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 someone you loved (Javier)

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MessageSujet: someone you loved (Javier)   someone you loved (Javier) EmptyLun 10 Fév - 2:08

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T’es souple. Très souple. C’est le constat que tu te fais quand, une fois étirée, tu réussis à écarter tes jambes et à réaliser un grand écart parfait sans broncher. Y’a des murmures autour de toi, quelques applaudissements. Visiblement c’est pas courant. Tu sens les regards portés dans ta direction, certains encourageants pour tenter d’autres choses. Une certaine effervescence qui s’empare de toi tandis que tu te rends compte de tes capacités. Alors y’a d’autres mouvements qui s’enchainent, sans crier gare, tandis que certaines personnes autour de toi se lancent dans une musique improvisée. Certains tapent sur le sol, d’autres sur les tables. Y’a même une fille qui se met à chanter un air qui visiblement semble résonner en elle. C’est un moment particulier qui se déroule devant tes yeux, et t’en es enchantée. Alors tu fermes les yeux, te projettes dans l’atmosphère, et tu te mets à danser. Parce que ça semble couler de source. Être innée pour toi. Danseuse. T’en as de bonnes notions, avec le rythme dans la peau. Alors est-ce que c’était ton métier ou une simple passion, ça tu ne saurais le dire. Mais dans ton fort intérieur tu sais que tu viens de faire une grande avancée pour savoir qui tu étais avant.

Tu enchaines les chorégraphies, laissant parler ton instinct et surtout ton imagination au gré des airs qui s’enchainent autour de toi. Jusqu’à ce qu’au final tout le monde applaudisse et se disperse. Tu restes encore de longues minutes, accroupie près de l’espace sportif, puis tu te remets à danser. À tester tes capacités. T’es surement un peu rouillée, faut dire que ça fait un mois que t’as pas fait de sport ni d’entrainement et qu’avec ton syndrome de manque ton corps a pas mal rouillé. Mais maintenant que t’es au courant de ta passion, tu te dis que tu passeras plus de temps à t’échauffer et à parfaire tes mouvements. Parce que qui sait, peut-être qu’à la fin tu te souviendras de quelque chose ?

C’est en nage que finalement tu termines ton entrainement, et à bout de souffle. Tu pressens que demain tu vas être habitée de bon nombre de courbatures, mais tant mieux, ça veut dire que t’as bien travaillé et ça te laissera te sentir vivante. Alors que tu finis de monter les escaliers pour te diriger vers ton appartement et surtout vers ta douche, tu entends une voix qui t’appelles. Te retournant, tu reconnais Javier. « J’ai pas le temps, désolée, que tu lances, dans tes pensées. » Parce que là, pour le moment, tu n’aspires qu’à une chose : sentir l’eau chaude irradier entre tes omoplates. Et pour être honnête, même si depuis le fameux tremblement de terre tu as adressé la parole à Javier, tu n’arrives toujours pas à te sentir véritablement à l’aise en sa présence. Malgré les semaines qui se sont écoulées, tu n’as pas réussi à faire le point sur les sentiments qui t’habitent quand tu croises son regard, et devant cette frustration constante et bien tu préfères la fuite lorsque celle-ci est possible. Mais il persiste. Ne te laisse pas avancer. Alors que tu t’es retournée pour te focaliser sur les logements qui défilent, tu sens une main qui enserre ton poignet. Et là c’est le flash. Ces images qui défilent devant tes yeux sans que tu t’y sois préparée.

Vous êtes dans une chambre, et tu viens de finir ta valise en toute hâte. Et alors que tu passes le pas de la porte, voilà Javier qui fond vers toi et qui te demande ce que tu fais. Un frisson de peur t’envahit qu’il soit rentré si tôt et que tu sois tombée sur lui. Ce n’était pas prévu. Tu lui dis qu’il faut que tu partes. Que la vie n’a plus rien à t’apporter ici et que tu aspires à bien d’autres choses. Mais il t’agrippe par le poignet avec fermeté, jusqu’à te faire mal.

Et c’est ce même contact, bien que non douloureux par rapport à ton souvenir, qui te ramène à la réalité. « Lâche-moi, que tu siffles entre tes dents, te dégageant d’un geste brusque. » Tu fais volte-face subitement, ton regard se faisant soudainement apeuré après ce qu’il vient de se passer. Après ce que tu viens de te souvenir. Après l’avoir dévisagé durant une fraction de secondes, tu recules de quelques pas, partagée entre la peur et l’animosité.
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MessageSujet: Re: someone you loved (Javier)   someone you loved (Javier) EmptyLun 10 Fév - 18:36


