Photo de famille

 
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Ce matin tu t’es réveillée et clairement c’était le vide en toi. Pas une once d’envie. T’as commencé par ronchonner lorsque la lumière t’as pété la rétine à 6h. Je crois que tu ne t’y feras jamais hein. Tu t’es tournée et retournée un milliard de fois dans ton lit, tout en geignant “NOOON, c’est trop tôt” “Non non pas ce matin ! Je ne céderais pas !” “Non mais c’est pas humain ce truc” “BOUUUUH TUEZ MOIIII SVPP”. Ouais, tu voulais vraiment pas te lever, sauf que c’était impossible pour toi de te rendormir, Du coup, après avoir tapé ton lit avec tes mains, tes pieds, t’as poussé un long et bruyant soupir tout en fixant ton plafond blanc. Blasée la meuf.

T’as décidé vers 7h d’enfin bouger ton cul, avec peine mais tu l’as fait, ouais tu t’es faite glissée sur le sol même ! T’as pris ta douche, te débarrassant de toute ta lassitude. T’aimes pas être comme ça. Tu t’es toujours dit que la négativité ne servait à rien, tu peux la comprendre mais pas l’accepter. Après t’es comme tout humain (enfin si tu l’es d’ailleurs…), t’as tes hauts et t’as tes bas. Mais le pessimisme ne dure jamais très longtemps avec toi.  Et même l’idée du petit déj surprise, en mode roulette russe te réjouissait. Ouais t’es chelou, mais c’est juste comme un jeu pour toi. Et t’es une enfant. UNE PUTAIIIN D’ENFANT. Et vous le savez aussi bien que moi. Les enfants s’amuse d’un rien. Bah c’est toi 404 !


Du coup, te voilà dans l’espace repas. Attendant ardemment le fait de pouvoir accéder à une machine. Tu restes pas en place. Tu décales ta tête à droite à gauche pour voir où en est ce foutu gens avec cette putain de machine ! Il est lent ! Et toi t’es impatiente, t’as faim.
Il t’a regardé méchamment car il a senti ton empressement. Gênée t’as barbouillé un désolée.

Tu passes ton bracelet, et aujourd’hui tu reçois un big mac, frite pour petit déj. “YEEES” T’exclames tu. Ouais bon c’est calorique pour le matin, mais clairement, tu kiffes. Tu pars t’installer sur la table contente comme jamaiiin. Tu prends une grosse bouchée de ton sandwiche, t’en mettant partout autour de la bouche. T’es pas possible vraiment. Mais bon bref, une fois terminé, tu vas déposer ton plateau à l’endroit prévu. Complètement rassasiée.

T’allais regagner ta chambre, sauf qu’un détail t’extirpas de ta volonté première. Tu t'arrêtes, serre ton pendentif. Ton cœur s’emballe. Ouais, tu viens de voir un petit papi posé au salon. Tu ne pu t’empêcher de penser qu’il y avait peut-être une infime -certe- probabilité qu’il connaissait cette dame sur ta petite photo. Et encore plus minime chance qu’il pourrait s’en souvenir. Mais peut-être que qui sait, tu allais libérer des souvenirs. Peut-être qu’en parlant avec lui, ça allait toi aussi t’en débloquer. Dans tous les cas, tu te devais d’essayer.

Tu te diriges du coup, vers ce petit papi, et rien que cette idée réchauffe ton coeur. En vu de ton émotion tu en déduis que tu avais surement dans le passé un lien étroit avec les personnes âgées. Tu te mets en face de lui, lui faisant un petit signe de main. “Bonjour Monsieur ! Vous allez bien ce matin ?” Tu passes une main dans tes cheveux, gênée. “Désolée, je ne me suis pas présentée, jsuis humm 404 ! Et vous ? J’espère que je ne vous dérange pas, sinon dites-le moi, je m’éclipse aussi vite que je suis arrivée, promis ! ” Termines-tu par dire toute souriante.

