Nous avons pris la très difficile décision de fermer le forum en date du 18 octobre 2020. Merci à tous pour ces beaux moments passés en votre compagnie. On vous aime tout plein! <3
Âge : Inconnu mais probablement fin vingtaine, début trentaine ?
Taille : Environs 1m85
Particularités physiques : Une cicatrice d'environs 15cm sur le flan droit
Orientation : Très probablement bisexuel
Langues : Anglais, Français, Espagnol
Métier : Inconnu, il soupçonne un métier dans le domaine de la médecine
Logement : 1-D
Sujet: Breathe Again [Feat. F02-500] Sam 22 Fév - 22:25
Breathe Again ▬ Feat. F02-500
C'est étrange comme dans la Ruche les journées se suivent et se ressemble. Enfin, il y avait quand même eu quelque chose de surprenant. J'avais trouvé une boîte de chocolats sur mon oreiller il y a quelques jours. Je n'ai aucune idée du pourquoi du comment. J'ignorais si c'était l'une des autres abeilles prisonnières qui l'avait déposé -et si c'est le cas je me demande où il ou elle se l'ait procurée- ni s'il s'agissait de quelqu'un qui travaillait pour la Ruche, puisqu'il doit bien y avoir quelqu'un derrière tout ça. C'était peut-être suspect, une tentative d'empoisonnement ou quelque chose du genre mais ça n'avait aucune importance. Du chocolat ! Peu importe qui l'avait déposée cette personne venait de monter dans mon estime. Je comptais bien simplement profiter du cadeau et être reconnaissant. Je faisais tout de même attention, me limitant, pour ne pas finir la boîte trop vite.
Il faut croire que je commençais à m'habituer à cet endroit. Bien que si on me proposait de sortir demain, je partirais sans la moindre hésitation. Je crois que ça, tout le monde serait d'accord. Et pour avoir goûté aux conséquences des règles brisées, on pouvait même avoir envie de fuir. Je ne voulais plus prendre le risque de revivre ça, je prenais grande note de faire plus attention au règlement. Pour ce qui était du reste, j'apprenais à vivre avec. J'avais désormais une longue liste de prénoms notés sur mon carnet, au point de ne plus avoir trop d'idées, mais je n'avais toujours pas reconnu le mien dans cette liste. Peut-être qu'il n'y était pas encore ?
Mes journées étaient toutes les mêmes, la matinée dans mon logement, repas du midi et je passais l'après-midi à m'occuper comme je le pouvais. En agrandissant la liste dans le carnet, en allant lire un livre, en dessinant ou parfois en faisant du sport. J'avoue que je rêvais d'une télé. Après le déjeuner, je décidais d'aller trouver un nouveau livre à lire. Je me rendais alors dans l'espace salon. Je t'ai rapidement repérée, comme souvent, c'est drôle comme à chaque fois qu'on se trouvait dans le même espace je t'apercevais immédiatement. Et j'avais toujours l'impression de te connaître, je me sentais bien en ta compagnie. Je me suis approché sans bruit, tu étais en train d'écrire quelque chose. Je regardais rapidement ce que tu écrivais avant de finalement signaler ma présence, car prendre le temps de réellement lire tes écris sans ton accord serait quand même très impoli.
Au nom de quelques cultes obscur parmi les hommes, je lui donnais mon armure dorée en échange de la sienne en bronze. Échange équitable. Ni l'un ni l'autre ne marchandions, de même que ni l'un ni l'autre ne parlions d'économie ou d'extravagance. J'étais inspirée dans mes écrits. Écrire était quelque chose que j'adorais, bien que je ne fusse pas la meilleure dans ce domaine étant donné ma perte de mémoire. Écrivais-je quelque chose que j'avais déjà lu auparavant, ou étais-je l'unique auteure de ces textes ? Peu m'importait, je n'écrivais pour personne d'autre que moi.
