Prisoners of hell Ft. F02-99 & H01-626

Prisoners of hell

F02-99 & H01-626 & NB03-404

“How did I escape? With difficulty. How did I plan this moment? With pleasure.” ― Alexandre Dumas

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Tu bouges, t’es agité. Y’a un truc qui t’tourne en tête depuis la veille. Cette image de toi mort le crâne éclaté sur l’bitune. Pourquoi ? Pourquoi est c’que tu t’vois comme ça ? Comme spectateur de ta propre mort. Tu n’comprends pas. Cette scène te tranquillise et en même temps t’met de nouveau dans un état second. T’as bien senti ton r’gard d’nouveau sur la lame du ciseau après ta douche hier soir. C’est la voix de Sunbird qui t’a fait sortir de ta rêv’rie alors que t’allais les toucher. T’as tout de suite mis d’côté tout ça pour ne pas l’inquiéter, il te couve déjà bien trop et t’es parti d’coucher. Avec lui, comme tous les soirs d’puis une bonne semaine. Et c'matin là c’est l’froid du lit qui t’parait chelou alors qu’tu bouges, te mettant à tousser soudainement parce que ta gorge est trop sèche. ‘Tain tu détestes t’réveiller comme ça et tu tends la main vers la table d’nuit, ayant aussi l’habitude que ça pop up devant ton nez parce qu’il peut pas s’en empêcher mais là rien. Pas de chaleur humaine, pas d’verre d’eau non plus. C’quoi c’bordel ?

« PUTAIN DE SALOPE DE MES COUILLES ! » Tu jures quand la lumière s’allume. C’que tu détestes ce réveil et tu passes ton bras sur tes yeux avant qu’une quinte d’toux te r’prenne. Ok ok tu t’lèves. Par habitude parce qu’t’en as marre de prendre la r’marque tous les matins tu passes un boxer avant d’sortir de ta chambre pour t’diriger vers la salle de bain. Putain… Elle était pas là la salle d’bain hier soir non ? Et t’étais pas du tout dans un appart’ dans ce style c’est sur. Bon l’eau en premier. Tel un zombie -auquel tu r’ssembles bien tu dois avouer- tu vas chercher un verre, prendre de l’eau et essaie de récupérer un semblant de voix pas trop brisé. Tu grimaces. ‘Tain ça fait mal et t’reste à masser le milieu d’ton torse comme si ça pouvait faire descendre la douleur. La blague.

Tu f’nis par r’ssortir de là et vois le plateau du p’tit déjeuner. Pourquoi c’est là ? Et pourtant y’a autant d’trucs ? C’quoi c’délire ? Ca pue… Tu t’approches et essaies d’ouvrir la porte mais rien… « Putain…. » C’est quoi c’délire ? T’envoies un message à Sunbird pour savoir s’il va bien, t’disant soudainement que ça pue à mort c’t’histoire et tu r’gardes le plateau dépité. En tout cas tu vas pas l’prendre car vu ton état tu vas tout renverser aussi tu r’viens sur tes pas pour t’retrouver face à des personnes qu’tu connais pas. Enfin la meuf te dit rien. Ou ptete… Vous vous croisez tous après tout. Et l’autre… Bah c’est l’mec de la grognasse non ? Il t’parle pas généralement… « On est enfermés. La bouffe est là mais j’vais tout foutre par terre alors j’vous laisse faire. » ‘Tain la journée va être longue. ‘Fin tu peux toujours aller dormir c’est une bonne occupation après tout et tu r’pars dans ta chambre, toujours assez chancelant, histoire d’passer un fute et une chemise qu’tu fermes pas. Ah bah du coup t’as pas non plus ta polaire. Pffffffffff c’nul ! Tu r’viens et t’étales sur un canap’ parce qu’en premier t’vas bouffer quand même.

Codage par Magma.

