If you wanna play, we can play dirty Ft Echo

If you wanna play, we can play dirty.

H05-65 + Echo

20 juin:

Les jours se suivaient et se ressemblaient putain... Toujours la même foutue routine qui avait tendance à donner envie à notre margoulin de se taper, que dis-je ? De se fracasser le mulet aux murs. Il sentait en lui cette envie de liberté, de se dépenser, de courir, traverser de vastes prairies idylliques, piétiner allègrement les marguerites, arracher les brins d'herbes les uns après les autres... Oh pas pour se la jouer végétarien... Non non... Juste parce qu'il me pouvait, parce que c'était quelque chose qui était à sa portée. Parce qu'il pouvait détruire... Qu'il pouvait casser, parce que le chaos était à sa portée. Il y avait dans le coeur de notre crétin des alpages une propension à tout briser. Un désire avide qui le poussait sans cesse à l'autodestruction. On pouvait se demander comment il avait réussi à arriver à son âge sans être trop boiteux. Sans trop s'étioler, sans finir roué de coup sur le bitume. Et peut être bien que c'était arrivé, peut être bien que par la suite, le gamin qu'il était, peu dégourdis, un peu crétin sur les bords, peut être bien que ce gamin là avait apprit à se défendre avec quelques outils. C'était un schéma étrange dans sa tête. Et une constante soif de violence, de feu. Une recherche d'adrénaline... Et généralement, il l'évacuait en se dépensant dans l'espace sportif. Il courrait, il courrait comme jamais, puis il frappait comme il pouvait. Ah... Il n'était pas fort, il n'était pas grand, mais il était nerveux. Enfin... Notre gaillard, lorsqu'il s'énervait, il prenait des airs de chihuahua hyperactif, autant dire que dans le fond, il ne faisait pas bien peur, bien qu'il le voudrait de tout son coeur.
C'était ainsi après une soirée passée à calmer ses nerfs, qu'il se posa un instant sur une banquette -enfin... Dirons-nous, s'aphalera comme un gros phoque sur sa banquise-. Il observait tous ces inconnus, les jaugeant de son regard noir, brûlant. Il y avait un certain sens de la provoc à faire ça. La blondasse aimait bien voir cette petite étincelle annonciatrice d'orage se faire dans les mirettes des autres. Il avait cette appétence pour les intempéries. Enfin... 65 appréciait encore plus quand elles n'étaient pas centrés sur lui. Mais ici il ne se passait jamais vraiment rien d'intéressant. Son goût du sang n'était que rarement apaisée. Oh il n'était pas un brave petit gars. Il ne serait pas un cadeau, pour quiconque ici. Cette ritournelle sonnait familière sous ses bouclettes blondes. Notre mulet sur patte comprit bien vite qu'il devait régulièrement entendre ce genre de choses. C'était sa vie... Sans aucun doute. Si cela le dérangeait ? D'avoir perdu ses souvenirs ? Sa personnalité ? Non... Il n'était pas vraiment préoccupé. Il se lovait dans ce qu'on lui offrait. Un numéro. Si on voulait qu'il le soit, il le serait. Cela ne servait à rien de fouiller dans la fange pour voir apparaître quelque chose de faible. Au moins ainsi il pouvait être qui il voulait. Il pouvait s'inventer une vie, s'imaginer fort, flingue à la ceinture, santiags aux pieds, bottant les culs en chemise de flanelle. La réalité était autre, mais ça... Il n'avait pas besoin de le savoir.

Petit à petit les gens s'éloignèrent... Mais pas lui. Pour la simple et bonne raison que ce bouffon s'était endormit dans son coin... C'était bien beau de jouer les durs si c'était pour ronfler comme une pauvre chose sur un bout de siège. Il avait papillonné un moment quand il s'était réveillé, constatant qu'il était seul. C'est ainsi qu'il s'était levé, fourbu de par son petit sport, mais aussi à cause de la position des plus alambiqués qui avait été la sienne. Il s'étira, s'élançant dans les couloirs dans l'espoir de retrouver sa chambre. Il adressa finalement un regard morne à la seule âme vivante qu'il croisa, se redressant pour se donner plus de "poids", de prestance.