Je noircissais d'écrits ma huitième page lorsque tu arrivais près de moi, me saluant accompagné de ton sourire communicatif. Les mots que tu utilisais, « jolie plume », eus pour effet de me rougir les joues, déjà rosi par ta proximité. Je te souriais à ta présence (comment te rester insensible ?), très consciente que je devais sûrement ressembler à une pivoine à l'heure actuelle. Tu avais un je-ne-sais-quoi qui me réchauffait le cœur et qui apaisait mon âme. « Nous nous croisons souvent, n'est-ce pas ? » Je plaisantais malgré moi ; je savais bien que la Ruche était un endroit relativement restreint, ce qui permettait de se côtoyer à maintes reprises. Toutefois, je m'amusais à croire que c'était l'œuvre du destin qui croisait nos chemins.
Hier, j'avais rêvé de toi. J'étais certaine que mon subconscient m'envoyait certains signaux pour m'indiquer qu'il voulait te revoir. Et maintenant, tu étais là, debout devant moi, et j'en oubliais presque mes paroles. Je voulais à la fois parler de tout et de rien, faire un brouhaha énorme et rester dans le silence le plus total. Quelle drôle de sensation ! Je me croisais les jambes, originalement allongées sur le canapé, pour te faire une place à côté de moi. « Ce que j'aimerais boire un lait chaud tout en écrivant, » m'exclamais-je en riant. « Vous voyez ? Certain rêve de quitter la Ruche, moi, je désire seulement un lait chaud ! » Était-ce ma phrase qui était réellement marrante ou perdais-je toute notion d'humour, me ridiculisant devant toi ? J'étais certaine de deux choses, la première était qu'il y avait quelque chose qui émanait de ta personne, semblable à une aura positive et bienveillante ; la deuxième, je n'étais pas indifférente à ton charme.
« Je vous aide à trouver une lecture ? » demandais-je en refermant le livre aux pages blanches que je m'étais approprié sans autorisation.
C'était étrange de voir que je commençais à prendre l'habitude, peut-être une mauvaise habitude d'ailleurs, de te chercher à chaque fois que j'arrivais dans l'aire commune de la ruche. C'était instinctif, je ne sais pas vraiment pourquoi je tenais autant à te voir ou t'apercevoir. Dès que je t'ai remarquée, dans l'espace salon, je me suis approché pour venir te voir. Tu étais visiblement occupée, en train d'écrire et tu avais l'air vraiment très concentrée sur ce que tu écrivais. Je n'ai pas pu m'empêcher de jeter un rapide coup d'oeil, remarquant plus ton écriture que les mots. Cela aurait été mal poli de lire de toute façon, non ? Impoli, ou même carrément bizarre. Je ne sais donc pas ce que tu écrivais mais tu avais une jolie écriture.
J'ai décidé de rapidement signaler ma présence, avant d'être tenté de réellement me mettre à lire ce que tu étais en train d'écrire, tu t'es alors retournée vers moi en me rendant mon sourire. Tu prenais la parole, pour dire que l'on se croisait souvent. Est-ce que tu disais ça parce que tu trouvais que c'était une bonne chose, ou tout le contraire ? Peut-être que je t'ennuyais après tout. J'espérais que non en tout cas. Je passerais sous silence le fait que je te cherchais.
"Oui assez souvent c'est vrai, t-vous croyez que c'est une mauvaise chose ?" Je n'ai pas pu m'empêcher de poser la question.
Mon regard se perdait sur ta main gauche, mon coeur s'est étrangement serré en remarquant que tu ne portais rien à cette main. Enfin le contraire aurait vraiment été surprenant. Ce n'était qu'un rêve après tout. Cette nuit j'avais rêvé de toi, étrangement j'ai eu l'espoir qu'il s'agirait d'un souvenir, ou plutôt j'ai eu l'impression que c'était un souvenir. Seulement tu ne portais pas de bague. C'était sûrement la preuve que ce n'était qu'un rêve. Je ne sais pas pourquoi j'étais aussi déçu et peiné soudainement. C'était incompréhensible. Heureusement tu reprenais la parole et tu me sortais de mes pensées. Tu m'avouais, en riant, que tu aimerais pouvoir boire un lait chaud tout en écrivant. Tu ajoutais que certaines personnes rêvaient de quitter la ruche et que toi tu désirais seulement un lait chaud. ça m'a fait sourire, presque rire. Ce n'était sans doute pas plus mal, j'avais l'impression que quitter cet endroit ne serait pas possible de si tôt, alors autant avoir des rêves plus raisonnables.