Spoiler:

Spoiler:

Regarde comme il fait beau dehors, c'est l'heure pour aller jouer. Regarde comme il fait chaud dehors, faut sortir s'aérer. Voilà le genre de phrase auxquelles il aurait pu penser s'il n'était pas enfermé par des esprits malades dans un asile chelou. Mais malheureusement sa captivité était toujours aussi réelle que la veille. Alors quand la lumière s'alluma, il se contenta de râler après elle comme pour la chasser. Par habitude, Mischief tendit la main à travers son lit pour attrape l'étui protégeant sa guitare et le rapprocher de lui. Car oui, il dormait avec. Et alors ? Depuis que la roulette russe des logements avait commencé, il fallait bien être sur ses gardes. Il tâta quelques secondes, persuadé d'être mal réveillé avant de se redresser en panique sur son lit. SA GUITARE !? ELLE ÉTAIT OÙ ?

Pour le coup, il était bien réveillé maintenant. Il enfila juste un pantalon et sorti de sa chambre en furie, prêt à retrouver le voleur. Ce n'est que là qu'il remarqua. Ce n'était pas sa chambre, en fait. Enfin, pas celle dans laquelle il s'était couché la veille. Hein ? C'est lui qui avait été volé et pas sa guitare ?

Dans le salon, une fille qu'il a déjà croisé dans la ruche. Peu causante, ce qui est un bon point. Et... l'autre con. Bordel, il fout quoi ici ? Cela ne fait qu'empirer son humeur de merde d'être séparé de son bien le plus précieux ici.

« On est enfermés. La bouffe est là mais j’vais tout foutre par terre alors j’vous laisse faire. »

Enfermés ? Mais bordel, c'est quoi encore cette histoire ? Sachant qu'il ne pouvait faire confiance à un être comme 404, il tenta lui aussi sa chance face à la porte. Secouer la poignée comme un forcené ne semblant pas donner de résultat, il se défoula en frappant deux fois du poing contre la porte. Bordel de merde, qu'est-ce que ce créateur pouvait être doué pour lui casser les couilles. Parce que oui, c'était évidemment encore de son fait, tout ça. Les deux morts de la veille ne reviennent pas à son esprit rageur et préoccupé qu'il est pour son instrument, il ne fait pas le lien entre les deux événements.

La jeune femme était parti se recoucher entre temps, sans un mot. Pas causante, il l'avait bien dit. Ne restait que l'autre con sur le canapé. Merde, même la prison aurait possiblement été plus sympa qu'un logement avec lui. Ouais non, peut-être qu'il exagérait. Mais quand même ! L'estomac encore endormi, il ignora le petit-déjeuner qu'on leur avait apporté. Il alla se planter devant le tatoué végétant sur le sofa.

« T'aurais pas vu ma guitare, par hasard ? »

Prisoners of hell

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“How did I escape? With difficulty. How did I plan this moment? With pleasure.” ― Alexandre Dumas

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T’as vu une meuf passer, elle est r’partie s’coucher et tu te tâtes à faire la même chose. D’toute façon si vous n’pouvez pas sortir t’as pas grand-chose d’autre à faire d’ta journée donc c’est pas une idée conne. Tu t’écroules dans l’canap’ sans prendre le p’tit déjeuner. T’es pas capable de l’faire d’toute façon. Pas sans tout renverser en tout cas, tes pas sont bien trop chancelants pour ça. Comme toujours tu tangues comme un mec bourré. Dommage que ce n’soit pas pour cette raison d’ailleurs, ça s’rait vachement plus fun. Tu fermes les yeux une fois écrasé telle une larve et apprécie d’pouvoir d’nouveau t’couper de la lumière. Foutue lumière de merde p’tain tu préfères largement vivre avec une pseudo obscurité. Clairement t’étais un oiseau de nuit.

Tu fronces les sourcils quand t’entends le mec s’énerver contre la porte. « T’vas t’faire mal comme un con, ça sert a rien » Genre la porte elle est fermée elle est fermée quoi. ‘Fin après il faut c’qu’il veut d’sa peau, t’es mal placé pour lui filer des conseils vu ton état. Tu restes les yeux fermés avant d’l’entendre d’parler. Tiens… Il a r’trouvé la parole depuis c’te fois près de la fontaine parce que tu l’as jamais vu t’parler quand t’étais dans l’coin. T’ouvres d’nouveau un œil et t’met un peu mieux, surtout que tu sens une quinte de toux arriver et tu t’tournes pour tousser comme un vieux tuberculeux avant d’le regarder d’nouveau. « Bah non. Elle doit être comme ma batterie, dans not' chambre »