(c) princessecapricieuse

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“What kind of fuckery is this?” ― Amy Winehouse

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Les règles qui changent tu t’en branles. Tu jettes un œil histoire de ne te pas t'retrouver enfermé bêtement et ensuite t’penses à autre chose. T’as pas besoin d’avoir une capacité d’adaptation de ouf, t’as juste besoin d'trouver un endroit pour dormir et le monde pourrait s’écrouler que ça t’passerait au d'ssus. Ton empathie est négative, ton confort d’vie aussi. A la limite la seule chose qui pourrait t’faire chier c’est qu’ça gêne Sunbird parce qu’il n'parlerait QUE de ça mais là il n’a pas l’air d’être choqué par l’truc. T’as pas tout compris d’ailleurs. Apparemment il a réorganisé vos deux chambres. Ok soit. Tant qu'tu peux dormir et avoir accès à ta batterie, tu t’en branles. Ouais t’as un vocabulaire hyper complexe.

T’as fait d’la batterie dans l’après midi comme souvent, r’prenant tes habitudes, trouvant facil'ment des morceaux à jouer qu’tu penses d’toi mais tout ne r’vient pas encore. Des paroles r’viennent aussi d’temps en temps mais t’es pas capable d’chanter. Plus capable tu dirais car ta voix est trop abîmée par ta maladie. P’tete que ça r’viendra, p’tete pas. Vu ton état t’as un doute mais Sunbird a tendance à t’pousser à croire qu’des choses peuvent changer. Mouais… En attendant tu t’es écroulé dans un canap' après l’repas parce que ton corps s'fatigue facilement même si ç'va mieux qu’au début. T’as r’pris un peu d'poids (c’pas du luxe) et t’as plus les grosses cernes violacées et verdâtres qu't'avais à ton réveil. C’bo.

Tu t’éveilles quand les gens commencent à bouger parc'que quelqu’un bute dans ton pied et t’ouvres un œil. T’es rapid’ment rattrapé par une quinte de toux qu'tu calmes d’un verre d’eau qu't’avais pas loin d’toi. On dirait un vieux tuberculeux mais t’as l’habitude et tu t’mets mieux dans l’canapé l’temps d’faire passer la crise avant d't’écouler d’nouveau quand tu captes l’regard du mec pas loin d’toi. Là où lui s'redresse pour prendre plus d’poids, toi tu restes échoué dans l’canap’ ayant clairement RIEN à foutre d'ta prestance. Les jambes écartées, tu prends une place de ouf, passant la main dans tes ch’veux beaucoup trop longs. « Putain j’ai trop dormi » En pantalon gris et le torse nu -dévoilant tous tes tatouages- tu frissonnes à cause d’réveil avant d’regarder l’heure. C’va… Tu finis par r’venir au mec. « T’nouveau toi, non ? » Tu t’rappelles pas avoir déjà vu sa gueule ici.

Codage par Magma.

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H05-65 + Echo

20 juin:

