Is it even open bar? || Ft. H01-88

« Elle est assez grande pour deux » Non on ne vit pas ensemble mais vu ce que tu viens de répondre cela m’amuse de renchérir. Je ne sais pas si j’apprécie ou pas ce genre d’expérience mais en tout cas cette soirée dans ce mini espace me permet de décompresser et de te connaitre, ce qui plutôt agréable. Je reste contre toi pour te rafraîchir. Enfin c’était l’idée première mais maintenant que nous sommes presque l’un contre l’autre je suis comme toi, je ne peux m’empêcher de te détailler de plus près, appréciant de te découvrir. Je me suis posé peu de questions sur ma vie personnelle ou mes préférences jusqu’à présent, c’est le moment de réaliser que je suis sensible clairement à cette situation.

Je souris à ta réponse sur le soda. C’est vrai. Ce serait plus collant et on n’a pas vraiment besoin de ça vu la chaleur actuelle. Mais au moins si on a de nouveau soif… Enfin franchement je ne pense plus à ça en remettant de nouveau la serviette mouillée sur ta nuque, amusé que tu penses que je ne peux pas m’empêcher de jouer au docteur. C’est vrai mais pas que. Après tout on utilise ce terme pour des jeux beaucoup moins sages depuis la nuit des temps non ? Ca je suis sûr de m’en souvenir. « Tant mieux » Si tu me laisses faire. Je regarde tes doigts se présenter devant ma bouche avec un chocolat. « Avec plaisir » C’est une soirée faite pour ça après tout. Je ne sais pas si c’est le mélange de l’alcool et d’autres facteurs qui me rendent ainsi ou si je suis naturellement aussi simple pour ça mais je me pose pas trop de questions. Pour une fois…

Je prends la sucrerie avant de combler les quelques centimètres qui sont entre nous pour venir t’embrasser et partager ce que tu viens de me faire goûter, ma main bloquant légèrement ta nuque sous l’envie sans pour autant t’empêcher de partir si tu le désires. « Je préfère, de loin, celle-ci » De douceur et de sucrerie, surtout partagé ainsi et je te souris, cette fois ci totalement collé à toi, ce qui ne va pas arranger la chaleur des lieux. « Tu penses fondre si je restes ainsi ? » Pour savoir si je dois te rendre ta liberté ou si tu désires continuer de goûter aux sucreries.

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J’en souris. C’est vrai qu’elle n’est pas mauvaise mais toi non plus après tout. Je me demande si tu désires avoir encore plus chaud ou pas vu la température déjà importante de la salle qui semble t’importuner. Autant dire que j’aurais beaucoup de mal à faire marche arrière après ce baiser mais je te laisse le choix, sans te quitter des yeux, mon regard passant sur tes lèvres. J’accueille ta réponse avec plaisir, on n’est plus dans les questions ou phrases innocentes depuis quelques temps même si le début de cette soirée ne m’avait pas penser en arriver là. Décidément je n’ai pas à me plaindre. Je ne pense pas au fait qu’on puisse nous observer et franchement je m’en fous, j’ai les pensées totalement focalisées sur des données bien moins terre à terre.

Je te laisse m’attirer sur toi, posant mes mains rapidement de part et d’autre de ton corps pour ne pas t’écraser. Pas que je puisse vraiment le faire vu ta carrure mais je peux quand même te faire mal à tomber sur toi. Je suis le mouvement que tu veux nous donner, m’installant sur toi, reins contre reins, torse contre torse. Un frisson parcourt mon corps quand tu embrasses mon menton, tes mains parcourant mes cuisses en remontant. Je n’ai pas froid, loin de là, et c’est plutôt une sensation particulièrement agréable qui s’installe. « Tu es sûr de survivre ? » Parce que tu semblais déjà avoir très chaud et je suis loin d’être de marbre face à cette situation, faisant augmenter la chaleur alors que j’embrasse ton cou.

Un soupir s’échappe de mes lèvres sans pouvoir le retenir quand tu passes sous les tissus qu’il me reste. « Je t’ai peut être caché quelque chose » Qui sait… Je n’allais pas non plus défaire le reste de mes affaires pour te montrer mes cuisses donc ce sera à toi de le découvrir. « Une vérification s’impose… On parlait d’examens approfondis tout a l’heure. Non ? » Je reviens vers tes lèvres pour t’embrasser de nouveau longuement, appréciant de sentir encore le gout du citron, une de mes mains allant jouer avec la frontière entre ta peau et la ceinture de ton pantalon. « Tu as besoin d’autres observations sur des cicatrices ? » Après tout je suis un médecin toujours très dédié à mon travail donc je le ferais avec plaisir. D’ailleurs autant ne pas attendre et je passe ma main sous ta ceinture, à le recherche de ta peau à caresser, mes lèvres restant contre les tiennes.

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Je souris à ta réponse. Je l’ai cherché, j’assume. Je reste contre ton corps encore quelques instants, je sais très bien ce que va donner le mouvement de me séparer de toi je l’ai testé une ou deux fois au cours de notre échange et ce frisson frais n’est pas particulièrement agréable. Encadrant ton corps de mes bras pour ne pas t’écraser je reste à profiter de ce moment en me rappelant comment nous en sommes arrivés là à part juste l’envie. Je n’ai senti aucune cicatrice en effet. Comment puis je en être sur ? Parce que j’ai clairement une relation très particulière à ce genre de blessure et je sais que je l’aurais senti. C’est instinctif, comme le fait d’être en train de caresser celle que tu as au coude. Je n’appuie pas d’ailleurs, je touche doucement cette peau plus fine et délicate qui renait après que la peau ait été martyrisée. Et je le fais sans y penser, tant que tu ne me demandes pas d’arrêter.

« Pour l’instant » Tu n’y as pas pensé mais la soirée n’est pas finie après tout, tu as le temps de revérifier. Cette cage de verre ne semble pas vouloir nous laisser partir de toute façon. Je ris doucement, ce qui est rare, quand tu me renvoie le déjà. Je suis complètement assoiffé aussi et je me redresse doucement, frissonnant par avance à la morsure fraîche qui va accompagner le fait que je me sépare de toi. Le plafond me rappelle rapidement que je ne peux pas me mettre à genoux aussi je m’assoie pour me redresser. Quelle idée de nous mettre dans un endroit aussi petit… Surtout quand on est aussi grand. Je me rends compte que je rêve de m’étirer longuement et c’est certainement la première chose que je ferais une fois que je serais sorti d’ici. Je récupère ma serviette pour essuyer mon corps luisant et n’ai pas besoin d’aller très loin pour récupérer la bouteille d’eau mais aussi une de jus et de soda. Je pense qu’il faudrait plus d’une bouteille pour nous contenter.

J’attrape à mon tour le premier tissu qui passe à portée de ma main pour arrêter le contact particulièrement désagréable avec le sol puis remplis nos deux verres une fois puis une seconde. Et je continue, jusqu’à ce que ça aille mieux. Je remarque une ou deux gouttes qui luisent sur ton torse et les récupère du bout des doigts pour dessiner sur ta peau… des runes ? Peut être oui. Instinctivement j’ai l’air d’avoir tracé des runes. Amusant... Je me mets sur le côté, une de mes jambes passant sous les tiennes et l’autre derrière ton dos. Mon torse touche ton épaule mais je ne m’appuie pas au cas où tu préfères un peu de fraîcheur désormais. Les sucreries m’appellent et je retombe dans le chocolat noir qui a clairement ma préférence. Je ne suis pas du genre aventureux mais te voyant goûter d’autres choses, je me laisse tenter. Après tout, c’est la soirée des découvertes.

Je me sers un verre de jus de… quelque chose… Je sens la bouteille. Mangue. Que ça sent bon, ça m’en fait frissonner comme le poke. Un vrai plaisir et je m’en sers un large verre. « Je pense qu’on va sortir. » Je réponds simplement, continuant de boire comme si tout ça ne m’atteignait pas énormément. Je ne peux pas dire que j’ai envie de rester ici même si j’apprécie beaucoup ta compagnie. Je serais aussi bien heureux de pouvoir en sortir, ne demandant certainement pas mon reste si on nous ouvrait enfin une porte. Rien que pour prendre un peu d’air frais et surtout détendre mon grand corps mais je suis prêt à subir ça encore. « On dirait plutôt une expérience. On nous a laissé dormir longtemps, on nous met dans cette pièce pour voir nos interactions » Au moins ils ont été servi avec nous deux. « Peut être qu’on va finir par s’endormir et on se réveillera dans nos lits. » Comme on s’est endormi hier soir pour se réveiller ici aujourd’hui. « Il n’est techniquement pas intéressant de nous garder longtemps dans un espace aussi petit, même s’ils désirent nous étudier. » Logique. Enfin… Pour moi… « Et si c’est la dernière chose qu’on fait, autant profiter de la soirée. » Après tout il est important de finir bien la soirée non ?

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