Nous avons pris la très difficile décision de fermer le forum en date du 18 octobre 2020. Merci à tous pour ces beaux moments passés en votre compagnie. On vous aime tout plein! <3 |
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| I'm still breathing [Rouky] | |
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| Sujet: I'm still breathing [Rouky] Mer 19 Fév - 14:09 | |
| - I'm still breathing, I'm alive. @Rouky Le réveil est pénible parce qu'il annonce aussi un retour brutal aux sensations. Les yeux clos, elle ressent d'abord le froid contre sa peau, puis la surface dure sous son corps. Son corps qui n'est qu'une masse paralysée pour l'instant. Très doucement, elle inspire, preuve qu'elle était donc vivante. Elle respirait encore. Ce devait être une bonne nouvelle en soit. Hésitante, elle finit par ouvrir les yeux, décollant sa joue gauche de ce qui ressemblait au plancher. La vision un peu floue, elle reconnue tout de même les meubles de sa chambre. La base du lit, ainsi que ses chaussures habituelles déposées près de la porte. Elle mit quelques secondes supplémentaire avant de remettre en marche son cerveau et comprendre ce qui venait de se passer. Tel un film qui défile rapidement dans son esprit, elle revit son poing s'abattre sur le visage de Rouky, le marteau qui fracasse le verre de la fontaine, la fontaine qui éclate sous la pression de l'eau et l'eau qui envahit l'aire de vie principale. Puis Aleksa, très brièvement, avant le trou noir. Une pièce blanche et ensuite... Ensuite. Un long gémissement s'échappa de ses lèvres alors qu'elle forçait ses muscles endoloris pour se redresser. Soufflant un coup, elle baissa les yeux en direction de son bras gauche qui était complètement dénudé. Observant sa peau rougit, qui semblait avoir cuit sous un soleil brûlant, elle pinça les lèvres pour ravaler un haut-le-cœur. Tel un flash sous ses yeux, elle revit très clairement les flammes lécher avidement le tissu de sa chemise, alors qu'elle forçait pour déchirer sa manche et la jeter au loin afin de sauver sa peau. Difficilement, elle s'appuya sur son lit pour se remettre debout, étourdit par l'effort. Depuis combien de temps n'avait-elle pas mangé ni bu d'eau? D'après ses calcules, au moins 72 heures. Un coup d'œil rapide à sa montre-bracelet lui indiqua le début de l'après-midi. C'était raté pour se nourrir à cette heure.
Assise au fond de la douche, Sixteen avait réglé la température de l'eau pour qu'elle soit ni trop chaude ni trop froide. D'un air lasse, elle observa l'eau rougeâtre s'échapper par les petits trous au sol. Elle revoyait bien la scène, elle luttant contre le sommeil, le dos appuyé sur un pan de mur, bien naïvement à guetter l'approche du prochain danger. Puis cette tonne d'aiguilles qui avait juste jailli de ce dit mur, lui perforant une bonne partie de son dos au passage. S'assurant de bien laver ses cheveux et tout le reste, la brunette prit ensuite cinq bonnes minutes à boire à même le robinet, étanchant une soif éternelle. Elle enfila des vêtements propres, avant de s'échouer sur son lit pour le reste de l'après-midi, replongeant dans le sommeil. Ou le coma, à voir. À son réveil, elle vérifia rapidement si c'était encore l'heure de manger. 