T’espère que personne va faire d’la merde avec mais comme tu l’as rangé dans un coin d’la chambre, démontée, t’as un espoir. ‘Fin tu verras bien d’toute façon, t’sais même pas pourquoi t’as eu ça, t’as pas l’impression d’être capable de faire grand-chose d’tes mains tremblantes. « Ça manque d’musique dans c’t’endroit » Pourtant t’as pas l’impression d’être capable d’grand-chose mais t’as kiffé entendre des gens chanter le jour de ton réveil. Même si y’avait aussi l’autre grognasse qui t’a fait chier au réveil le lendemain. Pourtant t’restes persuadé d’avoir déjà entendu sa voix. P’tete un truc du passé comme avec Sunbird… C’doit être ça. Tu frottes tes yeux cernés avant d’soupirer. Bon… Tu bouffes et tu r’tournes te coucher ?

Codage par Magma.

Tu te rendors rapidement, ce n'est pas parce que tu n'es pas là où tu t'es endormie que cela va te perturber. C'est étrange, mais pas inhabituel dans la Ruche. Enfin, c'est la première fois que tu te réveilles ailleurs où tu n'étais pas avant, sauf que tu t'attends à tout de la part de cet endroit. S'il est possible de vous faire perdre la mémoire, d'avoir des hologrammes qui sont capables de toucher au besoin, tu te dis que vous déplacer sans que vous n'en ayez conscience ne doit pas être compliqué pour eux. Ton sommeil n'est pas perturbé et tu dors aussi bien que cela peut l'être dans cet endroit. Lorsque tu te réveilles tu ne sais combien de temps plus tard, ce n'est pas très important, c'est toujours dans la même chambre qu'à 6 heures. Pas de nouveaux changements. Tu vas vérifier la porte, toujours fermée. Le plateau est toujours là. Tu prends quelques raisins que tu manges en retournant vers la chambre où tu t'es réveillée. Tu cherches des vêtements et ensuite, tu vas vers la salle d'eau. Tu ouvres la porte lentement, personne. Tu refermes derrière toi et prends ta douche.

Quelques minutes plus tard, tu en ressors pour retourner dans la chambre, tu fouilles un peu. Tu trouves un carnet et un crayon qui ont été à peine utiliser. Tu arraches les feuilles afin de ne pas les lire par inadvertance et les mets dans un tiroir. Tu retournes ensuite près de la porte pour pouvoir amener le plateau de nourriture au salon. Tu vois un des types, celui qui a "demandé" à ce que l'on amène le plateau plus tôt, qui semble être endormi sur le divan. Les chambres sont vraiment très loin après tout. Tu reprends quelques raisins, pour ensuite te prendre une tranche de pain sur laquelle tu appliques de la confiture qui semble être aux framboises ou bien aux fraises. Fraises que tu détermines selon la première bouchée. Tu te mets à prendre des notes dans ce carnet à propos de ce matin. Par habitude. Tu relèves les yeux lorsque tu sembles percevoir un mouvement. Est-ce qu'il t'as parlé ? Tu ne sais pas. « J'entends pas, articules ou écris. » lui indiques-tu, juste au cas. De toute façon, il aurait bien fallu que tu le dises à un moment ou à un autre.

Le ton blasé du gars l'énerva d'emblée. Rien que l'entendre lui hérissait le poil. Déjà parce qu'il prenait un peu trop légèrement le fait que sa guitare avait disparu, mais surtout pour cette histoire avec 903. Que pouvait-elle bien... Non. Ce n'était pas le moment de penser à tout ça.

« Ça manque d’musique dans c’t’endroit »

Mischief leva les yeux au ciel, exaspéré. « Mais bordel comment tu fais pour être si détendu ? » "T'es juste très con, non ?" se retint-il de rajouter, malgré que ce soit sa théorie principal depuis leur rencontre. « Tu te retrouves enfermé dans une prison plus petite encore que celle où on vit de base et toi, tout ce que tu trouves à faire c'est de t'allonger tranquillement en disant que ça manque de musique ? » Sans attendre de réponse parce que sa phrase était majoritairement rhétorique et voyant qu'aucune réponse concernant sa guitare ne pourrait lui être apportée, il tourna les talons et retourna dans la chambre dans laquelle il s'était réveillé. Se retrouver enfermé dans un logement était déjà assez chiant sans qu'en plus il s'impose une telle compagnie s'il pouvait l'éviter. Puis retourner dormir semblait être la seule occupation valable, de toute façon.

