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 That crazy little sun of a beach - LIBRE

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Smoke

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MessageSujet: That crazy little sun of a beach - LIBRE   That crazy little sun of a beach - LIBRE EmptyVen 24 Juil - 15:29


That crazy little sun of a beach
Queeny + Smoke + qui veut
24 juillet:



Smoke avait promit à Rainbow de passer un jour à l'espace créatif. Il n'avait jamais osé jusqu'à maintenant. Pourquoi ? Peut-être par peur d'être surstimulé par tout ce bruit. Il était d'un naturel calme et il appréciait le silence... Le doux son du "rien". En réalité le silence n'existait pas vraiment, et il le savait très bien. Mais il appréciait n'avoir à se concentrer que sur une chose à la fois. C'est pour cette raison qu'il appréciait les conversations en tête à tête sur l'oreiller avec Diva, par ailleurs. Le blondinet retrouvant tout juste sa voix. Enfin... Le coin créatif fourmillait bien trop de vie et d'idées pour lui. Du moins c'était ce qu'il pensait. Mais il avait finit par y pointer le bout de son nez.

Le brun avait décidé de mettre en place un plan, une idée qu'il avait eu bien des mois auparavant, lorsqu'il avait accueilli la petite demoiselle qui serait par la suite sa colocataire. Elle se faisait appeler "Queeny" désormais... Mais ce n'était pas ce nom qu'il grognait quand il devait la récupérer au sommet des escaliers, chaussée de ses rollers flambant neufs. La petite flèche filait dans toute la Ruche sans se soucier des dangers et occasionnerait sans aucun doute quelques bons ulcères des familles à la boule ronchonne qu'il était.
Il s'en voulait un peu... Suite à l'épisode des lampions. Smoke avait mis en danger Ace et Étincelle par orgueil. Par curiosité ? Curiosité, décida-t-il.

Il avait donc récupéré un paquet de feuilles cartonnées, du scotch et avait finit par se diriger vers un des murs blancs de la ruche. Tous les murs l'étaient après tout... Le gaillard avait finit par accrocher sur toute une partie de mur des feuilles, qu'il avait collé les uns à côté des autres pour créer un canevas géant. Il n'était pas artiste lui... Loin de là... Il savait plier le papier, c'était une de ses rares compétences. Enfin... Peut-être en avait-il d'autres, il l'ignorait, Smoke savait juste qu'il devait garder les mains actives. Toujours.
Que cela lui permettait de se focaliser, de se concentrer. Son esprit avait tendance à partir loin, si loin. Ce genre d'activité le ramenait à l'instant présent. Enfin... Il se demandait parfois où il pouvait bien se perdre... Après tout, il en avait bien peu des souvenirs pour l'instant.
Il était finalement parti chercher Queeny et l'avait mis devant le patchwork de papiers, il avait posé ses grosses paluches sur ses épaules délicates et fines, et avait soufflé d'une voix chaleureuse à son oreille:

"On va te l'offrir ta plage ! Tu peux demander aux autres de nous aider, et puis après, on pourra s'installer pour regarder les vagues."

C'était sans doute un peu idiot... Le gaillard se découvrait un côté un peu niais... Il aimait bien faire plaisir à ses proches. C'était quelque chose qui semblait compter pour lui. Il avait également un sens de la poésie dont il n'avait pas conscience. Il avait bonne mémoire, Smoke... Il lisait quelque chose, et ça avait tendance à se graver dans sa tête, il amassait un tas de connaissances un peu inutiles comme cela. Il avait d'ailleurs lu un poème il y a peu... Sur la mer. Mais cela lui avait rappelé inexorablement la Ruche.

" How still;
How strangely still
The water is today;
It is not good
For water
To be so still that way."


Combien de temps encore, avant qu'un autre coup, à la hauteur des effets des lampions, ne se présente à eux ? Il l'ignorait. Et parfois... Il préférait ne pas y penser. Mais Smoke devait commencer à se triturer les méninges. Tout était assez agréable, pour lui, jusqu'à présent, mais il avait tendance à oublier souvent comment tout pouvait cafouiller, comment tout pouvait devenir... Pire.
 
(c) princessecapricieuse
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Queeny

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MessageSujet: Re: That crazy little sun of a beach - LIBRE   That crazy little sun of a beach - LIBRE EmptyMer 29 Juil - 3:19

Queeny regarde l'heure sur la montre et soupire. Bon, cela fait cinq minutes qu'elle lit, il lui reste donc cinq minutes pour continuer à lire ; elle essaie au moins dix minutes par jour pour passer le temps. Cinq longues minutes à ne pas beaucoup bouger. C'est vraiment très long. Pourtant, elle aime bien l'histoire, il y a des enfants, un clown métamorphe en peur, c'est intéressant. Elle ne sait pas trop si elle veut tuer le clown ou être le clown, ça doit être intéressant de terroriser tout le monde. Bon, tuer des enfants, elle ne sait pas trop, mais le reste, elle n'a rien contre. Elle va bien voir au fil de sa lecture. Lecture qui ne dépasse pas les huit minutes car Wombat vient la chercher voulant lui montrer elle ne sait trop quoi. Elle le suit donc avec grand plaisir, ne comptant pas lui dire qu'elle n'a pas lu son dix minutes. Ce n'est qu'une petite cachotterie après tout. Il l'amène jusqu'au coin salon et elle voit du papier blanc sur un mur qui donne envie de le colorer. Elle fronce des sourcils, mais pourquoi ? Elle a bien vite découvert qu'elle se débrouillait en dessin, mais qu'elle n'est pas experte. Juste assez bien pour qu'on sache ce qu'elle dessinait, mais ce ne sont pas des chefs d'œuvre comme d'autres peuvent faire. Elle est meilleure que d'autres qu'elle a pu voir aussi. Quelque chose lui dit que si elle s'y mettait sérieusement, elle arriverait à s'améliorer, mais cela ne bouge pas assez pour elle. Elle aime bien tester une quinzaine voir une vingtaine de minutes, mais ensuite, elle a besoin d'aller un peu partout de dégourdir les jambes plutôt que de simplement les bouger sous sa chaise.

Il lui montre et explique ensuite. « Ouais ! » fait-elle, levant les bras et sautant sur place. « J'm'occupe de prévenir tout le monde ! » Et il peut compter sur elle pour cela. Elle coure rapidement à sa chambre pour aller chercher ses patins et les enfiler quelques secondes plus tard, à l'extérieur de sa chambre parce qu'elle ne sait pas trop si cela compte comme vêtement. Et aussi curieuse est-elle, elle n'a pas envie de tester la prison. Une fois ses patins mis, souliers attachés par les lacets dans une main, elle se met à rouler tout autour du balcon et à crier « On dessine une plage dans le salon, venez ! » Une fois le tour fait, elle prend l'ascenseur (on l'a empêché de prendre les escaliers avec ses patins ; la vie est nulle ! et se remet à patiner partout en criant une nouvelle fois la même chose un peu partout. Elle revient ensuite au côté de Wombat, tourne sur elle-même et s'arrête devant lui. « C'est fait ! » Il a probablement dû l'entendre, elle est facilement identifiable et pas seulement parce qu'elle a cet accent australien à présent, confirmant ce qu'elle savait déjà à propos de son lieu d'origine. Elle s'installe par terre pour enlever ses patins qu'elle laisse là (alors que n'importe qui pourrait marcher dessus et rouler), remet ses souliers, se relève et tape dans ses mains. « Faut pas oublier les planches de surf ! » indique-t-elle, au cas où il n'aurait pas compris qu'elle aimait surfer parmi les (trop) nombreuses fois où elle lui a fait savoir que cela lui manquait. « On commence par quoi ? » Parce qu'elle veut bien dessiner, mais elle sait qu'elle n'y est pas très douée, elle ne veut pas faire n'importe quoi !
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MessageSujet: Re: That crazy little sun of a beach - LIBRE   That crazy little sun of a beach - LIBRE EmptyMar 1 Sep - 22:15

That crazy little sun of a beach

personnage & personnage

Tu as essayé de te faire discret, après ton fiasco lors des lampions, après avoir tenter d’attaquer une nana, qui au final, t’a quand même bien fait flipper malgré la barrière de langage. Donc tu t’es fais discret, aidé par l’absence de voix.

Tu as erré dans la ruche de jour, de nuit, tentant toujours de rester discret, de respecter les règles, de ne pas être dehors jusqu’a 22h…. Ça t’a plus ou moins réussi, tu as fait ce que tu pouvais, tu as erré comme une âme en peine, et tu es aller chercher des choses à faire qui ne te demanderais pas d’interagir avec beaucoup de gens. Ce n’est pas que tu as peur d’eux, mais plus que jusque là tu as l’impression d’être agressif, comme si quelque chose n’allait pas, comme si… comme si c’était incontrôlable. Tu sais que tu es plus sympa que ça, que tu devrais pouvoir éviter de sauter à la gorge des gens, ou d’être agressif. Mais pour une raison qui t’échappes en grande partie, tu n’y arrives pas.
Alors tu es resté le plus isolé possible, le plus calmes, le plus discret. Essayant de ne pas attirer le regard, ni l’attention, dans l’espoir de ne plus partir au quart de tour.

Sauf que ça fait un moment que tu n’as pas pu réellement discuter avec quelqu’un, et ça commence à te manquer. Alors pour une fois… pour une fois tu vas essayer de faire un premier pas, tu vas essayer d’être gentil, de rencontrer des gens, et de voir si tu peux avoir une vraie conversation, et peut être te faire des connaissances sympathiques.

Tu zieutes l’espace de la ruche, entre la zone sportive, la bibliothèque, et la section créative…. Tu ne sais pas trop vers où te diriger, et tu ne sais pas non plus si tu vas réussir à trouver quelqu’un avec qui discuter.

Tu hésites, tu flanches, tu te laisses te balancer d’un pied sur l’autre, l’image même de l’hésitation de grande perche. Et au final, c’est une voix grave qui t’interpelle, au niveau de l’espace créatif. Un homme avec une jeune femme, prêt à… peindre ? dessiner ? faire du pastel ? Tu ne sais pas. Mais tu as entendu le mot plage, et quelque chose en toi vient de tendre l’oreille, de faire sonner une cloche, et de résonner dans ton esprit d’amnésique.

Comme si le corps était passé en autopilote, tu te diriges dans leurs directions. Tu veux voir la mer, la plage, le sable…. Tu veux voir de l’eau, à défaut de l’entendre.

Tu t'approches, et alors que tu n'es pas loin tu t'arrêtes... est-ce que tu seras vraiment le bienvenue? Ils ont l'air d'être proche, et de savoir ce qu'ils font... Peut être que tu vas les ennuyer plus qu'autre chose?

Tu ne sais pas trop quoi faire, tu es maintenant trop proche d'eux pour ne pas te faire repérer. Tu as un peu l'impression d'être une grande perche qui ne sait pas quoi faire de ses membres, et que tu es en train de les toiser tel un slanderman incompétent.

Et finalement, tu flanches, tu ne sais pas comment les aborder, tu t'inquiètes... Une vague embarras vient te prendre par surprise. Tu te retourne brutalement, et tu essayes de prendre la fuite. Ils ne t'ont pas remarquer... peut être, et tu pourras les observer de loin.

DEV NERD GIRL

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