Dans la ruche, il était inconnu parmi les inconnus. 65 attirait certes l'attention de par sa dégaine et sa grande gueule, mais il n'était pas le seul manifestement. Après... Il avait l'habitude d'être étranger parmi les étrangers. Marginal. Oh il n'en avait pas les souvenirs.... Mais il le savait, il le sentait. Le blondinet n'était pas bien empathique, il ne comprenait pas vraiment grand chose aux autres, masi il le sentait, quand il était jugé, quand il était mit de côté. C'était sans doute pour ça qu'il détestait autant ce monde codifié dans lequel il était. Dans ce monde où on pouvait pas dire "merde" et foutre son poing dans la tronche de celui qui vous regardait avec trop d'insistance. Sinon ? On s'exposait au jugement des autres, on finissait mit de côté, ou pire... On devenait l'arroseur arrosé. Ces choses n'étaient pas acceptables socialement, mais ce qui comptait tout autant... C'est qu'actuellement il n'y avait ni dehors ni réel respect. Il n'était jamais passé à l'acte (il avait des couilles, une belle paire, mais ça s'arrêtait là... Il n'était pas vraiment "brave" le petit, même si il vous clamait sans cesse l'inverse.)
65, quand il était seul, n'avait pas la même manière de fonctionner que lorsqu'il y avait du monde. La présence d'autres créatures vivantes avaient tendance à faire bouillir son sang, à exciter son petit côté prédateur. Enfin... Il faisait le fier quand il y avait du challenge en face. Là pour le coup, Blondie se demanda un instant si la personne qu'il croisa n'allait pas calancher. C'était son teint proprement cireux, ou alors sa quinte de toux qui l'aiguilla, ce génie. Il était mal en point non ? Il allait pas clamser ? Manquait plus qu'on balance que c'était de sa faute. Enfin Il a l'air hagard mais bien vivant. Hagard... ils le sont tous un peu dans cette ruche. Sans cesse enfermés les uns sur les autres, cela agace, cela donne naissance à de nombreux conflits. Ils ne pouvaient aller nul part, ils étaient condamnés à se supporter les uns les autres dans un putain de bordel qui lui faisait régulièrement monter la moutarde au nez.
Il passa une main dans ses cheveux, le blondinet, et renonça à faire son "dominant". Y'avait rien de vraiment intéressant à dominer. Surtout que l'autre avait l'air de s'en battre les valseuses, c'était assez violent. Il haussa les épaules. Nouveau... Pouvait-on encore dire qu'il était nouveau ? Il s'adossa à un mur, haussant un sourcil.

"J'vais être de la bleusaille jusqu'à un arrivage de sang frai ? Si c'est le cas ouep. J'suis nouveau."

Il aimait pas cette place de "nouveau" qui avait tendance à attirer le regard sur lui, par chance... Pour sa part, ça n'avait pas tant duré que ça. Et il s'en félicitait. Il glissa avec un petit sourire.

"65. C'est comme ça qu'on m'appelle. Et toi ? "

En réalité il avait bien des surnoms "la tanche, le casse couille, le merdeux" mais bon... Pour faire les présentations, 65, c'était parfait non ?

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“What kind of fuckery is this?” ― Amy Winehouse

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Si seulement p’tain. Ce s’rait l’pied si tu pouvais crever une bonne fois pour toute mais bon y’en a un qui f’rait la gueule alors voila quoi. ‘Fin si c’était ton état d’santé qui finissait par t’emporter y’aurait pas grand-chose à dire. Parce que pour l’reste il s’rait capable de t’engueuler même crevé. Ouais il est têtu ton soleil. Écroulé dans l’canapé t’observes c’que tu prends pour un nouveau. T’sais très bien l’image qu’tu renvoies mais alors t’as aucun soucis à gêner par ta sale gueule, ta vulgarité et ton corps qu’tu traînes a travers la ruche pour t’écrouler dans un canap’ ou bien carrément par terre. Le nombre d’abeilles qui s’sont pris les pieds dans ton corps en s’baladant dans c’t’endroit... Ça gueule mais ça n’peut pas t’foutre un coup. Ohhh dommage... Alors ça t’insulte ou ça veut t’aider quand ils ont rien d’mieux à foutre que d’jouer les bons samaritains quoi. Les cons...

« Jusqu’à c’que m’souvienne que jt’ai d’jà vu surtout. » Parce que t’es pas du genre à t’souvenir facil’ment d’la gueule des gens et surtout faudrait qu’ça t’intéresse. « Mais t’as une gueule facile à s’souvenir. » Avec son mulet là et tout ça. C’qui n’est pas méchant dans ta bouche vu ta propre gueule t’es juste sans filtre avec les gens donc tu dis c’que tu penses. Tu masses de ton pouce l’chemin entre ton œsophage et ton estomac car ça t’brûle. Même si t’aimes pas montrer qu’t’as mal t’as du mal à r'tenir une grimace d’douleur et tu t’redresses un peu parc’que le côté affaissé appui aux mauvais endroits. T’as une nouvelle quinte d’toux et t’vois Starbuck qui t’regarde et à qui t'fais un doigt d’honneur auquel elle répond d’la même façon. Ça t’fait sourire.

« Hum ? » Ah ouais ton surnom. « Echo » L’surnom que t’as donné Sunbird d’puis quelques temps et qui t’représente plutôt bien. T’sais pas pourquoi il t’parle autant d’ailleurs c’surnom mais y’a quelque chose qui t’lie à ton passé quand tu l’entends. Bahh… Tu t’souviendras bien à un moment d’toute façon. « ‘Fin avant c’était 404 mais on m’a filé un surnom. C’mieux » Parce que les chiffres c’chiant même si le côté error 404 t’plaisait bien. Ils ont d’l’humour dans cte baraque. Tu l’as d’ailleurs marqué sur un bracelet qu’tu portes à ton poignée à côté d’ta montre, tes tatouages et les multiples cicatrices qu’tu portes. « Tu t’fais pas trop chier ici ? Parce qu’y’a pas grand chose à branler quoi » ‘Fin toi tu tournes toujours autour des mêmes activités quoi.

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H05-65 + Echo

20 juin:

Il aimait pas la ruche, 65, il le dirait jamais assez... C'était... Trop peuplé, on pouvait échapper à personne. Lui il aimait la solitude, les grands espaces... Il aimait avoir l'impression d'être seul au monde. Mais y'avait pas un instant sans qu'on lui rappelle que sa tranquillité, si elle avait existé, elle n'était désormais plus de ce monde, Rest in peace p'tite solitude. Tu manqueras au kéké de la brousse. Il se baladait comme un caïd, comme un chef... le gaillard, il se sentait grand, il se sentait fort. Mais... Se rendait-il compte que ce n'était qu'une impression, que ce n'était qu'une illusion ? Un tour de magicien bien rôdé. Vous savez ? Une sorte de jeux, avec des miroirs et des jeux de lumières pour tromper tout le monde. Mais si 65 se mettait la tête dans le sable, ignorant les fragilités et les fêlures de sa petite personne, il n'en était pas de même pour le reste du monde.

"J'pense que si on s'était déjà vu... J'm'en souviendrais pour deux."

Ouais... On se rappelait la première fois qu'on croisait un type qui avait l'air plus mort que vif. Enfin... C'était un peu inquiétant. 65 avait l'impression que l'autre pouvait lui claquer dans les pattes à tout instant. Allez ensuite faire croire que c'était pas vous... Il avait pas vraiment le bagou pour ce genre de chose. Fallait dire que notre blondinet n'avait pas vraiment inventé l'eau chaude, et qu'il avait plutôt tendance à passer pour le coupable alors même qu'il était innocent. Délit de faciès ou manque absolu de charisme... C'était à débattre. "Une gueule facile à se souvenir" si ça fit tiquer le blond dans un premier temps, il n'eut pas la force de se plaindre de quoi que ce soit. Ouais... Fallait assumer la masse de boucle qu'il se traînait. C'est vrai que son mulet, même si il y tenait, clairement, il venait d'une autre époque. Enfin... ça sonnait pas comme une moquerie. Pas comme il avait eu l'occasion d'en avoir depuis qu'il était ici. Il se présenta comme Echo. Comme pas mal de gens ici il s'était trouvé un petit surnom. Blondie souleva un chapeau imaginaire à l'adresse de son vis à vis sans faire aucun commentaire. C'était bien... Plus simple à comprendre qu'une succession de numéros. Il finit par se laisser aller à s’asseoir à côté du zombie sur pied qui lui sert d'interlocuteur. Le gaillard lui laisse pas la même impression que les autres.

"Si... Comme un rat crevé. ça m'agace... J'ai l'impression qu'ma vie a pas de sens."

Enfin... Pas de sens autre que celui de faire chier les autres actuellement, mais ça... C'est un détail, n'est-ce pas ?

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“What kind of fuckery is this?” ― Amy Winehouse

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Ah ouais ? Ouais c’vrai qu't’as une gueule quand même. Avec ta tronche défoncée, tes tatouages et ton corps malade on s’souvient facil’ment toi. Surtout qu’t’es toujours écroulé dans un coin a attendre que l’temps passe. Et encore là il a du bol t’es sur l’canapé car quand t’as soudain’ment envie d’te poser car ton corps de te dit Fuck tu t’allonges à même le sol direct parfois. Y’a déjà pas mal d’monde qui t’est tombé d’ssus sans t’avoir vu. Bon d’puis t’essaies de ne pas t’écrouler dans un coin trop passant car t’es jamais tranquille mais puis ils font mal ses cons en te tombant dessus. ‘sont chiants les gens quoi. ‘Fin lui aussi il a d'la gueule, c’pas souvent qu'tu vois quelqu’un comme ça. T’as parfois l’impression qu’tous les mecs et meufs de cet endroit ont été choisi sur des catalogues de mann’quins quoi. Heureusement t'changes la tendance clair’ment et lui aussi pas mal. C’pas méchant, juste t’aimes bien les gueules. Bon t’aimes bien les muscles aussi tu peux pas l’nier.