"C'est vrai, je crois qu'à part vous tout le monde rêve de sortir d'ici." Je blaguais à mon tour. "Mais c'est plus raisonnable de vouloir juste un verre de lait chaud, c'est sans doute un rêve plus facile à réalisé aussi."
Je n'étais pas sûr d'avoir réussi à répondre comme il fallait, il semblerait que l'humour ce ne soit pas vraiment mon truc et ça semblait empirer en ta compagnie. Sans doute par crainte du ridicule... Enfin bref. Je voudrais bien pouvoir quitter cet endroit moi aussi, retrouver la mémoire et retourner à ma vie d'avant. Enfin, peut-être que si je ne parviens pas à me souvenir c'est qu'une partie de moi ne le veut pas ? Si c'est le cas, eh bien, je voulais tout de même sortir d'ici et recommencer une nouvelle vie alors ! Seulement c'était vraiment hors de portée, un rêve impossible à réaliser pour le moment. Alors bon, je me contentais d'espérer avoir un dessert à base de chocolat à chaque repas.
"Qu'est ce que vous écriviez ?"
Tu me proposais ensuite de m'aider à trouver un livre à lire, c'était une bonne idée.
"Oh, je veux bien oui. Mais je ne pourrais pas t-vous aider, je ne connais plus mes goûts en lecture." Est-ce que je préférais la science-fiction ou le fantastique par exemple ?
Je plaisantais en te soulignant le fait qu'on se croisait souvent. Tu me répondais avec une question ; était-ce une mauvaise chose ? « Non, bien sûr que non. » J'appréciais ta présence. Énormément. J'adorais particulièrement la façon donc tu voulais me tutoyer, mais que tu te reprenais rapidement par le vouvoiement -et c'était spécifiquement pour cette raison que je continuais moi-même à te vouvoyer, mais c'était secret !-. Alors, te voir me faisait chaud au cœur.
Je m'assoyais convenablement sur le canapé, te libérant un espace prêt de moi. J'espérais que tu t'approches un peu plus, mais tu semblais décidé de rester debout. Bon, tant pis pour moi. Rêvassant un peu, je me suis exclamé que j'avais envie d'un bon lait chaud, plutôt que de sortir d'ici. Je devais revoir mes priorités, car comme tu me précisais, j'étais sûrement la seule personne à ne pas vouloir sortir. Je riais lorsque tu soulignais que c'était beaucoup plus raisonnable, malgré le fait que c'était la terrible vérité. Avions-nous vraiment des chances de sortir d'ici ? De reprendre notre vie d'avant ? Mon rire se transformait en sourire triste ; nous ne nous connaissions que depuis peu et je n'avais pas envie de te perdre si nous retrouvions la mémoire pour ainsi devenir -peut-être- des personnes complètement opposées. J'étais égoïste, et j'en étais parfaitement conscience. « Plus facile à réaliser, oui, » répétais-je après toi.