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Ce moment était incroyable. C'était ce que 111 se disait en observant, depuis le public, ce qui était en train de se dérouler dans la ruche. Chose rare, il s'était posé dans le coin bibliothèque pour bouquiner un moment. Il avait besoin de se vider la tête, et il s'était dit que la lecture pourrait lui faire du bien. Il en avait assez d'errer partout sans raison et de passer le restant de son temps à courir sur un tapis de course. Peut-être qu'un bon roman ferait l'affaire. Il avait décidé de se plonger dans un livre de Jules Verne, Le tour du monde en quatre-vingt jours. Il s'était dit qu'un roman d'aventure aurait pu l'aider à le tirer de ce quotidien morose.
Mais ce genre de moment auquel il assistait, c'était ce qui rendait ce même quotidien monotone un peu spécial. Un touche de couleur dans tout le blanc et le noir qui rythmait sa vie depuis son arrivée. Des gens s'étaient mis à taper avec un certain tempo sur les tables et les chaises, puis une fille avait commencé à chanter. Un attroupement s'était créé dans l'espace commun. Et à cause de ça, ce fameux Jules n'avait pas réussi à maintenir Javier concentré sur sa lecture. Il avait levé les yeux du livre et profitait d'un tout petit espace entre deux personnes du public pour observer ce qui se passait au-delà du mur de gens. Il aperçut rapidement Myra qui dansait en rythme sur la musique improvisée. Ses gestes étaient fluides, sensuels. De son point de vue, le spectacle était sans cesse coupé par les gens qui bougeaient. Javier se leva, juste avant que la foule ne se disperse, avant de retrouver sa place, l'air de rien. Il ne voulait pas qu'elle croit qu'il continue de la suivre... Ils s'étaient adressé quelques mots courtois, et il se tenait à ça. Myra viendrait lui parler quand elle le souhaiterait. Quand elle aurait assez réfléchi. Mais réfléchi à quoi ? Les jours n'avaient-ils pas suffisamment passé ? 111 gardait les yeux rivés sur les lignes de son livre, mais il ne se concentrait plus sur sa lecture. Il lisait sans lire. Ses pensées étaient ailleurs. Il se questionnait toujours au sujet de la mystérieuse Myra. Il se demandait qui elle était et si, ensemble, ils pourraient s'entraider pour retrouver leurs souvenirs. Ca pourrait être possible, non ?
Lorsqu'il se décida à aller lui parler en décrochant son regard du livre, il se rendit compte qu'elle n'était plus là. Elle était en train de gravir les escaliers qui menaient au balcon. Dans la précipitation, il laissa tomber le document au sol et traversa l'espace commun en courant pour la rattraper.
-Myra !
Mais elle ne se retournait pas. Elle continuait sa route. Faisait-elle exprès de l'ignorer ? Ou était-il retombé dans le rôle du gros forceur ? Il redoubla son allure et, enfin parvenu à sa hauteur, saisit son poignet pour l'arrêter.
-Attends, je...
Ce contact n'était pas juste.
Il rendit instantanément Javier mal à l'aise. Comme s'il avait mal agi. Le temps s'arrêta quelques secondes, comme pour lui faire comprendre son erreur. Puis, lorsqu'il reprit sa course normale, Myra se libéra sèchement de cette étreinte en l'envoyant balader. Quand Javier croisa son regard, il y perçut de la peur. Sans raison. L'avait-il effrayée encore une fois ? Il ne lui semblait pas avoir particulièrement mal agi... Si bien, qu'au fond de lui, il sentit une cassure. Une douloureuse cassure. Comme s'il avait l'impression de s'éloigner de cette personne à qui il tenait tant, sans savoir pourquoi. Sans savoir que ce sentiment faisait écho au souvenir dépoussiéré de Myra.
-D-désolé, bredouilla-t'il, déboussolé, ne comprenant pas trop ce qu'il se passait entre eux à cet instant. Je voulais pas te faire peur.
Il finit par conclure en se disant que c'était sûrement son esprit qui lui jouait des tours et qu'elle avait été simplement surprise lorsqu'il l'avait attrapée, provoquant un contact indésiré de sa part...
-J'voulais juste te dire, je t'ai vu toute à l'heure et puis, bah, t'es douée.
Javier était super mal à l'aise. Ce n'était pas son habitude de se mettre dans des états pareils. Mais il ne comprenait pas ce qu'il se passait, ni de son côté et encore moins de celui de Myra... Pourtant, ce sentiment douloureux était bel et bien présent.
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MessageSujet: Re: someone you loved (Javier)   someone you loved (Javier) EmptyMar 11 Fév - 19:53

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Tu peines à assimiler ce qu’il vient de se passer. À accepter les images qui viennent de découler de tes souvenirs endormis. Parce que c’est bien de ça qu’on parle, n’est-ce pas ? D’un souvenir. Le bon côté, c’est que ça te conforte dans ton hypothèse que votre mémoire n’est pas volatilisée à tout jamais et qu’il vous est possible de la récupérer, fragments par fragments. Mais Dios mio, il fallait vraiment que tu te souviennes de ça ? De ce genre de souvenirs ?? Qu’est-ce que tu dois en conclure ? Que Javier était ton petit-ami –ou ton fiancé ? Ou ton mari, qui sait ?- et qu’il t’a empêché de partir ? Qu’il était violent avec toi ? C’est facile de porter des conclusions hâtives sur une scène qui n’a même pas duré dix secondes, mais pourquoi pas ? Et si c’était ta mémoire qui voulait te mettre en garde à son sujet ? Qui voulait t’aiguiller quant au lien qui vous unissait par le passé ? Un petit-ami violent que tu voulais fuir, c’est pas mal comme information, non ? Et même si ça t’étonne, et que ça te fait peur, c’est ce que tu souhaitais, non ? C’est peut-être d’ailleurs pour ça que depuis le début tu sembles faire un blocage sur Javier et sur ce qu’il représente pour toi ? Que, mine de rien, tu continues de le fuir depuis des jours et des jours ?

