There are those who dream... (404)

Sujet: There are those who dream... (404) Jeu 2 Avr - 19:11

There are those who dream...

✣ H04-417 & NB03-404 ✣

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Maintenant que les habitudes s'installent il s’agit de savoir tromper l’ennui. Vous n’avez qu’un nombre limité d’option lorsque vous êtes dans un endroit clos. Les huis clos ont une part d’aliénation qui peut aisément devenir dangereuse. A vous alors de trouver les meilleurs subterfuge pour faire une estocade aux idées noires et aux grains de folie qui voudraient s’inviter dans votre jeune tête.

Le garçon combat la bête sombre de l’ennui, en errant, dans les couloirs de la ruche. Il sait maintenant se déplacer ici sans avoir à réfléchir. Il marche sans direction ni objectif. Les pieds s’activent en continu l’un après l’autre avec une mécanique ennuyeuse elle aussi. Il a pour se tenir compagnie une ball qu’il lance et attrape au rebond. Le “ploc” sur le sol devient un tempo qu’il écoute sans y prendre garde.

Il a une relance un peu trop puissante. La balle ricoche, déviée elle quitte le mur et s’invite dans la chambre qui est sur sa trajectoire. Lui, il la suit sans réfléchir, il pousse la porte à moitiée fermée pour entrer. Il ne sait même pas dans quelle zone il se trouve. Peut-être la n°3. Il cherche la balle du regard sur le sol. Elle a roulé et se trouve nichée dans un tas de vêtements. Il approche et au moment de se pencher pour la prendre, il entend un bruit. C’est un bruit diffue comme celui d’un animal qui bouge.

Il voit seulement alors que quelqu’un est présent. Il ramasse la balle sans faire de bruit. Puis il observe la forme couchée sur le lit qui est à sa gauche. Cela a l’air d’être un garçon. Il remarque qu’il ne porte pas de vêtements ce qui le rend un peu perplexe. En venant un peu plus près, il voit aussi qu’il y a des lignes sombres sur sa peau. Il comprend que ceux sont des tatouages. Un peu curieux il se penche pour les étudier, sans savoir qu’il dérange le sommeil de @”NB03-404”.

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H04-417 & NB03-404

“Sleep, those little slices of death — how I loathe them.” ― Edgar Allan Poe

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Tu dors et… Tu dors… Au bout d’un moment y’a qu’ça à faire quand t’as gout à rien. Tu manges un peu de temps en temps mais tu t’attends tellement à avoir mal que tu sautes souvent un r’pas sur deux. Quoique les douleurs ont l’air d’être moins fréquentes mais t’as pas confiance en ton putain de corps. T’sais que ça va forcément revenir à un moment alors tu t’méfies. T’as essayé de te foutre en l’air deux fois, y’a toujours quelqu’un pour foutre le bordel dans tes plans. A chaque fois ton moment de bonheur avant que la chute soit définitive à été pourri par quelqu’un qui n’a rien trouvé de mieux que d’apparaitre pour s’donner une conscience ou bien t’pourrir la gueule juste par défaut. Tu préfères encore qu’on t’pourrisse. Au moins c’est franc et direct. Parc’que la pseudo compassion à la con ça a tendance à t’gonfler sévère.

T’as pas encore trouvé d’autres idées pour t’foutre en l’air sans qu’ça inclue d’être au milieu des gens et donc d’avoir quelqu’un pour t’arrêter. Alors tu dors, tu t’laisses porter par le sommeil en espérant qu’à un moment il devienne ton fucking sexfriend et qu’il t’garde avec lui une bonne fois pour toute. Le pied. Mais même quand tu dors on peut clairement pas t’foutre la paix. Ta première idée est que Staryu est venu voir qu’t’étais pas mort. Ce mec a une capacité à te trouver partout qui frôle l’obsession et t’ouvres un œil mais ce n’est pas lui. Il n’y a pas assez de couleurs à ce que porte le mec et en plus tu connais par cœur la façon de faire de ton étoile. C’pas lui. Bon… Est-ce que vraiment ça t’arrange ou t’es déçu ? T’en sais rien.