Tu as sûrement remarqué le léger malaise qui commençait à se pointer le nez, car tu enchaînais en me demandant ce que j'écrivais. Je regardais bêtement le livre dans lequel j'avais noirci des pages de texte ; pendant un instant, j'avais complètement oublié que j'étais en pleine écriture avant ton arrivée. Ce que j'étais étourdie ! Ta présence me faisait même perdre la mémoire à court terme. Pour une deuxième fois, je t'invitais à t'asseoir sur le canapé à côté de moi pour ensuite te répondre : « Oh ! En fait, je ne sais pas trop. J'écris ce qui me passe en tête. C'est l'histoire d'une jeune adulte -Max-. Certaines fois, j'ai l'impression que j'écris ma vie. Je veux dire... ma vie d'avant. Je crois que... je connaissais un ou une Max dans mon ancienne vie. » J'étais pensive. « À moins que ce soit moi, Max ? Vous ne trouvez pas que je ressemble à une Maxine ? » Je rigolais. J'avais ce drôle de pressentiment que ce prénom n'était pas le mien, quoiqu'il me fît ressentir certaines émotions. Un proche, sûrement.
Je refermais ensuite le livre en te demandant si tu voulais de l'aide pour une lecture. Tu acceptais, quoique tu m'avouasses que tu ne connaissais pas tes goûts. « Mais c'est merveilleux ! Imaginez, il y a tant de choses à lire, tant de choses à découvrir ! » Je m'étirais un peu pour accéder à ma pile de livres et choses personnelles que j'avais laissées sur le sol et j'en sortis un bouquin. « Et si... » commençais-je, hésitante. « Et si je vous donnais celui-ci ? » Il y a quelques semaines, ce livre ne comportait que de pages vierges. Maintenant, il y avait quelques histoires, nouvelles et poèmes. Tous composé par moi. Je l'avais nommé "Premier jour de Mai".
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Sujet: Re: Breathe Again [Feat. F02-500] Mer 29 Avr - 22:27
Breathe Again ▬ Feat. F02-500
Ta petite plaisanterie sur le fait que l'on se croisait souvent me faisait me demander si c'était une bonne chose, ou tout l'inverse. J'ai posé la question, c'était sorti sans que j'en ai réellement conscience, tant pis ! Heureusement tu me répondais que non, ce n'était pas une mauvaise chose. C'était assez rassurant, bien que tu pouvais simplement dire ça pour me faire plaisir. Si ça se trouve dans le fond tu en avais assez de me croiser aussi souvent ? Je sais bien que la Ruche est assez limitée mais... Enfin, peu importe. On reprenait tranquillement la conversation lorsque tu mentionnais que tu rêvais d'un verre de lait chaud, alors que d'autres rêvaient de quitter cet endroit. Au moins ton rêve était plus facile à réaliser, c'était sans doute mieux. Ceux qui, comme moi, s'accrochent à l'espoir de sortir d'ici risquent de vite être déçus.
Pour faire la conversation et surtout par curiosité, je t'avais demandé ce que tu écrivais avant que je ne vienne te déranger. Tu m'invitais à m'asseoir à tes côtés dans le canapé, je me suis alors assis à tes côtés pendant que tu répondais à ma question. Tu m'expliquais que tu écrivais simplement ce qu'il te passe par la tête, ton histoire parlait d'une jeune adulte... Soudainement parti loin dans mes pensées, je m'étais mis à fixer un point invisible devant moi. Quand tu as dit son prénom j'ai eu l'impression de recevoir une décharge. Suivi d'une brève sensation de vertige, j'avais vraiment bien fait de m'asseoir. C'était comme si mon cerveau embrouillé par l'amnésie venait soudainement de retrouver une information importante. Et clairement il n'appréciait pas du tout.
Max. Un prénom, non un surnom, que je connaissais bien. Un surnom, un diminutif, que j'avais entendu des millions de fois. C'était étrange de me souvenir de ça sans pouvoir mettre de visages sur les voix qui m'appelaient. Parce que je crois, non en fait je sais, que c'était le mien. J'ai essayé de m'accrocher à ce souvenir dans l'espoir d'en savoir plus, peut-être de découvrir mon prénom entier, en vain. On dirait que c'est la seule chose dont j'allais me souvenir pour le moment. C'est idiot, ce n'était vraiment pas grand-chose et pourtant ce petit détail provoquait un immense soulagement. Je revenais à l'instant présent, réalisant que tu avais continué à m'expliquer sans que je n'écoute. Je crois que tu venais de me demander si tu ressemblais à une Maxine.