19 h 45. L'envie de se lever n'y était pas, mais ce serait bien stupide de ne rien avaler un jour de plus. Elle se leva donc, non sans grogner sous l'effort, avant de se forcer à jeter un coup d'œil au miroir de la salle de bain. Observant d'abord son visage, elle y nota principalement la présence de grosses cernes mauves sous ces yeux. Elle brossa ensuite ses cheveux, tâchant de leur donner un air soigné qui passerait inaperçue. Pour l'instant, personne ici ne devait s’apercevoir de quoi que ce soit. Elle n'était pas d'humeur à parler. C'est en quittant son logement qu'elle réalisa qu'elle était très tendue et sur ses gardes, prête à éviter une attaque potentielle. Son cerveau n'avait pas encore compris qu'elle était retournée bêtement avec le troupeau, là où tout le monde vit sa vie sans se douter de rien. Sans se douter que cet endroit leur voulait du mal. Croisant les bras contre sa poitrine, elle descendit l'escalier en tombant nez à nez avec les débris de la fontaine une fois en bas. Elle se figea quelques secondes, la gorge serrée, avant de finalement remarquer quelque chose de bizarre parmi les débris. Poussée par sa curiosité, la brunette s'approcha très doucement avant de récupérer ce qui ressemblait à une sorte de boule de bois enfermé dans un globe en verre. Glissant rapidement l'objet sous son bras, elle se dirigea finalement vers une machine distributrice de repas. Lorsqu'elle glissa son bracelet pour obtenir un repas, un drôle de bruit résonna dans la machine. Hum? Elle fixa l'absence de plateau en fronçant les sourcils. Il était coincé? Patiente, elle finit par le voir apparaître. Mais qu'est-ce que c'était que ça!? Observant sans comprendre le bol de céréale accompagné sur le côté par une sorte de couscous aux légumes, Sixteen mit quelques secondes avant de s'en emparer malgré le mix bizarre que composait ce repas. Ça ne faisait pas très envie. Et pour boire, on lui avait servi une sorte de jus aux carottes. Découragée, elle prit place à une table vide, déterminée à rester plongée dans son mutisme et éviter tout contactes avec les autres. Elle n'était pas d'humeur et elle avait l'impression qu'un camion lui était passer sur le corps, plusieurs fois. Intérieurement, la brunette avait bien envie de hurler. De crier férocement même. JE SUIS ENCORE VIVANTE, BANDE DE CONNARDS. Elle toussa, s'étouffant presque avec sa première bouchée de céréale.
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| Sujet: Re: I'm still breathing [Rouky] Mer 19 Fév - 16:17 | |
| Se trainer du canapé où il s’est éveillé jusqu’à son lit, c’est tout ce qu’il a fait, s’y vautrant lourdement avant de s’endormir pour plusieurs heures. Il aurait du mal à dire combien de jours se sont écoulés depuis qu’il a été enlevé suite à son attaque vis-à-vis de la fontaine. Il n’a pas vraiment compté les minutes, ni porté attention à sa montre. Le temps qui s’écoulait, alors qu’il se décomposait dans l’ennui, lui était déjà assez pénible à supporter, il n’avait pas envie d’en compter les secondes en plus. Il sait juste qu’il est finalement revenu, épuisé, affamé et assoiffé, mais étrangement, sans le sentiment d’être particulièrement choqué, ni même traumatisé. Certes, rien de tout ça ne lui a été agréable, mais la peur du gouffre qui s’était percé devant lui était moindre face à l’insupportable lassitude de n’avoir rien, absolument rien, à faire et d’être seul avec lui-même pendant ce temps interminable. Tout ce qu’il avait eu à faire; ne pas tomber, ne pas s’endormir, ne pas sauter non plus. Attendre, attendre, et encore attendre. Attendre dans le silence pesant, silence qu’il s’est efforcé de briser le plus possible en s’adressant au créateur et à Aleksa, les injuriant généreusement et sans grâce, même sans savoir si quelqu’un l’entendrait vraiment. Tout ça, jusqu’à ce sa situation précaire ne lui autorise plus rien d’autre que de se concentrer à rester debout et ne surtout pas flancher. L’avantage, flancher ne semble pas faire partie de son ADN, au contraire, son acharnement ne semble avoir aucune limite. Dans tous les cas, tout était mieux que de se retrouver en tête à tête avec ses propres pensées.