Les pièces du puzzle qui s’assemble tandis que machinalement tu portes ton poignet au niveau de ta poitrine que tu frottes avec ton autre main. Comme si ce contact t’avait fait mal. T’avais brûlé. Mais ça n’a pas été le cas, alors est-ce que ce comportement résonne par rapport à ton souvenir, de ce fameux jour où t’as tenté de partir et où il t’a retenu d’une main de fer ? Les secondes qui s’égrainent tandis que tu restes hagard. Jusqu’à ce que tu captes son regard complètement perdu. Forcément, il ne doit rien comprendre à la situation. Il s’excuse immédiatement de t’avoir fait peur. Mais tu sais pertinemment que le fond du problème n’est pas là. Que tu ne lui en veux pas pour cette fois mais pour ce qu’il s’est passé il y a des années en arrière. Parce que tu l’as noté, d’ailleurs, que Javier semblait plus jeune. À peine la majorité. C’était une romance de lycéens ?

Un battement de cils, et te voilà qui reconnectes finalement avec la réalité. Ton regard qui se radoucit, l’espace d’un instant, tandis qu’il s’explique sur la raison de sa présence. Il t’a vu danser et il te trouve douée. Ça partait donc d’une bonne attention. « Merci, que tu te contentes donc de souffler, le timbre neutre et le regard toujours agar. » Tu remarques que tu continues de frotter doucement ton poignet, et te décides à simplement croiser les bras au niveau de ta poitrine. T’aimerais t’excuser pour ton comportement. Pour la manière dont tu viens de lui parler. Mais y’a une part de toi qui n’y arrive pas. Qui ressasse, encore et encore, le souvenir qui vient de remonter à la surface. C’est complexe, comme situation. Parce que d’un côté il pouvait être un petit-ami violent, mais de l’autre… Ça n’a rien à voir avec le Javier que tu connais. Qui a le sens du sacrifice, un humour assez particulier, et surtout l’envie de te faire plaisir. Ça ne fait que te rappeler qu’ici il n’y a pas que des gentils. Que sous ces aspects charmeurs peuvent sommeiller des monstres. Que ce soit en lui, en toi, ou en n’importe qui d’autres. Car sans souvenirs, comment savoir ?

Le silence qui reprend, qui dure pendant plusieurs secondes. Une éternité pour lui, probablement. Son regard perturbé continue de te sonder, tu le sens tout contre toi. Mais c’est plus fort que toi, tu ne peux pas paraître normale. Plus maintenant. « Il faut qu’on parle, que tu lances donc, bien décidée à lui avouer ce que tu viens de te souvenir. » Tu l’entraines quelques mètres plus loin, à l’écart des autres et te penches sur la rambarde, regardant les autres qui s’activent en contrebas. « Quand tu m’as agrippée par le poignet, j’ai ressenti comme une décharge et- Une pause, le temps que tu choisisses bien tes mots, Y’a un souvenir qui est remonté, sans que je comprenne vraiment comment. Je crois- La voix qui se casse l’espace d’un instant, preuve de la violence qui t’agite, Je crois que tu m’as fait du mal. » Et la sentence qui claque, qui fend l’air et qui vient s’écraser contre Javier.
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MessageSujet: Re: someone you loved (Javier)   someone you loved (Javier) EmptyMar 11 Fév - 21:37


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Javier crut un instant que tout était rentré dans l'ordre. Qu'il avait simplement halluciné et que rien de tout cela ne s'était passé. Il y crut sincèrement lorsque Myra le remercia de son compliment sincère. Il s'était dit qu'en ne se focalisant pas sur cet évènement étrange qui s'était déroulé entre eux, ils arriveraient à passer dessus et faire comme si de rien n'était. Pourtant, non. Ca n'était pas le genre de Myra, ni le sien. Un simple signe confirmait à Javier qu'elle n'avait pas oublié ce sentiment étrange: elle se massait distraitement le poignet où il l'avait attrapée quelques secondes plus tôt, comme si ce geste avait été bien plus violent qu'il ne l'avait souhaité. Il ne comprenait pas. Il ne lui avait pas semblé avoir serré particulièrement fort... Au contraire, à peine avait-elle tiré dessus pour s'en défaire qu'il avait tout lâché, sans chercher à la retenir. Les noisettes de Myra étaient livides, inquiètes. Javier ne saisissait pas ce qui pouvait lui valoir autant d'émotions négatives... Il n'avait fait que chercher à lui faire plaisir en la complimentant.
Ses pensées fusaient dans tous les sens tandis que le silence s'était installé entre les deux jeunes gens. Ils se fixaient du regard, sans savoir quoi dire. 111, mal à l'aise, serrait les poings contre son pantalon gris moche, ne sachant où les mettre. Ces grosses paluches lui étaient devenues inconfortables, ingérables. Il s'en voulait pour ce geste.
Elle balança ces mots qui lui arrachèrent un mal de ventre. Il faut qu'on parle, peu importe la situation, ils tordaient toujours l'estomac. Il hocha légèrement la tête et la suivit au bord du balcon, lentement, comme un enfant pris sur le fait d'une bêtise. Est-ce qu'il avait fait quelque chose de mal ? Alors qu'ils s'appuyaient sur la rambarde, Javier conserva avec Myra une certaine distance. La jeune femme ressassa les évènements, expliquant l'effet que lui avait provoqué le contact de Javier, le souvenir revenu subitement et surtout... L'explication de ce souvenir bien précis.

