Don't lose focus | Sixteen - (6 avril)

-Don't lose focus
@Sixteen

C'est un de ces matins, où franchement rester couché et dormir le reste de la journée est fortement envisageable. Sauf que Rouky, il n'aime pas tellement l'inactivité non plus et c'est probablement ce qui le motive finalement à s'arracher du lit où il se trouve, ramasser sa tête d'oreiller dans laquelle il traine ses affaires et graviter en se trainant les pieds pour retourner à son logement à lui. Une fois à destination, il lâche le tout sur son lit, récupère ce savon qu'il a trouvé et qu'il ne s'était toujours pas résigné à essayer, ayant retenu sa leçon sur les produits surprises suite à cette teinture qu'il a mit dans ses cheveux. Heureusement cette dernière est presque disparue, ses cheveux ayant allongés depuis, et les douches ayant fait le reste du travail pour l'en débarrasser. C'était quand même suffisant pour qu'il se méfie du savon, même si ce dernier sent foutrement bon. Aujourd'hui, toutefois, il décide de se lancer, apportant ce dernier vers la douche pour l'utiliser. Une douche sous laquelle il reste un peu trop longtemps, ayant la malheureuse impression que ça ne parvient pas à le sortir de sa torpeur. C'est donc propre, mais toujours zombie qu'il en ressort pour aller se stationner devant son miroir, soupirant en voyant sa tête de hobo. Doit-il se raser? Non, il aime bien cette barbe et il n'a pas envie. Doit-il tailler cette tignasse qui commence à être sérieusement hors de contrôle? Il devrait, mais il n'a pas envie non plus. De quoi a-t-il envie? D'alcool oui. Doit-il taper dans la réserve qu'il s'est fait? Ça lui fait mal au cul un peu, il doit l'économiser le plus possible, mais c'est pas quelques gorgées qui va faire la différence. Décidé, il attrape donc une serviette pour la passer dans ses cheveux, sortant déjà de la salle de bain pour retourner vers sa chambre sans prendre la peine de s'habiller avant parce que de toute façon, son coloc louche n'est pas dans le logement. Puis qui ça dérange hein? Il retourne donc vers sa chambre, termine de s'essuyer et enfile de nouveaux vêtements moches et propres. Après quoi, il récupère une de ses bouteilles de shampoing slash d'alcool et va se laisser choir sur le canapé pour en boire une gorgée. Puis, une deuxième, avant qu'il n'échappe maladroitement le bouchon, ce dernier tombant au sol avant de rebondir sous le canapé. Nouveau soupire. Il boit une autre gorgée, mais parce qu'il sait bien que s'il ne referme pas cette bouteille, il va simplement la vider, il se glisse finalement du coussin pour se pencher au sol. Là, il voit bien le bouchon, mais pas que. Il y a aussi cette masse, cet espèce de gros marteau qui lui fait penser à ceux utilisés pour défoncer des murs. Il repense d'ailleurs à son autre marteau et à quand il l'avait trouvé dans sa salle de bain. À cette première fois, il avait considéré que c'était une découverte miraculeuse, là, il se méfie surtout. Pourquoi diable on lui donne encore un  de ces machins, surtout après le coup de la fontaine? Et pourquoi encore à lui? Est-ce qu'on s'attend vraiment à ce qu'il l'utilise encore une fois? À croire que le créateur s'ennuie déjà de lui, ce qui est flatteur, mais pas vraiment. Il ne peut d'ailleurs s'empêcher de penser à cette semaine de torture en prison et une part de lui a bien envie d'ignorer cette découverte, mais d'un autre côté...Ce serait ridicule de laisser passer cette opportunité. Mais quoi en faire? Qu'est-ce qu'il y a d'intelligent à faire avec une masse? Il se demande bien s'il doit agir par lui-même ou en parler à quelqu'un.

Il réfléchit quelques instants, puis se décide finalement à aller récupérer un drap pour emballer la masse dedans, question de pouvoir sortir du logement  sans attirer l'attention de personne sur cette possible arme de destruction massive. Une fois le tout bien camouflé, il active sa montre pour envoyer un message à Sixteen. Il n'est pas convaincu qu'elle soit le bon choix de personne pour en parler, compte tenu que la dernière fois, elle lui a presque pété le nez, mais il va croire qu'elle n'a pas mentit quand elle a dit qu'elle était prête à agir et que cette réunion sur la ruche n'était pas que des paroles en l'air. Puis, de toute façon, il devait déjà aller lui parler. Il a deux mots à lui dire sur un autre sujet important et capital. Une fois fait, il sort du logement avec sa masse camouflée et se rend au point de rencontre, attendant que la jeune femme le rejoigne. Cette dernière qu'il n'attend certainement pas avec le sourire. Et quand il la voit finalement s'approcher il se redresse de son appuie sur le mur, plantant son regard dans le sien, mécontent. « Je peux savoir d'où tu frappes Friday?? Il a le visage tout pété et je sais que c'est toi! Et pourquoi t'es pas en prison d'ailleurs hein? Tu mériterais d'être en prison pour ça! » Non mais, si on croit qu'il va laisser son meilleur ami se faire agresser sans rien dire, on se trompe. Il a un marteau si nécessaire, et même une masse d'ailleurs.

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@Rouky

Elle venait tout juste de sortir de la douche lorsque Rouky lui envoya un message lui disant de le rejoindre sous l'escalier parce qu'il avait un truc à lui montrer. Et aussi deux mots à lui dire, apparemment. Elle roula des yeux, déjà exaspérée parce qu'elle se doutait bien de ce qu'il voulait lui dire. À l'aide de sa brosse à cheveux, Sixteen repoussa tous ses cheveux encore humides par-derrière, les laissant se plaquer contre sa tête. Elle termina de boutonner sa chemise, avant de replacer ses objets personnels à la bonne place dans sa chambre. C'était chiant de devoir les traîner ailleurs à toutes les nuits, mais elle était prête à le faire pour s'éviter qu'on lui les vole. Elle n'avait pas assez confiance pour baisser sa garde si aisément. Par habitude, elle attrapa son stylo au passage, ouvrant une nouvelle page de son journal de bord pour y inscrire le jour. Jour 96. Elle approchait le 100 jours, ce qui lui arracha un long soupire. Elle préférait ne pas y penser, même si elle savait que passer le cap des cent jours lui ferait grincer des dents. Le synonyme d'une torture sans fin. Heureusement pour elle, Rouky avait apparemment de quoi l'occuper pour aujourd'hui. Même si c'était pour lui gueuler dessus, elle était prête à le perdre. Enfilant ses chaussures, elle quitta ensuite le logement sans vérifier si ses colocataires étaient rentrés ou non. Elle ne les croisait plus très souvent depuis cette histoire de changement de lit. La brunette descendit calmement les escaliers, observant par réflexe ceux qui se trouvaient dans l'air commune. Quelques-uns au salon, d'autres en train de faire du sport, le petit train train quotidien qui n'avait rien de bien captivant. Suivant les directives du rouquin, elle se glissa donc sous l'escalier, ne tardant pas à l’apercevoir. Cheveux en bataille, trop longs pour son bien, la barbe pas rasée, son air de zombie comme s'il ne récupérait pas la nuit... c'était lui, oui.

