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 can you feel it coming (F01-1)

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MessageSujet: can you feel it coming (F01-1)   can you feel it coming (F01-1) EmptyMer 1 Jan - 22:48

Can you feel it coming
Y’a ton palpitant qui est sur le point d’imploser tandis que la nausée persiste au bord de tes lèvres. Tu grognes, secouant doucement la tête. Tu peines à ouvrir les yeux, et quand tu réussis enfin à le faire, c’est pour les refermer aussitôt. C’est trop dur. Ça tourne. Tu sais pas trop ce que t’as pris pour te retrouver dans cet état, mais instinctivement tu te dis que forcément c’était quelque chose de fort. De trop fort. Et puis y’a la lumière qui s’allume, qui te fait rabattre ta couverture devant ton visage. Pas maintenant. Tu te sens pas bien. Vraiment pas bien. T’es malade, probablement une gueule de bois. Ou alors tu fais un bad trip parce que t’es en phase de descente. Vu ton état, c’est p’têtre même les deux. L’alcool et les drogues ne font pas bon ménage.

Et puis y’a comme un tilt, tandis que tu cogites. Un flou artistique qui se crée dans ta caboche vraisemblablement cabossée. Parce que tu ne te souviens de rien. Ça commence avec la soirée de la veille, qui te reste inconnue. Et puis ça va jusqu’à ton nom. Ton putain de nom. Mais bordel qu’est-ce que t’as pris pour avoir oublié tout ça ? Clairement, t’as été trop loin. Tu sens la panique qui s’insinue dans tous les pores de ta peau et ton souffle qui se saccade. Alors tu ouvres les yeux et tu enlèves la couverture de devant toi. Tu observes avec des billes rondes la pièce qui t’entoure, espérant probablement y voir quelque chose de familier. Mais ce n’est pas le cas. La première chose que tu te dis, c’est que tu n’aimes pas vraiment le style décoratif de la pièce. Mélanger ainsi le nouveau et l’ancien… Non, ça ne colle pas. Alors t’en déduis que ça ne peut pas être chez toi, pas vrai ? Mais du coup, où est-ce que tu es ? Tu te redresses et te poses au bord du lit. Le mouvement doit être trop brutal car la nausée finit par l’emporter. Te voilà qui vide le maigre contenu de ton estomac à même le sol tandis qu’une voix résonne tout autour de toi, te faisant sursauter. « Bonjour, F01-234, les nausées que vous ressentez sont tout à fait normales et devraient être transitoires. Ne vous inquiétez pas pour vos salissures, nous allons nettoyer ça, Ton cerveau qui s’active, qui s’embraye. Qu’est-ce que c’est que ces conneries ? Et c’est pas fini, car la voix enchaîne, Il faudra quelques jours à votre organisme pour éliminer les effets de l’héroïne. Vous devriez ressentir encore quelques nausées, de fortes douleurs, des problèmes de transit, potentiellement une certaine anxiété, une irritabilité, des troubles du sommeil, un état dépressif, des sueurs et des bouffées de chaleur. Mais rassurez-vous, après cette période difficile, tout rentrera dans l’ordre. Nous avons adapté votre régime alimentaire pour qu'il soit riche en gingembre et autres aliments bénéfiques pour le sevrage. Sur ce, n’oubliez pas d’enfiler des vêtements propres et de vous rincer la bouche avant de sortir et je vous souhaite une belle journée. » Et voilà la voix qui s’éteint et qui disparaît aussi rapidement qu’elle est apparue. Alors c’est dans un centre de désintox que tu te trouves ? Ils y vont forts, dans ce cas, si ils vont jusqu’à enlever les souvenirs des patients… Et puis c’est quoi cette histoire de numéro ? F01… ? Tu n’arrives même pas à t’en souvenir, n’ayant, à vrai dire, pas retenu grand-chose de ce que la voix disait si ce n’est que t’étais en train de subir un sevrage à l’héroïne.

