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MessageSujet: Hangover [Libre]   Hangover [Libre] EmptyDim 2 Fév - 13:17

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02 février - 1ère rep à H01-69
Encore cette nausée. Tu t'étais réveillé dans cet endroit étrange la veille tôt le matin et tu en avais déjà mis partout. Tu avais dû courir chercher la salle de bains, heureusement tout près, pour finir sous une douche dont tu ne savais plus si tu la préférais glaciale ou brûlante. Ton corps n'aurait pas dû réagir ainsi, tu le savais (tu ne te l'explicais pas, mais tu le savais), mais le choc de ne pas être chez toi, de ne pas savoir à quoi ressemblais ton chez toi même mais d'être sûr que ce n'était pas ce blanc aveuglant et ces meubles mal accordés; tout cela te mettait dans un état où il valait mieux essayer de court-circuiter tes pensées plutôt que de se forcer à les assimiler.

Aujourd'hui, tu te levais du lit où tu t'étais forcé à t'allonger. Tu avais peu dormi, la lumière revenant beaucoup trop tôt à ton goût dans la pièce. Tu t'étais alors enfoui sous les couvertures et dans le déni, refusant de te réveiller encore une fois dans ce qui semblait être la réalité. Même pas un cauchemar. Tu voulais fumer : tu cherchais encore dans les meubles de ta chambre, mais il n'y avait rien. Nerveux, tu reniflas, te pris la tête dans les mains à t'en arracher presque les cheveux. Ce visage que tu avais vu dans le miroir hier soir, tu ne le reconnaissais pas. Ces longs cheveux roux en bataille et la barbe dans le même état, ces yeux clairs qui auraient pu être beaux s'ils n'étaient pas aussi cernés, ce teint pâle rendu livide par ce que tu savais être le manque... Est-ce que c'était vraiment toi ? Tu avais touché ta peau, l'avais sentie sous tes doigts, et oui, c'était toi, cet étranger.

Et tu avais vu quelque chose dans ton dos. De l'encre sur tes épaules, qui avait attisé ta curiosité. Tu t'étais retourné, pour tenter de voir dans ton dos, et si tu avais deviné le motif du corbeau, tu n'avais pas été en capacité de le voir dans son entièreté. Tu avais aussi des cicatrices un peu partout : sur les bras, les jambes, le torse, une grande sur le torse, oui, un enfoncement profond, comme une comète avec sa traînée de gaz. Tu essayais de te souvenir de ce qui avait provoqué ça, mais rien. Tu n'avais que des connaissances sorties de tout contexte, ce qui te faisait dire que c'était sûrement une cicatrice de balle. Quelle vie avais-tu pu mener pour avoir pris une balle ?

Tu étais parti te coucher en espérant avoir plus d'infos mais ton sommeil agité ne t'offrit pas de rêve. Pas de ceux dont on se souvienne, du moins. Tu te demandais si ta mémoire avait été définitivement altérée, si un jour tu réussirais à engranger de nouveaux souvenirs, et puis tu te souvint du corbeau, de la cicatrice. Si. Tu pouvais avoir de nouveaux souvenirs. Au moins le cervelet allait bien.

Tu avais peu dormi donc, mais tu te décidas à sortir de ton lit en quête de nourriture. Tu avais faim, si faim... Tu profitais de ce qu'il était midi pour te changer et remettre les mêmes vêtements ennuyants et plats qui étaient la norme ici : ensuite, tu sortais enfin de ta chambre. Tu compris alors pour la première fois que quelqu'un d'autre vivait là, bien que tu ne l'aie pas encore aperçu·e. Peu importait : tu avais faim. Tu découvrais la ruche du haut du balcon, d'un blanc immaculé et parfaite, si ce n'est quelques altérations ça et là. Il fallu attendre que tu descendes dans l'espace repas pour voir les fissures du balcon et te dire que tu ne t'y attarderais plus. Même dans cet environnement étrange, tu tenais à ta vie.

Après observation de ce que faisaient les autres, tu t'approchas d'une machine et montra ton bracelet. Cela fonctionna. Même si tu détestais manger en public (ah bon ?), tu trouvas une place sur une des tables, aussi isolée et vide que possible, et tu considéras ton repas : du jus de pomme, du riz, de la ratatouille et une orange. Soit c'était cet endroit qui n'était pas drôle, soit c'était ton ancien toi. Affamé, tu mangeas avec le plus de retenue possible (c'est-à-dire presque aucune) jusqu'à enfin remarquer que tu t'étais assis à la table de quelqu'un d'autre.
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MessageSujet: Re: Hangover [Libre]   Hangover [Libre] EmptyMar 4 Fév - 19:38

Jour n°33 CdlR
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@H02-211 & @H01-69