Un petit sourire nait sur tes lèvres en le sentant rester à l’observer. « Si t’veux mater, suffit d’mander… » Ta voix est rauque par le réveil mais aussi les multiples vomissements et remontées que tu as à longueur de journée. Plus ça va, moins tu arrives à parler, un vrai plaisir. Et encore là ça va un peu mieux car y’avait une sorte de truc au miel -‘fin tu penses- le matin qui était agréable pour ta gorge. T’es sur le côté aussi tu t’retournes, lui offrant une meilleure vue sur ton corps et tes tatouages surtout qui semblent le captiver. Tu l’connais pas mais tu n’fais pas forcément gaffe aux autres donc ça t’surprend pas. Une quinte de toux te prend aussi tu mets la paume -tatouée d’un oiseau- contre ta bouche en laissant les spasmes passer. « Qu’est c’tu veux ? » Tes yeux violemment cernés l’observent sans gêne.

Codage par Magma.

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Il corps bouge légèrement. Il fait penser à un animal qui sort d’une sieste. Une voix caverneuse remonte pour une poignée de mots. 417 a un mouvement de recul spontané. Il se sent pris en faute. Non pas d’avoir fait la chose mais de s’être fait prendre à la faire. Ce n’est pas très malin de sa part. Il comprend que ce n’est pas la seule fois de sa vie qu’il s’est fait choper.

En plus de cela l’autre a l’air de se moquer de lui. Ce qu’il n’aime pas. L’autre sous-entend même à demi-mot que la curiosité est motivée par une attirance physique. 417 sent un léger feu monter à ses joues. Regarder un garçon comme il regarde les filles ?

_ ”J’mate pas!” Le mensonge est toujours mieux que l’aveux quand il n’a pas envie d’assumer. Il ne veut pas que l’on imagine des choses sur lui. Il ne veut pas qu’on dise des choses sur lui. Il a déjà assez de mal à rester un mec cool. Il ne va pas en plus se mettre des bâton dans les roues. Même s’il aurait bien voulu avoir un peu plus de temps pour voir le motif là.

@”NB03-404” a un regard qui est direct. Il a les yeux revolver. 417 se sent visé. Il se dit bêtement que la lumière ne va pas le protéger bien longtemps d’un regard pareil. Alors, il baisse les yeux. Là, il voit l’aigle sur sa main. Il se demande combien il y a de tatouages sur ce gars ?

_ ”Heu.” Il fouille le sol des yeux encore une fois. Il plonge la main dans la boules d’habits pour prendre la balle perdue. Il essaye de ne pas réfléchir. Ne pas se dire que ceux sont probablement ceux du tatoué. ”J’ai fais tomber ça” 417 montre la preuve de son intrusion à l’Autre. Il ne veut pas que lui non plus se fasse des idées. Il résiste à l’envie de reluquer les tatouages. Ou même à observer ce corps qui paraît trop sec, voire féminin. Il se dit que le mieux c’est de partir tout de suite.

_ “T’en as combien en tout ?” Il se traite mentalement d’idiot. Il a dit qu’il devait partir. Mais il a envie de savoir. @”NB03-404” ne ressemble à personne des mecs qu’il a l’habitude de voir. Il n’est pas comme la bande avec laquelle il traine. En fait, il l’intrigue. La curiosité c’est toujours une bonne réponse à l’ennui.

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Tu l’regardes en haussant un sourcil. « Assumes mec » Parce que franchement c’est pire de s’défendre telle une vierge effarouchée que d’assumer c’qu’on est en train d’faire. Enfin toi t’as toujours trouvé que les gens qui assument ont plus de bollocs que les autres. Chacun son truc hein. Tu t’redresses légèrement, toussant violemment contre la paume de ta main et posant ton autre main sur ton torse comme si c’la allait arranger les douleurs. Ça risque pas mais les habitudes connes ont la vie dure. T’vois bien le rouge qui monte à ses joues. Pour quelqu’un qui mate pas il a des réactions d’mecs pris en faute en tout cas et tu l’observes s’pencher pour récupérer quelque chose dans tes fringues. T’en profites pour te redresser le long des coussins sans pour autant t’courber car ton corps ne supporte pas du tout cette position. Tu récupères un verre d’eau sur la table de nuit histoire d’boire un peu. Même si l’eau n’est pas la boisson qu’tu préfères c’est la seule chose que t’as ici et qui apaise un peu ton œsophage.

