F01-000 [RÉFLÉCHIS]

Comment vous êtes-vous senti lors de votre éveil? Quel était votre état d'esprit, vos premières pensées?
Son cœur se mit à battre frénétiquement avant même qu’elle puisse ouvrir les yeux. La lumière transperçait ses paupières, aveuglante. Elle n’osait pas bouger, crispée, raide comme une planche. La panique s’insinuait en elle et sa respiration se faisait sifflante. Une douleur perçante lui déchirait la poitrine, sa gorge semblait se resserrée sur elle-même. Ses yeux s’ouvrir finalement, laissant s’échapper quelques larmes. Sa vision était floue, dédoublée, incorrecte. Il lui fallut cligner plusieurs fois des yeux pour que les détails de la pièce se précisent. Même à ce moment, elle ne savait plus où poser les yeux. Elle ne pouvait voir que du blanc. Sur les murs, les plafonds, le plancher… ses vêtements étaient éclatants, brillants. Les larmes qui avaient coulé sur ses joues pendaient maintenant à la pointe de son menton. Elle s’était relevée et était assise sur le lit blanc, déboussolée. Elle n’arrivait pas à penser, à réfléchir, elle n’arrivait pas à faire la part des choses. Tout ce qu’elle pouvait entendre c’était ce sentiment de panique qui faisait battre son cœur plus vite qu’elle ne l’aurait cru possible. Tout ce qu’elle pouvait voir, c’était cette minuscule pièce où elle était enfermée. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était de refermer les yeux et espérer que tout ça ne soit qu’un cauchemar.

Comment vous sentez-vous par rapport à la perspective d'être lancé dans un endroit inconnu peuplé de gens qui, comme vous, n'ont aucun souvenirs de leurs vies passées? Craignez-vous que tout ceci ne soit qu'une mise en scène? Croyez-vous devoir cohabiter avec des gens dangereux?
000 ne savait plus où donner de la tête. Elle n’arrivait même plus à formuler des pensées cohérentes avec toutes ces informations qui lui manquaient. Elle avait l’impression de devenir folle, dingue à en mourir. Elle n’arrivait pas à trouver de points de repères, elle se sentait perdue en plein océan avec comme seul plan de secours son désir de survie. Un océan de gens tout aussi perdus qu’elle. Tout aussi effrayés, tout aussi blanc. C’était devenu presque surréel de devoir interagir avec ces moitiés de souvenir, ces ombres. Oui, pour 000, tout n’était qu’ombre d’une vie qui avait déjà existé, qui leur avait été arraché. Ou pas? Peut-être n’avaient-ils jamais existé avant leur réveil. Peut-être que toute cette anxiété, tous ces sentiments d’avoir oublié n’étaient que pure simulation. Elle ne pouvait pas faire la différence parce qu’elle ne savait rien.

Comment pensez-vous agir dans ce nouvel environnement ? Allez-vous suivre le mouvement ? Les règles ? Êtes-vous un leader naturel qui cherchera à regrouper les gens? Voudrez-vous vous rendre utile auprès des autres ? Chercherez-vous à percer le mystère de la ruche ?
Tout ce qu’elle voulait, c’était de passer inaperçu. Regarder droit devant elle comme si elle avait un but en tête. Regarder sans voir les visages qui se dressaient devant elle. Plusieurs croyaient qu’elle était muette, elle parlait si peu. Elle savait placer les mots dans le bon ordre, elle ne savait pas contrôler sa respiration ou le battement de son cœur contre sa poitrine douloureuse. Elle ne voulait pas s’intégrer, s’allier, découvrir. Elle voulait subir et mourir, sortir de cette prison immaculée. Elle voulait retrouver ses souvenirs, sa vie, son nom. Son intuition lui disait que le contact des autres, que la coopération entre abeilles étaient indispensables si elle voulait vraiment retrouver les morceaux perdus. Quelque chose d’autre lui disait que le danger était partout et qu’elle devait se méfier de tous. Dans un constant état de panique, elle n’avait pas la force d’enfreindre ou de suivre les règles. Elle ne faisait qu’avancer et espérer.

Possédez-vous un signe distinctif? Un bijou? Une alliance? Un tatouage?
Elle a un petit tatouage en arrière de l’oreille droite. Une abeille. Elle le déteste porte toujours ses cheveux longs pour le cacher. Outre cette marque distinctive, elle se fond dans la foule. Brune, de taille moyenne, de gabarit moyen. La seule chose qui pousse les gens à s’arrêter parfois c’est ce regard rempli de peur, ces larmes sur le bord de ses yeux

Derrière l'écran je m'appelle Paule et j'ai 23 ans. J'ai connu le forum sur Bazzart et mes premières impressions sont que ce forum est tout simplement génial et que son contexte est super orinigal et permissif! Je confirme avoir lu les règlements du forum et les règlements de la Ruche et je m'engage à les respecter dans la joie et la bonne humeur, oui   . Ce personnage est le seul de mes personnages. Dernière chose, j'accepte un jumeau pour mon avatar.

Je souhaiterais bien avoir parrainage individuel par les parrains et marraines après ma validation.