Les yeux de Javier s'écarquillèrent et son coeur devint lourd. Ses mains devinrent encore plus encombrantes tout à coup. Il les cacha dans son dos. L'incompréhension flottait dans son regard, la peur aussi. Le souffle coupé, il ne savait que dire.
-Ho merde, lâcha-t'il en passant ses doigts dans ses cheveux avant de glisser sur son visage.
Il fuit le regard de Myra et fixa la foule d'abeilles qui s'activait quelques mètres plus bas. A cet instant, il ne se trouvait même plus légitime de croiser son regard. Si c'était bien vrai, s'il lui avait vraiment fait du mal, il ne se le pardonnerait jamais.
-C'est ce que t'as vu ? Quand je t'ai... Touchée ? questionna-t'il la voix tremblante.
Il n'arrivait pas à atterrir. Il était toujours sous le choc de cette nouvelle, incapable de s'imaginer être un homme violent. Au contraire, il lui avait semblé être quelqu'un de léger, bon vivant, altruiste. Pas quelqu'un qui fait du mal aux autres... Il fixait toujours le monde en contrebas, s'interdisant de regarder la brune à ses côtés.
-Je suis désolé, désolé, je voulais pas, enfin...
Ses bras appuyés contre la rembarde, il joignit ses deux paumes et posa ses deux index sur le bout de son nez en fermant les yeux.
-Je voudrais m'excuser et te dire que je suis un con, mais bordel, je me souviens de rien...
Il soufflait ces mots désespérés, désemparés, blessés.
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MessageSujet: Re: someone you loved (Javier)   someone you loved (Javier) EmptyMer 19 Fév - 16:16

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Y’a ses yeux qui s’écarquillent face à la révélation et forcément y’a ton cœur qui se serre toujours un peu plus. Tu le sens, le malaise, la douleur, qui s’immiscent instantanément dans la conscience de Javier. Parce que forcément, il ne se rappelle de rien. Ne s’imagine, même, pas comme ça. Alors lancer, comme ça, que c’était possiblement quelqu’un de violent… Tu comprends sa peine et son incompréhension, d’où le fait que tu pinces les lèvres et que tu l’observes avec une once d’empathie. Il fuit ton regard, car vraisemblablement trop douloureux à supporter. Parce qu’il a honte de ce qu’il a potentiellement fait ? T’aimerais poser une main sur son épaule et la presser avec tendresse. T’aimerais lui murmurer que ça ne veut rien dire, que même si c’est l’hypothèse qui parait la plus plausible peut-être que tu te trompes et que tu interprètes mal tes souvenirs. Mais pourquoi est-ce que ça serait lui et pas un autre qui est remonté jusqu’à la surface de ta mémoire, si c’était au final pour t’induire en erreur ? Au final, t’en sais pas plus que lui, et t’es toute aussi perdue.

Mais le voir comme ça, dans un tel état de sidération et de souffrance, et bah ça te chamboule. Quelque soit la nature de vos liens par le passé, force est de constater que même si tu le fuyais quelque peu dans la Ruche, et bah tu tiens à lui. Et ça te peine plus que tu ne l’aurais imaginé de le voir dans cet état. « On était dans une petite chambre. Tu étais plus jeune que maintenant, genre fin de lycée. Je venais de faire mon sac et tu m’as surprise alors que je comptais partir. Ce n’était pas prévu que tu rentres aussi tôt et… Une pause, le temps d’avaler difficilement ta salive, Je t’ai dit qu’il fallait que je m’en aille, que la vie n’avait plus rien à m’apporter de bon ici et que j’avais des opportunités ailleurs… Une nouvelle pause, tandis que les souvenirs défilent de nouveau devant tes mirettes, Mais tu ne semblais pas de cet avis, car alors que j’allais passer la porte tu m’as attrapé le poignet avec fermeté… » Et ta voix qui se tait, qui analyse, encore une fois, ce qu’il s’est passé dans ta tête. Est-ce qu’une autre interprétation que celle que tu viens de lui fournir est seulement possible ? T’aimerais croire que tu fais erreur, vraiment, mais ça parait plutôt révélateur comme images, alors…

Forcément, il s’excuse. Quand bien même c’est assez ridicule car il ne s’en souvient même pas. Tu pourrais lui raconter n’importe quoi qu’il serait obligé de le croire de toute façon, n’est-ce pas ? Car vu qu’il n’a aucun souvenir, pourquoi remettre en question ta parole ? Non pas que tu veuilles abuser de la situation, mais tu te rends compte que potentiellement il y a moyen de faire croire aux gens bien des choses… « T’as pas à t’excuser pour quelque chose dont tu ne te souviens pas, que tu glisses, finalement, te reconnectant avec la réalité. » Tu te penches vers lui, le forçant à te regarder dans les yeux plutôt que de fuir encore et toujours ton regard. « Je sais que ce que j’ai vu parait assez déroutant, mais qui sait, peut-être que j’interprète mal ? Tu laisses la fin de ta phrase en suspens avec une pointe d’espoir. Tu ne veux pas être aussi défaitiste que tu l’étais en premier lieu. Aussi sûre de ce que tu as vu. Quelque soit la personne que tu étais avant, maintenant c’est différent, non ? Le Javier que je connais ne m’aurait jamais fait de mal, ni à moi ni à qui que ce soit. La preuve, il a même préféré se jeter sous une armoire pour me sauver… La main qui fait l’effort de se loger contre la sienne et qui l’enserre avec compassion, Tu as l’opportunité ici d’être qui tu veux et d’avoir une deuxième chance, alors… Essaies juste de pas me faire de mal, d’accord ? » Un demi-sourire qui étire tes lèvres tandis que tu braves le souvenir de ta peur pour maintenir le contact. Car qui que ce soit pour toi avant, cette personne a disparu en perdant ses souvenirs. Et le Javier que tu connais ici, tu as confiance en lui.  
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MessageSujet: Re: someone you loved (Javier)   someone you loved (Javier) EmptyLun 24 Fév - 21:01


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Le jeune homme écouta attentivement les explications de Myra. Elle relatait, avec le plus de détails possibles, ce qu'il s'état passé dans sa vision. Peut-être que cela apporterait des réponses à Javier... Mais ça ne semblait pas être le cas. Il essayait, de toute sa volonté, de visualiser cette scène dans sa tête. Une petite chambre, une valise, des années passées, Myra émettant le souhait de s'en aller pour de plus beaux horizons et lui qui l'en empêche en la retenant dans un geste désespéré, peut-être enragé. Il ne savait pas dire. Le silence s'installa entre les deux jeunes gens. Un silence lourd de sens. Ils essayaient tous les deux de remettre de l'ordre dans leurs pensées, mais rien n'y faisait. Une seule et unique s'était immiscée avec force ; Javier voulait retenir Myra contre son grés.

La brunette assura que Javier n'avait pas à s'excuser pour quelque chose dont il ne se souvenait pas. Pourtant, cela lui semblait obligatoire. Peut-être n'en avait-il pas de souvenir, mais elle, oui. Elle était profondément marquée par cet évènement pour qu'il fasse partie des premiers qui remontent à la surface. Myra n'était pas une enfant, elle devait approcher la trentaine tout comme Javier. Des souvenirs, ils en avaient à la pelle. Alors, pourquoi celui-ci en particulier ? Quel message son subconscient cherchait-il à lui faire remonter ? Il entendait Myra se rapprocher de lui, cherchant son regard, mais il n'était pas sûr d'en avoir le droit. Pourtant, les mots qu'elle prononça lui firent chaud au coeur. Les doigts qui enserrèrent les siens également. Enfin, il dévia sa paire d'yeux noisettes dans sa direction. Il ne put s'empêcher de laisser paraître un sourire quand elle lui rappela le douloureux souvenir de l'armoire.
-C'est vrai, admit-il en hochant la tête.
Il ne se serait pas sacrifié ainsi pour n'importe qui. C'était certain. Elle continua en lui expliquant qu'ici, c'était un nouveau départ pour devenir quelqu'un de mieux. Ainsi, ici, il ne pourrait pas lui faire du mal. Javier répondit à son contact, prenant sa main dans la sienne en lui accordant une pression douce.
-Tu peux en être certaine. Et si il faut que je me ramasse une autre armoire pour te le prouver, je le ferais.
Par réflexe, sa main libre monta à son cuir chevelu là où il avait repris le plus gros choc. Il ne sentait plus que quelques résidus de croûte. Depuis le temps, son corps avait eu le temps de réparer ses blessures.
-... Mais seulement si c'est vraiment nécessaire ok ? Parce que... Que...
Soudainement, les mots refusèrent de franchir ses lèvres. Sa voix se tut en plein milieu de sa phrase et Javier sentit une vive pression sur son cou. De plus en plus fort. Il crut un instant que quelqu'un s'était jeté sur lui pour l'étrangler. Par réflexe, il flanqua ses mains autour de son cou mais il n'y avait rien. Que du vent. Pourtant, il était bien en train d'étouffer. L'air refusait de traverser sa trachée. Privés d'oxygène, ses jambes ne le tinrent plus debout et il tomba à genoux. Ses mains impuissantes cherchaient à se délivrer de cette étreinte invisible. Son regard paniqué et impuissant croisa celui de Myra. Ho non, il allait encore lui causer du soucis. C'était de cette manière qu'on enlevait les gens de la ruche ?
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MessageSujet: Re: someone you loved (Javier)   someone you loved (Javier) EmptyLun 2 Mar - 16:16

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Il finit par croiser ton regard. Par retrouver un semblant de petit sourire. Il garde espoir. Tente du mieux qu’il peut de se raccrocher à tes paroles. Comme un noyé s’agrippant à une bouée. T’es désolée d’avoir dû lui avouer tout ça. De le mettre dans un pareil embarras. Mais en même temps tu n’avais pas le choix, tu ne pouvais pas faire comme si de rien était alors que tu avais cette bombe entre tes mains. Il tient assez à toi pour se rendre compte d’un changement, même subtil, dans ton comportement. Alors comment aurais-tu pu lui mentir sans qu’il ne perce à jour ton petit jeu ? Non, tu as bien fait. Quoi qu’il arrive tu n’avais pas le choix et lui dire la vérité était la meilleure chose à faire. Quand bien même ça le fait souffrir, au moins il sait. Et libre à lui d’affronter ses démons et de leur faire face. Tout comme toi tu es au courant pour l’héroïne.

Un petit rire qui traverse tes lèvres quand il insinue qu’il est prêt à se prendre à nouveau une armoire si c’est pour te prouver qu’il ne te fera aucun mal. Heureusement la première fois il s’en était tiré avec un gros hématome sur le cuir chevelu et une cheville froissée. Rien de bien grave, mais ça aurait tellement pu être pire… Quand vous étiez sortis de la chambre et que vous vous étiez rendus compte des dégâts dans la zone commune… Que ce soit avec les morceaux de plafonds qui étaient tombés ou encore la machine en feu… Une vraie zone de guerre. Par chance, et pourquoi pas miracle, il n’y avait pas eu de morts. Ou en tout cas pas sous vos yeux. Par contre, il y en avait eu de sacrés amochés, comme cet homme au regard un peu pervers qui avait probablement la jambe cassée. Pas très pratique en sachant qu’ici il n’y avait rien ni personne pour faire un plâtre digne de ce nom. On peut donc dire que ce jour là vous avez eu de la chance. Que dans son malheur de se prendre une armoire en pleine tronche au moins cela vous avez permis de découvrir ce Myra qu’aujourd’hui tu arbores auprès de tous.

Tu t’apprêtes à lui répondre que Non, vraiment, ça ira, sauf qu’avant que les mots aient passé la barrière de tes lèvres tu comprends que quelque chose ne va pas. Javier ne termine pas sa phrase et son regard passe de l’embarra à la terreur. Tu fronces les sourcils tandis qu’il porte les mains au niveau de son cou. « Ça va pas ? Bien évidemment que non. Comme s’il était à bout de souffle et qu’il n’arrivait pas à respirer, il s’effondre au sol. Javier ! Tu te laisses tomber à ses côtés, lui faisant face. Javier, qu’est-ce qui s’passe ? » La panique qui prend possession de ton timbre de voix tandis que tu places tes mains au niveau de ses épaules pour qu’il se force à te regarder, et pour aussi analyser la situation. Il étouffe, mais pourquoi ? « Regarde-moi, ça va aller ! » Mais t’as du mal à croire en tes paroles alors que tu ne comprends même pas ce qu’il se passe. « @Aleksa, qu’est-ce qu’il lui arrive ? » Parce qu’elle aura une réponse à ta question, n’est-ce pas ? Est-ce qu’il faut que tu hurles pour demander de l’aide ? Est-ce que quelqu’un, seulement, sera en mesure de l’aider ? Y’a tes mains qui tremblent tandis que tu sens ton cœur sur le point d’imploser. C’est quoi encore ces conneries ??  
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MessageSujet: Re: someone you loved (Javier)   someone you loved (Javier) EmptyVen 6 Mar - 20:51

Aleksa apparait, pouf, devant @Myra. Immédiatement, elle avise l'état de Javier et redirige son air souriant vers Myra.

« Il est en train de s'étouffer, à l'évidence. »
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MessageSujet: Re: someone you loved (Javier)   someone you loved (Javier) EmptyLun 9 Mar - 19:23


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Javier croisa le regard mort d'inquiétude de Myra. Il avait la même teinte que lorsqu'il s'était ramassé cette armoire sur la tête. Mais en plus grave. Il devait vraiment pas être beau à voir. Il sentait ses poumons s'embraser, ses muscles se tendre, son coeur souffrir sous le manque d'air qu'il lui faisait subir. Sauf qu'il n'y pouvait rien. Il n'avait aucune idée de ce qui était en train de se passer. D'une minute à l'autre, c'était comme si quelqu'un s'était jeté sur lui pour l'étrangler de toutes ses forces. Plus un seul brin d'oxygène ne nourrissait son corps depuis de longues secondes. Un laps de temps interminable, dans lequel il cherchait à ne pas soutenir le regard de son amie, parce que s'il venait à clapser, il n'avait aucune envie qu'elle assiste à ce spectacle. Ce spectacle où la lueur de la vie quitte les yeux d'un être. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait l'impression de savoir ce que ça faisait. Cette révélation. Cette douleur. Suite à la perte d'un être cher parti sous ses propres yeux.

