[HOT] Crazy shits || feat. NB03-404

Bordel il a besoin d'huile dans les os celui-là c'pas possible. Ça a craqué de partout dès que j'ai bougé un peu de trop pour cette vieille peau alors même qu'il devait être dans la douche depuis une bonne heure. C'bien joli mec d'avoir essayer, mais maintenant on sait tous les deux ce que ça a donné. Quoique nah. Moi je sais ce que ça a donné, toi tu sèches au fond d'un trou quelconque dans ton cerveau et tu décantes ta merde pendant que je gère et que je fais ce que je veux. Nah nah nère. Damn ça fait du bien d'être enfin là n'empêche parce que merde on se la gratte là-dedans. Il y en a que ça dérange pas, mais moi j'en ai marre à un moment. C'pas pour rien que c'moi qui fait tada quand t'as le cerveau qui te coule par tous les trous du corps. Faut pas trop penser, c'mauvais pour la santé mec. J'ai pas dormi de la nuit. Bordel ce que je peux être claqué, mais merde j'avais bien trop peur que ça c'calme et que l'autre con revienne en mode dégage alors que le fun vient tout juste de commencer. Je me suis roulé dans les draps comme un cabot qui essaie d'imprégner son odeur partout juste pour pouvoir décoincer un peu les nerfs de c'coincé du cul parce que merde il en a sérieusement besoin. J'ai un mal de cou de la mort parce qu'il se sent de faire la tortue quand ça va pas. C'pas brillant et ça se croit être une lumière. Wrong et sur toute la ligne. Puis elle me... nous... fuck it... vont bien ces cernes de toute façon. Ça ajoute un peu au cadavre de la chose. Ça compense pour les plis de front qu'il va se faire à force. On a déjà été jeune à un moment j'le sens, mais là pfiou c'est plus ça hein. Ça m'a clairement pas empêché de sauter sur le lit yolo parce que merde ça aide à faire sortir la steam un peu. C'est le but. Quand la lumière s'est allumée par contre merde... j'aurais pissé partout tant j'étais joy de pouvoir enfin sortir de ce trou pourri pour voir le reste de mes yeux. C'est... bordel encore plus moche que ce que je pensais j'en peux plus. C'manque de... barreaux décent cette cage quand même.

J'me suis baladé un peu, la chemise à moitié ouverte et les manches remontées comme ces petits bums de vieux films dont j'ai autant de souvenirs qu'il en a de mon existence. Nada. C'est la merde quand même toute cette histoire, mais hey c'pas ça qui va m'arrêter. Puis j'ai rapidement trouvé de quoi m'occuper. D'abord je me suis entré deux trois céréales dans le nez juste pour voir la tête des autres qui bouffaient peinards avec leurs bonnes manières et tout. Si j'en ai vexé un ou deux je vais avoir gagné. Après je suis allé me chercher un crayon et là le fun a commencé. Je suis entré dans la chambre d'où j'étais sorti parce que merde je savais pas trop où aller ailleurs de toute façon et j'ai ramassé ce rasoir à la con qu'il a fixé durant des heures sans se décider. Le pauvre... not. J'ai pris la lame et je me suis sculpté le plus magnifique des cure-dents en laissant la merde de crayon partout avant de sortir en me glissant le truc entre les dents. Ouais là déjà je me sens mieux à grignoter mon bout de bois en louchant sur la rambarde du balcon. Oh puis fuck. Ni une ni deux je me suis installé comme un piaf sur sa corde, les fesses bien en place à me tenir pour pas tomber parce que ce serait un peu con et à bouffer ce truc entre mes dents pour me passer l'envie soudaine d'en fumer une. Bordel ce que je donnerais pour une cigarette en ce moment c'pas possible. Il doit bien y avoir du trafique à faire quelque part. Aller, je profite un peu de la vue des moucherons en bas et après je pars en quête des merdes intéressantes. Je trouverai bien quoi échanger en fouillant dans les logements. Oh c'pas à moi? Oups who cares.

C'est que c'est vraiment pathétique de voir tous ces cons tourner en rond en bas comme s'ils attendaient l'illumination divine pour se foutre à genoux et implorer qu'on les libères de leurs tourments. Z'en faites pas, Saint moi va s'occuper de vos gueules de ces jolis crachats et après ça vous fera de quoi arrêter de tourner. Non mais c'est qu'ils me filent le tournis ces cons à avancer comme des zombies sans cervelles. Oh yeah right c'est qu'ils en ont pas. Tout s'explique. Cette bande de larves a de quoi faire avant d'arriver à se mettre un peu de tonus dans les veines et p'être qu'un bon coup de pied au cul leur ferait pas de tord. Aller en file ça va me faire grand plaisir! Ça ou autre chose hein, on va pas chipoter pour si peu. C'est que ça fait pas longtemps que je les fixe et déjà j'en ai marre d'être eux. Il goûte la merde ce cure-dents, mais au moins il a le mérite de m'occuper un peu. Faudra que je teste avec les autres types de crayons histoire de varier les saveurs puis bonus ça me fera un joli tas de confettis à faire pleuvoir sur leur gueule. Et bim il va pleuvoir de la couleur. Parce que ça manque assurément dans les parages et ça me donne envie de peinturer les murs avec ma langue au risque de filer une saloperie au vieux. Il aura une vrai raison de râler après ça. J'demande rien de plus que ça moi tu sais mec. Un peu de plaisir et de sourire. T'as de jolis dents faut pas les gâcher comme ça.

Même que tes dents elles sont aussi jolies que les tatouages du mec qui vient se placer pas loin et juge bon de me parler. Hey bah merde je suis pas encore assez repoussant ça va pas. Peut-être que je devrais tomber la chemise pour mieux montrer mes Frankenbras. « Putain je ferais don d'une couille à qui voudra pour avoir une clope. C'pas comme si ça servait de toute façon si c'est pour coller des mioches dans ce monde de merde. Tant que le reste est fonctionnel au diable les bourse et pitié de quoi halluciner un bon coup même si je dois me l'injecter à grande aiguille dans le cul. » Non mais franchement, je vais pas me modérer le blabla pour ses beaux yeux. Puis un mec qui veut vendre sa mère a clairement besoin de plus que ça pour se choquer.

« J'ai pas vu la serre tient. Il y a bien de quoi faire avec une plante ou deux. L'important c'est d'avoir du feu. On a de quoi cramer une mèche dans les environs? J'suis nouveau tu vois, j'ai pas encore trouvé le cerveau des opérations. » Je m'étire un bon coup en mordillant mon bout de bois puis j'repalce mes mains sur la rambarde parce que non je suis pas prêt à mourir avant d'avoir cramé cet endroit. Je serai leur pire cauchemar cramant le bordel en rigolant pendant qu'ils hurlent comme des cons. « Pas de clopes par contre c'dommage quand même. Je suppose qu'il y a pas à boire non plus dans les environs? Fuck. Comment on est supposé passer le temps au juste? Ce que c'est con. » Un énorme soupire d'exaspération s'extirpe de mes lèvres pendant que je le détaille de la tête aux pieds. « Sympa le look. »

Quoi? Rien à fumer, rien à s'injecter, rien à boire!? Putain c'est clairement l'enfer ce merdier. C'est qu'ils veulent qu'on puisse l'assimiler pleine puissance dans nos gueules sans pouvoir faire un pas de côté et boum dans le mur la saloperie. Alors ça te brise le mood of the day cette histoire. Pas qu'il était déjà au mieux de sa forme même si merde yay c'moi qui a le contrôle bande de losers, mais alors là c'est pire. Je vais me déchirer la gorge à force de soupirer d'exaspération fortement pour être certain que tout le monde entende bien comme je m'ennuis comme pas possible dans cette prison. Si au moins il y avait des barreaux pour y jouer de la musique à grands coups de couverts, mais non. Il y a même des règles à la con. Pour sûr que c'est pour ça qu'il y a pas de quoi cramer l'endroit non plus. Je vais devoir être créatif. Ah! Gare à vos culs j'ai pas dit mon dernier mot. « P'têtre que si on creuse assez profond dans le trou de la fontaine on trouvera le filon d'alcool et on pourra se bourrer la gueule bien décemment. Bordel ce que je donnais pour un verre... » Autant que pour tout le reste. Aller hop je fou tout aux enchères et celui qui me file de quoi me péter la cervelle et le reste du corps dans les règles il repart avec ce qu'il veut. C'pas comme si ça m'important vraiment de continuer à respirer de toute façon. Bon les autres je dis pas, mais fuck em all. Morts on sera clairement plus en paix. La chute est pas tentante pour autant faut dire, dommage.

Il relève ses manches et je peux pas m'empêcher de sourire. Frère de marques! Il est cool celui-là. Je l'aime bien. Ça doit être pour ça que je le laisse parler sans l'interrompre même si je prends le temps de lui balancer ma jolie collection de marques personnelles. Surtout parce que la plupart de ses merdes ont été faites en mon honneur. Il m'aime pas le vieux parce que je suis wild et que je fais ce que je veux. La chance il se souvient pas encore de moi le coincé, mais je sais qu'il m'aimera pas. Il est coincé. Ça ne peux pas coller avec moi qui le suit pas du tout. Courir butt naked me poserait pas le moindre soucis parce que j'ai pas de balais dans le cul à exposer moi. Quoique merde ça passerait bien le temps d'essayer de passer un coup de balai comme ça. « C'dommage que mon imagination ait juste envie de tout cramer. On étouffe ici c'pas possible. Les bouquins je les déchire, la danse je fais ça nu autour d'un feu de joie, les dessins... bordel je sais pas j'avoue. Clairement les aiguilles je prendrais pas ça pour coudre et les discussions tu vois ce que ça donne. » Clairement la partie la plus fun. « Bouffer, baiser, dormir et recommencer il y aurait probablement de quoi faire avec ça... mais vu la gueule que j'ai j'y compte pas trop. » Parce que le corps est plus vieux que le cerveau et c'est une putain de plaie.

Je gonfle les joues et expulse de l'air comme un ballon qu'on vient de crever lorsqu'il me demande depuis combien de temps je suis là parce que merde je sais pas. « J'ai aucun idée pour le temps. C'pas moi qui garde le compte faut dire. Et toi? Tu te fais chier dans les environs depuis longtemps? Parce que tu sembles aimer des trucs que j'aime alors je me dis que tu dois bien te faire chier aussi. » Aller, entertain me pretty boy. « Tu fais quoi toi quand t'en a marre de tourner en rond? »

Avec quoi avec quoi. C’est que tu manques d’imagination toi. Il y a toujours moyen de creuser partout avec à peu de choses près n’importe quoi. Je me suis bien fait un cure-dent avec un foutu crayon. Puis la punition je demande à voir moi. Au moins ça aura le mérite de passer le temps puis si j’en prends plein la gueule du même coup c’est tout bonus parce que je m’en nourris de ces merdes-là moi. La douleur c’est la drogue la plus facile à chopper, sauf que l’autre vieux là il risque de s’en donner à coeur joie dans les veines si je le fais se réveiller à poils dans une cellule un beau matin. Meh, ce sera bien fait pour ce crétin. Avec un peu de chance ça aura le mérite de le décoincer un peu. Avec beaucoup de chance il va juste tellement en baver qu’il me laissera plein pouvoir sur sa jolie gueule sur la longue durée le temps de se calmer. Ouais, c’est clairement une option à envisager. Juste pour pouvoir profiter un peu parce que n’empêche c’est la plaie de cette saloperie. Je suis là, je suis bien, je profite puis hop c’est parti aussi vite que c’est arrivé. « T’sais quoi, si je choque des gens ça va juste me donne envie t’as pas idée. Je ne vis que pour les regards et la fame mec. » Les regards mal placé, la fame, choqué le petit peuple et toute autre chose qui peut engendrer bien du dégoût parce que sinon c’pas fun puis ça manque de laissé aller. Puis je dis oui, vigoureusement de la tête, lorsqu’il balance que ça manque de tatoueurs. « J’crois que j’sais faire, mais faudrait que je teste. » J’crois, un feeling. Ce serait really fucking lame que je sache faire ça et que ma peau soit aussi vierge que celle d’un bébé, mais ça doit être un des autres qui m’aurait tiré vers l’intérieur par la peau du cul si j’avais essayé. Si ça se trouve j’ai un grain de beauté qui est une tache d’encre et je devrai me contenter de cette merde. Ça me rend pas moins vieux pour autant.

J’le balance d’ailleurs, sans trop de gêne parce que bon si je peux danser nu je peux parler du nu. C’logique non? Enfin, j’le balance à moitié, disant juste que merde un gamin comme lui à rien a foutre avec un début de daddy comme moi. Reste qu’on est d’accord. Bouffer, baiser et dormir c’la base de toute bonne occupation et j’ai rien foutu de ces merdes encore alors clairement ça va pas. C’déjà un miracle que j’arrive à tenir une discussion à pas avoir dormi de la nuit. Miraculeux que mon cul arrive à tenir en équilibre sur le bord de la rambarde comme ça. Je m’attarde pas trop sur le sujet, mais je souris quand même comme un con lorsqu’il me dit que je suis plus que baisable. Don’t start that with me boy or I’ll eat you up you have no idea. J’essaie de lui répondre pour la durée de ma présence ici, mais c’pas trop ça encore. Si j’lui dis que c’est seulement depuis ce matin dans mon cas ça ira pas. Je lui renvoi plutôt la question parce que j’suis curieux et deux mois j’me dis que c’est pas mal encore en fait. Pas comme l’autre là… j’sais plus trop qui qui était là depuis vraiment plus longtemps.