T’as rarement vu une excuse aussi nulle pour rentrer dans les chambres mais ok. D’ailleurs il l’a eu comment c’te balle ? ‘Fin bref tu penses qu’il va s’barrer vu sa réaction et qu’il a l’air d’faire un pas en arrière mais finalement son regard s’pose de nouveau sur tes tatouages. Trop curieux. « J’sais pas » Tu r’pousses un peu les draps sans pour autant tout dévoiler d’ton corps comme t’es nu et lui montre clairement que t’en as partout. De ton cou au bas de ton ventre en passant par ton torse, tes épaules, etc. T’as même sorti une jambe d’ssous le drap et il y en a aussi. « Pas facile d’compter tout seul » Un petit sourire sur les lèvres, tu bois une nouvelle gorgée d’eau. Il est tellement drapé dans sa dignité qu’ça t’amuse et tu n’résistes pas à l’emmerder. « J’cherches un volontaire pour m’aider. Ca t’dit ? » Tu l’as déjà fait à un aut’ mec qui semblait intéresser aussi par ton nombre d’tatouage alors on n’sait jamais. Puis rien qu’pour raviver un peu sa gène ça t’amuse.

Codage par Magma.

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Il fait l’offusqué parce qu’avouer s’est avoir la honte sur lui. Ils ont beau être seuls là les rumeurs vont vite dans la Ruche. Il sait parce qu’il participe à entretenir certaines, les plus marrantes.

_ ”Mais non! ” Il a la balle dans la main rapidement. Il remarque que bien que le gars a du mal à bouger. Il tousse aussi comme un tuberculeux. @”NB03-404” est un de ces résidents malades. Il y en a quelques uns. Ca doit être pour ça qu’il y a eu l’ouverture d’une infirmerie. 417 le regarde s’arracher les poumons en se demandant vaguement s’il a faire quelque-chose. Il renonce vite. Au fond, il ne connaît pas ce mec. Ce n’est pas ses affaires.

Il fronce les sourcils les sourcils en le voyant lui montrer d’autres parties de son corps. Le type a l’air de ne rien porter. 417 a un feu de gêne en supposant que ça concerne aussi les bijoux de famille. Bien sûre il a déjà vue l’appareil d’autres mecs mais bon, c’est personnel.

_ ”Heu...” Il regarde vers la porte entrouverte. Il n’y a pas de bruit de couloir et personne en approche. Il se sent partagé entre le malaise et l’envie de savoir. 417 pose la balle sur la table basse. Il vient plus près. Il suppose donc que les tatouages impossibles à compter se trouvent dans le dos. Il contourne l’homme pour aller dans son dos. Il évite soigneusement de regarder sa nudité en elle-même et encore plus vers la région de l’entrejambe.

_ ”Alors heu là sur le haut du dos 3... 4 ah et 1 là... 1 autre. Voilà. Ca fait 6. Vache... ” Il se racle la gorge pour évacuer une pointe de nervosité. Il a peur que quelqu’un débarque et voit la scène. En même temps il sent directement la présence du gars. La situation le met dans une drôle de posture. ”J’peux pas voir tout en bas.” Il glisse pour descendre du lit. Il reste debout. _ ”En généralement on se tatoue pas les fesses. Donc ça fait… 1, 2, 3 ” 417 revient plus près pour ne pas en oublier sur le côté face de la silhouette.

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Tu t’marres franchement de son attitude. Un ptit mec sûr de lui qu’aime bien avoir raison tiens. C’que tu préfères faire chier. Tu l’observes avec intérêt, regardant la balle qu’il ramasse et son air un peu paumé. Viendra plus près ? Viendra pas ? Ah c’est difficile d’choisir quand on a clairement la face qu’on montre et l’autre, la curieuse. Parce que tu vois bien son r’gard sur toi et tu sens qu’tu l’as vu des centaines d’fois. Le mec de bonne famille vs le bad boy et tu r’prends tes habitudes en le cherchant. Parce qu’t’as envie d’voir s’il fuit ou pas. S’il a des couilles un peu ou s’il est du genre à battre en r’traite. Pas facile parce que ça pourrait l’suivre même s’il peut pas savoir qu’franchement tu t’en branles des rumeurs, t’es pas du tout du genre à les semer ou à les écouter. Ca t’emmerde même mais tu n’vas certainement pas lui dire.