Instinctivement, te voilà qui regardes tes bras, qui constates les marques laissées au pli de tes coudes. Bon, ça semble être la vérité. Après une profonde inspiration, tu te lèves et manques de tomber. Faut croire que ta tête continue de tourner. Tu finis néanmoins par garder le contrôle et par farfouiller dans la pièce, jusqu’à trouver la salle de bain avec des vêtements propres. Tu restes un instant figée quand tu passes devant un miroir et que tu observes ton visage. Celui d’une inconnue. Te voilà qui machinalement portes tes doigts contre tes joues, constatant avec une certaine stupeur que oui, c’est bel et bien le tien. Te déshabillant, tu en profites pour t’observer sous toutes tes coutures, essayant de chercher quelque chose qui pourrait t’aiguiller sur qui tu es. Deux tatouages, et c’est tout. Bon… On va dire que c’est déjà pas mal. Après t’être changée et t’être rincée la bouche au lavabo mis à ta disposition, tu finis par prendre la direction de la sortie, le cœur teinté d’appréhension. Tu marches vers l’inconnu, et tu ne sais pas à quoi t’attendre. Tu débouches finalement dans une immense salle où il n’y a pas âme qui vive. Un peu vide, du coup, le centre de désintox… Un bruit non loin de toi te fait te stopper net et tendre l’oreille. Finalement, tu n’es peut-être pas si seule que ça…
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MessageSujet: Re: can you feel it coming (F01-1)   can you feel it coming (F01-1) EmptyJeu 2 Jan - 19:57

Tu te relèves péniblement du sol sur lequel tu étais prostrée, quelque secondes plutôt. Tu pousses, forces tes muscles à bouger. Tu grimaces et, oh Seigneur, tout ton corps est douloureux. Ça brûle, alors que ça se tend et que ça tire. T’as mal mais tu continues quand même : Tu voulais pas rester prostrée et sans défense. T’étais dans un endroit inconnu, probablement droguée et kidnappée. T’allais définitivement pas rester là à attendre qu’un geôlier vienne visiter ta cellule. Alors tu pousses sur ton corps douloureux et tu chancelles un peu, te rattrapant à un mur pour ne pas revenir dans le vomit que tu avais laissé au sol. Tes mains tremblent encore de l’attaque panique que tu avais eu et tu n’as pas besoin de regarder dans un miroir pour savoir que tu dois être livide. Tes gestes s’arrête, ton souffle se coupe. De quoi avait l’air de ta peau ? Quelle était la couleur de tes cheveux ? De tes yeux ? Ton coeur s’emballe et tu commences à sentir de nouveau ta respiration qui s'accélère dangereusement. Non. Tu serres les poings, tu inspires profondément et te forces à relâcher ton souffle doucement, lentement, méthodiquement. Non, tu ne retomberas pas, tu étais plus forte que ça. Et si cette situation était l’écho d’une familiarité étrangère, tu refusais de céder à la panique. Tu devais être calme. Tu devais rester calme, garder l’esprit clair et alerte. La peur nuisait à la logique, la peur rendait stupide. Tu inspires plus fort par le nez et relâches le tout lentement par la bouche. Okay. Okay … Ça va aller. Doucement, tu commences à te déplacer, gardant une main contre le mur, découvrant ce nouvel environnement dans lequel tu te trouvais. Méthodiquement, tu ouvres les portes. Ca ressemblait à une chambre pour trois personnes, si tu en croyais le nombre de lits trouvés. La décoration était étrange, un mélange d’ancien et de neuf. Tu n’aimais pas, détestais même. Si ça ne tenait qu’à toi, tu brûlerais tout et te trouverais déjà dehors. Tu visites chaque chambre, ouvrant les tiroire pour en découvrir leurs contenu. Juste de la literie et ces horribles vêtements blancs que tu portais. Doucement, toujours aussi méthodiquement, tu continues d’ouvrir les portes. Tu trouves une salle de bain. Tu y entres et commences à inspecter ses tiroires également. Tes lèvres s’étirent dans un sourire satisfait face aux lames de rasoir. Il faudra que tu trouves le moyen de les extraires rapidement. Tu refermes le tiroire, lèves la tête et te figes tout aussitôt. En face de toi se trouve une femme que tu ne reconnais pas. Ses traits te sont inconnus et pourtant ils résonnent familièrement en toi. Machinalement, tu touches ta joue, voyant l’inconnue en faire de même. Etait-ce toi ? Tu ne t’imaginais pas ainsi, mais en même temps à quoi t’attendais-tu réellement ? Tu continues de toucher ton visage, essayant de te défaire de cette étrange dissociation qui te prenait. Absorbée comme tu étais, tu tressailles pratiquement en revenant à toi, clignant vigoureusement des yeux. Jetant un dernier coup d’oeil au miroir, tu finis par t’en éloigner et vas ouvrir la dernière porte encore fermée. Elle donne à un couloir, elle donne à une sortie à cette cellule. Doucement, sans bruit, tu passes la tête pour observer. Du blanc. A en perdre la vue et la raison. Tout est blanc dans ce couloir, nulle autre couleur ou personne à l’horizon. Précautionneusement, tu sors de ta chambre-cellule, entrant dans le couloir. Le silence résonne autour de toi. Pas un bruit, pas un souffle ou un craquement. Juste le silence le plus complet et total. Tu avances, tout le corps tendu face à une menace que tu ne voyais arriver. Tu marches encore et encore et soudainement, tu finis par tomber sur quelque chose. C’est une femme. Tu te stoppes net. Des cheveux chocolats, le teint mat et les yeux foncés, elle porte le même type d’habits que toi, ayant même cette étrange montre au poignet. Était-elle une autre prisonnière ? Tu plisses légèrement les yeux. “T’es qui ?"
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MessageSujet: Re: can you feel it coming (F01-1)   can you feel it coming (F01-1) EmptyJeu 2 Jan - 22:54

Can you feel it coming
T’as à peine le temps de retenir ton souffle que très vite tu localises la source de bruit. Une silhouette non loin de toi qui émerge dans ton champ de vision. C’est une femme, d’à peu près ton âge. Brune, peau mâte. Très bien. Elle porte des habits tout blanc, et pendant un instant tu penses que c’est une docteur, ou du moins une personne qui fait partie de l’équipe du centre de désintox. Parce qu’il n’y a qu’eux pour s’habiller en blanc, n’est-ce pas ? Cependant, tu tiltes que ses vêtements sont finalement familier, et après un bref regard sur tes propres habits, tu comprends que ce sont les mêmes que toi. C’est pour ça qu’ils te disaient quelque chose… Dommage. Vous vous observez de longues secondes, vous observant en silence, avant que finalement elle ne te demande qui tu es. Pas de bonjour, pas de formule de politesse, droit au but, très bien. Soit.

La question a quelque chose d’ironique. Du coup y’a un rire qui s’échappe d’entre tes lèvres et qui rebondit autour de vous, amplifié par l’écho du vide. Mais c’est pas drôle, c’est plutôt sarcastique. « Si seulement je le savais… que tu lâches finalement avec amertume, avant d’ajouter, Je ne me souviens plus de rien. Au début tu ne voulais pas lui dire, pressentant que ça pourrait jouer en ta défaveur. Et si tu étais la seule amnésique ? Cependant tu ne te vois pas faire comme si éternellement, d’où le fait que finalement tu préfères lui dire la vérité. Et toi, qui t'es ? » Parce que t’es bien curieuse de connaitre la réponse.

Tout comme t’es curieuse d’en savoir plus sur cet endroit qui te parait immense. Y’a tes orbes qui se détachent l’espace d’un instant de la femme pour observer les environnements. C’est rond, c’est blanc, c’est grand –et ça rime-. Y’a rien qui te parle, tout te parait flou et nouveau. Est-ce que t’es déjà venue ici ? Si c’est le cas alors ça ne te dit absolument rien. « Qu’est-ce que c’est que cet endroit… que finalement tu souffles, faisant quelques pas pour mieux appréhender les lieux. Tu poses la question à voix haute, bien qu’à la base ça soit surtout une remarque personnelle. Mais si cette fille peut te répondre, alors… Tu finis par reposer tes mirettes sur elle, ajoutant, Tu sais où est-ce qu’on est ? » Des questions, encore et toujours des questions. Et tu pressens que ce n’est que le commencement et que tes galères ne font que commencer. La voix que tu as entendu dans la chambre t’a parlé d’une addiction à l’héroïne et d’un sevrage, et tu te doutes que ça va pas tarder à commencer et que les effets vont être dévastateurs sur ton organisme. Comme tu le sais ? Aucune idée. Possiblement que c’est pas ta première cure de désintox. En espérant que ce soit la dernière, parce que pour qu’on aille jusqu’à te voler tes souvenirs pour que tu sois clean… Ça a dû te couter un bras, et ça serait dommage que tu passes par tout ça pour au final rien. Un gâchis de temps et d'argent. « C’est possible que ce soit un centre de désintox… C'était quoi ta came à toi ? que tu te permets de proposer avec un haussement d’épaules et tes sourcils froncés. » Parce que t’es une toxico alors… Peut-être qu’elle aussi ? Est-ce que la voix lui a parlé du sevrage, tout comme à toi ?
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MessageSujet: Re: can you feel it coming (F01-1)   can you feel it coming (F01-1) EmptyVen 3 Jan - 20:20

Plantée à quelques mètres de l’inconnue, tu ne retiens pas le regard plein de suspicion que tu lui jettes. Tu viens de te réveiller dans une prison sans savoir comment ou pourquoi et tu as oublié jusqu’à ton identité : T’étais vraiment pas d’humeur à la politesse. Alors, oui, tu lui demandes probablement un peu trop rudement qui elle est, à cette étrangère. Tu t’excuserais plus tard, s’il le fallait, pour l’instant tu voulais juste des réponses. Tu t’attends à beaucoup de choses, principalement des explications et un nom. Tu ne t’attends pas à un rire sarcastique dénué de tout humour. “Si seulement je le savais…” qu’elle lâche dans une grimace pleine d’amertume. “Je ne me souviens plus de rien.” Tu clignes des yeux. Une autre amnésique ? Aurais-tu devant toi une camarade prisonnière ? “Et toi, qui t'es ?” Tu soupires, frottant ton front de ta main, sentant toute la tension commencer à s’en aller de ton corps, ne laissant derrière qu’une énorme fatigue. “Je sais pas. Je me rappelle pas non plus.” que tu lui dis en t’approchant doucement d’elle. “L’espèce de voix robotique a dit que j’était 1 quelque chose, mais j’doute vraiment que ce soit mon nom.” T’étais pas un robot. Pas à ta connaissance, en tout cas.

Alors que tu continues de t’approcher de l’inconnue, ses yeux te quittent pour observer au loin. Tu suis son regard. Tout autour de vous, du blanc. Une infinité de blanc entrecoupée par des tâches de meubles anciens. Tu plisses le nez à la vue. Tu reconnais rien et t’aimes toujours pas la déco. “Qu’est-ce que c’est que cet endroit…” que souffle ta voisine, s’avançant de quelques pas. Tu la suis, curieuse de l’environnement et souhaitant garder un œil sur elle. Au loin, tu aperçois ce qui ressemble fort à des punching balls et tu sens tes poings te démanger sous l’envie de frapper quelque chose. Sous l’envie de te défouler. Tu déglutis. Plus tard. Ce serait plus tard, ça. Tes yeux continuent de balayer la pièce et tu vois des tables, des chaises et des énormes canapés devant des étagères. Tout cet endroit ressemblait à un énorme espace commun conçu pour des centaines de personnes. Vous paraissiez bien petite, à deux, dans l'immensité de ce silence.

“Tu sais où est-ce qu’on est ?” Ton regard se pose de nouveau sur l’inconnue. “Aucune idée, je reconnais rien.” Mais sachant que tu n’étais même pas capable de reconnaitre ton propre reflet, ça ne voulait pas dire grand chose. Ses questions ne te dérangent pas, t’aimerais juste en connaître les réponses. Tellement d’interrogations et rien pour vous éclaircir. Quelque chose te disait que c’était que le début de votre très longue confusion frustrée. “C’est possible que ce soit un centre de désintox… C'était quoi ta came à toi ?” Tu jettes un regard perplexe à la brune à tes côtés. Désintox ? De quoi elle parlait ? “Nah, désolé, mais je crois pas que j’ai un jour touché à de la drogue.” T’en étais pas sûre, en vrai, tu ne te souvenais de rien, après tout. Mais c’était une sorte de conviction, là, nichée dans ton coeur. T’avais jamais laissé la drogue t’attraper. “J’dirais pas non à une énorme tasse de café, par contre …” que tu lâches, essayant de faire un trait d’humour, un léger sourire en coin aux lèvres. “Et j’ai plus l’impression que ça ressemble à une prison qu’autre chose …” souffles-tu, t’avançant toujours plus pour observer de plus près cet étrange environnement dans lequel vous vous étiez réveillées sans souvenirs et … est-ce que c’était des mâches électroniques dans un mur que tu voyais au loin ?
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MessageSujet: Re: can you feel it coming (F01-1)   can you feel it coming (F01-1) EmptySam 4 Jan - 15:58

