Explorons les horizons, chapitre 2 - Ft H01-909

A voir son visage à mon idée des pieds, je retenais un sourire d’amusement. Il était vrai que l’idée était dégoûtante, mais c’était assez drôle à sortir malgré tout. Lorsqu’il parla, je souriais tout en hochant la tête, lui tendant la main, comme pour faire un marché.

- Plus d’insultes avec le mot abruti. Et je crois que mon identification ou mon nom  ici, c’est 566.

Je riais doucement alors que je m’amusais à le toucher, sa peau étant assez douce. J’avais senti les poils sur la ligne de son nombril, et c’était assez agréable au toucher. Lorsqu’il disait que « tous les prétextes étaient bon pour me coller à toi » je hochais la tête avec un amusement certain, et une petite moue timide.

Je sentais sa réaction sous mes doigts, et je la voyais aussi et c’était quelque chose que j’appréciais. Avoir cet effet là sur quelqu’un , était quelque chose de très bon.

Je commençais à m’en aller, vers mon logement, lorsqu’il me rejoignit, et passa son bras autour de moi. Je glissais alors le mien sur ses épaules, alors que je tournais mon visage vers le sien, avec amusement, l’écoutant alors attentivement.

- Il y a sûrement plus beau que moi, c’est certain. Peut être même que cet homme là, est arrivé ! Faudrait peut être aller voir.

Je marchais tranquillement , en faisant jouer mes doigts sur sa clavicule, tandis que je tournais vers la section 4, rejoignant le couloir de mon logement. Je voyais qu’il était quand même content d’être avec moi, et j’étais content d’être avec lui. Sa compagnie était très agréable et étant donné que nous nous touchions déjà ainsi, il y avait des chances, que ça dérape. Mais qui s’en souciait ? Pas moi. J’étais prêt, à exploser mes limites, et clairement celle que l’on allait peut être franchir n’en était pas une à mes yeux. J’avais l’attention de l’homme à mes côtés, et cela me ravissait.

Quand il vint à parler de ma barbe, je faisais une moue en le regardant, tandis que je secouais la tête. Ma barbe ne lui semblait pas sexy, et il avait insinué que je ressemblais à un homme des cavernes, ce qui manqua de me faire rire. Une fois devant la porte de mon logement, je le laissais entrer devant moi, avant d’entrer à mon tour, et de fermer derrière moi. Ici nous serions tranquille.

- Alors comme ça j’ai l’air d’un homme des cavernes ?

Murmurais-je en rapprochant mon visage du sien, venant lentement le glisser vers son cou, frôlant doucement sa peau des poils de ma barbe, remontant lentement vers son oreille, ou je soufflais légèrement dessus, puis je me dirigeais lentement vers ses lèvres en passant par sa joue, où je finissais par planter un baiser.

Une fois que l’on fut dans mon logement , je souriais légèrement, et timidement, car après tout, même si tous les logements devaient se ressembler, il était évident que cela restait intime quand même.

909, voilà qui devenait intéressant. Je n’aurais pas besoin de le héler en disant «  hé l’autre ! ». Cela me fit sourire davantage. Bien évidement, lorsqu’il disait que je pouvais l’appeler l’abeille la plus sexy de la Ruche, je ne pouvais que rire. Un sacré bonhomme celui là. Je le regardais alors prendre ses aises, avant de sourire tout en disant.

- J’ai un colocataire homme ici, et je n’ai encore jamais été dans la salle de bain. Alors si tu touches à ses affaires au lieu des miennes, je te dénoncerai, parce que j’ai pas envie de finir écorché si c’est un psychopathe !

Je riais en attendant au milieu de la pièce d’eau, alors que je regardais autour de moi. C’était très impersonnel ici, alors il était compliqué de se projeter. Je restais debout, alors que je le voyais sortir un rasoir, puis un ciseau, ce qui me fit reculer. Mais lorsqu’il disait qu’il épargnerait les cheveux, je me rassurais, et je me rapprochais de lui.

Il était beau lorsqu’il était concentré, et je me laissais faire, entièrement, fermant alors brièvement les yeux au premier coup de ciseau avant de m’abandonner dans les siens.

- C’est agréable.. de se faire chouchouter..

Je tentais de fléchir un peu les jambes, mais ce fut une mauvaise idée. Je me retenais à ses épaules, arrêtant finalement de bouger. Je souriais légèrement malgré tout, sentant la chaleur de ses doigts sur ma peau. Lorsqu’il eut fini, je glissais mes mains sur mes joues, avant de sourire.

- Très bon travail cher ami. J’me sens plus léger de 1kg de poils !

Je riais alors avec amusement tandis que je le regardais de nouveau, avant de le voir sourire, et se rapprocher. Lors de son baiser sur mes lèvres, je sentis un frisson le long de mon dos, avant de sourire à nouveau. Je finissais par poser une main sur son épaule, avant de lentement la remonter vers sa mâchoire, tout en disant.