Elle ouvrit la bouche pour le saluer lorsqu'il fut à sa portée, mais monsieur la coupa net. « Je peux savoir d'où tu frappes Friday?? Il a le visage tout pété et je sais que c'est toi! Et pourquoi t'es pas en prison d'ailleurs hein? Tu mériterais d'être en prison pour ça! » Rapidement, Sixteen croisa les bras contre sa poitrine, le dévisageant sans même s’offusquer de son manque de manières. Elle roula des yeux, avant d'étirer un petit sourire en coin. Friday et le coup de poing. Bien entendu, elle n'avait rien oublié de ce petit accident qui avait coûté le nez de son ami. Parce qu'elle aussi, c'était son ami d'ailleurs. En aucun cas, elle n'avait pris plaisir à lui démolir le visage. Très calmement, elle lui répondit. « C'est moi, oui » Elle lui montra ensuite son poing droit, d'où on pouvait toujours voir les marques sur ses jointures. « Et si t'étais capable de réfléchir avant de gueuler, t'aurais compris tout seul que si je ne suis pas en prison, c'est parce qu'il s'agit d'un accident et qu'apparemment, Aleksa sait encore faire la différence entre un geste volontaire et un qui ne l'est pas » Elle posa ensuite les mains sur ses hanches, voyant bien qu'il n'était pas particulièrement content de sa réponse. « J'ai jamais voulu faire de mal à Friday et c'est aussi mon ami » S'il voulait se mettre dans la tête qu'elle violentait tout le monde sans raison, c'était son choix, mais ce n'était pas du tout la vérité. Elle l'appréciait et elle s'était excusée des centaine de fois parce qu'elle regrettait son geste, accidentel certes, mais qu'il ne méritait pas. Ce pauvre Friday risquait gros en partageant une amitié avec elle et avec Rouky en même temps, le savait-il? Ce genre de truc était à proscrire, mais bon, elle n'était pas ici pour débattre sur ce sujet. « T'as dit que tu avais un truc à me montrer, c'est vrai ou c'était juste une excuse pour me voir? » Monsieur s'ennuyait d'elle? Sûrement pas. C'était juste pour le narguer. Elle sourit, avant de baisser les yeux sur cette espèce de drap qui camouflait quelque chose. Vite comme ça, c'était difficile à deviner, mais son petit doigt lui soufflait qu'il s'agissait d'une arme. On ne camouflait pas un ours en peluche après tout. Elle fronça les sourcils, ne sachant pas vraiment quoi en penser. «...qu'importe ce que c'est...qu'est-ce que tu fais avec ça? Et c'est moi ou tu sens le... parfum...» Elle plissa le nez, avant de secouer la tête. Okay non, concentration. Est-ce que lui aussi trouvait par hasard des objets dans sa chambre ou son logement? Parce qu'elle aussi elle avait vécu le truc récemment, mais il ne s'agissait jamais de véritables objets dangereux, pas comme son marteau à lui qu'il avait déjà eu. Par réflexe, elle s'assura d'abord que personne ne regardait dans leur direction. Ce n'était pas le moment d'alarmer qui que ce soit. « Bon, fait voir...» Question d'en avoir le cœur net et aussi parce qu'elle était tout à coup très curieuse.

-Don't lose focus
@Sixteen

« C'est moi, oui » Évidemment que c'est elle. Y'a que elle qui frappe les gens dans cet endroit. Ou en tout cas, à sa connaissance. Il l'aurait parié, il en aurait même mis sa main au feu. Il avait raison. Il a toujours raison. Presque. S'il ne tenait pas toujours la masse camouflée dans le drap, il aurait sans doute croisé les bras devant lui, lui aussi. À défaut il se contente de la fixer de son air mécontent, accusateur et définitivement plein de jugement. Non parce qu'elle peut frapper qui elle veut dans cette ruche, il n'en a rien à faire, rien du tout. Mais pas Friday. « Et si t'étais capable de réfléchir avant de gueuler, t'aurais compris tout seul que si je ne suis pas en prison, c'est parce qu'il s'agit d'un accident et qu'apparemment, Aleksa sait encore faire la différence entre un geste volontaire et un qui ne l'est pas » Il plisse les yeux, pas convaincu du tout. « Un accident? Yah sure. On casse pas le nez de quelqu'un par accident! Pas avec son poing! Surtout pas Friday, il est quand même difficile à rater avec ses chemises colorées, c'est pas comme si tu l'avais pas vu! Et si Aleksa sait pas ça, c'est qu'elle a clairement des bugs dans ses programmes. » Accident. Vraiment? Quelle mauvaise excuse. Il veut bien croire qu'un nez ça se brise par accident, genre si tu joues à un sport et que la personne se prend une balle ou un bâton en travers de la gueule, mais ici, dans la ruche? Y'a rien de tout ça. Y'a rien du tout pour briser un nez par accident. « J'ai jamais voulu faire de mal à Friday et c'est aussi mon ami » Il secoue la tête. Il ne se laissera pas duper si facilement. « Well, si tu traites tes amis comme ça, c'est mieux qu'on le soit pas, je voudrais pas avoir sa tête en ce moment. Je frappe pas mes amis moi! » Femme incontrôlable, batteuse de Friday. Il n'en démordra pas. Elle peut bien s’obstiner sur le sujet autant qu'elle veut.

