains à lui vinrent instinctivement se glisser autour de ses hanches, son coeur semblait s'exciter non ? C'était la première fois qu'il se sentait autant en proie à ce genre de sentiments, lui qui se targuait d'être aussi inébranlable d'un roc, il avait senti les lèvres du blond contre les siennes, et avait répondu à ce baiser avec plaisir, goûtant à cette douce caresse qui pouvait à tout moment devenir quelque chose de plus sauvage. Un grognement appréciateur s'étouffa dans l'étreinte, et lorsque son compagnon d'un soir mit fin au baiser, 82 le libéra de ses mains, passant sa langue sur ses lèvres dans l'espoir d'y capter un goût, un souvenir fugace. Ce genre d'attention... Il sentit que ça lui avait manqué plus qu'il n'aurait pu le croire. Il suivit les ordres de l'homme, s'installant sur le lit et ne perdant aucune miette du spectacle. Le visage du brun était en temps normal si peu expressif... Et pourtant, c'était bien une lueur d'envie, de désir qui faisait briller les prunelles sombres de l'homme, c'était bien un sourire appréciateur qui illuminait son visage, alors qu'il l'observait se débarrasser de sa robe. Il y manquait un peu de décoration, et 82 se promit de lui laisser, pourquoi pas, de quoi ajouter un petit quelque chose à cette création. Le spectacle était à la hauteur des attentes du gaillard, qui finit par attirer le beau danseur à lui, appréciant son corps, embrasant sa peau d'un regard brûlant et fasciné. Ce fut d'abord ses doigts qui se glissèrent en quelques arabesques obscures au creux de son dos, à la naissance même de ses fesses, puis il se mit à piqueter son torse de baisers. Sa voix se fit entendre, alors qu'il restait tout contre sa peau.

"Je crois, très chère princesse, que je vous préfère au naturel. Bien que votre robe et vos chaussures de verres vous sied à merveille." glissa t-il avec une expression qui se voulait charmeuse.
Certes... La plupart du temps, notre très cher gaillard ressemblait à un ours, et il pouvait en avoir la délicatesse. Mais lorsqu'il était question de glisser quelques louanges et marques d'attentions à l'attention d'une si belle apparition, l'homme se découvrait des trésors de patience. Bien que l'excitation soit palpable, mais il se trouvait dans ce genre de calme apparent. Il se redressa pour poser une main contre sa joue, glissant un doigts sous son menton pour le relever, venant finalement glisser un nouveau baiser contre ses lèvres. La première fois... ça lui avait bien plu. Son autre main naviguait contre sa peau, dessinant des motifs dont lui seul avait le secret. 82 attendit d'être à son extrême limite, proche de l'asphyxie, pour se séparer de Diva, reprenant son souffle, et faisant sauter du bout des doigts les boutons de sa chemise les uns après les autres, avant de la faire tomber, dévoilant ainsi son torse, ainsi que ses tatouages à la vue de son vis à vis. Bien que les choses se passent pour le mieux, 82 avait besoin de communiquer, d'être sûr. Il braqua son regard droit dans ceux, azurés, du blond.

"Tu es prêt, tu n'as pas peur de te brûler princesse ?"

C'était juste pour apaiser ses craintes de l'instant, juste pour dégager cette note de doute qui s'était imposé à lui, ses mains s'étaient à nouveau posés sur son corps. Il n'avait pas bougé d'un iota.

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Diva + H04-82

10 mai:

Il lui offrit un nouveau sourire, le grand brun, son regard venant chercher et sonder un instant les prunelles bleutés de Diva. Il n'était pas vraiment bavard en réalité. Mais... La compagnie de l'autre homme était loin d'être désagréable et le faisait sortir un peu de la coquille qu'était la sienne. Petit à petit... La ruche semblait abattre tous les barrages qu'il avait -sans doute- érigé dans sa vie. Il fut question de ses tatouages, 82 avait également vu celui de Diva, il était dur de le rater. Un sourire désolé passa sur son visage. Alors qu'il contemplait tour à tour les encrages de ses bras, et ce dessin mystérieux qui trônait sur l'avant bras du blond. Son doigt glissa finalement sur ce dernier.

"Un tatouage c'est parfois pour faire joli. Mais à mon avis... Celui là a sa propre histoire. Pour les miens... Non je ne connais pas leur signification. Je sens... Qu'ils sont importants pour moi. L'un comme l'autre. Ils symbolisent... Ma famille..." Il glissa son doigt sur le Oni, puis le serpent. "Les corbeaux... Me font sourire et me procurent du plaisir. Celui là en revanche... Lorsque je le regarde... j'ai une boule dans la gorge, je me sens... Nostalgique. Coupable ? Je suis pas sûr qu'il soit lié à un souvenir agréable. Peut être que j'aurais la réponse un jour." Une expression joueuse s'étala un instant sur son visage. "Si ça t'intéresse... Et si je découvre quelque chose, je pourrais te tenir au courant."

L'invitation fut retournée à 82 qui hocha la tête, pensif. Oserait-il saisir cette perche tendue ? Oh... Il se pourrait bien qu'il s'en sente plus que capable. Il glissa un nouveau regard joueur au jeune homme.

"On s'ennuie toujours ici... Il se pourrait que je te prenne au mot."

Il sourit, 82, de ce sourire doux et rieur, un brin roublard. Il jouait avec Diva. Il n'avait plus l'âge de s'ébattre toute la nuit, encore et encore, oh ça non. Mais de temps en temps, se perdre dans une paire de bras et échanger par la suite quelques paroles et caresses ne serait pas pour lui déplaire. Le blond se rapprocha de lui, et il l'accueillit sans broncher, bien au contraire, venant glisser un bras contre lui, l'autre passant de temps à autres dans sa chevelure, coiffant au passage quelques mèches éparses. Il échangeait, il communiquait comme il l'avait fait peu de fois depuis qu'il était ici. Il lui parla de cette étrange besoin de tenir en permanence ses doigts occupés, peut être pour éviter de trop penser. Ce besoin qu'il assouvissait en donnant vie à des créatures et des objets de papier. De ces étranges impressions qu'il avait, lorsqu'il croisait certaines personnes. Mais aussi de ce qu'il avait l'impression d'aimer. De ces grands paysages qui lui revenait, de temps en temps, en mémoire. Il échangea, tout en glissant quelques caresses, quelques attentions à son amant. Il l'écoutait aussi. 82 aimait écouter les autres. Il appréciait les sonorités que pouvait prendre la voix de Diva. Cette petite pause, ce petit instant de quiétude était purement délicieux.