- Il reste combien de temps avant le couvre feu..?

Je collais mon front contre le sien, marchant dans mes poils qui jonchaient le sol. Tant pis, j’essaierai de les ramasser plus tard, même si le colocataire du logement allait sûrement râler s’il en trouvait partout.

Je souriais doucement , a la douceur de sa barbe et de sa peau, alors que je le regardais droit dans les yeux. Honnêtement, le ménage, j’aurais le temps de m’en occuper plus tard. Je glissais doucement mes doigts sur sa nuque avant qu’il ne se recule. Cela me frustrait légèrement, ayant envie d’aller un peu plus loin, cependant, je respectais son choix. Je le regardais toujours lorsqu’il répondit à ma question.

- Six heures, vraiment ? Ça fait six heures de plus à tes côtés dans ce cas, c’est .... très intéressant !

Je le regardais ranger les ustensiles , me posant contre l’encadrement de la porte en attendant. Je n’étais pas plus perturbé que ça , d’être ici avec quelqu’un. A vrai dire, malgré un réveil très compliqué, je passais une très bonne journée.

J’appréciais réellement sa présence , mais aussi la tournure des choses. Et je me prenais à mon propre piège, mais à vrai dire, je m’en fichais.

- Reste.. et côté faim, j’ai pas vraiment faim vu tout ce que j’ai ingurgité tout à l’heure.. il faudrait que je fasse attention à ne pas me faire vomir, c’est loin d’être sexy..

Je souriais doucement en le regardant, avant de le laisser m’entraîner en riant de bon cœur, fermant alors la salle de bain derrière moi. Je lui désignais la porte de ma chambre, avant de le suivre à l’intérieur, tout en disant.

- Peur de mon colocataire non, mais je ne le connais pas donc bon. Voici ma chambre en tout cas. Elle doit ressembler à celle de tout le monde ici, je pense. Et en parlant de striptease..

Je me rapprochais de lui, après avoir fermé la porte, avant de plaquer mes lèvres contre les siennes glissant mes doigts sur sa nuque. J’en mourrais d’envie, depuis son premier baiser. Ici nous étions tranquille. Je reculais doucement vers mon lit, agrippant sa chemise de mes doigts libres, pour l’entraîner avec moi. Je m’asseyais doucement, sur le lit, avant de tirer doucement sur sa chemise , détachant le premier bouton, de manière lente, comme si je demandais la permission, mais aussi je lui laissais le choix de se jeter sur moi, ou de reculer.

J’avais terriblement envie de lui faire sauter ses vêtements. Il fallait le dire. Le désir montait en moi, de le découvrir, dans tous les sens du terme, mais aussi de toucher sa peau, avec plus de fermeté, et sûrement de sensualité. J’étais fiévreux, clairement, car nous jouions au chat et à la souris, et là, peut importe lequel j’étais, j’avais seulement envie de... « oh bordel l’abruti ! Je perds le fil de mes pensées. ». Il replongeait déjà sur mes lèvres, encerclant mon visage. Je cherchais à prendre possession de ses lippes si irrésistibles, avant qu’il ne s’arrache encore à moi. Frustré, je le regardais quand même faire, avec un sourire.

J’avais une très belle vue d’ici, et je glissais mes mains sur ses mollets, au cas où il viendrait à basculer, même si, avec les forces que j’avais aujourd’hui, je ne risquais pas vraiment de l’aider. Je fus malgré tout rassurer lorsqu’il se remit sur moi. J’avais quand même lâcher un rire lorsqu’il retira son haut aussi vite, avant que je ne murmure.

- C’est pas censé être sensuel un striptease...? Parce que là, on dirait plutôt, que tu as... une envie vraiment pressante..

Ce que j’avais moi même, d’ailleurs. Je glissais mes doigts sur son buste nu, caressant les formes de celui ci, avec avidité. Je touchais ses pectoraux, ses côtes, son ventre. C’était une sensation délicieuse, et qui malheureusement, réveilla quelque chose.

- Honnêtement... si tu pouvais te mettre à poil, maintenant, et que je m’y mette aussi...

Je ne finissais pas ma phrase, tapant gentiment son pied, dont je me foutais un peu, pour me redresser, mes lèvres, atterrissant sur son torse. Je laissais celle-ci frôlaient sa peau, l’embrasser, mes dents se mêlant à la bagarre en la mordillant. Je profitais de ce moment pour détacher ma chemise, ce qui dévoilerait  un de mes traits physique les plus visible. Sur un pied d’égalité.

Je n’osais pas me décoller de son corps, mais je finissais par le faire, en ayant les yeux fermés, me rallongeant lentement avant de sentir ses lèvres sur ma tempe et ma mâchoire. Je laissais mes mains retomber le long de mon corps, emportant alors les pans de ma chemise, dévoilant l’immense brûlure sur un de mes flancs. Sous ses doigts il pouvait aussi sentir la cicatrice de ma nuque.

Mes doigts remontaient doucement le long de ses jambes, à l’aveugle, ne voulant pas voir le regard qu’il pourrait porter à mon corps, posant par la suite mes mains à plat sur ses cuisses. Je finissais par murmurer, d’une voix légèrement tremblante, mais à peine remarquable.

- Touche moi..

Je trouvais alors ses mains des miennes, et je posais celles ci doucement à plat sur mon torse.  Gardant les yeux fermés, j’attendis. S’il les bougeaient sur ma peau, c’est que je n’étais pas aussi répugnant que ce que moi-même j’avais vu dans le miroir ce matin là.

Je voulais qu’il me touche, mais je ne savais pas si cela allait être le cas. Je venais de poser ses mains sur mon torse. Je patientais, de savoir s’il allait bouger ses doigts sur ma peau, ou s’il allait les retirer. J’étais quand même en proie à l’angoisse. Déjà que je ne me souvenais pas ce qui m’était arrivé, je savais que cela pouvait faire fuir des gens. Je mordillais mes lèvres, gardant alors les yeux fermés.

En sentant lentement ses doigts lentement bouger sur ma peau, j’expirais un peu bruyamment, avant d’ouvrir les yeux, pour le regarder. Je frissonnais lorsque ses lèvres touchèrent ma peau, mes doigts reprenant peu à peu leur place, en remontant le long de ses bras. Je souriais alors à ses mots, avant de glisser un doigt contre ses lèvres tout en disant.

- La lumière et ces murs blancs doivent légèrement t’aveugler.

Je souriais doucement en le regardant. J’adorais sa façon de me regarder. C’était tellement plaisant. Je n’avais aucune idée d’où venait toutes ses cicatrices, ni ce qui s’était passé, mais elles étaient là, et je n’avais pas honte d’elles. Je les avais aimé , en me regardant dans le miroir ce matin là. Elles faisaient parti de moi.

Je le laissais découvrir ma peau, et retirer ma chemise. Lorsqu’il me redressait lentement, je glissais doucement mes lèvres le long de son épaule, serrant doucement mes doigts sur ses omoplates. Je mordillais ma lèvre en sentant ses doigts sur l’élastique de mon pantalon. Cela me fit sourire, car je savais qu’il attendait mon autorisation.

- Je suis ravi d’être comparé à un cheval... mais dans mon état, je pense que c’est le cowboy qui va devoir agir.. parce que l’etalon risque vraiment de s’endormir après ou de ne plus pouvoir me lever..

Je rougissais légèrement au niveau des oreilles, trahissant ma gêne à la suite de mes mots. J’avais clairement envie d’aller plus loin, mais je savais aussi que l’effort finirait de m’achever. Pourtant, je n’hésitais pas à glisser ma main à côté de la sienne, afin de délivrer lentement la tension au bas de mon ventre, qui atterrissait inévitablement contre son poignet. Je lui laissais cependant le choix.

- À toi de voir..

Je lâchais un rire léger, en glissant mes doigts le long de son corps, que je découvrais du bout des doigts. J’observais sa peau, et les courbes de celle-ci, suivant lentement un chemin invisible. Découvrir le corps d’une personne était plutôt sensuel, au final, et c’était terriblement excitant, surtout lorsqu’on ne se rappelait pas de son passé. Je mordillais ma lèvre, en secouant la tête, tandis que je répondis à ses mots.

- Mh... non mais il y a des chances qu’après, je ne puisse pas me lever du lit.

Je fermais légèrement les yeux, en sentant ses doigts sur le ventre même de mon excitation, tandis que je mordillais toujours ma lèvre. Lorsqu’il se levait de mon corps, je me redressais légèrement, après avoir ouvert les yeux, l’observant alors nous mettre à poil, avec rapidité, et aussi un sacré désordre. Je lâchais un rire, en le voyant faire, avant de rouler des yeux. Vu le bazar qu’il y avait, je me demandais comment nous retrouverions nos affaires propres. Disons que nous n’avions pas la même taille et que je risquais d’être le plus gêné si je me retrouvais avec les mauvaises affaires. Non pas que je serais gêné de marcher en boxer dans les couloirs. Lorsqu’il revint lentement vers moi, je pinçais les lèvres, avant de sentir doucement ses lèvres sur mon corps, et je grognais en guise de réponse à ses mots. Je respirais lentement en glissant lentement mes doigts, le long de son ventre, tandis que mes doigts venaient doucement s’enrouler sur son membre bien érigé.

- Quémander, c’est pas bien..

Je souriais, avant de lentement faire de lents mouvements serrant mes doigts comme un étau sans pour autant appuyer. Mon autre main elle, se glissaient doucement sur son dos, et sa cuisse, faisant des allers retours. Je regardais alors de temps à autre les réactions du jeune homme sur moi, savourant ce moment là.