Tu te décales pour l’laisser voir ton corps. T’es sympa tu l’as pas dévoilé totalement même s’il a peu d’doute sur comment t’es foutu. Et il fait l’tour pour r’garder ton dos aussi ça t’amuse, te redressant pour dévoiler ton dos. T’en as vu plusieurs dans la glace mais puisqu’il a décidé d’compter il peut. 6 ? Ouais c’est ça. « T’en as pas ? » Pour sembler si surpris de tous tes tatouages. Tu passes la main sur tes écarteurs d’oreille d’ailleurs, te disant qu’il a ptete plutôt piercing que tatouage. Un petit bourgeois ce s’rait étonnant qu’il n’ait pas voulu « défier » les règles quand même. Tu t’laisses de nouveau aller contre les oreillers, le laissant compter les tatouages que t’as sur l’torse, bras et là t’en as beaucoup plus. T’bouges légèrement tes jambes, sortant tes mollets de sous la couette pour qu’il puisse les compter. Mine de rien, avec tes mouvements, il s’retrouve entre tes jambes et t’en souris. « C’quoi ton numéro ? » Histoire d’savoir un peu à qui t’as affaire et tu tires un peu sur l’col de sa ch’mise pour qu’il s’approche d’toi en lui montrant qu’t’as aussi un tatouage sur la pommette. « Tu perds pas l’compte ? » Parce qu’mine de rien y’en a beaucoup et t’aides en rien.

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417 remonte les yeux vers l’oreille de l’homme. Il scrute l’écarteur. Il se demande surtout à quoi cela peut faire référence. Il revoit les images qui viennent d’avant tirées d’émission TV. La télévision il s’en est souvenu vite. Il en a cherché dans toute la Ruche sans en trouver une.

_ ”Non. J’en n’ai pas. ” Il trouve ça dommage. Il est attiré par ce que renvoie comme image un tatouage. Mais ce n’est pas ici qu’il pourrait se lancer. Il revient face à @”NB03-404”. Il fait tout ce qu’il peut pour afficher une mine tranquille. Pourtant, il montre des signes d’hésitation. Il joue de la bille de métale contre son palais. Un piercing customisé tient sur sa langue rose. Il ne sait pas s’il peut le revendiquer ou s’il doit mieux le cacher. Dans le doute, il ne dit rien.

Il doit s’accroupir pour voir de plus prés le bas du corps. Il est halluciné par le nombre des dessins. Il se demande ce qui a pu motiver autant de tatouages pour une seule personne. Il se donne un genre ? Le garçon a bien conscience que sa posture peut prêter à interprétation. Il se racle la gorge.

_” 417... ” Il suit le conseil de sa guide, sa marraine et il garde le nombre final du matricule. ” Et toi ?”

417 bascule en avant par surprise. Il se retient avec les mains sur le lit pour garder un équilibre. Il essaye de ne surtout pas penser à la promiscuité entre eux. Il voit bien le tatouage sur le visage. Il pense à la prison. Mais il croise tout de suite le regard de 404 qui lui fait perdre le fil. La question est faite pour le perturber. Cet homme se moque clairement de lui.

_” Nan. Nan. ” Il répond pour sauver la face. Il a tout de même un sacré doute entre 23 et 24. Le feu revient sur ses joues. Il ne sait pas exactement ce qui enclenche ça. Il libère son col et recule. Il manque de basculer en arrière mais se reprend au lit pour ne pas tomber. ” Tu dois en avoir plus de trente...” 417 se reprend tout de suite. Il affiche une mine d’assurance factice.

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Dommage il t’en dit pas plus aussi tu l’laisses compter, lui offrant ton corps sans gêne. T’as pas vraiment d’soucis avec la nudité et ensuite moins sa proximité. Au contraire ça t’amuse et cet air assuré qu’il s’donne encore plus. T’as envie d’voir s’il va aller jusqu’au bout du compte ou pas. Chance pour lui t’en as pas de particulièrement bien caché même si t’en as partout et certains franchement vulgaires. Il finit entre tes jambes et tu l’laisses s’pencher pour regarder le tatouage sur le bas d’ton ventre, t’amusant beaucoup d’la position et te disant que c’est pas le premier à cet endroit mais tu l’laisses faire avant de jouer un peu ton curieux. Pas qu’tu sois l’plus doué pour parler mais bon… « 404 » Comme l’erreur ouais t’sais et tu trouves que ça t’va plutôt bien à vrai dire. Tu l’attires vers toi pour qu’il voit la petite croix sur ta pommette. Aurais-tu fait d’la prison ? Tu penses pas mais t’en sais rien après tout.

Tu n’fais pas d’mouvements pour le chopper quand il manque de basculer, le r’gardant s’rattraper sur le rebord du lit avant de faire l’compte d’tes tatouages. « C’pas précis ça » Pour quelqu’un qui n’perdait pas l’compte dis donc. Mais tu lui fais signe d’la main que c’est ok. « Mais ça m’parait bien » Parce que t’as beau n’pas pouvoir tous les voir tu t’doutes qu’t’en as pas dix à tes endroits improbables quoi. « T’es réveillé d’puis peu non ? » Pas qu’tu fasses particulièrement gaffe aux gens mais bon tu t’souviens pas d’avoir déjà vu sa p’tite gueule. Après t’as pu passer totalement à côté. Ouais c’con comme question. ‘Fin au pire il t’dira ça, c’pas comme si ça t’inquiétait de passer pour un abruti. Tu finis ton verre d’eau alors qu’une quinte de toux r’vient. Jamais facile les réveils chez toi et tu mets ta tête sur l’côté pour pas lui tousser dessus, combattant une remontée. Faut qu’t’ailles chercher d’l’eau et t’en soupires d’avance, repoussant la couette totalement cette fois-ci pour t’lever.

Codage par Magma.

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Il n’a pas en tête la référence informatique qui fait sourire le propriétaire de l’Immatriculé. 417 a un savoir faire extrêmement basique avec les machines ici. Il fait plus avec l’intuition que la connaissance quand ça touche à la technologie. Même s’il aime bien s’amuser avec la montre. Il peut organiser des blagues faciles grâce à elle.

_” Ouais mais bon… Je vais pas te demander de te mettre à poil non plus! ” Il se défend avec la petite hargne du coupable. Il n’aime pas quand quelqu’un le met devant son manque de réussite. Il peut vite devenir belliqueux. Il a beau savoir qu’il est nul il n’y a que lui qui peut le dire.

Il contient assez mal son soulagement quand 404 lui concède un “oui” car cette situation le met de plus en plus mal à l’aise. Il ne sait pas les mots pour décrire l’envie de courir loin d’ici et la fascination qu’il a pour un type inconnu. L’homme est plus âgé. Il dégage une nonchalance et un calme qui ne colle pas avec ce que 417 a l’habitude de voir ici. Il se dit que ça doit être ça.

_” Oui... ” Il marmonne de mauvaise grâce dans une barbe qu’il n’a pas. 417 n’a pas un poil au menton. Il est imberbe comme un ange. Il trouve que cela manque de virilité. Mais il ne le dit pas tout haut ça. Il ne veut pas non plus commencer la gonflette et être catalogué. ” J’m’en sors... ” Il ne va pas passer pour un gamin !

417 se dit que ça fait deux fois que le mec tousse de façon violente. Il commence à se demander s’il n’est pas malade. Il cache une grimace, mais la maladie, il n’aime pas ça. Il ne s’attend pas à ce que 404 se dresse nu devant lui d’un coup. Il en écarquille une seconde les yeux et évite soigneusement de les baisser.

_” Heu... ” Il se décale sur le côté, autant pour lui laisser le passage que pour s’éloigner. Il a un réflexe débile alors… venir comparer leurs mensurations. Il regarde très vite l’entrejambe et évalu mentalement leurs parties respectives. 417 se retient d’avoir une expression, ou une autre, mais il n’est pas peu fier. Il n’a pas de barbe mais de ce côté là, ça va ! Il se sent ragaillardit d'un coup!