Ceci dit, il ne lui a pas donné rendez-vous que pour l'engueuler et lui pointer le fait qu'elle est une enragée en liberté. Il ne doit pas oublier son objectif premier, ou second. La masse et ce qu'il doit en faire. Même si sous le coup de sa colère du moment, il se demande si Sixteen est bien le bon choix. Il aurait pu aller en parler avec Friday plutôt. Ou même Zéro. Ou n'importe quel autre gars qui était à la soirée boxer. Enfin...bon. Peut-être pas. Il ne voudrait surtout pas les mettre à risque avec ses histoires de guerre contre la ruche. « T'as dit que tu avais un truc à me montrer, c'est vrai ou c'était juste une excuse pour me voir? » Il se froisse aussitôt. Non mais elle rêve là! « J'ai pas besoin d'une excuse pour te voir, même que t'étais la dernière sur ma liste. Genre...c'est juste que t'étais la seule disponible, ok? » Gnagnagna. Comme si il faisait ça spécialement pour la voir elle. «...qu'importe ce que c'est...qu'est-ce que tu fais avec ça? Et c'est moi ou tu sens le... parfum...» Toujours plein de mauvaise volonté, il roule les yeux d'un air exagérément exaspéré. « Y'a pas de parfum dans la ruche, je me suis juste lavé avec mon nouveau savon, tu sais? Pour éviter que des filles comme toi me disent que je pue. » Elle fait vraiment tout pour lui mettre les nerfs celle-là. Sauf qu'il en perd encore l'important de cette rencontre, la fameuse masse. Il doit se concentrer un peu. Dans le même réflexe que Sixteen, il regarde à droite et à gauche pour s'assurer que personne n'espionne, puis il regarde de nouveau la brunette. « C'est bizarre, parce que c'est la deuxième fois, avec le marteau, mais...j'ai trouvé une masse sous mon canapé. Tu sais? Un truc pour...taper dans les murs. » Il hésite, méfiant de voir apparaitre Aleksa de nul part pour l'arrêter. « Je commence vraiment à croire que quelqu'un essai de me piéger avec ça, mais....tant qu'à l'avoir hein...tu crois qu'on peut faire un truc avec? Genre...un truc intelligent ou whatever. » Si c'était que de lui, il imaginerait facilement des tonnes d'idées, genre plein d'objets sur lesquels taper gratuitement que pour passer sa frustration, mais ça n'avancerait à rien. En dehors de le ramener direct en prison et il n'est pas prêt à revoir le créateur tout de suite. Enfin, peut-être. Il n'a pas vraiment peur non plus, il n'a juste pas envie d'être encore privé de bouffe ou torturé.

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@Rouky

Sérieusement, il y avait des jours comme aujourd'hui où argumenter avec Rouky, c'était comme argumenter avec un gamin de 4 ans qui sortait sa liste de points irréfutables pour expliquer que les dragons existaient et que l'adule en face avait donc tord. Elle entendait ses protestations au sujet de Friday, mais elle n'avait pas la force ou plutôt la patience pour lui faire comprendre qu'il disait de la merde. Elle ne frappait pas ses amis, Aleksa n'avait pas de bug, pas à sa connaissance en tout cas et oui, c'était un accident. À quoi bon lui redire, puisqu'il était si parfaitement convaincu une fois de plus que le seul qui avait raison, c'était lui et personne d'autre. Elle se contenta donc de rouler les yeux, de soupirer et de le laisser gueuler si ça lui faisait du bien. Sixteen était tentée de douter de son explication au sujet de sa liste de disponibilité, mais elle ne le fit pas, encore, ravalant un commentaire idiot du genre j'étais la seule avec un cerveau sur ta liste oui. Est-ce qu'il faisait référence à ses petits copains de la pyjama party? Parce que franchement, le niveau était bas et donc facile à surpasser. Tant mieux s'il avait des amis et oh well si elle était vraiment juste la seule de dispo. Elle n'en croyait juste pas un mot, mais bref. « Y'a pas de parfum dans la ruche, je me suis juste lavé avec mon nouveau savon, tu sais? Pour éviter que des filles comme toi me disent que je pue. » Cette fois-ci, la brunette étira un large sourire amusé. Okay, elle ne pouvait pas constamment se taire que pour faire jolie. « Oh, je ne savais pas que mon opinion avait autant d'importance à tes yeux... merci » Nouveau savon ou pas, c'était fort comme un parfum, du genre difficile à manquer et clairement pas subtile. Sixteen ne s'en plaindra pas cependant, parce que ça sentait réellement très bon, alors pourquoi pas. Est-ce que Rouky voulait attirer quelques filles? C'était une question valable. Elle se promettait de lui demander plus tard, étant donné qu'elle n'était pas ici pour ce genre de conversation et que l'objet mystère sous un drap attirait sa curiosité.

« C'est bizarre, parce que c'est la deuxième fois, avec le marteau, mais...j'ai trouvé une masse sous mon canapé. Tu sais? Un truc pour...taper dans les murs. » Wait, what!? Il avait vraiment dit une masse de démolition? Elle fronça les sourcils, surtout inquiète de savoir qu'il avait trouvé ça chez lui, spécifiquement dans son logement. Ce n'était pas bizarre, c'était carrément un piège à ce niveau. Quelqu'un devait espérer qu'il l'utilise pour une bêtise, comme le marteau et la fontaine. « Je commence vraiment à croire que quelqu'un essai de me piéger avec ça, mais....tant qu'à l'avoir hein...tu crois qu'on peut faire un truc avec? Genre...un truc intelligent ou whatever. » Hum. Elle hocha la tête, avant de lui faire signe de garder ce truc bien caché. Songeuse, elle réfléchit rapidement avant de descendre d'un ton. « Tombe pas dans le piège alors, ça, c'est intelligent et... ouais, j'ai peut-être une idée... viens » Rapidement, elle s'assura que personne ne se trouvait entre eux et l'entré de l'infirmerie. Le regard désormais fixé sur son objectif, elle attendit encore quelques secondes, avant de lui faire signe de la suivre. La brunette marcha d'un pas rapide, mais très calme, sans courir pour autant. S'il n'y avait personne dans l'infirmerie, ils seraient tranquilles pour parler de truc plus sérieux. Elle ouvrit donc la porte et passa la première pour faire le tour. Personne. Pour le moment. Rassurée, elle se tourna ensuite vers lui pour poursuivre. « On peut tenter un truc, mais ce ne sera pas sans risque. Tu te souviens quand on parlait du fait que cette pièce avait surgit du jour au lendemain et qu'il y en avait peut-être d'autres? » Elle s’interrompit ensuite, avant d'approcher le mur de gauche et de poser une main dessus. Hum. «... il y a peut-être bien quelque chose de l'autre coté alors...» Elle n'en était pas certaine à 100%, mais c'était une idée comme une autre. Une hypothèse qu'il faudrait tester éventuellement s'ils voulaient un jour sortir d'ici. Sixteen se tourna vers lui, plantant son regard dans le sien. « Y'a deux problèmes, de un, on ne sait pas de quoi sont fait les murs... est-ce que c'est très solide ou bien une masse de ce genre pourrait y percer un trou? Et de deux, c'est certain qu'Aleksa va rappliquer dès qu'on donnera un coup et on sait tous les deux ce qui arrivera ensuite » Isolement, prison, qu'importe le nom de la chose. La punition quoi. Elle haussa les épaules avant de poursuivre. « Si jamais.... et je dis bien, si jamais, on peut y faire un trou assez gros pour voir de l'autre côté... y'a peut-être moyen de découvrir quelque chose » Évidemment, elle parlait au on depuis le début en faisant référence à lui et elle, mais il n'y avait qu'une seule masse et donc une seule personne qui risquait gros. L'autre ne pourrait qu'observer. Elle soupira ensuite. « Doc va nous tuer » Disons qu'il s'agissait du problème numéro 3. Sans parler du fait que la porte de l'infirmerie n'était pas verrouillé et que quelqu'un pourrait donc y entrer au mauvais moment. Hors de question de mettre un innocent en danger. De toute façon, pour le moment, elle ne faisait que décrire ce qui pouvait être fait avec la masse et qui ne consistait pas à détruire pour le plaisir de détruire.