Et maintenant, enfin libéré de sa cage, il est supposé reprendre le cours de son existence dans cet endroit? Il n’en a pas envie. Il n’a pas envie de retourner dans cette salle de torture, mais il n’a pas envie de revenir ici non plus. C’est ce qu’il pense quand il se réveille de nouveau, finalement, incapable désormais de supporter le creux de son ventre vide. Il se redresse sur son lit, fixe le blanc de sa chambre pendant un moment avant de se remettre sur pied, les muscles de son corps l’élançant toujours, manquant définitivement d’un peu d’énergie. Il ignore encore l’ampleur des conséquences de l’acte qu’il a posé, détruire la fontaine était une réaction impulsive, même s’il ne le regrette pas pour autant. A-t-il provoqué des dommages plus importants? Est-ce qu’on lui en veut? Il ne sait pas, et franchement, une part de lui s’en fiche bien. Néanmoins, ça lui traverse bien l’esprit, que peut-être certains n’ont pas apprécié son initiative et qu’on l’attend peut-être pour des représailles quelque part, autre que celle qu’il a déjà subie du créateur de la ruche. Il ne prend donc pas de chance, fouille dans ses affaires pour y retrouver son précieux marteau, toujours là, toujours existant, à son grand soulagement. Avec ça, on y pensera certainement à deux fois avant de venir lui reprocher son exploit de la fontaine. Il doit manger, espère un peu que ça calmera la colère qu’il sent toujours lui compresser l’estomac, ou alors ce n’est que la faim, ou les deux sans doute. Il fait un détour par la salle de bain, évite tout de même soigneusement son reflet dans le miroir cette fois, n’ayant pas oublié ce qu’il a fait à ses cheveux et l’amère déception qu’il en a ressentit. Il y passe vite fait et sort de son logement pour descendre vers le coin repas. Le seul avantage de ses cheveux étant peut-être qu’il se fondra plus aisément, peu doivent savoir ce détail et on s’attendra à voir un rouquin, pas lui en brun. Presque en automate, il descend les escaliers et pivote vers la machine à bouffe. Il attend que son plateau repas sorte enfin pendant ce qui lui semble une éternité. Et là, surprise. Divinement, sur le plateau, un gros burger à l’apparence bien juteux de gras, le tout accompagné d’un tas de pomme de terre en purée, mais il ne porte pas attention à l’étrangeté du combo. Son regard reste rivé sur le burger, alors qu’il a du mal à y croire. Est-il seulement là ou c’est un rêve? Pendant une fraction de seconde, il a même l’impression qu’il serait capable de se mettre à en pleurer tellement il en a rêvé de ce putain de burger. Si les larmes ne lui viennent néanmoins pas, ça suffit à lui remonter un peu le moral, lui faisant momentanément oublier sa rogne, alors que son sourire et son naturel lui-même reviennent à la charge. Bingo. Il a bien mérité cette récompense après tout ses efforts. Il dépose son marteau sur le plateau et le prend avant de pivoter sur ses pieds, son regard tombant aussitôt sur Sixteen. Elle est revenue aussi visiblement. Il hésite quelques secondes, puis s’avance pour la rejoindre, posant son plateau à la place devant elle avant de s’y installer, étirant son sourire en regardant la jeune femme, comme si les derniers jours n’avaient même pas existé et qu’il n’avait pas remarqué les ruines de la fontaine juste à côté, vestige de son geste hors-la-loi. « Hey Sixteen! Wassup? » Il pause quelques secondes, la détaille du regard. « T’as vraiment une sale tête. Tu sais ça? »
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| Sujet: Re: I'm still breathing [Rouky] Jeu 20 Fév - 0:56 | |
