Nous avons pris la très difficile décision de fermer le forum en date du 18 octobre 2020. Merci à tous pour ces beaux moments passés en votre compagnie. On vous aime tout plein! <3
Particularités physiques : Des anneaux aux oreilles (du lobe aux cartilages. 7 d'un côté, 8 de l'autre), un anneau au septum nasal, de multiples tatouages noirs.
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Sujet: Re: BLACK OUT (Feat F04-18) Dim 19 Avr - 22:44
Black Out
There are two things a person should never be angry at, what they can help, and what they cannot.
-- Plato
Tes pieds nus glissant délicatement sur le sol tu te rends dans la salle de repas pour manger comme tu as appris à le faire depuis deux jours. Le premier jour c’est Deux qui t’a tout montré, le second jour tu as essayé de le faire toute seule avant de revenir vers lui pour qu’il puisse te calmer et t’aider à descendre manger. Aujourd’hui tu essaies toute seule et te déplaces tout en discrétion comme toujours. Tu ne restes pas longtemps dans l’endroit, la présence des autres t’inquiètes. Tu as l’impression d’être une enfant qui découvre le monde. Tu ne peux t’empêcher de sourire quand quelqu’un sourit, tu regardes avec intérêt la nourriture qui se trouve dans le plateau de autres avant de rougir s’ils s’en rendent compte car tu ne veux pas déranger. Tu aimes ceux qui sont plein de couleurs et d’énergie, tu te contraries quand quelqu’un semble fermé, tu as peur quand quelqu’un s’énerve même juste sur une histoire de plateau. C’est plus fort que toi tu n’arrives pas à faire une barrière entre les autres et toi. Ca te transperce tout de suite.
Ce matin là tu es partie mangée seule, petite victoire pour toi. Hier tu as même réussi à discuter avec une autre personne et as rencontré un charmant homme qui t’a aidé dans ta lecture. Ce n’est pas grand-chose mais tu as l’impression que c’est déjà un pas de géant pour toi, que tu n’as jamais approché autant de gens réellement. Pourrais-tu avoir été une sorte d’ermite pour avoir l’impression de découvrir le contact avec les autres ? Tu les cernes assez bien pourtant mais tu es bien incapable de leur parler. Et cette présence qui te manque toujours. Tu te sens mieux quand tu as quelqu’un près de toi mais c’est complexe pourtant d’être réellement à l’aise. Tu recherches la présence de ceux qui sont calmes car cela t’apaise mais ce n’est pas ta protection, c’est encore autre chose, un substitut dont tu te sers pour avancer. Mais avancer où ?
Après le petit déjeuner tu es remontée rapidement vers l’appartement dans lequel tu dors depuis la première nuit comme on t’a appris la règle sur ta chambre où tu ne peux pas dormir. C’est si étrange de faire cela… Tu te recroquevilles sur le canapé quand tu rentres, reprenant le livre que tu essaies de lire pour passer le temps, pensant aux personnes que tu as vu ce matin, essayant de te souvenir des visages de ceux qui semblent toujours doux et avenants. Peut être que tu arriveras à leur parler u jour.
Tu sursautes en entendant quelqu’un rentrer dans la chambre et penses à Deux avant de voir arriver une jeune femme qui a l’air de chercher où elle va. Son regard perdu devant elle te fait comprendre qu’elle est aveugle mais tu n’as pas le temps de faire quoique ce soit qu’elle s’écroule et se laisse tomber au sol en pleurant. Sa détresse te prend au cœur et tu y portes ta main en sentant ton souffle se faire court. Des larmes coulent le long de tes joues sans que tu puisses y faire quelque chose et tu mets quelques instants à reprendre tes esprits. « Elle va s’arrêter et une autre plus lumineuse la remplacera. » Ta voix est douce et chaude et tu te laisses glisser le long du canapé en t’approchant doucement d’elle, sursautant quand elle va réagir à ta présence. « Pardonnes-moi, je ne voulais pas te faire peur. Puis-je faire quelque chose pour t’aider ? » Doucement tu avances ta main de son visage pour repousser une mèche de ses cheveux, te permettant ce geste avant de réaliser qu’il est peut être trop intime et tu récupères vite ta main, l’observant avec intérêt. Tu veux bien partir aussi si ta présence la gêne.
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Sujet: Re: BLACK OUT (Feat F04-18) Mar 21 Avr - 15:26
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Tu es surprise qu’elle cherche à te toucher et en frissonne. Comme si ce contact était un des premiers de ta vie. C’est étrange. Doux et chaud en même temps. Tu laisses quelques instants tes doigts au contact des siens avant de réaliser ce que tu fais et de récupérer ta main, comme si une voix allait te dire de ne pas le faire. Mais pourtant rien ne vient et tu continues de l’observer, curieuse. Tu souris à sa remarque. « Je l’espère. » Tu n’es pas une menteuse, tu essaies juste de penser positivité comme on t’a conseillé de le faire pour survivre à cet enfermement. Parce que tu ne comprends pas grand-chose à tout cela, tu es arrivée depuis peu et tu ne sais pas quoi faire de tes peurs, de ce contact avec les autres qui t’effraie, de cette curiosité que tu as envers les autres tout en étant si discrète et effrayée. Tu as l’impression de nager dans une mer d’incompréhensions sur ce qui t’entoure et sur toi-même.
« Oh ce n’est pas mon… appartement. » Tu te sers de ses mots pour essayer de ne pas dire de bêtises. Tu ne sais pas trop s’il faut en dire plus ou pas aussi tu tritures tes mains doucement. « Je… Enfin… Deux m’a dit qu’on ne pouvait pas dormir dans notre chambre alors je suis ici depuis mon réveil. » Comme tu ne peux pas y aller dans ta vraie chambre tu as pris tes habitudes dans celle-ci, même si tu dois aller chercher tes affaires dans l’autre. Tu réalises que tu es peut être dans le sien du coup et t’en rougis sous toutes tes tâches de rousseur avant d’essayer de te reprendre. Ce qui n’est pas très facile aussi tu passes tes bras autour de tes genoux en gardant ton regard posé sur elle, ne sachant pas comment faire pour l’aider et essayant de ne pas trop de laisser envahir par sa tristesse. Peut être en lui demandant ? Oui 18 c’est une bonne base.
Tu souris doucement à sa remarque. « Ça ne me dérange pas. » Que vous parliez même si tu ne sais pas trop quoi dire. « De quoi veux-tu parler ? » Parce que tu ne te sens pas du tout à l’aise dans le fait de démarrer la conversation, comme si c’était plutôt à elle de poser des questions, d’engager un sujet. Tu te sens un peu dépassée par cette soudaine présence dans ta petite bulle mais tu ne te vois pas la jeter dehors non plus. Tu es curieuse en plus de pouvoir parler à quelqu’un, même si tu ne sais pas trop comment faire. Tu l’observes chercher quelque chose, ne comprenant pas ce qu’elle est en train de faire. « Oh oui oui. Tu as besoin de quelque chose ? Tu… Tu cherches quelque chose ? » Demandes-tu en interprétant mal ce qu’elle est en train de faire et en t’inquiétant comme elle vient de le faire, ne faisant pas attention au fait que ce n’est pas ton sentiment.
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Sujet: Re: BLACK OUT (Feat F04-18) Ven 24 Avr - 2:15
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Tu observes ses blessures avec intérêt, curieuse. Tu n’as jamais vu cette couleur sur la peau de quelqu’un. Enfin si car c’est un peu comme le bleu de l’étoile que tu as de tatoué dans ta main mais tu as senti à ses larmes que c’est une blessure pour elle. Tu te retiens d’y toucher, curieuse, sentant que ça doit être douloureux mais reste à la dévisager. Tu en rougis même avant de réaliser qu’elle ne te voit pas aussi tu en profites. Tu dévores toujours des yeux les gens comme si c’était la première fois que tu pouvais autant étudier le monde extérieur. Même si c’est dans un endroit fermé comme celui-ci. Tu es surprise d’entendre qu’elle n’a pas l’habitude de ne pas voir. Une aveugle récente ? Est-ce que du à ses blessures ? « Tu es si forte de faire face à cela. » Parce que, même si elle a pleuré quelques instants en arrivant, elle s’est déjà reprise et tu ne serais pas capable de faire cela aussi vite toi. Ça doit être une femme forte qui a subi un accident mais tu ne poses pas la question, ne voulant pas la faire souffrir inutilement car cela a l’air d’un sujet difficile pour elle.
Tu te plies aux règles. Comme Deux t’a dit c’est un endroit où on peut manger et dormir correctement et qui a des règles qui vous permettent de vous protéger même si la règle étrange de 16h à 22h t’angoisse et t'oblige à te replier dans l’appartement quand l’heure arrive. De toute façon tu n’es pas assez à l’aise au milieu de tous les gens. Tu voudrais découvrir tout le monde mais un par un. Trop de personne t’angoisse. Ton regard se pose sur le sac qu’elle cherche et tu souris de voir autant de couleurs dessus. « Il est beau » Vraiment. Tu n’as vu personne avec ce genre de sac encore. Ah si tu as aperçu une femme très vivante en allant manger, une femme qui parle à tout le monde, chantonne et porte des vêtements plein de couleur mais tu n’as pas eu le courage d’aller lui parler encore. Et puis tes vêtements ne te dérangent pas tant que ça même si tu te sens serrée dedans. « Oui c’est ce que je fais. Merci de ton conseil. » Rester dans ton appartement et jamais trop loin de Deux.
Tu l’observes quand elle te dit son surnom. « Starbuck ? Tu as un prénom ? » C’est curieux ça. Et tu ne connais pas ce prénom. Il est… fort… fier aussi mais dans le bon sens. Tu réalises alors que tu ne t’es pas présentée. « Je suis Dix-huit… » Toi tu as un numéro comme prénom et tu n’as pas encore compris pourquoi ce numéro te parle mais il ne te dérange pas particulièrement. « Non on ne s’est pas rencontré, je me suis éveillée avant-hier » Et vu que tu n’es pas vraiment capable d’aller au devant des gens elle ne risque pas de t’avoir remarqué. Tu sens qu’elle te cherche, essaie de te voir aussi tu t’avances un peu, le bout de tes doigts allant toucher les siens pour qu’elle puisse sentir que tu es présente. Si cela la dérange tu arrêteras mais si ça peut l’aider, tu as l’impression pour une fois de pouvoir rendre ce que Deux te donne depuis deux jours en t’accompagnant. « Je suis encore perdue. » Tu avoues parce que tu ne veux pas mentir. « Je ne sais pas si j’ai trouvé mes marques mais j’essaie de me faire à cela. » Si tu en es capable car pour le moment ce sentiment de solitude et d’étouffement continue de t’éteindre le cœur. « Tu es là depuis longtemps ? »
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Sujet: Re: BLACK OUT (Feat F04-18) Lun 27 Avr - 17:37
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Tu souris à sa remarque et rajoute doucement. « C’est une force » De savoir faire cela donc tu ne changes pas ton avis sur cette femme. La force peut se traduire de différentes manières et toi qui en es dépourvu pour le moment tu trouves qu’elle mérite d’être un exemple. Oh pas le tien, tu n’as clairement pas sa force de caractère mais tu sens qu’elle pourrait être importante pour la suite de ce qui va se passer ici. Pourtant il te manque quelque chose pour que tu puisses l’affirmer ou savoir affiner ce que tu vois. C’est étrange comme sensation. Comme le fait que tu crois en l’avenir, tu penses que demain apporterait son lot de soleil et si jamais il est aussi sombre alors c’est que le soleil n’en sera que plus lumineux ensuite. Les épreuves permettent d’avancer n’est ce pas ? Même si tu es inquiète et effrayée tu sais que les choses avanceront car tout le monde ici peut les faire avancer. Toi tu verras quand tu te sentiras prête, pour le moment tu es un élément libre, tel un papillon, peut être éphémère mais qui n’a pas encore trouvé sa place. Ni ses couleurs d’ailleurs et tu aimes beaucoup le petit sac qu’elle a. « C’est un merveilleux cadeau » Si magnifique… Surtout d’avoir une amie. Tu te dis que tu pourrais faire un cadeau à Deux pour le remercier de prendre soin de toi mais que sais-tu faire ? Il faudrait que tu oses t’approcher de la zone créative pour cela.
Tu l’observes quand elle te dit son prénom et t’en étonnes. Pourquoi as-tu un numéro et elle un prénom ? Est-ce vraiment un prénom ? « Je comprends. » Tu ne vois pas du tout ce que tu pourrais prendre comme surnom mais peut être que quelqu’un t’aidera à le faire comme on l’a fait pour elle. C’est même une idée qui te plait beaucoup, que ce soit ceux qui te sont proches qui trouvent ton surnom, ça fait comme une seconde naissance comme le jour où tu as ouvert tes yeux ici. Comme si tu avais un nom générique avant de prendre celui qui est vraiment le tien. Ça te semble étrangement familier d’ailleurs et tu deviens songeuse. « Comme un enfant qu’on nomme par son sexe ou son jour avant que la lune et son caractère montrent le nom qui sera vraiment sien. » En tout cas ça te parle, comme si tu avais déjà vécu cela et cela te rassure que ce soit familier. « Est-ce le souci de l’infirmerie qui créé cette tension ? » demandes tu puisqu’elle en parle et que tu sens la colère de beaucoup d’abeilles quand tu passes près d’eux. Et une certaine excitation vers l’heure de la levée de la règle de non violence.
Tu la laisses prendre ta main dans la sienne comme elle est rassurante. « C’est gentil. J’ai Deux qui veille sur moi. » Tu réponds simplement parce que t’as une confiance aveugle dans l’homme qui était à tes côtés à ton réveil. Tu n’es pas contre avoir de l’aide en plus, tu ne veux juste pas déranger non plus les gens. « Je… n’ai pas fait grand-chose » Tu avoues. Tu as déjà du mal à aller manger toute seule alors autant dire que tu n’as pas osé aller vraiment vers d’autres endroits. Ah si, la bibliothèque parce que les livres t’ont attiré et te permettent de te protéger derrière eux, sous un plaid dans un canapé. Après tu n’as pas osé aller ailleurs et tu remontes rapidement vers ta chambre la plupart du temps pour te rassurer. « J’ai rencontré Deux, Quatre vingt quatorze et Treize. » Tu n’as pas osé parler à d’autres personnes encore. « Je ne me sens pas à l’aise au milieu de tout le monde alors je n’ai pas trop osé » Et tu rougis à cette réflexion. C’est instinctif. « Que fais tu de tes journées ? » Parce que tu es persuadé qu’elle a de grandes journées intéressantes elle.
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Sujet: Re: BLACK OUT (Feat F04-18) Ven 1 Mai - 22:57
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Tu la laisses toucher ta peau, c’est une sensation plutôt nouvelle pour toi, personne ne l’a fait à part Deux le premier jour pour te montrer qu’il était bien réel et que tu pouvais lui faire confiance. Tu es donc aussi curieuse d’elle qu’elle l’est de toi et pourtant tu la vois mais tu gardes cette impression étrange de découvrir l’être humain quand tu parles à quelqu’un. C’est déstabilisant et en même temps tu ne peux pas t’empêcher de le faire, comme si tu le pouvais désormais. Tu passes ta main libre sur le tissu du sac en souriant. C’est très très coloré. Ça change de ce que tu vois ici depuis que tu es réveillée. « Je crois que je vois qui est Rainbow. » C’est joli comme surnom Rainbow, tu aimes beaucoup. C’est doux et plus de couleurs, ça va bien à la femme toute souriante et dynamique que tu as croisée lors des repas et que tu as observée de loin, cachée derrière ton livre dans la zone de détente. « Je n’ai pas osé aller la voir. » Elle n’a clairement pas l’air agressive mais tu as du mal avec les personnalités trop enthousiasmes, ça te met mal à l’aise. Comme beaucoup de choses…
Le surnom de Starbuck tu ne sais pas à quoi il fait référence parce que tu te souviens de rien -comme tout le monde- et que vu ton passé tu ne risques pas de comprendre mais tu trouves ça bien que certaines personnes se renomment grâce à quelqu’un ou parce qu’ils ont envie. Ça te semble logique, naturel. « Je… Je ne sais pas… C’est juste que cette façon de faire m’est familière, je ne sais pas pourquoi. En quelque sorte ça donne aussi une autre vision de nos matricules… » Juste une étape à franchir avant de trouver sa réelle identité comme il y a aussi l’étape des souvenirs et voir si on est toujours ce qu’on a été dans cet endroit. Un choix peut être ? Pas une punition mais une seconde naissance. Tu n’avais pas encore pensé à cela mais cette vision de la ruche te rassure quelques instants. Peut être pourrais-tu juste essayer de te raccrocher à cette idée pour te pousser à te découvrir…
Tu profites d’être à l’aise avec elle, de pouvoir la découvrir sans avoir son regard sur toi pour faire ta curieuse. Le fait qu’elle ne puisse te voir te rassure. C’est ça qui t’inquiète le plus vis-à-vis des autres : qu’ils puissent t’observer. C’est étrange… Cette histoire d’infirmerie t’inquiète quand même car tu ressens les sentiments des autres et cela te panique même si ce n’est pas dirigé contre toi. C’est bête mais tu n’arrives pas à t’en détacher pour le moment. « Merci c’est gentil » Pas besoin de lui dire que tu préfères largement être dans tes appartements à partir de seize heures vu ce qui se passe entre les gens même si tu apprécies beaucoup qu’elle propose de te protéger. C’est un sentiment que tu connais, qu’on te protège mais tu n’arrives pas à savoir si une bonne chose ou pas. « Je veux bien mais je ne suis pas à l’aise tu sais. J’y vais … doucement… » Tu sens bien qu’elle est de bonne volonté mais tu n’es pas comme elle, tu as besoin de temps, de faire les choses à ta vitesse pour te rassurer.
Tu as déjà demandé à Deux ce qu’il faisait de ses journées aussi tu lui demandes la même chose, essayant de trouver aussi tes rituels comme il t’a dit de le faire pour trouver tes marques. Sa remarque sur ses cicatrices te fait observer son corps mais tu ne vois rien avant de sentir un grain de peau plus doux comme ton pouce vient de passer sur son poignet, sous le tissu de sa chemise. Ça aussi c’est nouveau pour toi… « Tu es bien occupée. Deux m’a dit de me trouver un rituel aussi pour me sentir mieux. Je lis un peu mais je n’ai pas osé aller dans les autres zones. » T’avoues, tu n’as pas de raison de lui mentir. « Je ne pense pas être la mieux placée pour t’aider. Je… Je ne suis pas sûre d’être capable de te suivre, Doc serait mieux adapté que moi je pense. » Tu vois de qui elle parle, c’est un grand homme à la peau ébène qu’on t’a indiqué dans les personnes intéressantes à connaitre comme c’est un médecin. « Ce n’est pas que je ne veux pas t’aider… » Loin de là. « … mais j’ai besoin de … temps… » Tu ne sais pas si c’est ça mais tu as déjà du mal à te gérer toute seule alors aider quelqu’un d’autre te parait insurmontable.
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Sujet: Re: BLACK OUT (Feat F04-18) Lun 4 Mai - 15:55
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Tu le penses aussi. Tu sais que tu ne peux pas rester indéfiniment dans cette chambre de toute façon, tu as juste besoin de temps pour appréhender tout cela et trouver à quoi te raccrocher pour avancer. Pour le moment tu as surtout besoin des gens mais tu sais au fond de toi que tu ne peux pas utiliser cela longtemps car Deux aura aussi besoin de faire des choses seul tout comme Starbuck qui te propose son aide. Il faut que tu prennes sur toi peut être de rencontrer une personne de temps en temps sur les conseils des rares personnes qui te paraissent de confiance comme cette femme désormais. A force ça te fera plus de points de repaire dans cet endroit et donc peut être plus de volonté à t’approcher des activités que tu pourrais faire. Tu ne sais pas mais le fait d’en parler à une autre personne te permet de te motiver. Et puis sa force te donne envie de l’être un peu plus même si tu te doutes que c’est juste parce qu’elle est à tes côtés.
« C’est comme une seconde naissance, elle ne doit pas être rejetée » En tout cas tu ne le penses pas car tout ceci a forcément une explication et tu ne crois pas que ce soit à rejeter mais plutôt à intégrer, même si on se souvient de ce qu’à été notre vie. Après tout elle n’est plus ici donc il vaut mieux apprendre à vivre de nouveau plutôt que de rester dans des souvenirs lointains. Même si c’est douloureux tu as besoin de te souvenir pour avancer. Ta famille te manque, tu ne sais pas qui ils étaient, rien, mais tu sais qu’ils étaient là, tu sais que tu n’étais jamais seule comme tu l’es aujourd’hui. C’est ça qui t’effraie surtout. Tu es toute seule face à cela. Trop seule…
Et tu as besoin de temps pour faire ce qu’elle te propose. Tu apprécies son aide et ce qu’elle te pousse à faire mais ça ne fonctionne pas comme ça avec toi, tu as besoin d’appréhender doucement ce qui est en train de se passer. « Merci » Parce que tu lui aies vraiment reconnaissante mais tu ne vois pas arriver à tout cela tout de suite. Ton regard se pose sur le livre que tu es en train de déchiffrer difficilement mais que tu apprécies beaucoup. « Oh c’est un roman que je viens de commencer mais j’ai découvert que j’avais un peu de mal à lire aussi je… mets du temps » Comme dans tout ce que tu fais et tu en rougis un peu. « Cela parle d’une petite fille qui s’appelle Matilda » Après tu n’as pas beaucoup avancé mais elle voit peut être de quel livre tu parles comme c’est le titre : Matilda.
Tu l’observes quand tu lui dis que tu ne peux pas faire ce qu’elle te propose, tu ne veux pas qu’elle soit déçue mais tu penses que son ami sera certainement de meilleure compagnie que toi. Tu ne sais pas si tu ne vas pas l’abandonner au milieu de tout le monde si jamais tu as une crise de panique et tu ne voudrais vraiment pas lui faire subir ça alors qu’elle est si gentille avec toi. Peut être que tu le feras pas mais la vérité est que tu ne sais pas qui est donc tu ne peux pas t’avancer sur tes réactions et ici tu en as des fortes. « Oh… Oui je veux bien descendre avec toi pour le déjeuner… » De toute façon tu ne peux pas ne pas te nourrir donc ce n’est pas un soucis. « Nous… Nous nous mettrons non loin de ton ami au cas où j’ai besoin de remonter » Ça te rassure. Comme ça tu sais qu’on pourra prendre soin d’elle si tu sens que c’est trop pour toi. « Non c’est un bon compromis, ne t’inquiètes pas » Tu lui souris doucement même si elle ne peut pas te voir. « Tu… Tu lis toi aussi ? » Puisque tu peux au moins parler de ça et c’est moins stressant que de parler de sortir de cet appartement.
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Sujet: Re: BLACK OUT (Feat F04-18) Mer 6 Mai - 23:06
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Oui tu auras Deux et puis elle si tu as besoin. Comme tu as aussi Treize qui a été adorable avec toi ou encore quatre vingt quatorze qui a une patience d’ange quand tu lui demandes de l’aide sur certaines phrases. Plus les jours passent et moins tu es seule et cela ne pourra qu’aller en s’améliorant mais tu as besoin de découvrir doucement une personne à la fois pour avancer sur ta capacité à parler aux gens et surtout accepter leur regard sur toi. Pourtant tu n’es pas pudique, tu n’as pas non plus de soucis avec ton corps que tu sembles même très bien maîtriser vu comment tu marches, ondules… Tu as une souplesse très importante, tu maîtrises tes gestes à la perfection mais tu ne sais pas pourquoi tu as du mal avec le regard direct des gens sur toi. Tu ne sais pas où tu as vécu mais cela devait être particulier.
Tu commences un livre qui semble pour enfant mais cela te convient, tu n’as pas honte de le dire, tu as envie de mieux gérer cela, ne sachant pas pourquoi tu n’y as pas eu accès jusqu’à présent. « Oh… Oui bien entendu mais ce n’est pas très… fluide tu sais… » Tu butes sur les mots, tu as besoin de relire les phrases pour bien marquer la ponctuation ou l’intonation et tu prononces mal certains mots sans t’en rendre compte. Tu ne veux pas non plus que ce soit horrible pour elle à entendre si elle veut découvrir correctement ce livre. Mais si tout cela lui convient tu n’es pas contre le faire, ça t’aidera certainement à mieux lire en plus si quelqu’un peut te reprendre. Vous testerez ça une prochaine fois, il te faut du temps pour aller de l’avant. Tu as un rythme que les autres doivent trouver lent mais tu as besoin de cela.
Cependant tu acceptes de venir manger avec elle tant que son ami n’est pas loin pour l’aider si jamais tu dois partir. Plus que d’avoir peur, tu es contrariée qu’elle ne puisse pas compter sur toi. Tu te détends quand elle accepte tes conditions et oses lui poser quelques questions. « Nous pourrons te lire ce que tu désires. Ce ne sera pas pareil mais peut être que cela pourra te faire rêver un peu. » Peut être… Tu espères que tout ceci n’est que temporaire. Deux t’a dit qu’on veillait sur vous aussi pourquoi la rendre aveugle ainsi et la faire souffrir ? Pour que les autres viennent à son aide ? Pour qu’elle découvre le monde autrement ? Voir toutes les facettes d’une vie ? C’est une façon dure d’obliger les gens à se servir de leur autre sens de cette façon tout de même… Tu en parleras à Deux…
Sa question te laisse songeuse. Pourquoi es tu allée vers les livres ? Tu n’as pas vraiment été vers eux à vrai dire, tu t’es mise dans un canapé sous une polaire pour essayer d’observer le monde en te protégeant un peu et tu as découvert les livres… « Un signe peut être… » Parce que rien n’est le hasard pour toi, ce n’est pas une notion possible dans ton esprit. « Je voulais essayer de rester un peu avec vous et j’ai trouvé que le confort et la chaleur d’une couverture sur le canapé près de la bibliothèque était agréable. Les gens y étaient calmes. J’ai alors vu les livres et j’en ai ouvert un, ça faisait… comme une protection en plus entre les gens et moi et j’ai commencé à lire… » Et tu es restée à lire, tu as découvert que tu avais du mal d’ailleurs pour cela et tu as rencontré quatre vingt quatorze qui t’a aidé à déchiffrer quelques mots avant de te donner quelques conseils de lecture. Une façon comme une autre d’arriver à la lecture. Tu regardes l’heure à ta montre. « Veux tu qu’on commence à descendre vers la zone de repas ? Ce n’est pas encore l’heure mais si on prend notre temps ça te permettra de te familiariser avec les sons pour te repérer. » Elle pourra ainsi mieux apprendre à se repérer avec un sens en moins.
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