 
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« Bonjour 404, tu ne me déranges absolument pas, c’est toujours un plaisir pour moi de rencontrer de nouvelles personnes, surtout si elles sont aussi joyeuses que toi. » Tu lui adressa un sourire chaleureux et cette fois ci, on pouvait sentir le soulagement dans ce dernier. T’aimes déjà bien ce papi. En plus, il pointe du doigts le canapé, ce qui veut dire qu’il te fait une petite place. C’est adorable. Tu sais pas pourquoi, il te rassure. Une personne âgée dans cet endroit est pour toi quelque chose de bien, ouais les petits vieux ont souvent une certaine sagesse que t’admires, ils ont le vécu. Bon là en l'occurrence, tu te doutes qu’il est comme toi, sans souvenirs. Mais faut pas perdre espoir, peut-être que vous allez retrouver la mémoire et si c’est pas le cas. Bah c’est que c’est le destin.

Tu remarquas qu’il posa un livre sur la table basse, mais pas n’importe lequel. Celui de la bible. Tu fronçais légèrement les sourcils, plissant les yeux. "Oh, vous lisez la bible ?" Tu porta encore une fois ta main à ton pendentif. ça te semble familier. Ouais tfaçon à chaque fois que tu re-fermais ta main sur ton pendentif c’est qu’il y avait quelque chose. Quelque chose en rapport avec ta vie d’avant.

« Je t’en prie, joins-toi à moi. Je m’appelle presque comme toi, je suis 40. Dis-moi, tu te plais dans cette communauté ? Tu passes une agréable matinée ? » Et c’est ce que tu fies avec plaisir, te posant délicatement auprès de lui. Et tu peux le dire. Il a une aura bienveillante. C’est agréable.
“Enchantée” commença-tu par dire. Avant de prendre une inspiration, rassemblant tes émotions, tes mots face à sa question. Attends, là, tu te dois d’être un minimum sérieuse. Polie et éviter ta vulgarité. T’as cette sorte de respect envers les plus âgées. “Hum... je trouve ça déroutant, ça fait que depuis hier que j'suis arrivée, y'a pas d'extérieur, de fleurs, je trouve ça triste. Après, je me rassure en me disant que si je suis là, c’est que je devais l’être... ” Dis-tu en passant une main derrière ta tête. “Et oui, la machine ce matin a été plus que généreuse ! Un bigmac ! J’espère que pour vous aussi, elle est capricieuse cette machine ! ” Dis-tu en rigolant légèrement.

Tu tritures tes bracelets, aaanh t’as qu’une envie c’est de lui demander, là maintenant tout de suite. Mais chaque chose en son temps, pour une fois 404, prends ton mal en patience stp. Chaque chose vient à point à qui sait attendre hein… “Et vous, vous vous sentez bien ici ? Vous pensez quoi de tout ça ?” Demandas-tu, impatiente d’avoir sa réponse, sa vision des choses. La vérité, je crois que je t’ai jamais vu aussi calme, bien que ouais tu bouges tes jambes. Bah ouais t’as du mal à tenir en place quand même.

 
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“Je lis la Bible oui. C’est un excellent moyen de réfléchir sur nos actions. C’est aussi une excellente conseillère en toute situation. Je ne me souviens de rien, comme tout le monde, mais certains passages me sont très familiers et il est rassurant et agréable de retrouver une chose familière dans cet endroit.”

Tu acquiesces, c’est vrai, que c’est pas bête, il te semble que ça apprend pas mal de choses sur le savoir être en communauté et peut guider les brebis égarées. Après, tu restes septique. Tu ne sais pas pourquoi d’ailleurs, surement que tu n’y crois pas vraiment. Mettre un visage, un nom sur la création du monde, très peu pour toi. Tu préfères le mystique. La non explication, je crois. “C’est bien que vous ayez trouvé quelque chose de familier, ça fait du bien de se raccrocher à quelque chose. Et au moins ça vous fait de la lecture, car bon, c’est un pavé quand même ! Je ne sais pas si j’aurais le courage de la lire, ni même si cela m’intéresserait vraiment.. Je.. oh.. pardonnez mon honnêteté mais euh... mentir c'est pêchée il me semble...” T'es pourpre là, tu regardes tes jambes qui se balancent nerveusement. T'es trop direct ma petite. Au moins t'as essayé de te rattraper, c'est déjà ça. T'espère vraiment qu'il va pas mal le prendre mon dieu.