| - I'm still breathing, I'm alive. @Rouky Complètement prise par surprise par l'apparition soudaine de Rouky, la brunette termina de tousser, légèrement étouffée par ses céréales à l'heure du souper. Terminant d'avaler sa bouchée, elle prit une gorgée de son jus de carotte, plissant le nez de dégoût suite au mélange incompatible de ses aliments et breuvage. Silencieusement, elle fixa ensuite son interlocuteur. Toujours ses cheveux bruns sur la tête, un air plus ou moins fatigué sur le visage et un énorme burger au centre de son plateau. Sans parler de son sourire. « T’as vraiment une sale tête. Tu sais ça? » Sixteen grinça des dents, plantant son regard dans le sien, incapable de comprendre par quel putain de miracle il avait la force de blaguer en ce moment et de se comporter comme à l'habitude. Sa sale tête, comme il venait de le souligner, elle le devait à lui et lui uniquement. Lui le coupable de tout ce qu'elle avait du endurer ses trois derniers jours! Les lèvres pincées, elle déposa sa cuillère quelques instants, faisant craquer ses jointures toujours marqués par quelques égratignures dues à son coup-de-poing. Ne pas le frapper. Ne pas le frapper... Ne pas... « On a tenté de me tuer pendant trois jours! » Okay, est-ce qu'elle exagérait le tout? Est-ce qu'elle était emportée par la fatigue? Elle respirait toujours, après tout. Ce n'était peut-être pas si grave que ça. Quelques blessures ici et là. Du calme Sixteen, du calme. Tout se bousculait rapidement dans sa tête. Très évidemment, elle n'était pas du tout d'humeur à discuter avec lui. « C'est ta faute tout ça! Regarde ce que t'as fait! » D'un geste du bras, elle indiqua les décombres de la fontaine, sans parler des machines à nourriture qui semblaient avoir subi un dysfonctionnement important. « Et toi t'es là, à rigoler avec ton gros burger!? Ça va, t'es fier? » Limite, elle était tentée de cracher sur son repas, pendant qu'elle se tapait de bouffer des céréales natures et du couscous. « Tu te fous de ma gueule oui! » Son poing droit frappa le dessus de la table, alors qu'elle se retenait maintenant pour ne pas lui sauter à la gorge et simplement le ruer de coups pour pouvoir enfin se soulager. Enfin respirer à nouveau... Toute cette colère en dedans d'elle finirait par la rendre folle, parce qu'elle ravalait ses émotions depuis son réveil et que visiblement, ça ne lui réussissait pas trop comme stratégie. En sentant les larmes monter dans ses yeux, la brunette se figea pratiquement sur place. Jamais. Oh que non. Personne ne la ferait jamais pleurer. Rien ni fucking personne. Un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres, alors qu'elle reprenait sa cuillère pour continuer à manger. Au fond, loin dans son intérieur, elle était sans doute soulagée qu'il se porte à merveille et qu'on ne lui ait pas cassé les deux jambes, mais soyons honnête, il avait grandement besoin d'une claque au visage et c'était incroyablement chiant de constater qu'il ne l'avait pas reçu. « Tu sais quoi? T'es officiellement nocif pour moi et un danger pour tous les autres. Va donc casser quelques objets dans ta chambre, parce que je crois que t'as rien compris encore...» Son ton était glacial, mais elle ne regrettait pas ses paroles. Rouky avait besoin d'un sérieux wake-up call et elle n'avait plus du tout envie de le protéger. Ce mec avait un problème dans sa tête. « L'auto destruction, c'est un choix stupide anyway » Là-dessus, elle le fixa à nouveau, inflexible et toujours aussi bouillonnante de l'intérieur. Oh, il pouvait gueuler contre elle si ça lui chantait. Ses commentaires lui passaient tous dix pieds au-dessus de la tête. Tout ce qu'elle souhaitait, c'était manger en paix son repas pas très fameux et récupérer de sa salle de torture. Elle voulait être seule, elle voulait être forte, elle voulait encaisser le fait qu'ils étaient tous de petites fourmis sous la loupe d'un certain créateur prêt à les enflammer à tout moment pour les observer mourir lentement.
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| Sujet: Re: I'm still breathing [Rouky] Jeu 20 Fév - 1:49 | |
| Il n'est pas assez naïf, ni optimiste pour s'imaginer que la brunette lui réserve un accueil de roi suite aux derniers évènements, mais il a aussi tendance à oublier que tout le monde ne semble pas posséder la même capacité que lui à flotter au-dessus de tout, comme si sa vie entière se remettait simplement à zéro à chaque seconde qui passe. Il vient de passer plusieurs horribles jours, il est épuisé, il en a marre, il devrait être abattu, ou au minimum un peu secoué, un peu bouleversé, mais il rebondit comme toujours, comme si rien n'existe, comme si rien ne l'atteint d'aucune façon. C'est faux, il le sait. Une vérité qu'il prend grand soin à ignorer même s'il la sent vivre et grandir en lui. Il ne va pas aussi bien que son sourire le laisse croire, il n'est pas aussi détaché que son flegme en donne l'impression. Il lutte contre quelque chose, contre quelqu'un dont il ignore l'identité ou la nature et à défaut de, on peut dire qu'il se bat un peu contre lui-même. Et ça, il le sent bien, c'est peut-être un combat sans fin. Ceci dit, s'il doute être capable de venir à bout de lui-même, il ose croire que ça veut aussi dire que cet endroit n'y parviendra jamais non plus. Dans tous les cas, il n'attend pas spécialement de réponse de la brunette à sa question et mord dans son burger avec appétit. Ce burger dégoulinant de saveur, qui le convainc à cet instant que son met préféré, ça ne peut être autre chose que ça. Pendant une seconde, il en oublie presque Sixteen, trop concentré sur ce délice tant désiré et presque orgasmique qu'il savoure. Ou du moins, jusqu'à ce que la brunette explose finalement et rattrape son attention. « On a tenté de me tuer pendant trois jours! » Il relève les yeux vers elle, prenant machinalement une autre bouchée qu'il mâche lentement, déconcerté par cette réaction vive. « C'est ta faute tout ça! Regarde ce que t'as fait! » Il suit son geste du regard, regarde là où se tenait avant la fontaine. Ouais ok. Il a fait un peu grabuge, et elle n'a visiblement pas apprécié son séjour en enfer, mais qu'est-ce qu'il est supposé y faire maintenant? « Et toi t'es là, à rigoler avec ton gros burger!? Ça va, t'es fier? » Il la regarde de nouveau, hausse légèrement les épaules, ne pouvant cacher complètement sa mine approbatrice. Oui, il est fier, un peu quand même. C'est mal? Apparemment. « Tu te fous de ma gueule oui! » Il sursaute légèrement quand elle frappe la table de son poing, haussant les sourcils d'un regard qui n'a rien d'aidant pour désamorcer un conflit.
Toujours dans son mutisme, il fixe la jeune femme, attendant la suite avant d'ajouter quelque chose, a-t-elle vidé son sac ou elle en a encore sur le cœur? Bon c'est vrai, on ne peut pas dire qu'il a fait preuve de beaucoup d'empathie en déboulant comme ça, au minimum il aurait pu lui demander comment elle va, ce qui lui est arrivé durant les derniers jours, s'assurer qu'elle va bien. La question étant plutôt de savoir pourquoi il ne l'a pas fait alors qu'il semble pourtant bien conscient que c'était la bonne chose à faire. Pourquoi il fait toujours les pires choix, même quand il connait très bien ce que sont les bon choix? À croire qu'il est muni d'un système intégré pour être contradictoire avec sa propre intelligence. La brunette recommence à manger et il y voit enfin le feu vert pour parler, sauf qu'avant qu'il ne le fasse, elle reprend aussitôt; « Tu sais quoi? T'es officiellement nocif pour moi et un danger pour tous les autres. Va donc casser quelques objets dans ta chambre, parce que je crois que t'as rien compris encore...» Et si le reste de ses reproches passaient bien, là, étrangement, il le prend plutôt mal. Il fronce aussitôt les sourcils en la dévisageant. Nocif pour elle et un danger pour les autres, et puis quoi encore? Puis d'où elle prétendait que tout ça, c'était de sa faute à lui d'abord? « L'auto destruction, c'est un choix stupide anyway » Il roule légèrement les yeux. « Ouais, t'as raison, c'est ma faute. Genre je t'ai forcé à rester et à essayer de m'arrêter? T'as choisi ça toi-même Sixteen. C'était ta décision, moi je t'ai dit de retourner dans ta chambre et me laisser faire. T'as choisi de me frapper, je t'ai pas demandé de le faire. » Et puis rien à voir avec l'auto-destruction, rien de tout ça n'était dirigé contre lui-même, c'était contre la ruche, contre Aleksa, contre le créateur. Il ne fait pas exprès de se rendre l'existence impossible, pourquoi il ferait ça? Boudeur, il tire sur son plateau, se redressant légèrement, juste pour se déplacer d'une chaise, restant à la même table qu'elle, mais ne se trouvant ainsi plus directement face à elle. Fuck off, si elle veut se défouler sur quelqu'un, qu'elle se trouve quelqu'un d'autre. Même si techniquement, il est peut-être celui qui le mérite le plus, mais voilà. « Et j'ai rien à comprendre du tout. Je l'ai dit depuis le premier jour, j'en ai rien à foutre de leur règle et je le pense encore. J'ai pas peur d'eux. » Il marque un temps, la regarde de nouveau. « Mais je suis désolé...s'ils t'ont fait du mal, c'est juste que...c'est pas ma faute. »
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| Sujet: Re: I'm still breathing [Rouky] Jeu 20 Fév - 18:02 | |
| - I'm still breathing, I'm alive. @Rouky « Ouais, t'as raison, c'est ma faute. Genre je t'ai forcé à rester et à essayer de m'arrêter? T'as choisi ça toi-même Sixteen. C'était ta décision, moi je t'ai dit de retourner dans ta chambre et me laisser faire. T'as choisi de me frapper, je t'ai pas demandé de le faire. » Elle siffla entre ses lèvres, furieuse. Sérieux, il poussait le bouchon beaucoup trop loin. En y repensant, vrai qu'elle aurait pu rester là, les bras croisés à l'observer détruire dangereusement l'énorme fontaine qui contenait plusieurs litres d'eau qui menacerait de blesser quelqu'un ou détruire plusieurs objets autour. Mais qui se contenterait d'observer sans réagir? Qui!? Pas elle, apparemment. « Je sais pas qui je suis, mais de fermer les yeux et de me cacher dans ma chambre, c'est pas moi! » Fuir une menace imminente, sans intervenir, lui avait semblé tout bonnement impossible. Elle ne s'était même pas questionnée plus longtemps sur le bon choix à prendre. Elle était presque certaine désormais qu'on l'avait programmé toute sa vie pour protéger et agir. Comme une sorte de conditionnement. Même en ne sachant pas qui elle était, elle en avait appris énormément sur elle-même les derniers jours. Beaucoup trop, à vrai dire. Son verre était plein, menaçant de déborder. « Rassure-toi, je culpabilise suffisamment de ne pas avoir réussi à te freiner avec ce coup au visage...» Un geste violent dont elle ne se croyait pas capable. Et pourtant. Bien exécuté, sans aucune hésitation. Assez pour la figer de surprise. À croire qu'elle avait frappé des gens toute sa vie. Vrai que c'était de sa faute, vrai qu'elle était l'unique responsable de ce non-respect du règlement anti agression et qu'elle était tout bonnement la fille n'ayant pas empêché une catastrophe. Un échec qu'elle prenait durement. Elle n'aimait pas échouer, ça se voyait. Avec un peu de recul, elle était presque prête à croire qu'elle était flic par le passé ou quelque chose dans ce genre-là. Ça expliquerait tout ça. Être flic ce n'était pas négatif en soit, mais est-ce qu'elle l'était?
« Et j'ai rien à comprendre du tout. Je l'ai dit depuis le premier jour, j'en ai rien à foutre de leur règle et je le pense encore. J'ai pas peur d'eux. » Pas peur d'eux? Elle tourna la tête dans sa direction, alors que monsieur s'était décalé d'un siège. « C'est justement ça, le problème! » La peur, ça fait réfléchir, ça fait en sorte que l'on n'agit pas les yeux fermé sans penser aux conséquences. Et cette absence de peur, ça ne faisait pas de lui quelqu'un de courageux ou de plus fort qu'un autre. Non, ça faisait de lui un danger pour lui-même et les autres! Il me semble que ce n'était pas si compliqué à comprendre. Sauf qu'il préférait baigner dans son déni, sûrement trop confortable pour en sortir. « Mais je suis désolé...s'ils t'ont fait du mal, c'est juste que...c'est pas ma faute. » Elle détacha rapidement son regard de lui, terminant de manger son repas. Cette salade de couscous qui avait un goût amer dans sa bouche, comme tout le reste de ses aliments en ce moment. Il n'était pas désolé, puisqu'il n'avait juste rien à se reprocher, d'après lui. La faute sur les autres, yeah right. Si elle était aussi abattue en ce moment, ça n'avait rien à voir avec le mal qu'on lui avait fait non. C'était parce qu'elle avait réalisé froidement qu'ils étaient tous totalement démunis et sans défense dans cet endroit. Que les ennuis ne faisaient que commencer, parce qu'elle ne laisserait plus personne lui toucher un cheveu sans qu'elle réplique par la suite. Tomber par terre, se relever, répliquer. Sans fin. Sixteen devait simplement se bâtir une meilleure stratégie, être plus maline, plus intelligente qu'eux. Qui qu'ils soient. Ils étaient l'ennemis désormais et dans son livre à elle, abandonner n'était pas une option. Flancher non plus. L'envie de se rouler en boule sous la couette de son lit était bien présente. Celle de pleurer aussi, juste pour évacuer. Mais elle n'avait pas le temps pour ça. Récupérant son objet mystérieux sous le bras, la brunette se leva de sa chaise. « Un jour, tu frapperas un mur et ce jour-là... tu t'en mordras les doigts d'être tout seul » Qu'il se débrouille sans elle, après tout, monsieur n'avait pas besoin de personne anyway. Monsieur était au-dessus de tout. Il flottait sur son petit nuage, bien au sec, en crachant d'la pluie sur les autres et rigolant de la tête de mécontentement qu'ils faisaient. À force de traiter tout le monde comme de la merde, plus personne ne lui tendra la main. « Je te croyais plus intelligent que ça. Démerde toi seul avec tes problèmes. On est pas amis » Au moins une sur deux qui avait retenue la leçon. Sans plus tarder, elle se dirigea vers l'escalier pour remonter à son logement.
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| Sujet: Re: I'm still breathing [Rouky] Ven 21 Fév - 0:50 | |
| « Un jour, tu frapperas un mur et ce jour-là... tu t'en mordras les doigts d'être tout seul » Regard long. Long silence. Est-ce vraiment ce qu'elle en pense? Qu'il fonce droit dans un mur, qu'il ne s'en sortira pas seul? Peut-être, peut-être pas, mais il ne compte pas s'empêcher de le découvrir. Et vous savez pourquoi? Parce qu'il n'a rien d'autre à faire de toute façon et cet endroit ne leur donne rien pour se défouler. Aucun exutoire, pas d'alcool, pas de drogue, pas de cigarette et le sexe, c'est trop compliqué, il n'a pas envie de courir après ça. Il n'y a rien, absolument rien sur quoi il peut se jeter pour se changer les idées, la bouffe est limitée, les activités sont limités. Il continu de penser qu'à quelques détails près, comme ce burger par exemple, cette ruche est son enfer personnel. Tout ici a été conçu pour le rendre dingue, même les gens, même eux il a l'impression qu'ils sont tous là que pour l'énerver. Ou alors c'est la fatigue des derniers jours qui le rend plus irritable. Ou alors c'est elle. Sixteen et sa morale, Sixteen qui se permet de lui dire qu'il a forcément tort, qui semble prendre une responsabilité vis-à-vis de ses actes alors qu'il ne lui a rien demandé du tout. Ça l'énerve, tout l'énerve et à ce point, il a même l'impression que son burger ne lui suffit plus à garder le sourire. « Je te croyais plus intelligent que ça. Démerde toi seul avec tes problèmes. On est pas amis » Sombre, il lui jette un regard entre deux bouchées. Qu'elle se casse oui, bon débarras. Il n'a pas besoin d'elle pour survivre. Et amis, franchement? L'ont-ils seulement été? Puisque depuis le premier jour elle ne fait autrement que de l'insulter et se fâcher contre lui. Si elle a trouvé plus intéressant que lui dans la ruche, libre à elle d'aller les rejoindre. « Ouais genre, c'est ce que j'avais l'intention de faire de toute façon! » Qu'il lance avant qu'elle ne soit trop loin. Se démerder seul, pas un problème. Il sait très bien comment se démerder, et s'emmerder aussi. Il va survivre, avec elle aussi bien que sans elle.