"Euh.. Peut-être oui... M-Mais il y a une chose que je sais maintenant, grâce à vous... C'est que moi, je m'appelle Max." Ce n'était clairement pas mon prénom entier mais c'était un bon début. "C'est une drôle de coïncidence, vous écrivez à propos d'une Max et grâce à t-vous je me suis souvenu que c'est mon nom." Je me suis mis à rire.
J'avais passé un temps fou à chercher, à écrire des prénoms au hasard dans un carnet en espérant que l'un d'eux provoque un déclic. Et voilà que c'était arrivé au moment où je ne m'y attendais plus. Grâce à toi j'avais enfin pu retrouver ça, un nom, c'était terminé pour 400 ! J'avais ensuite accepté ton aide pour choisir un nouveau livre à lire, bien que je ne sais pas vraiment ce que j'aime. Je souriais lorsque tu disais que c'est merveilleux, qu'il y a tant de choses à lire et à découvrir. Tu cherchais alors dans une pile de livres, qui étaient probablement les tiens, ou du moins que tu aurais emprunter. Finalement tu semblais à hésiter à me donner un livre, il n'y avait aucun titre de visible, c'était sûrement un de ces nombreux livres vierges que tu avais probablement rempli toi-même. C'est vrai que j'adorerais lire ce que tu écris, je serais très honoré de pouvoir te lire.
"C'est un livre que tu-vous avez écris vous-même, je me trompe ?"
Je remarquais que trop tard que tu étais devenue soudainement très pâle lorsque je te dévoilais le nom de mon personnage. Je croyais que c’était mon nom, et je te demandais si le prénom m’allait bien. Tu semblais très distant, comme si tu ne m’écoutais plus trop. Tu étais malade ? Je parlais trop peut-être ? Mais la surprise que j’eus quand tu m’avouais que tu t’appelais Max. Je restais stupéfaite, oubliant mes manières. Je répétais ton nom, un peu pour réaliser ce qu’il se passait. « Max. » Un sourire béat vient se coller sur mon visage. « Tu t’appelles Max ! » Sans même y penser, je venais de te tutoyer pour la première fois, mais je n’y prêtais aucune attention. Cependant, je venais de réellement comprendre tes paroles et j’étais heureuse pour toi. Je ne pus m’empêcher de te serrer dans les bras. Bien que je te relâchasse aussitôt, réalisant que nous n’étions peut-être pas au stade de l’amitié. Mes joues devenaient instantanément écarlate (et elles étaient déjà bien roses dues à la proximité lorsque tu t’es assis sur le même canapé que moi). J’avais très chaud. « Je suis désolée. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. » Je laissais échapper un petit rire gêné. « J’étais sûrement quelqu’un de dynamique dans le passé. » J’essayais de te trouver une explication à mon geste. J’avais énormément chaud. Je ne te l’avouerais jamais, mais j’avais failli t’embrasser, comme si c’était naturel (ou la chose à faire).
Inspire, expire, inspire, expire, inspire. Parfait, tout va bien. « Oui, une drôle de coïncidence. Et ce serait assez comique si je m'appelais aussi Max ! » Je me mis à rire de bon cœur. Non mais cette coïncidence. « Vous vous rendez compte, deux Max, et nous sommes souvent ensemble, on ne nous différenciera plus ! » Était-ce vraiment drôle où j'essayais seulement de faire passer le malaise que j'avais créé un peu plus tôt ? Et je m'approchais, telle une gamine impatiente. « Est-ce que vous vous souvenez de la vie avant ici ? Qui vous étiez ? » J'avais tant de questions à poser.
