H02-127 [pisteur]

Comment vous êtes-vous senti lors de votre éveil? Quel était votre état d'esprit, vos premières pensées?
Ici, dans ce silence improbable, vous pouvez entendre un homme pleurer en silence, sans larmes, cette ancienne vie dont il n'arrive pas à se souvenir. Ses espoir déjà mort d’un combat mener en vain. Le dernier soldat vivant et le dernier avec quelque chose à perdre. Ici, dans ce silence improbable, plus que l’improbabilité elle-même, car elle même redoute l’endroit où H02-127 est aboutit. Ne me réveillez pas…encore…Laissez-moi rêver…Laissez-moi réfléchir…sans vous inquiéter. Donc, ne me réveillez pas tout de suite…juste encore…que je rêve que je dort, que mes pensées sont quelque part. Que JE suis quelque part…où j’appartiens. Où je peux rêver…Où je peux dormir en paix, sans me faire réveiller. Cette obscurité a t-elle un nom ? Cette cruauté, cette haine…comment nous a-t-elle trouvé ? A-t-elle volé nos vis ou l’avons nous embrassé ? Quand est-je perdu le chemin, quand, consommé par l’ombre, englouti par l’obscurité, je me suis retrouver dans cette lumière ? cette lumière  à t-elle elle aussi un nom ? Est-ce votre nom ? […] Il n’y a rien, dans le silence là autour. Plus rien, ni la terre, ni les arbres, ni les herbes, plus rien. C’est un silence pleins murs, dans l’abandon d’un blanc répugnant. À travers les vapeurs d’un long sommeil chevauchée avec ardeur, se faufilaient les bruits perdus du silence du jour. Seul ma respiration se répercutait contre les murs. Dans le moment même, je savais qu’il me suffisait de m’abstenir à oublier. Il fallait me condamner au silence, me fondre dans le décor. Mais qu’est-ce que c’est que cet endroit de malade !? Et cet engourdissement local, cette cessation d’activité dans mon corps, j’ai été drogué ? Hm. Étrange. Je me demanda avec stupeur comment j’aurais pu consentir à me retrouver là, dans cet endroit immaculé. En inhalant, une odeur de médicament et de produit nettoyant. La classe je suis dans un hôpital ! Oh je suis mort ? Oh, c’est intéressant ça. Hm. .[…] Ton regard est celui d’une vierge timide, jugeant au moindre recoin, l’essaim blanc dans lequel tu t’es joint. Au bout de quelque temps, on te retrouve jugeant, assied au pied d'un mur, silencieux, les alentours. Même ce mot, jugeant , ne dit pas d’une manière assez précise et assez exacte, ce que tu faisait réellement , ce que tu jugeais vraiment, comme il n’y avait rien autour. Après tant de souffrances aiguës dans tes muscles qui te souleva sur tes deux jambes, tu sembla sourire presque doucement, il était venue le temps d’assister ses angoisses suprêmes et de sortir de cet endroit.

Au bout d'un moment , les muscles toujours engourdis, je m'avance sur le mur à taton et reste de marbre lorsque la porte s'ouvrit, des nouveaux néons déferlant leur lumière acablante sur un bras mechanique aux reflets bleuté.

-Bienvenue dans la ruche, H02-127.


Comment vous sentez-vous par rapport à la perspective d'être lancé dans un endroit inconnu peuplé de gens qui, comme vous, n'ont aucun souvenirs de leurs vies passées? Craignez-vous que tout ceci ne soit qu'une mise en scène? Croyez-vous devoir cohabiter avec des gens dangereux?
L’angoisse due à la perte d’une identité véritable, tu attends un message dont dépendra probablement la suite des choses. Bonheur ou désespoir, même rejeté dans le néant, tu attends avec incertitude qu’il se passe quelque chose dans cet endroit en suspens. Tous ses sentiments, cette attitude, ne sont certainement rien de plus qu’un déguisement provisoire. La pièce d’entre toutes. Inspirant tranquillement, tu reste dans ton coin, tu observes, tu essais de comprendre les rôles, tu pense n’être rien d’autre qu’un personnage au destin gratifiant qui, à la fin du spectacle, célèbrera intérieurement la foule criant derrière ce dernier rideau qui tombe. D’ici là, tu essais de toi-même de faire de ton mieux, égoïste, sarcastique, cynique et quoi d’autre encore.

Comment pensez-vous agir dans ce nouvel environnement ? Allez-vous suivre le mouvement ? Les règles ? Êtes-vous un leader naturel qui cherchera à regrouper les gens? Voudrez-vous vous rendre utile auprès des autres ? Chercherez-vous à percer le mystère de la ruche ?
Malgré l’aspect théâtral des lieux, la perte de ton identité,tu te permets pourtant de te rappeler que tu est un vieux rabougrit, désagréable, franc et à peine sortie de l’auberge lorsque tu te mets sur le dos de quelqu’un, alors pour ce qui est de suivre le mouvement, c’est peine perdu. Cette avarice naturelle, te semble essentiel pour être de bonne humeur. Malgré tout, cela n’atteint pas pas ton intelligence directement, mais indirectement, en rétrécissant considérablement de la champ de ta conscience morale. Parfois tu va trop loin mais tu est toujours très satisfait lorsque tu le fais, c’est comme ça. Tu laisse la vie faire ces trucs et toi tu fais les tiennes. Un jour tu leur fera peut-être payé de ne pas t’avoir parler de ce coup de théâtre mais en attendant, un thé fera l’affaire et H02-099 aussi. Il est moins vieux mais tout aussi ingrat toi et ça te plait.

Possédez-vous un signe distinctif? Un bijou? Une alliance? Un tatouage?
Rien, à croire que même la vie passé, celle dont tu ne te rappelle pas, n'était pas si palpitante. Sur la fesse, tu a un coeur, avec un love mama écrit en italique. Personne n’est au courant, alors garder ça pour vous.

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Qu'est ce qui est le plus dur à manger dans un légume ?

Le fauteuil roulant !
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Derrière l'écran je m'appelle Askanh, Dee et j'ai 20 ans. J'ai connu le forum Grâce à uh...(compte sur ses doigts)H02-099 et mes premières impressions sont . Je confirme avoir lu les règlements du forum et les règlements de la Ruche et je m'engage à les respecter dans la joie et la bonne humeur, OUI. Ce personnage N'EST PAS UN DC. Dernière chose, JE N'ACCEPTE PAS DE jumeau pour mon avatar.

/JE NE SOUHAITE PAS DE parrainage individuel