F03-010 [ACOLYTES]

Comment vous êtes-vous senti lors de votre éveil? Quel était votre état d'esprit, vos premières pensées?
  Lorsque j’ai repris conscience, suite à ce que j’assimilais à une sorte de coma, j’avais le sentiment que mon corps tout entier pesait une tonne. C’était… étrange. Je savais que ce n’était pas normal, que j’avais toutes les raisons du monde de paniquer, et pourtant ce n’a pas été le cas. Comme si le simple fait que je puisse bouger mes doigts m’encourageait à ne pas m’angoisser. Enfin, jusqu’à ce que je réalise que je ne savais pas ce qu’il m’était arrivé, où j’étais, et qui je pouvais bien être. C’est là d’ailleurs que j’ai ouvert les paupières brusquement. Ce qui ne fut pas l’idée du siècle tant les néons se sont fait une joie d’agresser mes rétines nullement préparées à une telle clarté soudaine. Une main contre ces derniers, j’ai bien cru que je m’étais aveuglé avec mes bêtises. Puis, lorsque j’ai compris que je n’aurais que durant quelques minutes cette petites tâche que l’on a lorsque l’on fixe une lumière forte, j’ai commencé à observer l’endroit où j’étais. Une pièce blanche totalement vide où j’étais allongée sur le sol. Si je pensais auparavant, les yeux clos, que je pouvais être dans une sorte d’hôpital ; je comprenais dés lors que je m’étais trompée. Les questions qui me vinrent immédiatement à l’esprit furent – dans une certaine logique, quel était ce cauchemar ? Et qu’est ce qui c’était passé pour que j’oublie tout de moi ? Je devais avoir été victime d’un accident. C’est du moins ce qui me semblait le plus logique. Or, je n’avais pas de blessures graves ni même de cicatrices. Si ce n’est… une petite. Oui. Une toute petite que j’ai découvert sur l’intérieur de mon poignet de mon bras droit. J’avais été recousu au niveau de la veine, c’était évident. Et cela devait faire quelques temps puisqu’il n’y avait aucune trace de fil. Mais je ne parvenais pas à me souvenir comment j’avais pu me blesser à ce niveau là. Sitôt, il m’est devenu limpide que mes réponses se trouvaient à l’extérieur de cette pièce. Alors, me redressant promptement – bien que je n’avais pas encore totalement la force de me déplacer sans risque de me casser la figure, je me suis jetée sur la porte pour tenter de l’ouvrir. En vain. Elle était verrouillée. A cette constatation j’ai commençais à faire une crise d’angoisse. J’avais l’impression que ce n’était pas quelque chose d’inhabituel chez moi puisque – lorsque je me mis à faire de l’hyperventilation, j’eu le reflexe de joindre mes deux mains devant ma bouche pour diminuer l’apport d’oxygène. Puis soudainement, une voix robotique – qui m’a nommée F03-010, m’a souhaitait la bienvenue dans la ruche. Je n’ai pas compris ce que cela signifiait. Si c’était une sorte de télé-réalité débile a laquelle j’avais acceptée de participer, ou si j’étais devenue la proie d’une sorte de maniaque qui voulait voir jusqu’où j’étais capable d’aller pour récupérer ma vie. Mais ce que j’ai bien assimilé, lorsque la porte c’est ouvert, c’était que ce n’était que le début. Je n’ai pas osée immédiatement la franchir – cette porte. J’avais peur que ce n’était qu’un piège qui me conduirait immédiatement à la mort. Puis, après quelques minutes à voir qu’il ne se passait rien, je me suis décidé à la franchir. C’est là qu’un bras mécanique, qui m’avait sursauté, m’a tendu un plan ainsi qu’un règlement. Il ne me restait plus qu’à découvrir qui j’étais et comment m’évader de cet endroit. Mais la question que je me posais en longeant ce long couloir blanc c’était : en avais-je vraiment le courage ?  