Secouant légèrement la tête, il engouffre la dernière bouchée de son burger avant de soupirer longuement. Son cerveau va exploser, il en a de plus en plus l'impression, et ce n'est pas tant un mal de crâne, que son mal de vivre du moment. Il a envie de hurler, de taper dans quelque chose ou dans quelqu'un, presque autant qu'il aurait envie d'aller s’effondrer dans son lit et ne plus jamais en sortir. Remontant les coudes sur la table, il glisse ses mains contre son visage, grognant à sa propre exaspération. Tout ça, ce n'est pas sa faute, non. C'est la sienne, à ce putain de créateur. Il le hait et il le hait d'autant plus qu'il n'a aucun moyen de lui dire directement. Après un moment, il regarde de nouveau son plat, s'attaquant à la purée de pomme de terre qu'il dévore rapidement avant d'engloutir son verre de lait. Après quoi, il repousse légèrement le plateau vers le centre de la table, du bout des doigts, tournant la tête pour regarder qui d'autre se trouve dans l'air de repas. Son regard s'arrête finalement de nouveau vers les vestiges de la fontaine. Ses prunelles noisettes y restent fixées un long moment alors qu'il peut presque littéralement sentir la rage revenir dans ses veines. Quel était vraiment le but de sa punition, de ces trois jours à l'isolement dans cette pièce pourrie? L'arrêter? L'effrayer? Le dissuader de recommencer? Était-ce une démonstration de force, une mauvaise blague? De l'abus de pouvoir d'un être narcissique qui cherche à démontrer qu'il aura le dernier mot de l'histoire, quoiqu'ils fassent, eux, les insectes de sa ruche? Qu'il aille chier, et qu'il aille se faire foutre aussi. Rouky décroche finalement son regard de la fontaine et le pose sur le marteau gisant toujours dans son plateau. « Tu sais quoi? » qu'il souffle à l'intention indirecte du créateur. Il récupère son marteau, lève les yeux vers le plafond quelques secondes, avant de tirer sur son bracelet avec ses doigts pour l'enlever, le déposant sur la table devant lui. « Try me, asshole. » Juste avant qu'il ne donne deux solides coups de marteau sur la montre pour l'exploser dans un craquement sonore. Un léger sourire se glisse sur ses lèvres et il se relève de la chaise, pivotant légèrement pour rester aux côtés de la table, attendant qu'elle arrive, Aleksa.
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| | | Aleksa
ASSISTANCE
| Sujet: Re: I'm still breathing [Rouky] Ven 21 Fév - 15:47 | |
| Aleksa apparaît, pouf, devant @Rouky en souriant.
« Bonjour H01-71. Il semblerait que le Créateur a entendu votre appel désespéré à le rencontre suite à votre demande de plainte précédemment formulée et cette succession de non respect des règles de votre part en plus du suicide certain auquel vous faites face en ayant décidé de retirer votre montre. Il tient à vous informer que votre attitude engendrera quelques changements au sein de l'installation dont il vous fera part sous peu. »
Annonce Aleksa de son jovial habituel avant de l'attraper par le bras.
La suite t'attends petit rebelle... Pour les autres, vous avez simplement vu Aleksa disparaître avec elle, pouf, tout comme elle est arrivée.
CE SUJET EST DÉSORMAIS CONSIDÉRÉ CLOS, MAIS NON TERMINÉ. Il sera donc archivé. |
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