Can you feel it coming
Alors comme ça, elle non plus, elle ne se souvient plus de rien. Tu l’observes avec une certaine tristesse, comprenant que ça ne sera pas à ses côtés que tu trouveras des réponses. Qu’au final elle est aussi perdue que toi et qu’elle ne te sera d’aucune aide. Vous semblez dans la même galère, prisonnière de votre amnésie et de cet endroit des plus particuliers… Quand elle te parle de son numéro, tu clignes des yeux, te pinçant les lèvres. « Maintenant que tu le dis, je crois qu’Elle a aussi utilisé une sorte de numéro pour me qualifier. Tu fronces les sourcils, essayant de te rappeler de quoi il s’agit. Finalement, devant ton absence de réponse, tu hausses les épaules en ajoutant, J’espère que c’est pas trop important, ou que c’est noté ailleurs, car j’écoutais pas vraiment… » Tu étais bien trop dans le mal, perdue dans tes pensées et à deux doigts de la crise d’angoisse pour vraiment faire attention à ce qu’elle disait. À vrai dire tu n’as écouté que quand elle a parlé de sevrage et d’héroïne, mais avant… C’est le trou noir.

Finalement vous partez à la découverte de votre environnement, la jeune femme te suivant de loin, mais te suivant quand même. Vous observez les zones autour de vous, les analysants en silence dans un premier temps. Un coin pour s’assoir sur des canapés et pour lire –genre le coin détente ?- ; un autre avec des longues tables comme pour manger –le réfectoire ?- ; et finalement un dernier avec des accessoires pour faire du sport –de quoi vous dépenser et passer le temps ?-. Toujours avec ce même style de décoration que tu n’apprécies pas et dans une seule et même pièce. Tes yeux qui se lèvent pour observer le balcon qui entoure l’immense salle, ce-même balcon que tu as utilisé quand tu es sortie de ta chambre pour rejoindre l’endroit où tu te trouves à présent. Quand tu lui demandes où est-ce que vous êtes, sa réponse est en écho avec la tienne. Rien ici ne vous semble familier. Alors tu lui parles du centre de désintox, histoire de voir si ça va lui parler autant que ça te parle à toi. Sa réponse ne tarde pas, et elle clame haut et fort que c’est pas son genre, de toucher à la drogue, chose qui te froisse surement un peu trop. « Parce que tu crois que moi j'ai une tronche de toxico peut-être ? » Le ton est peut-être trop froid et ta réaction trop vive. Mais tant pis, c’est comme ça. Dans un sens ça te blesse ce qu’elle vient de dire, dans ton amour-propre plus qu’autre chose. Être une toxico c’est clairement une faiblesse, et t’aimes pas devoir exposer cette vulnérabilité. Surtout si, en plus, ça ne concerne que toi. « Désolée, que tu lâches finalement, ne voulant pas partir dans une dispute pour si peu. »

La brune renchérit sur le fait qu’elle ne dirait pas non à du café et un petit sourire se déride sur ton visage crispé. C’est vrai que ça te tente, maintenant qu’elle en parle… Elle conclue sur le fait qu’au final ça ressemble plus à une prison qu’autre chose, et elle n’a pas tort. Même si c’était un centre de désintox, ils sont un peu tordus ceux qui la gèrent pour oser vous enlever vos souvenirs et vous cloitrez dans un tel endroit. Pas de fenêtre, pas de moyen de sortir… Rien que d’y penser tu sens ton cœur qui se serre dans ta poitrine et qui tambourine jusqu’à tes oreilles. Des perles de sueur gouttent le long de tes tempes tandis que tu cèdes à la panique. Te sentir piégée ici ne te réussit clairement pas. À moins que ce ne soit déjà les symptômes de sevrage qui commencent… Au final c’est probablement un mélange des deux. « Il faut que je m’assois, que tu clames soudainement, t’asseyant à même le sol sans crier gare. Tu relèves tes genoux et les collent à ta poitrine, prenant de longues et profondes inspirations pour essayer de te calmer. Je crois que les symptômes de manque commencent, que tu conclues, relevant doucement une de tes manches pour montrer les traces d’anciennes injections. » Pas besoin d’ajouter quoi que ce soit, au moins c’est clair comme ça.
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MessageSujet: Re: can you feel it coming (F01-1)   can you feel it coming (F01-1) EmptyDim 5 Jan - 21:07