“ Ah oui ! Cette machine. Quel dommage que personne ne soit capable de la réparer. J’ai eu de la soupe pour le petit déjeuner et j’ai encore un peu faim. Un peu de jeûne partiel n’a jamais fait de mal à personne mais le brocoli au petit déjeuner reste compliqué. Tu n’as pas l’air d’être dérangée par cela toi, un Bigmac, j’aurais eu des difficultés à apprécier aussi.” Tu rias légèrement à sa dernière remarque, ouais bah vous êtes nés certes dans le même monde, mais pas à la même époque et on sait tous qu’au fil du temps, les générations changent et se choquent entre eux. “En même temps, sans vous offusquer hein, c’est pas la même génération. Moi j’ai plus qu’apprécié, un peu lourd dès le matin, j’avoue mais jsuis pas difficile,  mais ouais, les brocolis, sans façon aussi...Je vous aurais bien donné ma pomme que j’ai gardé d’hier, mais on a pas le droit. C’est dommage, le partage est important je trouve !” Fis-tu en affichant une petite moue triste qui ne tarda pas à s’envoler bien sur.

Il te dit qu’il se sentait bien aussi ici, ce qui te rassura. ça doit pas être facile pour lui, c’est la seule personne vraiment âgée que t’as vu ici. Il doit se sentir seule, maintenant en tout cas, il ne l’est plus. Tu comptes bien lui envoyer des petits messages et venir lui taper la causette dès que tu le peux. C’est important pour toi de prendre soin des gens, de ces personnes là. Tu souris,  il est quand même un peu arriéré le papi. C’est touchant. Tant qu’il croit en quelque chose et que ça lui permette de se donner une raison de sa venu ici. C’est le principal. Chacun à ses convictions pour ne pas sombrer. N'empêche que tu restes intrigués par sa phrase qui dit que certains luttent contre cette idée. Qui luttent ? Ceux qui ne croit pas en dieu, c’est ça ? C’est leurs choix. On a pas imposer notre vision des choses aux autres, tout le monde seraient pareille sinon et le monde serait fade. C’est la diversité qui fait l’évolution. “Qui luttent contre ces idées, je ne comprends pas ? Vous voulez dire ceux qui ne croient pas en dieu ? Ou ceux qui pensent qu’on les a forcé à être ici ? ”

Quand tu as serré ton collier, il fit de même avec le sien. Vous êtes deux à avoir le même réflexe. Bizarre quand même. D’ailleurs c’est quoi ? Tes souvenirs ne sont pas encore revenu et certains objets sont encore pour toi inconnu.  

“C’est un bien joli collier que tu as là, tu l’avais en te réveillant ?” Tu souris de plus belle et tes yeux s'illumina, impatiente de lui montrer ce qui se cachait à l’intérieur.  “Oui, il l’est magnifique, le votre aussi, d’ailleurs, c’est quoi, vous savez ?” Tu attendis sa réponse avant de poursuivre. “Regardez le miens s’ouvre et il y a deux petites photos à l’intérieur” Tu lui présenta en tout premier l’image du chat. “Je suppose que j’avais un chat avant d’arriver ici et que je l’aimais beaucoup. Y’a l’inscription Bagherra au dos ! Et pour la deuxième... “ Tu rougis et hésitais un peu avant de lui montrer. “Je… à vrai dire je me disais que peut-être vous pourriez la connaitre cette petite dame. Elle a l’air d’être dans la même tranche d’âge que vous. Et je.. fin, vous voyez, c’est sur qu’elle comptait beaucoup pour moi, j’aimerais me souvenir, je sais pas si c’est une bonne chose, je crois juste que c’est humain de vouloir connaître ses origines..” Tu baissas les yeux, un peu gênée de tout ça.

 
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De un t’es rassurée, il ne l’a pas mal pris et il t’a même sourit gentiment ce qui t’a réchauffé le coeur. Bon, faut quand même que tu fasses attention à pas sortir tout ce qui te passe par la tête, mais bon ça ça risque d’être compliqué, après tout, tu es comme tu es hein. On va dire spontanée et direct.