Le deuxième réveil ne semblait toujours pas être le bon. En sortant de la chambre, il constata que ses deux nouveaux colocataires étaient toujours là et que la porte était toujours aussi fermée. Merde.

« J'entends pas, articules ou écris. »

La fille semblait parler à l'autre qui était toujours dans son canapé et en soit ça lui allait bien car au moins ce n'était pas à lui. Il s'approcha du plateau repas qui avait été déplacé car son estomac commençait à se rappeler à son bon souvenir. Au moins, il y avait du choix. Il opta pour une banane et une pomme en réfléchissant à ce que l'inconnue venait de dire. Comment ça, elle n'entendait pas ? La ruche capturait des sourds ? Et dans ce cas là, le tatoué n'aurait-il pas pu être muet ? Ça aurait été cool, non ? Enfin bon, depuis quand la ruche exauçait-elle ses souhaits, hein ?

Il fit un signe de la main à la fille pour attirer son attention et parla lentement et en articulant. « Tu peux me filer des feuilles ? Flemme de devoir parler comme ça, donc j'écrirais. Enfin, si j'ai besoin de te parler, quoi. »

Spoiler:

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@F02-99 & @Mischief & Echo

“How did I escape? With difficulty. How did I plan this moment? With pleasure.” ― Alexandre Dumas

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« Bah t’veux qu'on s'fasse quoi ? Un nœud aux couilles ? » Ah non c’pas ça l’expression. Bon pas grave, c’est assez imagé dans tous les cas aussi tu r’fermes tes yeux et poses ton bras d’ssus. Ce mec est chelou et totalement débile. Y’a rien à faire à part attendre qu'ça passe et c’est largement c’que tu fais l’mieux aussi tu t’calles bien dans l’canapé histoire d’pouvoir finir ta nuit. T’as une chambre ouais mais l’canap’ t’permet de prendre une position qui t’est plus agréable pour t’sentir bien. Y’a pas assez d’oreillers dans la chambre. Tu t’rendors donc sans b’soin d’berceuse, t’étant au moins levé pour prendre un verre d’eau histoire d’prévoir la prochaine quinte d’toux qui va s'couer ta carcasse au prochain réveil.

T’calcules pas la meuf qui r’vient mais apprécies d’voir le plateau r’pas qui apparaît dans l’salon aussi tu t’redresses. Une quinte d’toux t’attaque tout d’suite et tu te r’tournes pour pas lui tousser d’ssus comme tu l’fais toujours, grimaçant d’douleur en sentant les remontées avant d'chopper ton verre d’eau histoire d’calmer tout ça. T'la regardes quand elle parle enfin. Tu t’contentes d’hocher la tête mais t’as rien à dire aussi tu t’sers un grand verre d’eau pour finir d'faire passer la crise et t’restes un peu appuyé contre le canap', la tête en arrière à r’prendre ta respiration. L'plaisir des réveils. ‘Fin bref. T’es tombé sur deux personnes qui s’en branlent des autres. PAR-FAIT ! T'vas pouvoir mourir dans ton coin pendant trois jours, tout c'que tu d’mandes.

‘Fin ça c’est avant d’voir les multiples messages de Sunbird auquel tu réponds sans t’cacher. T’as un mec y’a rien à cacher d’ton point d’vue. T’viens piquer des trucs à bouffer sur l’plateau alors qu’l’autre demande des feuilles à la meuf pour pouvoir lui parler. Une idée ouais. « A vot’ avis c’est à cause des deux crevés d’hier ? » Tu d'mandes en r'gardant la meuf comme elle a l'vé le regard vers vous. T’articules jamais des masses mais t’as fait un mini effort là. D'toute façon ton langage est facile à comprendre. Assez imaginé. Au pire t’écriras, tu t’en branles et tu bailles long'ment en prenant un morceau d’un gâteau qu'tu mastiques super longtemps comme tu galères à mort à déglutir. Tu r'penses aux deux crevés qu't'es venu voir avec les petits robots. Situation qui t’as fait r'ssortir un souvenir. Pas des plus cools mais bon ça confirme c'que tu penses de toi.

Codage par Magma.

Le type se met à tousser et tu fronces des sourcils. Tu espères qu'il ne va pas être malade, tu n'as pas l'âme d'une infirmière et tu n'as pas envie d'être malade toi aussi. Tu l'informes de ton état, et tu retournes à tes notes, à tes raisins et à ta tartine. Tu relèves les yeux vers le deuxième qui vient d'arriver vers le salon, qui s'y pris à manger. Il agite sa main vers toi, alors que tu venais de rebaisser la tête, avec une nouvelle bouchée. Il se met à parler lentement, et tu secoues la tête. Tu déchires quelques feuilles, les lui tend en te levant un peu. « J'ai pas d'autre stylo. » C'est le seul que tu as vu dans la chambre où tu t'es réveillée.

Le type qui s'est endormi sur le canapé parle de ceux qui sont morts la veille et du lien avec le pourquoi ils sont là. De ce que tu peux comprendre, en espérant qu'il ne parle pas plus longtemps. « Oui... probablement. » Ce n'est jamais arrivé depuis que tu es là, de ce que tu sais, et ce réveil ailleurs aussi. « C'est une réaction plutôt étrange, ce n'est pas comme si cela arrivait souvent. À moins qu'ils ne soient pas contents que des personnes aillent disparues de la Ruche sans leur autorisation. » Tu ne dois pas leur apprendre que des personnes disparaissent régulièrement pour vous ne savez trop quelles raisons. « Vous avez senti un truc ou entendu qu'on vous déplaçait ? » Tu n'as rien senti, mais niveau son c'est très compliqué pour toi. « Vous avez vu des livres dans vos chambres ? » demandes-tu. Parce que tu vas bien devoir passer le temps d'une manière ou d'une autre. Regarder les murs cela fait passer le temps, dessiner aussi, mais tu aimes bien varier un peu tes activités.

Des feuilles sans stylo. Parfait, comme toujours tout dans la ruche. Il pourrait se passer de parler avec sa compagnonne d'emprisonnement sans trop de soucis donc ça n'aurait pas dû poser de soucis.. Mais depuis qu'il était enfermé ici, il écrivait beaucoup dans ses différents carnets. Ses pensées, des notes sur les autres prisonniers, des paroles de musique... bref, ça allait être chiant à mourir tout ça, encore. Le jeune homme se contenta d'un signe de tête pour remercier l'inconnue quand même.

Les deux crevés d'hier... façon crue de dire les choses mais ça résumait bien la situation. Une situation qu'il mettait, pour ne pas changer, sur le dos de ce connard de créateur. Donc, en plus d'en avoir buté deux indirectement, il s'amusait maintenant à enfermer tous les autres. Nice.

Bien que la question ne lui était pas particulièrement adressé, il orienta son visage vers la femme pour répondre. « J'ai rien senti ou entendu, perso. D'un autre côté, ils doivent avoir l'habitude à force de s'amuser à nous balader dans notre sommeil. Puis avec l'autre folle qui peut apparaître et disparaître quand elle veut, on est jamais en sécurité. » Oui, c'était d'Aleksa qu'il parlait. Mais l'autre folle lui allait tellement mieux ! « J'ai pas fouillé ma chambre, mais je doute d'y trouver quoi que ce soit. S'ils avaient voulu qu'on ai de quoi s'occuper, on le saurait je pense. »

Il regarda l'autre gars, ce qui eu la fâcheuse manie de lui faire repenser à 903. Si les choses n'avaient pas été telles qu'elles étaient, il aurait aimé se retrouver enfermé avec elle. Il était sûr qu'ils auraient trouvé de quoi s'occuper. Mais mieux valait ne pas commencer à penser à ça.