Myra appela Aleksa. L'ouïe de Javier se brouillait et son regard se couvrait de tâches noires. Cependant, il aperçut l'hologramme apparaître et il comprit au regard désespéré de Myra qu'elle ne l'aidait en rien. Javier, lui, poursuivait sa quête d'air mais toujours rien ne venait. Il sentait les mains tremblantes de Myra sur ses épaules, il jurait même entendre son coeur palpiter. Quoique, ça n'était pas celui de Myra... Mais bien le sien. Son propre coeur qui puisait dans ses dernières forces pour garder Javier en vie.

La suite s'est produite aussi vite que c'était arrivé. Le poids sur son cou se libéra d'un instant à l'autre et l'inspiration exaltante qui gagna son système respiratoire lui fit redresser le torse dans une impulsion. Avant qu'il ne retombe par manque de force, il s'accrocha à Myra en entourant ses bras autour d'elle. Il appuyait son front contre son épaule tandis qu'il avalait l'air à grosses gorgées bruyantes, comme on voyait dans les films les gens revenir à la vie. Parce qu'il avait ce sentiment, Javier. Il s'était vu mourir sous le regard impuissant de la jeune femme qui l'avait maintenu en vie dans la ruche. Eprouvé par l'effort de crispation de ses muscles, Javier tremblait comme une feuille morte au gré du vent septentrional. Ses doigts s'accrochaient cependant, comme si sa vie en dépendait désormais, à la chemise de Myra.
-C'est bon..., déclara-t'il sa tête toujours enfouie contre elle.
Ces premiers mots étaient le fruit d'un effort considérable. Il dût avaler d'autres bouffées d'oxygène pour continuer.
-Tout va bien... Je gère... T'inquiète...
Il finit par redresser la tête, à bout de souffle, comme s'il venait de courir l'équivalent d'un marathon sur l'un de ces tapis de course de l'espace sportif. Il parvint même à lui décrocher un sourire. Ce qui n'empêchait pas de dire que Javier avait sacrément flippé.
Le revenant sentit une goutte tiède couler de l'une de ses narines. Du revers de la main, il l'essuya et découvrit une traînée carmin sur sa peau tannée. Il y accorda quelques secondes d'attention mais pas plus, savourant ce goût particulier de l'air qui parcoure librement ses veines.
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MessageSujet: Re: someone you loved (Javier)   someone you loved (Javier) EmptyJeu 12 Mar - 22:00

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Il agonise. Et toi tu ne peux rien faire. N’es que le spectateur impuissant de ce qui semble être une catastrophe. Un désastre. Quelques minutes plus tôt tu aurais pu frapper Javier, lui cracher au visage tant il t’inspirait un sentiment de dégout. Et à présent qu’il était en train de s’étouffer, c’était tout le contraire qui se produisait. Comme si la haine s’était muée en un amour inconditionnel, avec comme seul mot d’ordre le fait qu’il devait survivre. Que son absence te serait insurmontable. Alors y’a ton cœur qui tambourine dans ta poitrine et les larmes qui te montent aux yeux. Tu perds complètement tes moyens, ainsi que tes réflexes, ne sachant absolument pas quoi faire dans cette situation pour l’aider.

Alors tu l’observes, tu l’analyses, à défaut de pouvoir faire quelque chose d’utile. Il se tient la gorge. Comme si quelque chose y était coincé. S’il était dans la cafétéria en train de manger tu pourras en conclure que c’est un aliment qui lui obstrue la trachée. Mais il n’était pas en train de grignoter, donc… Hypothèse suivante. Une allergie alimentaire, alors ? Genre comme les cacahuètes ? Est-ce qu’il a mangé quelque chose d’inhabituel tout à l’heure ? Est-ce que, seulement, ce n’est pas tard pour avoir la réaction ? Quelque chose te dit que ça serait immédiat, mais qu’en sais-tu, au final ? Et puis les machines ne sont-elles pas censées prendre en compte nos intolérances et nos préférences alimentaires, justement ? Genre administrer un aliment nocif pour l’organisme ce n’est pas contre le principe de base ? Ou alors il y a eu un bug dans la machine ? Après tout depuis le tremblement de terre et la machine en feu ça ne serait pas étonnant… Au final les questions s’enfilent dans ton esprit sans que tu ne trouves de réponses fiables.