” J’vais pas te déranger … si tu heu… dois faire… tes trucs… ” Il ne sait pas vraiment ce que veut faire ce type. Il ne sait pas non plus si ça curiosité va aller jusque là d’ailleurs. Il regarde en direction de la porte, puis il le regarde lui. Le type n'a pas l'air mourant non plus, ça va! ” Mais heu, juste… tu sais si quelqu’un tatoue ? Par hasard ? ” 417 peut bien tenter sa chance.

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“Sleep, those little slices of death — how I loathe them.” ― Edgar Allan Poe

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« J’le suis déjà » A poils. Tu n’caches pas grand-chose mais t’as aucune limite en c’qui concerne pas mal d’choses et la nudité tu t’en fous. Vu tous les tatouages qu’tu portes tu n’penses pas que ça t’a jamais posé de soucis. Ce mec doit être super jeune vu ses réactions. Tu finis par même te d’mander s’il est majeur. S’il l’est il a du vivre dans sa p’tite bulle en tout cas. P’tit bourge p’tete. Ouais ça correspondrait plutôt bien et ça t’fait sourire un court instant, semblant t’rappeler quelque chose mais tes souvenirs restent comme ceux d’tout le monde : absents. En tout cas il est aussi causant qu’toi. Mais pas pour les mêmes raisons vu sa p’tite tronche. Enfin il t’dit ce qu’il t’dit, t’es pas du genre à poser trop d’questions et encore moins être capable d’avoir une conversation avec quelqu’un. Ta toux t’permet même de couper court au peu d’trucs que vous avez à vous dire et tu r’pousses les draps.

Tu n’vois pas l’regard du mec, tu n’joues pas à ce jeu là aussi tu t’contentes de d’étirer avant d’partir vers la sortie d’ta chambre. « Douche ouais. » Donc ouais il peut partir s’il veut. A moins qu’il veuille continuer d’te parler mais vu comment il a l’air à l’aise, t’en s’rais surpris. « J’sais pas. Y’en a qui font des tatoos temporaires par contre, suffit qu’tu d’mandes. » Ouais tu pourrais lui filer l’info mais t’es pas l’seul et t’sais pas si l’mec veut qu’on parle d’lui ou pas donc bah… Il va chercher hein l’petit blondinet. « S’lut » Et tu pars vers la salle d’bain histoire d’prendre deux grands verres d’eau, essayer d’calmer tes toux du réveil et surtout prendre une p’tain de douche pour ouvrir un œil. Ensuite tu verras pour errer dans la ruche ou t’ira t’étaler dans un canap’ près d’la zone de détente, y’a toujours des trucs pour écrire.

Codage par Magma.

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417 a cette petite ride qui persiste entre les deux yeux. Il ne sait pas par quel bout prendre cet échange. Le mec n’a pas l’air méchant, mais la taquinerie qui sous tend ses prises de paroles ne lui échappe pas. Il voit bien qu’ils n’ont pas les mêmes codes. Le jeune homme n’aurait pas eu l’idée de se déplacer nu devant un autre.

_ ” Ah ouais je vois ça... ” Il désigne la nudité de 404 d’un coup d’oeil sommaire. C’est un truc qui n’est pas puni ici si dit-il. La Ruche fonctionne avec des incohérences quand même. Impossible de se boire des bières. Ceci dit, on peut faire un clan de nudiste dans les chambres. 417 ne cherche pas à comprendre. Il entame le chemin vers la sortie de la chambre.

_ ” Ok. J’vais me renseigner. M’erci. ” Il a un dernier regard sur le torse tatoué du malade. Mais, non, il ne va pas faire l’enquête. Le mec est assez vieux pour se prendre en main. Le gamin quitte la pièce. 417 a un sourire satisfait. Il peut ajouter le Dormant sur sa liste. Il a un sourire amusé en imaginant aux endroits où elle aurait pu atterrir encore. 417 a un sourire satisfait. Il peut ajouter le Dormant sur sa liste.

Il reprend la balle en main. Il joue du poignet pour relancer la balle vers le plafond. La balle tombe dans sa paume. Le jeu recommence, une fois, deux fois, alors qu’il repart d’un bon pas. Le sifflement léger suit sa balade dans les couloirs. Il se demande s’il ne pourrait pas avoir des infos sur les décalcomanies par 714…

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