« Vous les avez vu, vous, les morts ? »

Prisoners of hell

@F02-99 & @Mischief & Echo

“How did I escape? With difficulty. How did I plan this moment? With pleasure.” ― Alexandre Dumas

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Tu manges douc’ment. Tu mâches. P’tin c’est long d’bouffer et t’aimes tell'ment pas ça mais t’sens que ça va vite être le bordel si tu l’fais pas. Ça manque pas tu reçois un nouveau message sur ta montre, maman vérifie que tu manges. Il est terrible… « Nop » T’as rien senti mais t’as cru comprendre qu'tout le monde apparaissait et disparaissait comme ça ici alors t’vois pas pourquoi t’aurais senti quoiqu’ce soit dans c’t’histoire. La théorie d’la meuf est pas conne. T’sais pour les disparus ouais mais tu vois pas trop pourquoi vous enfermez alors qu’vous l’êtes déjà. ‘Fin la psychologie et toi ça fait beaucoup trop d’toute façon alors tu leur laisses ça, c’est juste les deux crevés et cette image d'leur mort et d’la tienne qui t’revient en tête constamment. Pourquoi ça t’parle autant ? Pourquoi tu t’es vu crevé alors qu’tu l’aies pas.

« J’ai pas cherché » Tu l'feras plus tard. D’toute façon y’aura pas grand-chose à faire à part dormir et fouiller un peu si vous restez là. Juste pour la journée ? Quelques jours ? Ça va être chiant p'tain mais c’pas comme si tu foutais grand-chose d’ta journée après tout. « C’pour not’bien » T'fais en montrant la porte et en t’marrant un peu car tu vois pas trop où c’est pour vot’bien vu le plateau qu't'as sous les yeux et l’fait qu't’peux manger pleinnnn d’trucs qu't’as pas l’droit. Marrant ça… Tu joues ou tu joues pas ? Bah ça déprendra ton niveau d’ennui dans les prochaines heures, autant garder l’fun pour les passes temps.

« Ouaip. Ils s'sont éclatés quand j’étais pas loin. Une vieille et un mec genre... Genre Doc. » Pour l'âge quoi. Tu bois une longue gorgée d’eau pour faire passer l’morceau que t’as mastiqué pendant de longues minutes. « Beau ratage dans les escaliers. Personne n’a bougé genre tout l’monde était figé » Marrant ça. Ah la nature humaine. « ‘Fin si y’a un mec qui a bougé... Jsais pas... Il a du penser qu’c’était sa mère ou j’sais pas, il est d’venu ouf genre fallait prendre les corps. » T’hausses les épaules. « C’con y’avait des robots pour les récup’ et puis ils étaient crevés alors y’avait plus rien à faire. » Tu r'prends un morceau d’ton gâteau. « ‘Risquait pas d’les enterrer… ‘Voulait ptete les bouffer. » En tout cas t’as pas bien compris c’qu’il voulait faire.

Codage par Magma.

Pas de stylo non plus. Toutes les chambres allaient devoir être fouillées... et même si rien de plus n'est trouvé, au moins quelques minutes ont pouvoir être passées de cette façon. Tu continues de manger un peu, grignotes un peu de tout comme tu peux choisir et que ce n'est pas complètement imposé. Tu hoches ensuite la tête, ils n'ont pas entendu ou senti quelque chose en se faisant changer de lit. La subtilité, comme toujours. Tu esquisses un sourire lorsqu'il parle de la folle. Ça, tu ne sais pas trop, mais c'est dans l'idée. Soit Aleksa n'est qu'un pantin ou bien elle fait semblant d'en être un. Dans tous les cas, elle est rarement d'une très grande aide. Tu hausses ensuite les épaules, il ne manquait rien dans la chambre dans laquelle tu t'es réveillée, dans le peu que tu as fouillé. Ça donne l'impression qu'on vous a transposé de chambre dans l'état dans lequel elle était. « Humpf. » fais-tu. Pour votre bien. Des explications seraient agréables, mais tu doutes pouvoir en avoir. Rien n'est vraiment expliqué ici.

Tu secoues ensuite la tête. « J'ai vu la lumière rouge... mais j'ai pas été voir pourquoi. » Tu t'attendais à un truc de la Ruche, tout simplement. Et tu n'as pas pu entendre l'avertissement de Aleksa, tu as deviné le tout en allant manger par la suit : c'était sur toutes les lèvres. L'autre jeune homme se met ensuite à expliquer ce qui est arrivé. « Des robots ? » répètes-tu, fronçant des sourcils. Tu as peut-être mal lu. Ce n'est pas le cas. « Ils sortaient d'où ? » Parce que si personne ne les a vu quelque part avant, ils sont bien cachés et doivent donc sortir d'un endroit en particulier.

Sujet: Re: Prisoners of hell Ft. F02-99 & H01-626

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