Puis, je t'avais proposé si tu voulais une lecture et tu m'avais répondu positivement. Seulement, tu ne savais pas trop ce que tu aimais. J'avais justement sous la main un recueil comportant principalement des nouvelles, poèmes et histoires de tous genres. Moi-même, je ne savais pas trop ce que j'aimais, du coup, j'avais essayé d'écrire plusieurs styles différents. Je te le tendais, sans un mot de plus. Tu remarquais rapidement que ce n'était pas un livre comme les autres et tu me demandais s'il s'agissait d'une de mes compositions. Je baissais les yeux pour regarder le bouquin offert, pour ainsi m'épargner de ton regard. « Oui, vous n'avez pas tort. J'ai commencé à l'écrire depuis le début, lorsque je me suis réveillée ici, et le voilà remplis de plusieurs choses. Je l'ai terminé hier. J'aimerais bien que vous me disiez ce que vous en pensez. Vos impressions. » J'étais gênée de te le demander, quoique j'eusse le pressentiment que tu accepterais ma requête. Je tournais la première de couverture où l'on pouvait lire le titre. Je changeais encore une fois de page pour ainsi te montrer rapidement son contenu. « Il y a des histoires plus longues que d'autre. Certaines ne dure qu'une page, certaines cinquante. Aucune obligation à les lires en ordre – puisqu'il n'y en a pas -. »
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Sujet: Re: Breathe Again [Feat. F02-500] Jeu 4 Juin - 22:26
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Je me suis complètement laissé emporté par mes pensées lorsque tu me racontais l'histoire que tu écrivais. Le prénom que tu avais prononcé semblait avoir déclenché un déclic. Les souvenirs étaient flous, vagues, impossible de mettre un visage ou un nom sur les voix que j'entendais. Je ne serais même pas capable de reconnaître les propriétaires de ces voix si je les rencontrais ici. Max, un prénom que j'avais entendu un millier de fois. Un diminutif pour être plus précis. Un prénom que je connaissais bien puisque c'était le mien. C'était les seules certitudes que j'avais, je m'appelais Max et c'était le diminutif de mon prénom entier.
Je ne vais pas mentir, c'était un énorme soulagement d'avoir au moins pu me souvenir de ça. Je détestais cette histoire de numéros pour nous nommer. Je trouvais ça trop froid, trop inhumain. Cela me paraissait anormal. Cela donnait l'impression qu'on avait autant de valeur qu'une chaise ou un autre meuble. Ce n'était pas très agréable et c'était toujours un peu compliqué de se présenter du coup, enfin, du moins c'est ce que je ressentais en tout cas. Je ne peux pas juger si c'est le cas pour tout le monde. Peut-être que certains ça ne les dérange absolument pas ?
Tu avais naturellement remarqué mon absence alors je t'ai expliqué. J'étais un peu gêné d'avoir coupé court comme ça à la conversation, de n'avoir écouté que d'une oreille, mais c'était pour une bonne raison donc pas besoin de culpabiliser, si ? Tu as semblé surprise, mais pas en colère. C'était même tout l'inverse, tu étais contente pour moi. Au point de me prendre dans tes bras. J'ai été surpris par ton geste, je me suis senti rougir. Tu m'as rapidement relâché, au moment où mes bras allaient se refermer sur toi pour te rendre ton étreinte. Tu t'excusais, en riant d'un rire gêné, tu expliquais que tu étais sûrement quelqu'un de dynamique dans le passé. Je riais nerveusement à mon tour, sans doute au moins aussi gêné que toi si ce n'est plus.
"I-Il n'y a pas de mal."
Et puis je ne sais pas pourquoi, mais cette fois c'est moi qui t'ai prise dans mes bras. Je me sentais bien, en fait je ne m'étais jamais senti aussi bien depuis mon arrivée ici. J'imagine que ça pourrait dissiper ta gêne en même temps, non ? En mettant à égalité. Je te relâchais rapidement, détournant la tête. Il ne ferait pas un peu chaud soudainement ? Ils ont déréglé le thermostat ?
"Bon... Comme ça il n'y a pas de soucis, nous sommes à égalité." Je souriais.
Tu reprenais ensuite la parole, tu disais que oui, c'était une drôle de coïncidence. Et puis tu ajoutais que ce serait drôle si l'on avait tous les deux le même nom, personne ne pourrait nous différencier. C'était une idée assez amusante en effet. Finalement tu me demandais si je me souvenais de ma vie d'avant la Ruche, de qui j'étais. Je secouais la tête. Hélas il semblerait que je n'aie pu récupérer que mon nom pour le moment. Au moins ça m'avait redonné espoir, mes souvenirs n'étaient visiblement pas perdu. Il suffirait d'un peu de patience -et apparemment de chance- pour les récupérer. Je retrouvais un peu d'espoir. C'était agréable.
"Oui, ce serait drôle" Puis je marquais une pause avant de répondre à tes dernières questions. "Malheureusement non. J'ai essayé mais on dirait que ma mémoire n'a pas envie de me donner plus d'informations pour le moment. J'imagine que je vais devoir être patient."
Je repartais sur le sujet des livres, tu m'avais demandé si j'avais envie de lire quelque chose et j'attendais tes conseils. Malheureusement je ne pouvais pas vraiment t'aider, je ne savais plus ce que j'aimais. Tu me proposais finalement un livre et je remarquais vite que ce n'était pas un simple livre. J'ai eu la confirmation de ce que je pensais lorsque tu m'avouais que oui, c'était bien toi l'auteure. Tu m'expliquais que tu avais commencé à l'écrire depuis le début, depuis ton réveil. Tu l'avais rempli de plusieurs choses, des histoires parfois courtes, parfois moins courtes. Et tu l'avais fraîchement terminé apparemment. J'avais été surpris lorsque tu disais vouloir mes impressions.
"Oh, ce serait un plaisir de t-... vous lire et je vous direz ce que j'en ai pensé oui."
Tu avais retrouvé ton nom grâce à moi, à mon livre. J’étais tellement contente d’avoir pu t’aider dans ta révélation que je ne pus m’empêcher de te serrer dans mes bras. Le geste n’était point intentionnel et lorsque je remarquais enfin mes bras autour de toi, je n’ai pas tardé à m’excuser en tentant de trouver une raison -quoique banale- de mon comportement. J’en riais pour détendre l’atmosphère, car j’avais l’impression que tu surchauffais tellement que ton visage était écarlate ! Tu acceptais enfin mon excuse et, sans m’en attendre, tu m’enlaçais à ton tour. Quelle agréable surprise que mon étreinte soit mutuelle ! Je serais bien resté dans tes bras pendant une éternité, bien que tu l’arrêtasses à peine quelques secondes plus tard. Je riais de plus bel à ton commentaire. « Oui, à égalité, » répétais-je après toi d’une voix cristalline.
J’ajoutais ensuite que ce serait drôle si je m’appelais aussi Max ; ce prénom -ou surnom- m’envoyait une vague nostalgique à chaque fois que je le disais. Max… qui étais-tu ? Un parent ? Un amoureux ? Un ami ? J’avais beau chercher dans ma mémoire, mais je ne trouvais rien que cette étrange impression. Je me reconcentrais alors sur toi en tentant de mettre mes pensées en attente dans un coin au chaud. Tu me disais que tu n’avais plus d’information pour le moment. J’affichais une moue déçue. « Oh, c’est dommage. Mais ne t’inquiète pas, tu es sur la bonne voie ! La plupart d’entre nous ont toujours leur numéro en guise de nom, comme moi ; je me demande quand on va cesser de m’appeler 500 ! » Je ne sais pas si tu t’en étais aperçu, mais je m’approchais subtilement de toi. Tu me plaisais bien, mais je ne savais pas vraiment comment te l’avouer. Finalement, je n’étais peut-être pas si dynamique et spontané que je le croyais.