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@Sixteen

Sixteen n'argumente pas d'avantage sur la question de Friday et c'est probablement mieux comme ça. Le rouquin aurait des arguments à l'infini, bons ou mauvais qu'importe, il ne lâchera pas son point. Il a déjà prouvé à plusieurs reprises à quel point il pouvait être borné, de toute façon. Ainsi, si la brunette ne veut pas se faire gronder éternellement sur le sujet, c'est plutôt intelligent de sa part de simplement laisser couler. Puis, Rouky n'est pas du genre à rester fâché bien longtemps de toute façon, il passe vite à autre chose, et ce même s'il n'oublie jamais. Il y a de très forte de chance qu'il lui remette cette agression envers Friday sous le nez, tôt ou tard, mais pour l'heure, il a d'autres chats à fouetter. Il a fait valoir son point de vue et elle sait désormais à quoi s'attendre si elle ose attaquer de nouveau son ami. Pour ce qui était de cette histoire de parfum, c'est lui qui n'ajoute rien à la réponse de la jeune femme. Rien, sauf un bref sourire bête et sarcastique pour lui laisser savoir ce qu'il pensait d'accorder de l'importance à son opinion. Ce qui n'est pas le cas, non. Il se fiche bien de ce qu'elle pense de son odeur oui. Pfft. Si ça ne lui plait pas, elle n'a qu'à s'éloigner.

Après quoi, il dévoile finalement l'identité de son objet caché, ce qui semble, à la fois, surprendre et contrarier Sixteen. Vrai que ce n'est pas vraiment le genre d'objet qu'on s'attend à trouver dans cet endroit, surtout avec une règle leur interdisant de démolir quoique ce soit. Un marteau passe encore, mais une masse. Rouky la laisse donc y réfléchir quelques instants, préférant voir ce qu'elle propose avant de prendre l'initiative d'aller casser quoique ce soit avec son marteau géant. Cette dernière finie par déclarer qu'elle a bien une idée et lui fait signe de le suivre. Rouky lui emboite donc le pas jusqu'à l'infirmerie dans laquelle elle entra pour s'assurer qu'il n'y avait personne. L'infirmerie? C'était ça son plan intelligent? Rouky n'était pas certain, s'il y avait bien un truc que les gens de cet endroit lui en voudraient de détruire, c'est bien cette pièce. . « On peut tenter un truc, mais ce ne sera pas sans risque. Tu te souviens quand on parlait du fait que cette pièce avait surgit du jour au lendemain et qu'il y en avait peut-être d'autres? » «... il y a peut-être bien quelque chose de l'autre coté alors...» Rouky hoche légèrement la tête. C'est quelque chose auquel il avait pensé aussi et qui avait surement traversé l'esprit d'à peu près tout le monde. Il avait même pu le remarquer selon les croquis qu'il avait fait de la ruche. Avec la façon dont le tout est disposé, il y a fort à parier qu'il y a des pièces partout autour de l'aire commune, à l'image des chambres en haut. Le mur alors? Le rouquin parcourt la pièce des yeux, prenant en même temps appuie sur la porte de la salle d'examen qu'il a refermé derrière lui, question que personne ne l'ouvre de l'autre côté et ne vienne interrompre leur plan. « Y'a deux problèmes, de un, on ne sait pas de quoi sont fait les murs... est-ce que c'est très solide ou bien une masse de ce genre pourrait y percer un trou? Et de deux, c'est certain qu'Aleksa va rappliquer dès qu'on donnera un coup et on sait tous les deux ce qui arrivera ensuite » Deux problèmes majeurs, en effet, mais il est d'accord, il y a peut-être quelque chose de l'autre côté et c'est peut-être la seule façon de le découvrir. Il hésite néanmoins. L'idée de retourner en prison ne lui plait pas vraiment. « Doc va nous tuer » Y'a des chances. Il hoche la tête, réfléchissant. « On a qu'à éloigner le matériel, être certain de rien briser sauf le mur, on pourra rien nous reprocher comme ça. » Qu'il souligne en levant les yeux vers le plafond. « C'est quand même solide je crois, si on fait un trou, ça devrait pas s'écrouler. » Rouky se redresse de son appui, s'approchant du mur près duquel se trouve la brunette, tout en retirant le drap qui entoure la masse. Avec son poing, il donne quelques coups sur le mur, tentant de voir s'il détecte une différence de son d'un endroit à l'autre. Est-ce qu'il y a des chances que ça perce? Il n'en sait trop rien. Est-ce qu'il a vraiment envie de prendre le risque de retourner en prison alors qu'il peine encore à se remettre de son dernier passage? Songeur, il se mord le coin de la lèvre avant de tourner son regard vers Sixteen. « Peut-être que...tu pourrais le faire. Tu crois que tu peux frapper assez fort? » Lâche? Non pas vraiment. Un peu peut-être. « Je veux bien le faire hein, mais j'ai déjà deux infractions et j'ai l'impression que les conséquences sont peut-être pire à chaque fois. » Ceci dit, il ne veut pas spécialement l'envoyer en prison à sa place non plus, si elle ne veut pas, il le fera. Puis, c'est dans sa chambre qu'il a trouvé cette masse, ça veut peut-être dire que c'est à lui de le faire. « Logiquement, plus on est près du sol ou du plafond, plus ça doit être solide, faudrait taper plus vers le milieu, là. » S'il y a une faiblesse dans ce mur, c'est certainement là qu'elle se trouvera.