J’me mords la joue puis je daigne finalement descendre de mon perchoir comme l’oiseau de mauvaise augure que j’suis pour venir me place face à lui avec mon cure-dent bien coincé entre les lèvres. Il est plus grand que moi ce con, mais je m’en fiche bien. Je m’approche juste pour l’observer de plus près en glissant un doigt de son torse à son nombril pour voir comment il prend de se faire toucher. Dans le pire je le choque et dans le pire je m’en fiche bien. « J’taime bien toi. T’as les priorités au bon endroit. Puis t’sais quoi, il y a personne qui m’a dit que je suis plus que baisable non. Les gens ils aiment les trucs bien parfaits comme dans les movies et je suis loin de ça avec mes Frankebras. Et que dire des cuisses, pfiou. J’m’en fiche bien quoi, j’le vis bien, mais clairement j’suis plus l’ado que j’ai été quoi. » Je termine ça en ouvrant les quelques boutons de ma chemise qui étaient fermés qu’il puisse admirer comme je suis tristement normal outre ça. « J’les envie tout tes tatouages j’te jure. » Et je mens pas moi, jamais. La vie est trop courte pour prendre le temps de raconter n’importe quoi.

Le vieux va m'tuer si j'ose lui encrer sa joli peau, quoique pas tant qu'il sait pas que j'existe ce con et c'est pas encore fait. Je sais comment ça fonctionne cette shit. Un moment je suis là puis le next c'est blackout et rien à faire je me souviens de rien. C'pas moi qui fait le pont alors je sais qu'il y a rétention d'informations à un moment. J'suis le nœud du problème moi, pas la solution, alors forcément elle me dit pas tout celle-là donc j'dois m'en contenter. Puis lui il sait juste rien alors c'est le plus à plaindre dans toute cette merde. Il va se réveiller demain matin avec un mal de cul pas possible et il saura pas ce qui s'est passé, ça reste fun d'y penser. L'encrer alors là ce serait le summum de ce bordel et tout ce que j'espère c'est que si ouais j'ai la chance de poser la main sur ce qu'il faut à un moment il sera assez près du précipice pour que je puisse me poser tranquille quelques temps. Je sais que la douleur elle aide dans un sens comme dans l'autre à garder le contrôle du con. Je m'en drogue pas sans raison si tu savais parce que je suis bien moi dans le monde des vivants à y errer comme le cadavre que je suis. Zombie boy have nothing on me... except the tatoos but I'm gonna change that, hell yeah. Quoique si vraiment des shits apparaissent comme par magie dans les chambres je préfèrerais arriver à me coller une clope entre les lèvres plutôt qu'avoir ce qu'il faut pour me marquer la peau. J'ai encore des options pour ça, mais la clope c'pas facile à remplacer par contre. Le cure-dent c'est une bien mince consolation et ce con il juge bon de me le voler en bonus. Draguer hein qu'il a dit dans son petit monologue du je m'en fou de tout avant de se coller la bouche contre la mienne mine de rien? Assurément ça me fait sourire, mais mauvais un peu. Parce que j'aime jouer et qu'il vient d'officiellement lancer les hostilités.

J'm'approche de lui pour le pousser et le coincer entre moi et la rambarde du balcon où je place mes mains pour l'empêcher de se sauver. « C'pas avec le dessin que je me fais plaisir même si les options sont limités visiblement dans les environs, mais j'note que ta peau est tout mienne si je tombe sur ce qu'il faut. On sait jamais. Peut-être que quelque ma bonne fée a envie que je te pique et qu'elle va m'accorder ce joli souhait. » C'est important de rêver apparemment. J'm'approche davantage de lui pour me presser le torse contre le sien, mais surtout pour récupérer ma clope de substitution si joliment volée en lui choppant les lèvres au passage à mon tour. « Et m'cherche pas trop parce que tu vas me trouver j'te préviens. J'ai envie de jouer et t'es dans mon chemin là avec tes jolis tatouages et tes lèvres toutes douces... T'as bien raison en plus, on s'fou de tout quand on a envie. J'préfère largement le contenu à l'emballage et ton contenu il m'éclate pas mal j'avoue. » J'aurais pu grimper la poésie d'un cran et lui dire que j'ai envie de le déballer, mais on va pas brûler les étapes si rapidement. Pas que ça m'importe vraiment de jouer les exhibitionnistes sur le balcon, mais serait dommage de se faire envoyer en prison alors que c'est le pied. Quoique... rien dit qu'on peut pas le faire où on veut. « T'as envie de t'éclater? »

J'connais pas la définition de draguer, juste celle de provoquer, alors dans le pire il va m'envoyer balader et dans le mieux on va aller se balader ensemble, mais dans un cas ou dans l'autre je suis pas de ceux qui sont si faciles à offusquer alors merde hein. Come on pretty boy, make me happy. J'dirais bien que j'ai toute la journée, mais j'en ai aucune idée alors pas de temps à perdre de ce côté. Au moins si ça le botte j'pourrai repartir dans mon puit obscure les couilles légères et ça c'est tout ce dont j'ai besoin pour avoir passé une belle journée.