Silence...Moteur...Action ! (pv howard)

Silence...Moteur...Action !@Howard Crowley & 000

I'm afraid of what I'm risking if I follow you ( Into the Unknown → Panic! At The Disco ) ••• T'as réussi à garder ton calme. C'est bien, ça veut dire que c'est pas dans ta nature de péter les plombs. Avec tout ce merdier, tu te demandes à quoi tu ressembles. En fait les quelques éléments de réponse que Queeny t'as donné n'ont fait que faire germer d'autres questions dans ton esprit. Tu décides finalement de prendre congé. Dans quoi on t'a encore embarqué petit gars ? T'aimerais bien le savoir. Pour ça il faut que tu le vois de tes propres yeux. Seul. Tu sors de l'appartement pour découvrir la "ruche" c'est comme ça que ça s'appelle non ? T'es pas tout seul à avoir perdu la mémoire apparemment. Déjà que tu trouvais que la lumière était agressive à l'intérieur voilà que maintenant la lumière t'aveugle. Tu plisses légèrement les yeux et tu découvres tout un complexe. Un véritable petit nid grouillant. "C'est moche" Décevant. C'est tout ce que tu trouves à penser maintenant ? En même temps, t'as pas grand chose à penser d'autre. T'es encore tout patraque. Tes muscles te tirent un peu de partout. Comme si t'avais passé une très mauvaise nuit ou que justement ça faisait longtemps que tu ne t'étais pas dégourdi les jambes. Un mix des deux sûrement vu comment tu t'es réveillé ! Au moins tu n'as plus de nausée. C'est un bon point. Tu inspectes un peu les lieux. L'odeur est très étrange. Ca te fait penser à un hôpital. Encore les hôpitaux ! On dirait que tu y as passé du temps pour te souvenir à ce point de l'odeur ! Tu cherches un peu. C'est un balcon, y a donc forcément un moyen de descendre sans avoir à se jeter dans le vide. Finalement tu repères des escaliers un peu plus loin et tu te diriges d'un pas décidé vers ceux-ci. T'aurais besoin d'une visite guidée, mais tu préfères réfléchir seul pour l'instant. Marcher semble te calmer et t'aérer les idées. Faudra que tu continues dans ce cas. Tu notes ça dans un coin de ton esprit encore un peu embrumé. Donc là, on a une pièce commune ? C'est le bordel en tout cas. Comme si une tornade était passée par là. Ce simple petit aspect chaotique vient casser avec l'ambiance trop parfaite de l'endroit. En fait, c'est même le truc le plus normal que tu vois ici. L'atmosphère aseptisée et le blanc immaculé de l'endroit te donne la gerbe. Tu ne saurais pas dire pourquoi ceci-dit. Tu jettes un rapide coup d'œil aux différents espaces en descendant. Tu restes finalement là dans l'escalier alors qu'il reste encore quelques marches à descendre.