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@Rouky

Le regard fixé sur le mur de l'infirmerie juste devant elle, Sixteen continuait de réfléchir à son idée, tout en écoutant Rouky d'une oreille attentive. « On a qu'à éloigner le matériel, être certain de rien briser sauf le mur, on pourra rien nous reprocher comme ça. » Vrai que c'était probablement mieux comme ça oui. Qui sait ce qu'il y avait dans ce mur ou bien de l'autre côté. Est-ce qu'il était possible de frapper à un mauvais endroit et exploser une conduite d'eau ou quelque chose dans ce genre-là? Est-ce que ce mur était fait en métal ultra technologique et donc incassable? Le rouquin clama que ce devait être suffisamment solide pour ne pas recevoir le plafond sur la gueule et elle hocha la tête avant de finalement se décider à bouger. Rapidement, la brunette éloigna le matériel médical du mur, déplaçant ce qui risquait de gêner ou de finir abîmé accidentellement contre la porte. De cette façon-là, peut-être que Doc accepterait de ne pas lui couper un doigt en guise de représailles, même en sachant que ce n'était pas son genre de réaction. « Je cois que c'est bon » Elle observa une dernière fois la pièce, avant de tourner son attention vers Rouky qui observait le mur à son tour, la masse à la main. Posant les mains contre ses hanches, elle évalua une dernière fois leur chance de réussite, avant d'en venir à une conclusion bien simple. S'ils ne testaient pas, ils ne sauraient pas. Prendre le risque et peut-être obtenir un résultat ou ne pas prendre le risque et retourner à la case départ. « Peut-être que...tu pourrais le faire. Tu crois que tu peux frapper assez fort? » Sixteen l'observa quelques secondes, avant de lui répondre d'un ton assuré, voir déterminé. « Oui, je peux » Elle savait très bien qu'il avait accumulé trop de séjour en isolement et que forcément, il n'avait pas envie d'y replonger maintenant. Un d'eux devait se servir de cette masse et ce serait plus logique que ce soit elle. Après tout, elle se sentait capable d'encaisser les conséquences et elle refusait de reculer. Même en aillant pas souvenir d'avoir déjà utilisé un tel objet par le passer, elle se sentait assez confiante pour le balancer de toute ses forces dans le mur. Depuis le temps qu'elle rêvait de pouvoir se défouler de la sorte... « Non ça va, je m'en occupe... donne la moi » Sixteen tendit la main dans sa direction, empoignant le manche de la masse de démolition. Elle serra suffisamment fort pour la soulever et évaluer un peu le poids. Hum, pas trop mal. C'était lourd, mais pas assez pour lui nuire. Avec un bon balancement, elle réussirait à frapper le mur avec force. Elle calcula ensuite la future cible, bien au centre, avant de mesurer la distance où elle devait se positionner. Pas trop proche, mais pas trop loin non plus. La masse devait frapper correctement le mur et elle ne devait pas rater le premier coup, puisque ce serait suffisant pour alarmer Aleksa. Une fois positionnée, la brunette tourna la tête en direction de Rouky. « Recule un peu et si tu en es capable, surveille aussi la porte pour pas qu'on soit dérangé » Du genre qu'un curieux rebondisse dans la pièce au mauvais moment. Calmement, elle serra la masse à deux mains, prenant le temps d'avoir une prise confortable. Parfait, ça devrait être bon. Pleine de concentration, elle souffla un coup avant de chasser toute émotion négative de son esprit pour faire le vide. Un réflexe inné qu'elle avait depuis son réveil. Fixant le mur, elle tendit ses muscles avant de balancer la masse de toutes ses forces, utilisant une rotation de hanche pour renforcer le mouvement. La masse heurta le mur comme prévue et Sixteen encaissa l'onde de choc.

Il serait difficile d'ignorer le bruit qui raisonne dans la pièce, mais assurément pas que (toute personne se trouvant dans l'aire commune ou les logements ci-dessous mentionné). Le BONG est intensément puissant même si la masse en vient à s'enfoncer dans le mur... où elle reste coincée, comme aspirée de l'autre côté. Il faudra la force de deux personnes pour l'en sortir c'est une évidence. Une longue faille s'étire d'ailleurs dans le haut du mur à partir du point d'impact, allant bien au-delà du plafond jusque dans le premier logement de la section 3 (@Rouky et @H02-428 vous pourrez constater une longue faille dans la chambre de celui qui occupe celle de gauche dans le logement) et le dernier logement de la section 2 (présentement vide, dans la salle de bain et la première des deux chambres à droite).

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@Sixteen

Rouky retient son souffle, ne pouvant s'empêcher d'avoir une pointe de culpabilité face au fait qu'il vient littéralement de laisser Sixteen écoper de la punition à sa place. Ça aurait du être lui, la masse était dans sa chambre. Et c'est pas très gentleman de toute façon, de laisser la fille se sacrifier. Une chance dans ce cas, qu'il n'est pas quelqu'un de gentleman, sinon, le malaise aurait été encore plus grand. Il se recule donc près de la porte, se mordant nerveusement la lèvre alors que Sixteen prend son élan pour frapper contre le mur. Le bruit que le coup provoque le fait sursauter, et il peut parfaitement voir une faille se créer du point d'impact et monter rapidement vers le plafond, lui faisant craindre un instant qu'il se trompait; ce n'est peut-être pas si solide que ça tout compte fait et le plafond va peut-être leur tomber sur la tête. Une moindre inquiétude néanmoins, car maintenant que le coup est donné, il compte les secondes avant que Aleksa ne débarque pour arrêter Sixteen et l'emporter pour la torture. Il se demande même s'il ne peut pas y faire quelque chose, pour empêcher que ça ne se produise? Y a-t-il un moyen d'arrêter Aleksa, de la frapper avec quelque chose aussi?

Dans un élan d'espoir pour réussir à sauver Sixteen de son châtiment, il s'avance rapidement vers la masse qui semble désormais coincée dans le mur. « Sixteen, recule vite! » Il se glisse alors devant elle, pour poser les mains sur le manche du marteau de démolition, espérant que si Aleksa le voit ainsi, elle pensera que c'est lui qui a donné le coup et non Sixteen. Avec un peu de chance, elle n'ira pas en prison et il le fera. Le juste ordre des choses. Sauf que voilà, les secondes passent et toujours aucune tueuse de chat à l'horizon. Perplexe, le rouquin tourne alors son regard vers Sixteen, haussant les épaules d'un air interrogateur. « Ça prend pas autant de temps d'habitude, non? » Il lève les yeux vers le plafond, parcourt la pièce du regard. Y aurait-il aucune surveillance dans l'infirmerie? Est-ce que c'est une zone grise? Le secondes passent et toujours pas d'Aleksa. Rouky ramène son regard sur la jeune femme, l'air toujours un peu abasourdi. « Elle vient pas...elle serait déjà là. Est-ce qu'on a brisé Aleksa? » Tout en disant, il tire par réflexe pour dégager la masse, cette dernière qui semble résolument coincée. Il tire un peu plus fort, avant de faire signe à Sixteen de venir l'aider. À deux, ils parviennent finalement à dégager l'objet. Le rouquin se penche alors légèrement pour regarder le trou, fronçant les sourcils, mais ne perd pas de temps, reportant son attention sur la brunette qui tient toujours la masse. « Ok...peut-être qu'elle est en train de gérer autre chose ailleurs et qu'elle est juste en retard, dépêches-toi de continuer de frapper autant de fois qu'on peut avant qu'elle débarque. » Quitte à aller en prison, elle ou lui, aussi bien que ça serve à quelque chose. L'Absence de Aleksa est étrange, voir carrément alarmante, mais ils y réfléchiront plus tard.

Dès que la masse est retirée du mur, vous pouvez sentir un courant d'air en provenance du trou semblant créer un petit effet de succion. Dans le trou en soit, tout est noir.