Depuis quelques jours, je me fais l’impression d’être un petit papy en maison de retraite. Je passe mes journées dans l’espace repas, pour ne pas avoir à faire des allers-retours avec ma jambe cassée. Je ne bouge que le soir pour renter dans mon appartement – heureusement qu’il y a un ascenseur, surtout que je n’ai pas encore totalement pardonné cette escalier d’être en partie la cause de la blessure. Pas le choix vu que le règlement nous force à être dans nos logements pour la nuit. Puis je reviens le matin à l’occasion du petit-déjeuner, m’appuyant comme faire se peu sur une toile vierge d’environ un mètre que j’avais trouver dans l’espace créatif. Je dois toute de même appuyer un peu sur ma jambe cassé, et à chaque fois je sens la douleur traverser mon corps, alors j’évite les déplacements autant que possible. Et puis que les deux seuls endroits où je devais impérativement aller était mon logement et l’espace repas, ces derniers temps j’allais peu ailleurs. Enfin j’ai fait une exception la vieille en allant dans l’espace sportif en espérant récupérer la barre d’haltère, mais ça a été un échec épique. Déjà la barre est trop lourde, donc mauvais plan. Ensuite je me suis fait mettre à terre par une nana sur les nerfs. Qui ensuite s’est fait kidnappée par Aleksa. Aleksa qui a TOUCHÉ la nana en question – alors qu’elle a dit être intangible ! Bref au lieu de me faciliter la vie, cette virée a été une catastrophe. Au final, ce sont les tableaux qui me sauvent encore une fois la mise en me servant de béquille après avoir déjà servi à faire mon attelle. Enfin l’avantage c’est que j’ai un bon point de vue pour voir tout ce qui se passe au rez-de-chaussé, c’est déjà ça de gagné. Et grâce à mon sac fabriqué dans les premiers jours après mon arrivée, j’ai l’essentiel avec moi. Puis il y a toujours deux ou trois pigeons sympas pour me filer un coup de main, et m’apporter des trucs, ou m’aider à porter mon plateau à midi. Bref, je m’en sors pas trop mal vu ma situation.

A l’heure du déjeuner, je suis donc déjà installé sur une des tables et je vois commencer le défilé des petites abeilles désœuvrées de notre Ruche devant les machines. Pour ma part j’ai pris mon plateau des onze heures, histoire d’éviter le rush, et être tranquille. Aussi j’ai tout le loisir d’observer les gens sans me presser, picorant dans mon plateau. Je note que si la plupart des têtes me sont connus, il y a des petits nouveaux qui ne me disent rien. Je me demande d’où vient cet arrivage de chair fraîche, que peut-il bien se passer en dehors de la ruche pour que des gens continuent d’arriver. Un mystère donc aucune réponse ne parvient alors que je découpe mon steak. Par contre, l’une des nouvelles têtes vient à moi, ou plutôt à ma table, s’installant sans même me jeter un coup d’œil. J’en profite pour reluquer le roux, peut-être un peu plus jeune que moi, et surtout dans un sale état. Enfin il n’a pas l’air blessé, mais il l’air malade – même si ça l’empêche pas de s’empiffrer. J’espère pour lui qu’il ne l’est pas parce qu’on a pas de matériel médical pour le soigner. J’aurais dit qu’il avait une gueule de bois si on avait de l’alcool sous la main, mais ce n’est pas le cas. Finalement il semble m’apercevoir, et je fais mon sourire habituel, celui qui donne souvent envie au gens de me traiter de con. Jovial, je le salue : « Bon appétit ! Petit nouveau ici j’ai l’impression non ? Bienvenue dans la Ruche, alors. Je sui H01-69, 69 en plus court, et je suis l’un des dizaines d’amnésiques qui hantent ces lieux. ». Attrapant mon verre d’eau, je le lève vers le nouveau venu, comme pour porter un toast avant d’avaler une gorgée, regrettant pour la centième fois que ce ne soit pas de l’alcool. On aurait bien besoin ici.
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MessageSujet: Re: Hangover [Libre]   Hangover [Libre] EmptyVen 7 Fév - 22:29


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02 février
Tu aurais préféré une table vide, mais c'était un peu ta faute si tu n'avais pas remarqué l'homme qui était déjà assis là. Il avait l'air blessé, mais ça n'entamait pas son entrain : il t'attaqua presque avec son bon appétit sorti de nulle part. Comment pouvait-on être aussi joyeux dans un endroit comme celui-ci ? La Ruche, semblait-il l'appeler. Tu lui offris un regard perplexe.

Apparemment, tout le monde était aussi amnésique que toi, ce qui n'augurait rien de bon. N'y avait-il pas un médecin quelque part ? N'était-ce pas un hôpital ? Vu l'état de la jambe de 69, comme il se présenta, tu en doutais. Tu ne l'avais pas vue tout de suite, mais sa blessure semblait grave, et il n'avait quasiment rien pour s'en occuper.  

— Alors on est tous amnésiques ici...? Et euh... Ton état... Personne s'occupe de nous ?

Tu avais du mal à concevoir que vous puissiez être laissés en roue libre, mais en baladant ton regard autour de toi, cela semblait être l'explication la plus plausible. Mais ça te paraissait quand même sacrément con.

Tu ne savais pas comment te présenter auprès de 69, alors tu regardas ton bracelet pour voir si tu avais toi aussi un numéro. Évidemment que oui.

— 211, apparemment.

Ton mal de crâne était toujours présent, mais de discuter un peu le faisait refluer, au moins pour un temps. Le chiffre ne te disait rien de spécial, et tu ignorais s'il avait une quelconque signification. C'était un grand vide dans ta mémoire, sauf, étrangement, quand tu observais la jambe de 69.

— Je peux regarder...?

Tu ne savais pas pourquoi tu demandais ça, ni même ce qui te poussait à avoir envie de voir sa blessure de plus près, mais c'était trop tard. C'était plus fort que toi, comme un antique réflexe qui faisait surface avec autant de violence qu'on avait voulu l'enfouir.
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