Tu regardes fixement l’inconnue, tes yeux perdant leur suspicion mordante, ne laissant plus que de la fatigue. Tu voulais te réveiller. Tu souhaitais que tout ceci ne soit qu’un horrible cauchemars, souhaitais pouvoir ouvrir les yeux chez toi dans ton lit et oublier toute cette histoire le matin venu. Mais tu doutais que ce soit possible, que ça arrive même. Tout était trop vrai, trop tangible. Tu t’étais déjà pincée plusieurs fois et la douleur n’avait rien changée. Tu n’étais pas entrain de rêver. Tu étais bel et bien prisonnière, bel et bien amnésique et tu étais tout aussi furieuse que tu étais terrifiée. Mais cette femme n’est pas l’ennemi, n’en a pas l’air. Pas quand elle semble aussi désorientée que toi. Alors tu te fais plus polie, le voix moins bourrue, les traits plus avenants. Tu parles et tu mentionnes ce chiffre qui t’a été attribué. “Maintenant que tu le dis, je crois qu’Elle a aussi utilisé une sorte de numéro pour me qualifier.” Elle fronce les sourcils, essayant probablement de se rappeler du matricule qui lui a été donné, visiblement sans succès. “J’espère que c’est pas trop important, ou que c’est noté ailleurs, car j’écoutais pas vraiment…” Tu hausses doucement les épaules, la regardant fixement et essayant désespérément de te rappeler si tu la connaissais. Mais rien ne te revenait. “Donne toi un nom, au pire. T’es pas obligé de faire tout ce qu’ils te disent.” Ils ne méritaient nulle obéissance quand c’était clairement contre votre grès que vous étiez ici.

Progressivement, vous explorez un peu plus votre environnement, découvrant une énorme pièce à vivre clairement prévue pour plus que deux personnes. Tout était énorme ici, tout était blanc et métallique. Tu haïssais déjà cet endroit. Et puis l’inconnue te fait part de sa théorie quand à votre prison et clairement tu sors la mauvaise chose à dire car la voilà qui te grogne dessus. “Parce que tu crois que moi j'ai une tronche de toxico peut-être ?” Tu hausses aussitôt les sourcils, ne t’étant pas attendu à ça. L’inconnue était-elle une droguée ? Voilà que tu venais de marcher sur une mine sans le savoir. Tu lèves les mains dans un geste qui se veut apaisant. “Oh, calme toi. Je t’ai accusé de rien du tout.” que tu lui dis doucement, essayant de calmer le début de dispute qui semblait arriver. S’engueuler avec une potentielle alliée en territoire ennemi était plus qu’une idée de merde. Et probablement que la brune pense pareille car la voilà qui s’excuses. “Désolée.” Tu hoches la tête, abaissant les bras. “T’inquiètes.” que tu lui dis avant de tenter de changer la conversation avec une touche d’humour. Et si tu en crois le petit sourire qu’elle affiche, tu as réussis.

Explorant toujours votre environnement, vous continuez à vous échanger des théories jusqu’à ce que l’inconnue ne se mette soudainement à chanceler. “Il faut que je m’assois” qu’elle te dit avant de s’asseoir à même le sol sans crier gare. Tu te précipites aussitôt vers elle, t’accroupissant à sa hauteur. “Est-ce que ça va ?! Tu fais un malaise ?!” T’essaies de garder ton calme, paniquer n’aidera personne, mais intérieurement tu savais pas quoi faire. Clairement t’avais pas des talents de médecins cachés. “Je crois que les symptômes de manque commencent” Tu fronces les sourcils légèrement. Les symptômes … ? Oh. Eh bien, ça expliquait pourquoi elle avait prit la mouche à ton commentaire … “T’as besoin d’un truc ?” que tu lui demandes à la place, ne relevant pas ce qu’elle venait de dire. “Un verre d’eau ? Un truc à bouffer ?”
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MessageSujet: Re: can you feel it coming (F01-1)   can you feel it coming (F01-1) EmptyJeu 9 Jan - 23:17