-You know I've got your back
@Rouky

Le coup la secoua et elle en ressentit l'écho dans tout son corps. Le bruit lui résonna d'ailleurs dans le crâne et elle observa le mur se fissurer dangereusement vers le haut. Sixteen s'était figée sur place, oubliant même de respirer, jusqu'à ce que le rouquin l’oblige subitement à reculer. Elle lui céda donc la place, cherchant à comprendre ce qu'il se passait. La masse s'était coincée dans le mur et aucune trace d'Aleksa pour le moment. Devant l'interrogation de Rouky, elle répondit. « Je ne sais pas, je comprends pas...» Par réflexe, elle s'assura qu'aucun matériel n'avait été endommagé, avant de finalement s'approcher de la masse à nouveau. Fuck de merde. Elle semblait avoir perforé le mur, mais cette espèce de grosse fissure vers le haut n’annonçait rien de bon. Voyant que Rouky tirait déjà pour retirer la masse du trou, elle lui prêta main forte. À deux, ils purent dégager l'objet. « Qu'est-ce que c'est....» Prudemment, elle approcha très légèrement son visage du trou, faisant face au noir le plus complet. Rien. Elle recula ensuite, observant le rouquin. « À mon avis, Aleksa n'a peut-être pas accès à cette pièce, non? » Une hypothèse comme une autre, parce que c'était franchement bizarre et elle hésitait sur la suite des choses. Comment tout ceci était possible? Son bracelet lui afficha ensuite un message de Doc, la coupant dans ses réflexions. « Rouky, je crois qu'on nous a entendus....» Elle soupira, ne sachant pas vraiment quoi lui répondre, puisqu'il se demandait ce qu'il se passait dans l'infirmerie. Fixant toujours le trou, elle tenta de lui donner des réponses. En lisant la sienne, elle soupira. « Mauvaise nouvelle, apparemment, on est enfermé ici. Personne peut entrer. » Elle jeta un coup d'œil au rouquin, voyant qu'il était lui aussi occupé à envoyer un message. «...et n'alarme pas Friday que pour ça...» C'était plutôt le moment de réfléchir en fait. Pas de paniquer. Approchant la paume de sa main près de l'ouverture du trou, elle sentit une petite aspiration. Bizarre, très bizarre. « ...et puis merde, on a pas trop le choix maintenant » S'ils étaient coincés depuis l'intérieur, ils allaient devoir poursuivre l'exploration jusqu'au bout, c'est à dire en agrandissant suffisamment le trou pour pouvoir s'y faufiler. Elle reprit donc la masse, se repositionnant pour donner les prochains coups. « Si jamais un truc tombe du plafond, couvre toi la tête » Ça risquait de chier oui. Sur ce, elle inspira profondément avant de frapper le mur dans le but de grossir le trou pour qu'il ait la taille d'un être humain. En espérant très fort que ni le mur ni le plafond ne s'effondre subitement.

Plus tu grossis le trou et plus tu sens la force de l'aspiration se faire puissante, il ne faut pas beaucoup plus gros pour que les portes des armoires de l'infirmerie s'ouvrent à la volée, laissant voler dans la pièce tout ce précieux matériel médical qui se lance dans l'ouverture réalisée. Pas beaucoup plus gros pour que ce qui a été placé devant la porte d'entré commence à trembler et que vous deviez vous accrocher pour vous même ne pas passer par le trou et vous faire aspirer.

Le sifflement de l'air dans vos oreilles est puissant et vous avez assurément du mal à entendre quoi que ce soit et vous parler sans hurler. Dans le trou, tout est toujours noir, mais vous apercevez le reflet de la lumière sur ce qui semble être un mur à une dizaine de mètres pour loin.

Les éléments devant la porte volent brusquement en direction de l'ouverture, la porte claquant grande ouverte alors qu'une immense silhouette se dresse sur son pas. Immobile, ses longs vêtements sombres et vaporeux flottent néanmoins dans le vent, son visage caché des même draperies noires qui la couvre.

« Alors... on a décidé de détruire ma Ruche? » Lance une voix masculine profonde et caverneuse.

(Je vous demanderais de lancer un dé oui/non pour savoir si vous êtes blessés au passage. Sur un oui, je vous demanderais de lancer le dé blessure.)

-Don't lose focus
@Sixteen

La situation change très vite, un peu trop vite. Ça passe d'une confusion salvatrice devant l'absence d'intervention d'Aleksa à un virage en couille royal, et tout ça trop rapidement pour que Rouky ait vraiment le temps d'avoir un éclair de lucidité face à ce qu'ils sont en train de provoquer. Il est occupé à envoyer un message à Friday pour le rassurer, pendant que Sixteen reprend de l'action et s'applique à continuer de défoncer le mur. Là, il sent bien que quelque chose cloche, le petit courant d'air qui filtrait se fait plus fort à mesure que le trou grossit. Rouky arque un sourcil, observe les objets les plus légers se trouvant dans la pièce commencer à virevolter, puis être aspirés vers l'ouverture. « Euh...Sixteen...» C'est tout ce qu'il a le temps d'établir avant que ça ne s'aggrave réellement, l'aspiration se faisant soudainement beaucoup plus forte et violente, à un point où il doit lui-même mettre son poids vers l'arrière et s'agripper à la chaise d'examen pour résister à la pression. Le bruit provoqué par le siphon est considérable et rapidement tout ce qui se trouve dans la pièce commence à s'arracher en direction du mur, le matériel médical, le contenu des armoires, tout y passe, ou presque. Il y a bien un scalpel qui se voit avoir la vie sauve, alors qu'il se plante directement et violemment dans le dos de Rouky. Il sent aussitôt la douleur qui lui arrache un grognement, mais la confusion du cataclysme l'empêche de réfléchir et son seul réflexe est de se tordre le bras pour aller attraper l'objet et tirer dessus de sa main libre. Il ramène alors l'objet ensanglanté sous ses yeux, tentant toujours de s'accrocher au mieux à la chaise d'examen. C'est avec une pointe d'horreur dans le regard, qu'il tourne tout à coup la tête en direction de la porte d'où apparait la légitime incarnation des pires cauchemars de l'humanité; Mephistopheles. Il en reste paralysé, bouche bée. C'était pas prévu. Au moins, il en oublie sa douleur et à peu près tout le reste. « Alors... on a décidé de détruire ma Ruche? » Did they? Non. Il secoue la tête, c'est tout ce qu'il parvient à faire, cette vision d'horreur lui rappelant sa désagréable rencontre avec le créateur...ou enfin, peut-être pas tout compte fait, puisque cette voix n'appartient définitivement pas à la même personne. Brièvement, il tente de regarder en direction de Sixteen, pour voir si elle va bien déjà, mais parce qu'il ne sait pas quoi faire. Doit-il répondre? Doit-il fuir? Il jette également un bref coup d'oeil en direction du trou qui continu d'aspirer tout ce qu'il peut. Ça n'a pas l'air invitant, mais le spectre devant lui, pas tellement plus. Not today, Satan. Not today. Il tente de réfléchir aux options possibles. Hors de question qu'il laisse ce monstre ténébreux l'emporter il ne sait où pour le torturer et à ce stade, il doute pouvoir le convaincre d'un verdict d'innocence. Il baisse alors les yeux en direction du scalpel qu'il tient toujours dans sa main, puis relève les yeux vers le démon. Irréfléchi, fidèle à lui-même; «  Attrapes ça espèce de Nazgul! » qu'il gueule tout en lançant le scalpel en direction du démon, un peu bêtement parce qu'il y a bien des chances que l'objet se retrouve simplement aspiré comme tout le reste, mais au moins ça lui laisse l'impression d'une diversion satisfaisante. À ce stade, il ne peut pas grand chose pour aider Sixteen non plus, alors il lâche sa prise sur la chaise d'examen et s'élance en direction du trou, mouvement accéléré par l'aspiration de se dernier. Il fuit, il se dirige peut-être vers pire, mais face à Lucifer, qu'est-ce qu'il y a de pire hein?