Puis, nous parlions de livres. Je t'avais ensuite donné l'un des miens que j'avais récemment terminé l'écriture. Je t'expliquais qu'il y avait plusieurs histoires de genres différents et que l'ouvrage n'avait aucun ordre de lecture. Ce serait un plaisir de me lire, me disais-tu. Je te souriais tendrement. « Puis-je ? » te demandais-je en tendant une main pour reprendre le livre. « Je peux vous lire une histoire, en guise d'aperçu. » J'en avais justement une en tête, écrite il y a quelques semaines. J'ai pris le livre, fait défiler les pages jusqu'à ce que je me rende à l'histoire voulue, puis je m'éclaircissais doucement la voix. Bien confortables sur le canapé, nos épaules se touchaient lorsque je commençais à lire.
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Sujet: Re: Breathe Again [Feat. F02-500] Mar 14 Juil - 19:41
Breathe Again ▬ Feat. F02-500
J'ai passé un temps incalculable depuis mon arrivée pour me souvenir de quelque chose. Je ne supportais pas d'être désigné par un numéro, je trouvais ça bizarre et assez inhumain. J'avais fait des efforts pour tenter de récupérer quelque chose, au moins le début de quelque chose, je n'y étais jamais parvenu. Maintenant grâce à toi je me souvenais, je me souvenais de mon surnom. Ce qui me donnait une partie de qui j'étais. Grâce à toi j'avais enfin autre chose qu'un numéro pour me désigner et cela faisait un bien fou ! J'avais l'impression de retrouver un peu de normalité dans un endroit qui me paraissait tout sauf normal.
Tu m'avais pris dans tes bras sous le coup de l'émotion et j'avais mis quelques secondes à réagir. Un peu secoué par ce souvenir et par ton geste aussi. Tu m'as rapidement lâché et tu trouvais une excuse pour te justifier, sans doute un peu mal à l'aise d'avoir réagi aussi vivement. Seulement ça ne me dérangeais pas, au contraire. Tu étais une bouffée d'air frais dans cet endroit qui me donnait l'impression que je me noyais. Je n'ai pas pu m'empêcher de rire avec toi. Et je décidais de te prendre dans mes bras à mon tour, essayant de blaguer ensuite en disant que de cette façon nous sommes à égalité.
Tu t'interrogeais à ton tour aussi, sur ton propre prénom. Tu pensais que ce serait drôle si tu t'appelais aussi Max. Après tout, Max était un surnom ou un prénom neutre. C'est vrai que ce serait une situation assez drôle oui ! Et une sacré coïncidence aussi. Tu semblais réfléchir à quelque chose, j'imaginais que tu essayais sûrement de te souvenir toi aussi. Tu m'avais ensuite demandé si je me souvenais d'autre chose, mais malheureusement ce n'était pas le cas. Tu me répondais que c'était dommage, mais que j'étais sur la bonne voie. Tu ajoutais que la plupart n'avaient toujours que leur numéro, comme toi, tu te demandais quand est-ce qu'on allait cesser de t'appeler 500. Je te souriais.
"Je suis certain que tu vas te souvenir de ton prénom très bientôt. En attendant tu peux peut-être en choisir un ?"
Je ne me suis pas rendu compte tout de suite que tu t'étais rapprochée. Je ne m'en suis rendu compte que lorsque l'on discutait de livres. J'avais du mal à me concentrer sur la conversation. Je ne comprenais pas pourquoi je perdais autant mes moyens lorsque je me trouvais en ta compagnie ! Tu m'avais donné un livre écrit par tes soins, tu m'expliquais qu'il y avait plusieurs histoires à l'intérieur, que je n'étais pas obligé de les lire dans l'ordre car elles ne se suivaient pas. Je te disais que ce serait un plaisir de pouvoir te lire. Tu me souriais en me demandant de te rendre le livre, chose que j'ai faite. Tu m'expliquais alors que tu pouvais me lire une histoire en guise d'aperçu.
"Oui, c'est une bonne idée."
Cela me ferait plaisir de t'entendre me raconter une de tes histoires. Bien que je savais que j'aurais du mal à me concentrer. Confortablement installés dans le canapé, plus proches que je ne l'aurais cru, tu pouvais tranquillement commencer la lecture. Et je t'écoutais attentivement.