C’est donc vers Aleksa que tu te tournes. Lorsqu’elle apparait, c’est comme si un poids s’enlevait de tes épaules. Car elle allait trouver une solution à son problème, n’est-ce pas ? Sa réponse, néanmoins, te coupe l’oxygène. Et te voilà qui vois rouge. « Non, sans déconner ?? Bien joué Sherlock, super l’esprit de déduction !! Tu lui hurles dessus, littéralement. Putain d’IA à la con. Et qu’est-ce qu’on peut faire pour l’aider ?? » Devant son faux sourire figé à deux balles tu préfères cependant reporter ton attention vers Javier. T’espères sincèrement qu’il n’a pas entendu tout ça car sinon ça risque de décupler son anxiété et bon… C’est pas tellement la meilleure chose à entendre dans ses derniers instants. « Je suis là… que tu souffles donc, cramponnant ses mains tellement forts que ça te fait blanchir tes jointures. Je suis là… Ça va aller… » Potentiellement que non, mais entendre une voix qui se veut rassurante c’est peut-être la meilleure chose à faire… Les larmes commencent à dévaler le long de tes joues tandis que tu sens son corps qui s’affaiblit, qui est à deux doigts de flancher.

Et puis il y a la respiration. La délivrance. « Oh putain, Javier ! que tu lances, le prenant dans tes bras tandis qu’il pose avec épuisement la tête sur ton épaule. » Tu le laisses reprendre son souffle, appréciant d’entendre l’air entrer dans sa bouche. Passant la main dans ses cheveux, tu attends qu’il se calme, en profitant pour toi aussi te remettre de tes émotions. La colère qui irradie de nouveau quand il te répond qu’il gère. « Tu gères rien du tout bordel ! Tu m’as fichue une de ces trouilles… T’aurais le réflexe de lui foutre une claque pour la peur qu’il t’a causée et son air éternellement insolent. Mais tu te retiens, ne voulant pas finir tu-sais-pas-trop-où. Ne refais plus jamais ça ! Comme une mère qui gronde son enfant. Qu’est-ce qui s’est passé ? » Car c’est LA question qui vaut trois millions.   
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MessageSujet: Re: someone you loved (Javier)   someone you loved (Javier) EmptyVen 13 Mar - 14:10

Aleksa demeure impassible et souriante face à ce qui se passe.

« Frictionner le dos, ou taper dans le dos, peut parfois aider. »
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MessageSujet: Re: someone you loved (Javier)   someone you loved (Javier) EmptyLun 16 Mar - 21:36


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Javier, il l'aurait bien mérité celle-là, si Myra lui en avait foutu une. Il avait senti l'envie débordante, irradiant sa main, pour qu'elle atterrisse sur sa joue. Mais elle avait réussi à se retenir, parce qu'elle ne voulait pas être... Emprisonnée ? Torturée ? Qu'est-ce qui arrivait à ces gens ? Il préférait ne pas y penser et simplement se remettre de ses émotions. Et de celles de son amie. Son visage était inondé de larmes. Encore essoufflé, il la regardait, incrédule. Son cerveau n'arrivait pas à comprendre. Que venait-il de se passer ? Pourquoi avait-il soudainement cessé de respirer ? C'était bien une main qu'il sentait étreindre son cou, non ? Pourtant, il n'y avait personne pour lui faire du mal. Il y avait juste Myra, impuissante, face à cette terrible comédie. Myra qui lui faisait de la peine. Myra qu'il faisait souffrir, autant dans leur vie précédente et dans la ruche.

Alors que la jeune fille demandait des réponses, Javier constata qu'il était toujours attaché à elle comme il l'avait été à la vie pendant ce qu'il pensait être ses derniers instants. Ses doigts s'accrochaient à ses bras très fort, parce qu'il ne voulait pas qu'elle lui échappe. Il lui faisait du mal, il lui créait de l'inquiétude, mais il ne pouvait pas la laisser s'en aller. D'ailleurs, alors que Javier réfléchissait aux mots qu'il pouvait mettre sur ce qu'il venait de se passer pour lui fournir les explications tant attendues, Aleksa se permit de leur offrir un conseil sur le geste à adopter.
-T'es sérieuse ou quoi ?! s'indigna-t-il envers l'intelligence artificielle.
En dépit de trouver une réponse aux derniers évènements, Javier secoua la tête. Il lâcha enfin Myra, baissant les yeux, ses doigts se massant les tempes. Il prenait toujours de longues et profondes inspirations pour combler le vide qu'il avait vécu.
-Désolé, désolé, désolé, répéta-t-il, les pensées en désordre. C'est... C'est comme si quelqu'un s'était jeté sur moi pour m'étrangler. Mais y'avait personne. J'ai juste cru que j'allais y passer.
Ses derniers mots moururent en un murmure en franchissant ses lèvres. Il se montrait tout à coup vulnérable, flippé. Terrifié. L'une de ses mains remonta instinctivement à son cou.
-@Aleksa, il s'est passé quoi ?
Il profitait de la présence de l'hologramme pour la questionner. Mais il le savait d'avance, ce serait peine perdue.
-Les agressions sont interdites ici, murmura-t-il, éprouvé par la situation, dépassé par les évènements.

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MessageSujet: Re: someone you loved (Javier)   someone you loved (Javier) EmptyMer 18 Mar - 0:49

Aleksa regarde @Javier et penche légèrement la tête.

« Vous vous êtes étouffé. »
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