Il ne bouge pas lorsque Sixteen lance un appel à l'aide, encore moins lorsque Rouky lui lance un scalpel qu'il attrape de la main avant que le scalpel ne partent en sens inverse en direction du trou. Usant de ce dernier pour le lancer dans le pied de Sixteen alors que Rouky passe par le trou... et tombe dans le vide. « Un de moins. » Mentionne-t-il avant de donner un puissant coup de poing dans le mur à sa droite, le faisant s'effondrer par le fait même. Les éclats volant en direction de Sixteen. « Vous voulez détruire ma Ruche? Bien, détruisons ma Ruche. » Lance-t-il en riant.

-You know I've got your back
@Rouky

Le bruit de la démolition lui procurait un effet enivrant alors que l'adrénaline lui fournissait encore la force d'abattre le mur avec sa masse. S'ils étaient coincés ici, elle trouverait forcément une autre porte de sortie. Malheureusement, lorsque le trou fut suffisamment grand pour y passer un humain, un terrible effet d'aspiration rebondit dans la pièce. Elle sentit ses vêtements tirer vers l'avant, ses cheveux également et de nombreux objets volèrent tout à coup dans la pièce, aspirés par le trou. « Merde!» Mot qui n'était pas assez fort pour décrire la situation. Sixteen recula difficilement de l'ouverture du trou, cherchant quelque chose pour s'accrocher avant d'être aspirée. Légèrement paniquée, elle finit par atteindre une porte d'armoire. Elle tendit la main pour l'agripper, alors que celle-ci s'ouvrit violemment au même instant, projetant la petite machine à rayon X en plein sur son visage. Le choc la fit un peu basculer, mais sa main droite réussit à trouver une prise sur la poignée de l’armoire, la retenant de peu dans sa chute. « Fuck! » La douleur lui traversa tout le crâne, alors qu'elle sentit immédiatement un liquide chaud couler de son nez. Elle ferma les yeux quelques secondes, dans le but d'endurer la douleur. Saigner du nez dans le vent, c'était vraiment la pire chose du monde sur le côté pratique. Au lieu de couler le long de son menton, le sang lui éclaboussait désormais la figure, glissant jusqu'à ses cheveux. Ce mauvais karma lui arracha une pensée pour Friday. De son autre bras de libre, elle tenta de nettoyer son visage avec sa manche de chemise, avant de réussir à repérer Rouky qui s'était accroché à son tour. « Alors... on a décidé de détruire ma Ruche? » Qu'est-ce que!? La voix profonde et caverneuse la fit sursauter, alors que l'effet d'aspiration ne semblait pas vouloir s'arrêter pour autant. Sixteen fixa ce qui semblait être un homme vêtu de noir, le visage bien camouflé. Honnêtement, elle ne comprenait pas grand chose de ce qui se passait, mais ce type n'était certainement pas ici pour leur venir en aide. Concentrée à tenir le coup malgré la douleur à son visage, elle entendit finalement Rouky réagir. Mais il était complètement fou ou quoi!? Incapable d'intervenir, elle l'observa être totalement aspiré par le trou. Une vision d'horreur qu'elle n'était pas prête d'oublier. « ROUKY » Cri inutile, puisqu'elle ne le voyait même plus. Une deuxième douleur lui arracha bien vite un grognement, alors qu'elle baissa les yeux vers son pied gauche. Un scalpel y était désormais planté, bien fiché au milieu. Fuck. « Un de moins. » Comme si ça ne pouvait pas être pire, l'homme vêtu de noir frappa le mur de son poing dans un autre bruit assourdissant. Elle fit son possible pour se protéger des morceaux divers qu'elle reçut à la gueule au passage. À moitié étouffée par le sang qui continuait de couler de son nez, la brunette toussa et cracha contre le sol avant de s'adresser à lui. « Ce qu'on veut, s'est sortir d'ici! Pourquoi on est là, qu'est-ce que vous voulez!? » Si lui était énervé, elle peinait aussi à garder son calme. Son cœur semblait sur le point de lui sortir de la poitrine. Malgré tout, elle devait faire un effort pour se contenir le plus possible et ne surtout pas lui sauter dessus, parce qu'elle se doutait qu'elle n'y gagnerait pas grand chose. « ...c'est pas détruire la ruche qu'on veut! Donnez-nous des réponses! »

« Oh? Des réponses. Charmante façon de demander des réponses ma fois, je suis impressionné par tant de délicatesse et de savoir vivre. Laisse-moi en faire de même. » Il donna un coup dans le second mur, celui de gauche, le courant d'air s'engouffrant plus fortement dans le couloir et dans la seconde pièce de l'infirmerie alors que le second mur s'effondrait. « Vous ne sortirez d'ici que lorsque j'en déciderai ainsi! Lorsque vous saurez faire preuve d'un peu plus de... comment dire... respect de l'autorité qui vous loge, vous nourris, vous offre un environnement stable et sécuritaire que vous ne faites que détruire comme si ça allait vous apporter la moindre réponse... Laisse-moi détruire tes choses, tu me diras si tu apprécies et a envie de parlementer ensuite pathétique fillette. Ça a déjà coûté la vie de ton petit acolyte, à toi de voir si tu veux que ça te coûte la tienne également. Je n'ai que faire d'éléments perturbateurs dans mon environnement. »