Lorsqu’il te répond que chaque passage est fait pour être médité, tu hoches la tête et d’ailleurs tu bois littéralement ses mots. Tu lâches même un petit rire quand il te dit qu’il préfère entendre ça qu’être sourd… Et qu’à son âge c’est peu dire. “Je garde le conseil, merci 40. Je vais même faire un effort pour lire un petit verset de temps en temps, ça ne me ferait pas de mal. Et puis bon ça va m’occuper ! Vous lisiez lequel d’ailleurs ? ”

Par la suite, tu l’intérogges sur qui luttent contre ces idées ? Ne saisissant pas tout à fait ce qu’il voulait dire. Si c’était ceux qui ne croyaient pas en Dieu ou les personnes qui se pensaient être forcés d’être ici, contre leurs volontés et ce qu’il dit est touchant. Il accepte le fait qu’on ne soit pas croyant et nous aime quand même. Je souris. Peu de personne dise ouais, j’aime tout le monde, chacun à sa place ici. Beaucoup sont dans la peur d’aimer, dans la peur d’accepter. peut-être que toi aussi sur certains point. En vrai quand tu y réfléchis, tu es très sociable, mais aimes tu comme lui peut aimer les gens ? Pourrais-tu aimer en vénérant ? Le mot est fort. Pourrais-tu même dire que tu es une créature de dieux ? Tu penses que tu es une créature de l’univers. Pas de dieu. Dieu pourrait être pour toi comme une métaphore, comme pour mettre un visage, un nom sur ce qu’on ne comprends pas.

“Oui, je pense la même chose que vous, qu’ils en souffrent et que c’est dommage. Mais jsuis contradictoire car je. Je pourrais les transgresser les règles! Je ne veux pas dire mais le créateur de ce bordel, nous impose des règles qui tendent à être un jour ou l’autre bafouée et parfois on s’y opposent, et on s’y opposera pour par exemple sauver une vie ou autre... Imaginez, vous n’auriez pas mangé pendant des jours et des jours car la machine n’aurait pas donné ce qu’il vous fallait, bah j’aurais préféré vous donnez mon repas pour que vous puissiez tenir jusqu’au prochain et pour ça j’aurais été puni. Mais ça n’aurait pas été juste ! Je n’aurais pas fait ça pour transgresser les règles mais bien pour vous sauvez la vie… Bon mon exemple était nul, mais vous avez compris j’espère l’essentiel…” T’as débité tout ça, en faisant des gestes, prise par l’émotion.

Du coup, tu regardes tes pieds gênée, fronçant les sourcils. “Moi j’aimerais comprendre pourquoi, pourquoi on est là, fin dans quel but ? Après tout je l’ai peut-être oublié… Et je déteste les règles, je déteste qu’on me prive de ma liberté, qu’on m’oblige à être couchée à 22H. De pas pouvoir me coucher dans mon lit par exemple, de pas pouvoir partager ma foutue pomme ! Tout ça, c’est dans quel but ? Pour nous protéger ? Pour nous examiner ? Pour nous formater ? On a plus de souvenirs, y’a de quoi quand même se révolter. En plus y’a même pas d’airs frais, de petits papillons, de fleurs. C’est triste quand même non ? Et je peux comprendre que certaines personne veulent à tout prix découvrir quitte à se mettre en périls, qui ne sentent pas en sécurité ici… Les gens ici, m’ont l’air bon, mais le créateur l’est il ? Et puis si, si on ne fait rien, qu’on attends que ça passe, comment, comment on peut évoluer ? Est-ce normal de se faire contrôler sans savoir qui, pourquoi et comment ? ” Tu soupires et murmure un désolée. T’as posé énormément de questions, énormément d'interrogations qu’à ton avis même lui ne saura pas répondre. C’est juste que ça te hante quelques fois et le fait que des gens en souffrent, je peux pas le nier, ça t’affecte.

Du coup, t’as changé de conversation. Et tu t’es mis à lui parlé de ce que tu voulais vraiment, ton pendentif, de la petite photo qu’il renferme. Et de lui demander au passage pour son collier aussi. “Une chose est sur dans votre vie d’avant vous, vous étiez vraiment proche de l’église, ça vous a suivi jusqu’ici ! C’est dingue. Vous avez remarqué autre chose quand vous vous êtes réveillé ?” Dis-tu en esquissant un large sourire.

“Elle me paraît… étrangement familière. Je serais incapable de mettre un nom dessus, malheureusement, ma mémoire n’est pas fonctionnelle mais… je suis certain de la connaître.” Tu le regardes bouchée bée. Les yeux pétillants. Donc il la connaît et s'il la connaît, peut-être que tu l’as connu lui. Tu l’observes un peu plus, mais rien. Rien qu’un sentiment étrange de familiarité, de lien. “J’espère qu’un jour, vous vous souviendrez et moi aussi… ça se trouve on se connait même d’avant ou ça se trouve c’est mon instinct qui me joue des tours priant pour se raccrocher à quelque chose, quelqu’un” Tu soupires. “En tout cas, merci. Merci de l’avoir regardé, d’avoir pris du temps pour moi.” Et tu souris de toute tes dents, cachant ta tristesse car ouais, cette petite personne sur cette photo te manque et si tu souris c'est que tu sais que maintenant c’est qu’une question de temps, tu le sauras un jour qui elle est. Tu le sais. Et tu sauras déterminer ce que lui était pour elle, pour toi.

 
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«21 CHAPITRES ? » Je le regarde avec des yeux tout ronds. Omg, c'est troooop. J'y arriverais jamais, j'espère que c'est pas soporifique hein, sinon, j'ai pas terminé. Déjà me poser avec un livre c'est chaud. Alors un bouquin qui parle d'un Jean. Bouaaaah. ça risque d'être dur. Je passe une main dans mes cheveux et affiche un sourire gênée « Je note quand même, merci pour le conseil, je... je les lirais et j'utiliserais ma petite montre pour vous tenir au courant ! MAIS. Ça risque d'être long oh mon dieu ! Je crois que j'aime bien la spiritualité, de là à vous dire que j'y croirais, je ne pense pas mais Dieu m'aime alors ça me va. » Je souris et lâche un petit rire. Ouais, après est-ce que j'aime ce genre de spiritualité... hum ça reste à voir. Pour ça, je dois me documenter, ça va pas me faire du mal. Et cette religion peut être aidante en effet. De la à me raccrocher à un homme invisible et imaginé mouais, jsuis pas emballée. J'en prendrais que ce que je souhaite.

En revanche, quand je m'emporte pour parler de ma vision de la ruche et de leurs règles, là je m'en donne à cœur joie. J'aime vraiment pas ça. Y'a quelque chose derrière tout ça et je pense pas que ce soit Dieu qui nous veut ici. Mais peut-être bien les créateurs. Pour nous protéger peut-être ou pour se jouer de nous ou peut-être pour se protéger de nous, qui sait ? Y'a tellement d'hypothèses. J'en sais rien et je sais pas si un jour on le saura et ça c'est dur à accepter. Je fronce les sourcils et me ravise. Soupirante. « Vous avez raison sur un point... La colère ne sert à rien » Après, je doute de mes capacité à mettre en danger les autres. Non. Impossible, c'est pas dans ma nature.

Par-contre ce que je suis sur, c'est que cette dame que j'ai dans ce collier, elle, je la connais et elle était importante pour moi. Et peut-être aussi pour lui. Elle lui dit quelque chose. Je lui demande au passage si il a remarqué autre chose à son réveil et non rien. Moi à part ces bijoux et mes tatouages de plantes et tout. C'est tout ce que j'avais. « Pareille pour moi ! Je viendrais vous faire de petit coucou ! Jsuis vraiment contente de vous avoir rencontrer ! » Je lui fais un petit signe de la main en guise de salut et m'en vais faire un tour, ouais jsais pas encore quoi faire, mais je vais bien trouver. La journée ne fait que commencer !