Nous avons pris la très difficile décision de fermer le forum en date du 18 octobre 2020. Merci à tous pour ces beaux moments passés en votre compagnie. On vous aime tout plein! <3
D'après les informations que tu possédais, il était encore assez tôt dans la Ruche et bien que toi tu ne trouvais pas, la majorité des prisonniers de cet endroit devait toujours se trouver dans l'espace repas entrain de se ravitailler. Tu n'avais pas faim, tu avais rarement le goût de quoique ce soit le matin ... Et bien que les heures de repas soient contrôlées, tu étais tout simplement incapable d'avaler quoique ce soit sept heures et neuf heures le matin. Tu avais donc choisi, après deux matins sans succès, de sauter sciemment le petit-déjeuner et de t'offrir une petite exploration plus poussée de ton nouvel environnement ... Pendant que l'espace était encore suffisamment libre pour te le permettre. Durant les jours qui avaient précédé, tu avais visité presque l'entièreté de ta prison, mais il y avait une pièce que tu avais volontairement ignorée, car elle semblait de n'avoir aucun intérêt. Néanmoins, tu te doutais bien que rien, ici, n'était tiré du hasard et ce matin, tu avais envie d'étancher un peu ta curiosité.
Cet endroit, tout autant que les autres, mais de manière différente, te rendait mal à l'aise. Les murs, contrairement aux autres de la Ruche, n'étaient pas immaculés. Revêtant quelques symboles inconnus et la silhouette de ce qui semblerait être une porte, mais sans moyen de l'ouvrir. Plus par instinct que selon ta logique, tu choisis de passer une main sur les symboles qui s'affichent non loin, ces derniers se mettent à émettre une lueur bleutée et rapidement, tu retires ta main. Alors que plus rien ne les effleure, ils reprennent leur aspect de départ, aucune lueur, rien que des symboles sur un mur blanc. « Sympa les effets spéciaux ... » Mais à quoi cela rime-t-il donc ?
codage par aqua
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Sujet: Re: don't be a prisoner to your past (F01-911) Mer 8 Jan - 16:33
The best secrets are the most twisted...|
don't be a prisoner to your past.
Un cahier, un crayon, ton cerveau et la théorie combinatoire, c'est tout ce qu'il te faut pour remplir le vide existentiel de tes journées.
Sur toi, tu as appris, ce que tu pouvais, raclant, analysant, traquant la moindre immondice que l'individu que tu avais été aurait pu te laisser. Des miettes de passé, tu en as gobé quelques-unes mais rien qui ne puisse nourrir le gouffre béant de avide de ta mémoire. Une conclusion amère : de celle qui habitait auparavant ta peau, force est de constater qu'il ne demeurait que des confettis.
Autant se concentrer sur ce que tu peux encore répertorier, inventorier, calculer. Se fixer sur des bases solides, sur du concret afin de percer le mystère de votre nouveau royaume et ne plus perdre l'équilibre devant le vertige de ta non-identité. Tu aurais pu concentrer tes forces vives sur le distributeur de nourriture et ses accointances avec le métabolisme de tes congénères ou bien t'intéresser au goût douteux des penseurs qui avaient organisé ce lieu.
Pourtant, ce sont ces neufs symboles qui t'intriguent.
L'entité qui les a conçus a opté pour des formes géométriques simples : des segments, des cercles, des carrés. Si c'est une langue écrite, elle t'es encore inconnue. Rien ne fait sens - mais peut-être est-ce encore une supercherie ? Tu pourrais sans doute demander à Aleksa d'éclairer de sa lumière les pans ténébreux de ton ignorance mais tu doutes de sa programmation.
Autant utiliser le seul outil que tu juges digne de confiance : ta capacité de calcul. En soi, le problème est simple : un porte close ne s'ouvrira qu'avec le bon code.
La solution l'est également :
Si le code comporte 9 symboles, tu devras faire face à 9 puissance 9 possibilités soit : 387. 420. 489 combinaisons possibles. 8 symboles : 9 puissance 8 et ainsi de suite.
Le problème ? Le temps.
Dans le cas d'un code à neuf symboles et si on estime à 10 secondes le temps maximal pour composer la séquence, il vous faudrait cent vingt-deux ans, trois cent dix jours et trois heures pour résoudre l'énigme. Si et seulement si vous vous acharniez sur ce pad de contrôle vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept et ce sans déclencher une quelconque apocalyptique.
Il t'avait fallu une poignée de minutes pour mettre ta belle assurance en échec et effet spéciaux ou non, vous étiez baisés. Il faudrait trouver une autre technique pour ouvrir ce putain de maudit portail de tes ovaires.
"Si j'étais vous, j'éviterai de tripoter ce truc, qui sait ce que ça déclenchera si on se trompe trop régulièrement."
Tu rejettes ton carnet au loin. Sur la page est noté en français après une brève série de calcul : "122 ans. MERDE".
"Une maladresse et pouf. Problème résolu, on est tous morts."
Et pour la première fois depuis ton arrivée, tu sens poindre le découragement. Pourtant, tu te lèves pour faire face à l'inconnue avant de lui tendre la main.
- Désolée pour ce mouvement d'humeur, je viens de me rendre compte que j'avais la bosse des maths. Mon égo vient de s'en prendre un coup. Adieu veau, vache, cochon, je ne suis ni danseuse étoile ni cinéaste. Quelle tristesse. Mais vois-tu, il faut toujours faire contre mauvaise fortune bon coeur, je suis ravie de te rencontrer. Je suis 911 et toi ?
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D'après les informations que tu possédais, il était encore assez tôt dans la Ruche et bien que toi tu ne trouvais pas, la majorité des prisonniers de cet endroit devait toujours se trouver dans l'espace repas entrain de se ravitailler. Tu n'avais pas faim, tu avais rarement le goût de quoique ce soit le matin ... Et bien que les heures de repas soient contrôlées, tu étais tout simplement incapable d'avaler quoique ce soit sept heures et neuf heures le matin. Tu avais donc choisi, après deux matins sans succès, de sauter sciemment le petit-déjeuner et de t'offrir une petite exploration plus poussée de ton nouvel environnement ... Pendant que l'espace était encore suffisamment libre pour te le permettre. Durant les jours qui avaient précédé, tu avais visité presque l'entièreté de ta prison, mais il y avait une pièce que tu avais volontairement ignorée, car elle semblait de n'avoir aucun intérêt. Néanmoins, tu te doutais bien que rien, ici, n'était tiré du hasard et ce matin, tu avais envie d'étancher un peu ta curiosité.