-You know I've got your back
@Rouky

Elle n'avait pas eu la naïveté de croire qu'il répondrait sans faire d'histoires, loin de là. Il n'était pas ici pour jouer au gentil. Le second mur, celui auquel elle s'accrochait à une porte d’armoire, explosa alors, fracassé par un autre de ses coups. Sixteen rebondit donc parmi les débris, non sans en avoir le souffle coupé sur le coup. Par chance, elle ne glissa pas vers le trou, légèrement ensevelis par quelques pans de murs. Elle toussa plusieurs fois, avant de finalement se frotter les yeux et le visage, question de dégager sa vue du sang et de la poussière. Inutile de dire qu'elle morflait et que ça faisait mal. Comme pour la narguer davantage, le scalpel n'avait toujours pas bougé de son pied, tel une écharde brûlante. Elle mourrait d'envie de le retirer de là, mais il y avait plus urgent pour l'heure. Comme ne pas mourir et sortir d'ici. L'infirmerie ressemblait à un champ de bataille. Écrasée au sol, elle se tourna en direction de l'inconnu, incapable d'abandonner malgré la situation. Pourtant, certain de ses mots lui fit plus mal encore que la douleur physique. Rouky était mort. C'est ce qu'il venait de dire, elle avait bien entendu, et ce, malgré le son de l'aspiration qui dérangeait encore en fond. Est-ce qu'elle voulait mourir aussi? Sûrement pas non. Jamais. Personne ne voulait autant vivre et se battre qu'elle. Peut-être qu'il mentait, peut-être que non. Dans tous les cas, elle ne lui céderait pas victoire. « Faire preuve de respect? Parce que c'est charmant peut-être de nous effacer la mémoire et nous enfermer ici contre notre gré? Belle délicatesse de votre part oui, dans mon livre à moi, ça rime avec torture! Et ce qui est pathétique, c'est d'espérer qu'un groupe d'humain sans mémoire ne dérape pas en cours de route! C'était prévisible! Alors pardon, monsieur l'autorité, si on répond mal aux exigences ou qu'on fait des erreurs » Fuck off. Elle l'emmerdait profondément lui et sa colère. Depuis le début qu'ils en chiaient à survivre ici sans céder à la folie. S'il ne comprenait pas son point de vu, elle ne comprenait pas plus le sien! Elle s'accrocha le plus possible, tandis que l'aspiration se fait toujours aussi forte. Puis, sans prévenir, la fameuse porte verrouillée vola subitement en éclats. Est-ce qu'ils avaient réussi à la défoncer de l'autre coté? Si c'était le cas, ils allaient entrer et tomber face à face avec le désastre, pour ne pas dire, le danger éminent. Et merde... « PAR ICI! » Elle toussa plusieurs coups, observant d'autres objets voler en direction du trou en espérant que personne ne chute dedans une seconde fois.

« Le jour où vous comprendrez nous reparlerons de qui torture qui. En attendant... » Il ne sourcille pas lorsque la porte s'ouvre en un grand fracas, n'ajoutant pas davantage avant que Doc ne lui adresse la parole. Laissant 66 se rendre jusqu'à Sixteen sans l'en empêcher. « Elle m'a parlé de toi. » Début-t-il avant de poursuivre. « Apprenez aux récalcitrants à respecter les règles imposées et là nous verrons si réellement votre leçon est apprise. » Termine-t-il avant de se détourner pour exploser les deux murs restants à l'intérieur de l'infirmerie, disparaissant dans un nuage de poussière, morceaux de murs et matériel médical se précipitant vers le trou et les trois personnes présentes dans la pièce.

(Je vous demanderais de lancer un dé oui/non pour savoir si vous êtes blessés au passage. Sur un oui, je vous demanderais de lancer le dé blessure.)

-You know I've got your back
@Rouky

En voyant le visage de @F03-066 elle sentit naître un soulagement certain. Elle n'avait pas le temps d'être inquiète pour elle et @Doc tout simplement parce qu'elle savait qu'ils devaient tous se dépêcher de sortir d'ici avant que l'inconnu en noir ne les attaque à nouveau. « Je vais tenir, ça va aller » Sixteen se doutait que ce ne devait pas être très convainquant avec un scalpel dans le pied et un visage plein de sang, mais elle était prête à les laisser intervenir sans se plaindre. Comble du malheur, l'inconnu s'énerva de nouveau, peu attendri par les bons mots de Doc, avant de démolir deux autres murs et finalement disparaître. Déjà étendue contre le sol, la brunette se protégea juste le visage, le temps que les débris et le matériel médical ne volent au-dessus d'elle pour disparaître à jamais dans le trou. Elle entendit tout de même l'exclamation de douleur de 066 et en relevant la tête, elle aperçu son nez en sang. Bienvenue au club. Elle comprenait bien la douleur, ayant elle-même reçu un objet en plein sur la gueule. Question de l'aider un peu, Sixteen s'agrippa contre elle lorsqu'elle s'approcha. En prenant appui sur une autre personne, elle serait capable de se déplacer. Toujours mieux que de ramper. Une corde de fortune autour de la taille, elle se concentra à tenir debout sans faiblir. Elle serra les dents lorsqu'elle sentit le scalpel bouger un peu dans sa chaussure, mais la douleur restait encore supportable. Doc ferma la marche derrière elles et la brunette l'entendit parler du trou qu'il fallait boucher. Elle voudrait bien lui venir en aide, mais dans son état, c'était parfaitement inutile. « Fait attention » Mots qu'elle lança par-dessus son épaule, même en sachant qu'il était quelqu'un de prudent. Un peu étourdit, elle quitta finalement l'infirmerie, débarrassée de son enfer. Elle voyait plusieurs visages présents et honnêtement, elle n'était pas d'humeur à lui dire quoi que ce soit de plus élaboré qu'un petit « Merci » qu'elle souffla en se tenant toujours contre 066. « Ça va aller, j'ai rien de grave... tu peux me poser là » Sixteen lui fit signe de la laisser s’asseoir à même le sol. Elle ne craignait plus rien pour le moment. Il fallait boucher ce foutu trou avant de passer à autre chose. La mine basse, elle chercha tout à coup Friday du regard, sachant que Rouky lui avait parlé avant de disparaître. Pourquoi est-ce qu'elle ne le voyait pas nulle part? Couverte de poussière, de petits débris de mur et de sang, elle toussa quelques coups, cherchant à reprendre son souffle après tout ce qui venait de se produire.

Spoiler:

Don't lose focus.

Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies

J'arrive! - Lancé-je à Doc. 066 et Sixteen sont en train d'être tractées à l'extérieur de l'infirmerie et si le canapé sert de barrière de rétention, il n'est pas idéal. Boucher l'ouverture reste la seule façon de régler la question, même si je doute que ce soit une solution durable dans le temps. Heureusement, le matelas miraculeux est arrivé jusqu'à nous par la belle force de gravité, alors je me mets au boulot. Encore.

L'avantage de mes bras, si ce n'est pas de ne pas craquer mes chemises, c'est de porter les trucs lourds. Ce matelas n'est pas si lourd, mais il est grand. Ça le rend compliqué à déplacer, mais pas à cause de son poids. Difficile de faire le tour avec les bras. Malgré tout je m'use les doigts à en saisir le tissus et passe par dessus le canapé avant de le tirer à l'intérieur aussitôt les filles sorties de là. - Doc! - Lui lancé-je aussitôt en place pour qu'il vienne m'aider.

Je prends seulement alors véritable conscience de l'état des dégâts et... Il n'y a plus rien. Seulement des débris et des ruines. Cette salle n'a plus rien d'une infirmerie sinon les deux tables où les gens pouvaient s'asseoir ou s'allonger. Y a-t-il seulement encore de quoi soigner? Aider? Aucune idée. J'ai de toute façon trop peur d'être aspiré pour y penser. - On avance en même temps. Faut que le matelas reste bien de face, sinon ça ne servira à rien!

Résumé: