Bed roulette – [Libre – soirée boxer]

Bed Roulette

Soirée pyjama

C'était marrant, cette soirée. C'était illusoire, peut-être, mais ça lui faisait du bien, ce semblant de camaraderie avec des gens qu'il connaissait à peine, mais qui lui semblaient tous être potentiellement de bons amis. Même Charles, Boris et Lawrence, d'une certaine manière... Un rire s'échappa de sa gorge quand 42 et Friday surenchérirent, preuve que pendant un temps, le reste de la Ruche n'existait pas.

À moitié dénudé, orné d'un énorme corbeau que Friday lui avait rajouté sur le torse, 211 laissa l'obscurité vaincre le peu de neurones qui lui restaient. Ses premières semaines à la Ruche l'avaient épuisé, mais pire que ça, c'était le fait de ne pas savoir avec qui il était, de se sentir isolé au milieu de la foule, et ne pas savoir vers qui se tourner qui l'avait fatigué. Cette douce soirée l'avait au moins apaisé sur ce point.

Pas besoin d'alcool pour lui (au contraire) pour qu'il ne tombe dans le sommeil après s'être lentement affaissé dans sa couette en racontant plein d'autres histoires effrayantes, drôles, ou les deux.

Spoiler:

Bed roulette.

H01-71 H02-0 H02-161 H02-211 NB03-88 H01-013 H01-626 H02-523 H01-71 H02-0 H02-161 H02-211 NB03-88 H01-013 H01-626 H02-523

Cette histoire de Charles commence à prendre des proportions de moins en moins amusantes. Je ne suis visiblement pas le dernier à jouer le jeu, mais je n'aime pas abuser de ce genre de choses. Et sentir Zéro trembler à côté de moi n'a rien d'amusant. Il s'accroche à 88 pour se rassurer, et 88 en fait de même. Un matelas, deux effrayés, qu'en est-il des autres? - Hey. - Fais-je à l'attention de Zero en trouvant son bras. Sans m'attarder, j'attrape sa main et la serre. - Il pourra pas nous embarquer tous les trois. Je suis trop lourd, de toute façon.

Dans ces histoires de licornes, 88 demande un second décompte des courageux et honnêtes qui ont respecté la règle, et après la réponse d'un l'un des gars, j'ouvre la bouche. - Moi, c'est fait depuis un moment. - Et si j'ai bien compté, nous ne sommes que deux à avoir retiré nos vêtements. Sauf si quelqu'un n'a rien dit. La honte.

Toujours est-il que, mis à part cet instant de frayeur un peu trop entretenue, on se serait cru ailleurs. L'espace de quelques heures, les questionnements de la Ruche se sont faites lointaines. Comme si nous étions dans un tout autre monde. Et au bout d'un moment, le dos qui tire, j'ai décidé de m'allonger, sans lâcher la main de Zero. Quelle erreur j'ai faite. Il n'aura pas fallu longtemps pour que le sommeil me prenne, un sourire sur les lèvres. Et heureusement, sans Charles dans la pièce ou dans les rêves.

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