Can you feel it coming
Ne pas être obligée de faire tout ce qu’ils disent. Ça c’est une bonne idée, et clairement c’était pas dans tes intentions d’en faire autrement. « T’as raison, que tu lances, soudainement pensive. » Y’a des sourcils qui se froncent tandis que tu réfléchis à qu’elle pourrait être ta nouvelle identité. Tes traits laissent à penser que tu es d’origine hispanique, ou quelque chose comme ça. Est-ce que tu pourrais trouver quelque chose en rapport avec ça ? Ne voyant rien qui vient, tu poursuis tes réflexions. Il serait plus simple de se trouver un prénom, mais qu’est-ce qui t’irait le mieux ? Tu n’as pas une tête à t’appeler Barbara ou encore Maria. Maria… Y’a ce prénom qui tourne en boucle plusieurs fois dans ta tête. Tu sais que ce n’est pas celui là, mais en même temps il y a une certaine familiarité qui te laisse penser que tu n’es pas très loin de la vérité. Que tu la frôles, d'une certaine manière. « Ce sera M, que tu finis par dire, un demi-sourire illuminant ton visage. Parce que t’es persuadée que ton prénom commence par un M, et maintenant que t’y repenses ça résonne en toi comme une évidence, J’suis quasi sûre que mon prénom commence par un M, que tu expliques avec un haussement d’épaules. Et toi, tu choisis quoi ? » Parce qu’elle aussi elle a surement une idée, non ?

Le regard qui s’embrase et te voilà qui t’emportes quand elle fait sa réflexion sur le fait qu’elle n’a jamais touché à la drogue. Le bon côté, c’est qu’elle ne semble pas aussi impulsive que toi, ou en tout cas qu’elle sait mieux contrôler ses émotions, car plutôt que de rentrer dans ton jeu et de te rendre la pareille elle te répond d’une voix douce. Elle préfère apaiser les choses et clarifier la situation. Bien évidemment qu’elle ne pensait pas ça de toi et que tu n’étais pas visée. Parce qu’elle ne peut pas savoir ce que toi tu sais, ce qu’Elle t’a appris quand tu as ouvert les yeux. Visiblement, ce n’est pas non plus marqué sur ton visage que t’es une toxico, et dans un sens ça te rassure de te dire que les drogues n’ont pas fait trop de ravages sur ton organisme pour qu’on le détecte au premier regard. Tu te sens gênée de t’être emportée, surtout pour quelque chose dont elle n’est pas responsable, ce qui fait que tu finis par t’excuser. Chose qu’elle accepte sans sourciller. Elle n’est donc pas rancunière non plus, ou alors elle cache très bien son jeu.

Finalement elle renchérit sur son anecdote avec le café, et ça détend l’atmosphère. Tant mieux parce que t’as bien besoin de te dérider un peu. Sauf que malheureusement ça ne dure pas longtemps, et bientôt te voilà avec le souffle court à moitié avachie sur le sol en te demandant ce qui t’arrive et si tu ne vas pas tourner de l’œil dans la seconde qui va suivre. Elle doit se faire la même réflexion que toi car c’est ce qu’elle te demande. T’aimerais bien répondre, mais y’a aucun son qui sort de ta bouche. Ta respiration est laborieuse, complètement déréglée et probablement inefficace. Bon, faut que tu te calmes et que tu te forces à adopter une respiration normale. « Un verre d’eau, peut-être… » À vrai dire t’en sais foutrement rien. C’est à peine si t’arrives à l’articuler convenablement. Tandis qu’elle se relève, tu en profites pour fermer les yeux et pour te forcer à inspirer et à expirer lentement. « En fait j’crois que j’vais vomir, que tu clames. » T’as pas le temps de dire quoi que ce soit d’autre, ni de te lever, que te voilà qui te penches en avant avec des hauts le cœur. Le très maigre contenu de ton estomac –de la bile, en somme- est rapidement expulsé à même le sol tandis que tu continues à avoir des spasmes. « Fais chier, que tu conclues, t’essuyant la bouche d’un revers de la main et reculant légèrement pour ne pas avoir à contempler les dégâts trop longtemps. Pourquoi ça m'arrive à moi... » Faut que tu te soupires, désemparée.
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