  Comment vous sentez-vous par rapport à la perspective d'être lancé dans un endroit inconnu peuplé de gens qui, comme vous, n'ont aucun souvenirs de leurs vies passées? Craignez-vous que tout ceci ne soit qu'une mise en scène? Croyez-vous devoir cohabiter avec des gens dangereux?
  Cela est réconfortant sans l’être à la fois. Le fait d’être plusieurs dans le même cas me rassure parce que je peux espérer – peut-être, me faire des alliés dans cette galère. Et parallèlement, cela m’effraie puisque – comme vous venez de le dire, il est probable que certains soient dangereux. Qu’adviendra t’ils de nous si ceux qui nous ont enfermés ici, en nous volant nos souvenirs, ont eu la bonne idée de mettre des serials killers ? Je vais vous le dire, moi. Cette endroit tout de blanc immaculé va être recouvert du sang de quelques dizaines d’innocentes victimes, et nous n’aurons aucun moyen de les arrêter. D’ailleurs, pourquoi nous ? Que pouvons-nous avoir en commun, tous autant que nous sommes, pour avoir été choisie en tant qu’abeille ? Cela a t’il un rapport avec le métier que nous exercions ? Nos familles ? Avons nous tous un lien à l’extérieur ? D’ailleurs, permettez moi de vous dire que si c’est une télé-réalité, je trouve le concept parfaitement idiot. Il n’y a rien de divertissant à être piéger dans un endroit qu’on appelle la ruche, en ne sachant pas qui on est. D’ailleurs, je veux rentrer chez moi. S’il vous plaît.

  Comment pensez-vous agir dans ce nouvel environnement ? Allez-vous suivre le mouvement ? Les règles ? Êtes-vous un leader naturel qui cherchera à regrouper les gens? Voudrez-vous vous rendre utile auprès des autres ? Chercherez-vous à percer le mystère de la ruche ?
 Est ce que j’ai véritablement le choix que d’agir autrement que ne l’exige la réglementation de cette ruche ? Non. De ce fait, je vais m’y plier bien que cela ne m’enchante guère. Je ne suis pas de nature rebelle. Du moins, je n’ai pas le sentiment de l’avoir été un jour. Quant à devenir un leader, je sais que je n’ai pas le tempérament pour. Ou alors je me sous-estime – au choix. Enfin dans tout les cas je préfère faire ce qu’il m’apparaît être un réflexe chez moi, et c’est de venir en aide aux autres. Je pense que, à l’extérieur, j’aimais être l’épaule sur laquelle on se repose. Je ne sais si j’avais la capacité de donner de bons conseils, de pouvoir être réconfortante, mais je pense que je le découvrirais ici-même. Quant au reste, découvrir le secret de la ruche, je laisse ceux qui sont plus malins que moi le faire. Il y en a bien un qui trouvera qui est à la tête de toute cette histoire. Et ce jour là, seulement ce jour là, j’agirais véritablement. Peut-être même au risque de ma vie si cela peut libérer certains d’entre nous.

  Possédez-vous un signe distinctif? Un bijou? Une alliance? Un tatouage?
  Oui. J’ai une alliance en or qui représente un cœur entre deux mains, sur lequel il y a une couronne, ainsi qu’une cicatrice sur l’intérieur de mon poignet droit. Si le premier me laisse penser que j’ai un époux à l’extérieur qui doit s’inquiéter pour moi, le second ne m’évoque absolument rien. Je ne sais pas comment j’ai pu me couper au niveau de la veine ni qui m’a recousu. Ce n’est pas faute d’avoir essayée de m’en rappeler – croyez moi.  

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  Test rp (facultatif) Vous pouvez, si vous le désirez afin de vous imprégner davantage de l'univers, écrire sous forme de rp vos premiers instants dans la ruche.

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  Derrière l'écran je m'appelle JODIE et j'ai 30 ANS (bientôt). J'ai connu le forum SUR UN TOP-SITE et mes premières impressions sont QU’IL EST GÉNIAL. TANT PAR SON CONTEXTE, SON DESIGN, ET L’ACCUEIL DE CES MEMBRES. JE SUIS DÉJÀ PLUS QUE RAVIE D’ÊTRE LÀ.. Je confirme avoir lu les règlements du forum et les règlements de la Ruche et je m'engage à les respecter dans la joie et la bonne humeur, OUI . Ce personnage N'EST PAS UN DC . Dernière chose, JE N'ACCEPTE PAS DE jumeau pour mon avatar.

  JE NE SOUHAITE PAS DE parrainage individuel par les parrains et marraines après ma validation.