« Ouais » T’es assez d’accord. « J’ai essayé d’me buter mais les autres sont toujours là pour t’arrêter. » Bah quoi ? C’est un passe temps comme un truc et dire qu't’es un suicidaire t'pose clair'ment pas d’soucis. « En tout cas on t’fait pas chier si tu t’fais du mal tout seul. » Ce qui est bon à savoir. T’as pas l’droit d'faire du mal aux autres mais tu peux t’en faire. T’as testé mais a chaque fois t’as eu quelqu’un pour venir t’faire chier. ‘Sont relous les gens à jamais s’occuper d’leur cul quand même. ‘Fin… « Sinon franch’ment y’a rien à branler. J’dors, j’couche, ça m’occupe. » Mieux qu'rien quoi. Lire ? Bof. Faire du sport ? La bonne blague tu tiens déjà pas d’bout. Tu griffonnes des notes sur des papiers parfois c’est un peu le seul truc qui t’occupe. « ‘Fin la vie c’juste une grosse pute, t’ferais mieux de n’pas chercher aussi complexe et juste trouver un truc qui occupe ton cul et v’la » Toujours de bons conseils… Tes yeux accrochent les gens qui r'montent vers les chambres. T'as pas envie de courir, t'dormiras sur l'canap' au pire.

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H05-65 + Echo

20 juin:

Il fit une grimace d'incompréhension, 65 "essayer d'se buter" ? Mais fallait avoir un non respect de sa personne à quel point pour en venir à ce genre de trucs ? Enfin c'était pas ses oignons, fallait fermer sa gueule de temps en temps, il était pas là pour tresser des couronnes de fleurs et clamer que la vie ça valait le coup. Que c'était un beau truc putain, et puis pourquoi il faisait ça ? Non... C'était pas son style à 65, il ne sentait pas vraiment que c'était "un truc beau" incroyable. Il haussa les épaules.

"Ch'ai pas. C'est soit parce que ils tiennent à toi, ou soit parce qu'ils ont pas envie de ramasser tout le bordel que tu risques de foutre."

Du style, repeindre le mur avec un peu d'hémoglobine, ou il savait pas quoi. En réalité quand il pensait au fait d'se buter, il envisageait que des trucs violents, puis ça avait un goût de "déjà-vu" il savait pas trop pourquoi. Mais... Il savait, que nettoyer après ce genre de trucs c'était long, et c'était passablement dégueu, donc à la limite, il comprenait pourquoi. Il posa les yeux sur Echo, haussant un sourcil.

"J'suis pas sûr que ça me fasse quoi que ce soit de me faire du mal tout seul tu sais. ça t'fais quoi toi ?"

Ouais pour dire qu'il y avait rien à branler, oui y'avait rien à foutre ici. On tournait en rond comme des tigres dans leur cage, on s'excitait tout seul, et on en finissait par chercher la merde avec un peu tout le monde. En même temps, il était tellement dans un état d'énervement et d'instabilité. Il aurais pu se péter les poings sur un mur parfois tellement c'était le bordel dans sa caboche, tellement la tempête était violente et le maltraitait, tellement il pensait, il réfléchissait. Mais c'était pas son fort à 65, de réfléchir.

"Ouais mais j'ai ni envie de dormir ni envie de vendre mon cul... Du coup il me reste pas grand yak..."

Oh en réalité, y'avait une chose qu'il pouvait faire pour canaliser ce qu'il avait à l'intérieur de lui. Cette envie destructrice qui lui coupait parfois le souffle. Ouip. Courir, frapper dans des trucs (si possible pas le mur, parce que le mur, ce grand bâtard, il gagnait toujours, et quand on frappait dans les gens, c'était le risque qu'ils répondent et que ta gueule se retrouve sur la trajectoire du coup, alors 65 s'y risquait pas.

"J'sais rien de moi, j'sais pas à quoi j'occupais mes journées, du coup je crois que je suis condamné à me faire chier comme un rat mort... On atteint les sommets du fun ici. J'sais toujours pas s'que c'est cet endroit, mais j'me pose trop de questions, c'est jamais bon."

Y'a l'heure qui file, encore et encore, et les gens commencent à remonter, à quitter la pièce.

"Il se passe quoi là ? Pourquoi ils se cassent tous ces cons ?"

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“What kind of fuckery is this?” ― Amy Winehouse

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« L’bordel. A 200%. ‘Fin y’a des robots qui nettoient quand t’fous l’bordel. On a deux vieux qu’sont crevés y’a quelques s’maines, genre éclatés sur l’sol, et ça a été nettoyé vite fait, bien fait. » ‘Fin si un mec chelou n’avait pas décidé d’vouloir récupérer les corps comme s’il pouvait en faire quelque chose quoi mais final’ment tout est rentré dans l’ordre. Et franch’ment vu l’peu d’gens qui ont bougé à c’moment là t’es pas sûr qu’ça traumatise grand monde si tu t’éclates sur l’sol. Allez si ça f'rait chier Sunbird et c’bien pour ça qu’t’as un peu arrêté d’jouer au con d'puis quelques temps mais tu l’sens au fond d’toi, t’sais que t’vas finir par faire d’la merde à un moment, c’comme si t’étais programmé pour en faire à un moment et l’faire souffrir. T’sais pas pourquoi mais c’comme ça. « Mal et en même temps j’me sens bien quand j’suis sur l’point d’basculer. Comme si c’était juste normal d’être crevé. » Ouais ça peut faire flipper mais c’comme ça et tu l’dis pas avec tristesse d’ailleurs, t’as limite un p’tit sourire sur les lèvres. Ouais t’as aucune considération pour toi c’comme ça. Pourquoi t’en sais rien, c’est juste qu’ça doit être comme ça.

T’fais pas grand-chose toi à part dormir et coucher. Ça occupe r’marques hein mais t’as bien trop mal en plus pour vraiment t’lancer dans quelque chose. Et l’envie aussi. Nan t’es un branleur y’a pas à dire et ça t’va bien. « Vendre ? Qui t’parle d’vendre. Mec y’en a certains qui sont ici d’puis des s’maines. C’pas humain et la main ça remplace pas tout hein. » T’réponds ça comme si t’parlais d’la pluie et du beau temps. Faut dire qu’t’es pas d’genre à t’prendre vraiment la tête pour dire quelque chose et t’as pas d’tabous alors ça aide d’bien. Mais franch’ment t’juges qu’c’est pas des masses compliqué d’se défouler s’il a envie. ‘Fin ça n’a pas été trop compliqué pour toi, suffit d’y aller franco.

« Dude t’as pas l’monopole. On est tous dans l’même cas. Testes et t’verras bien ! Au pire ça t’fera chier et au mieux t’apprendras un truc. » Bah ouais quoi, faut pas commencer à s’faire des nœuds au cerveau quoi. « Personne n’sait. Ou d’mandes au Doc, il a l’air d’toujours tout noté. » Toi t’en sais rien après tout, t’sais juste que t’es malade, qu’t’as envie d’crever, qu’tu connais une ou deux personnes de c’t’endroit avant d’venir là et euh… Ah ouais tu dois savoir faire d’la musique ou bien griffonner sur un papier. Pas mal non ? « C’l’heure de s’coucher. Ils vont tout éteindre sous peu et après t’vois rien pour rentrer dans ta chambre. C’chiant. » Mais c’clairement pas pour ça qu’tu bouges. C’canapé il est pas mal pour mourir d’ssus pour la nuit après tout. « Casses toi s’tu veux pas t’casser la gueule. Moi j’squatte là. » D’toute façon vu ton état, t’arriveras jamais assez vite à la chambre.

Codage par Magma.

Sujet: Re: If you wanna play, we can play dirty Ft Echo

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