C'est un vrai bordel et un merdier pas possible. Intérieurement, ça te tue de ne rien savoir sur l'endroit. Mais encore plus ça te brûle intérieurement de ne rien savoir sur toi. Tu ne sais même pas à quoi tu ressembles ! La seule chose qu'est sûr pour l'instant c'est que t'es un humain de type masculin. Le reste c'est trop bizarre pour que tu arrives à l'assimiler. En fait, soit t'es dans un cauchemars soit t'es mort et te voilà en Enfer mon gars. Il devrait faire chaud non ? Pourtant c'est étrange, t'as de la culture. Ou du moins tu connais des trucs. Le seul soucis c'est qu'il n'y a rien de familier autour de toi. Rien de concret du moins. Tu observes encore un peu à mi-hauteur ta nouvelle "maison". Je sais que tu ne l'appelleras jamais comme ça, mais va bien falloir que tu affrontes la vérité en face un jour alors autant le faire maintenant. Oui oui, c'est à l'heure actuelle ta nouvelle maison ! Pour combien de temps ? Ca je ne sais pas. Je suppose que ça dépend de toi en fait. Si au moins tu savais comment tu t'appelais on pourrait faire un grand pas, malheureusement, ceux qui t'ont mis ici avec d'autres ont préférés omettre ce petit détail. C'est fou à quel point les prénoms ont du pouvoir. Sans un prénom tu peux être n'importe qui en fait ! Tu te décides finalement à descendre. Tu ne sais pas ce qu'il se passe, mais en un rien de temps tu termines encore une fois par terre. Décidément. Tes jambes sont en coton, le sol t'adore ou alors t'es trop pensif pour faire attention, mais on dirait que t'es incapable de tenir debout ! Regardes devant toi bon sang ! Toujours cette douleur dans les jambes. Tu restes assis et tu remontes ton pantalon sur ta jambe gauche. C'est bizarre, on dirait que t'as du métal dans le genou et que ça descend jusqu'au tibias. Tu prends le temps d'examiner un peu. Puis tu te rappelles que t'es par terre et que t'as l'air idiot. Alors tu te relèves, les joues un peu rouge, tu tapes un peu la poussière qu'a pu se déposer sur toi quand t'as embrasser le plancher des vaches. T'as faim. Comment on mange dans cet endroit. Un truc que t'aurais dû demander à Queeny sûrement. Y a une pièce pour manger en tout cas, ça veut dire que tu vas pas crever de faim. Tu te diriges là-bas espérant trouver un truc pour te caler, même si tu ne sais pas encore comment ça fonctionne. Tu ne sais pas pourquoi, mais quand t'as le ventre remplie, tu réfléchies mieux et Dieu sait que tu manges beaucoup !
:copyright: 2981 12289 0

Silence... Moteur... Action !

@H09-000 & Howard Crowley

“Chaos was the law of nature; Order was the dream of man.” ― Henry Adams, The Education of Henry Adams

J’ai repris mes habitudes depuis ce jour étrange où tout a tremblé dans cet endroit, où un froid intense à paralysé de froid le corps de toutes les abeilles de cette ruche sans que rien d’extérieur ne puisse expliquer cela. Nous avons fait une réunion pour en discuter, pour commencer à faire des tests. Nous ne sommes qu’une poignée de personnes à essayer de faire bouger les choses ensemble mais peut être que cela permettra de mieux comprendre ce qui se passe ici. En tout cas ce n’est pas en ne faisant rien que les choses avanceront, tout le monde est plus ou moins d’accord là-dessus même s’il est compliqué de tous suivre le même chemin et de ne pas se gêner à faire des actions chacun dans notre coin.

Nous ne sommes plus beaucoup, j’ai vu passer beaucoup d’abeilles qui ont disparu un matin sans qu’on ne puisse comprendre pourquoi. Parfois au réveil une personne a disparu avec toutes ses affaires, la chambre redevenant juste blanche et aseptisée comme tout dans cet endroit même si la règle anti dégradation a sauté et nous permet désormais de faire ce que nous voulons de notre habitation. Fred et Isabel se sont chargés de refaire une partie du sol à la masse et cette histoire de compte à rebours me trotte dans la tête mais pareil ça ne fait que soulever de nombreuses questions qui n’ont pas forcément de réponses, des questions que j’écris dans de nombreux carnets de note que je garde toujours avec moi. Je ne perds pas espoir, je suis patient, excessivement patient.

Je sors de l’infirmerie après avoir discuté avec Echo et Starbuck de la santé du jeune homme qui a l’air stable quand je te vois au sol à te relever. Il n'est pas compliqué de remarquer que je ne t’ai jamais vu. Tu viens certainement de te réveiller ou tu es resté quelques jours dans ta chambre avant de sortir, cela arrive avec les plus effrayés d’entre nous qui ont vraiment beaucoup de difficultés à supporter le réveil ici. Tu as l’air perdu mais pas effrayé, c’est toujours une bonne chose et je m’avance vers toi comme je vais aussi prendre mon petit déjeuner, me dirigeant vers les machines. « Bonjour. » La moindre des politesses. Ma voix est calme et posée même si ma carrure est remarquable. « On m’appelle Doc ici, vous venez de vous réveiller n’est ce pas ? Vous ne vous êtes pas fait mal ? » Je demande simplement, montrant que je t'ai vu à terre quelques instants auparavant. « Je suis docteur si vous avez besoin » Pas un généraliste soit, avec on fait avec les moyens du bord pour s’entraider.

Codage par Magma.