Nous avons pris la très difficile décision de fermer le forum en date du 18 octobre 2020. Merci à tous pour ces beaux moments passés en votre compagnie. On vous aime tout plein! <3
Il ouvrit les yeux avec difficulté. La lumière lui agressa les rétines. Au bout de quelques secondes à s’acclimater, il se redressa avec difficulté. Son cœur loupa un battement lorsqu’il s’aperçut qu’il n’avait aucune idée de l’endroit où il se trouvait. Comme monté sur un ressort, il bondit hors du lit mais, à peine ses pieds eurent-ils touchés le plancher qu’il s’effondra sur le sol. Son corps était ankylosé, et une violente nausée manqua de le faire vomir. Sa tête lui tournait légèrement. Plus doucement, il réussit à se mettre sur ses pieds, toujours fragile sur ses appuis. Il se força au sang-froid, et essaya de reprendre depuis le début.
Très bien. Il était dans une pièce assez sobre et très blanche. Une odeur d’aseptisant lui chatouillait les narines, comme s’il était dans une chambre d’hôpital. Il baissa les yeux. Il était vêtu d’une chemise blanche, et d’un pantalon gris. Il repéra des baskets blanches et entreprit de les chausser. Pour se battre, c’était tout de même plus pratique. Alors qu’il faisait ses lacets, il repéra à son poignet un bracelet bleu qu’il ne s’autorisa pas à observer en détail. Il avait mieux à faire. La bouche sèche, il pensa immédiatement à une drogue. Cela expliquerait pourquoi il ne se rappelait pas être arrivé ici.
Il se figea. Que faisait-il avant d’être séquestré dans cette chambre étrange ? Son cœur s’affola. Il essaya de faire le point. Ok, il s’appelait… Comment s’appelait-il ? Un juron déchira sa gorge alors que, lentement, la panique s’insinuait en lui. Il n’avait strictement aucun souvenir. Faisant fi de son corps courbaturé et de sa nausée grandissante, il se précipita vers la porte, le sang pulsant à ses tempes. Quand soudain, une voix déchira le silence, le faisant s’immobiliser. Il ne comprit pas tout. H04-022. Non. Impossible qu’il ne se résume qu’à cela. Il fallait qu’il s’échappe.
Avant qu’il n’ait atteint la porte, celle-ci s’ouvrit sur une jeune femme. Ni une ni deux, dans des réflexes qu’il n’expliquait pas, il l’attrapa et la plaqua contre le mur. La colère avait remplacé la panique. Mais à voir les yeux dilatés par la peur de l’inconnue, elle ne s’attendait pas à le trouver debout face à elle.
— Où suis-je ? siffla-t-il en raffermissant sa prise sur la chemise de la jeune femme. Et pourquoi est-ce que je ne me souviens de rien ?
Particularités physiques : Des anneaux aux oreilles (du lobe aux cartilages. 7 d'un côté, 8 de l'autre), un anneau au septum nasal, de multiples tatouages noirs.
Orientation : Homosexuelle ?
Langues : Anglais
Métier : Taromancienne
Logement : 4-G
Sujet: Re: To wake up on the wrong side of the bed (F04-18) Jeu 23 Avr - 23:58
To wake up on the wrong side of the bed
I am not bound to please thee with my answer.
-- William Shakespeare
Tu viens de vivre trois jours d’enfermement avec deux personnes que tu ne connais pas. Mais qui connais-tu après tout dans cet endroit à part quelques petites abeilles qui se comptent sur les doigts d’une seule main ? Tu te dis que ça en fait deux de plus que tu peux classer dans les personnes que tu côtoies timidement mais qui sont très gentilles. Cependant tu étais bien contente de retrouver Deux la veille, point de repaire que tu as du mal à quitter depuis que tu t’es réveillée. Il était le premier à tes côtés quand tu as ouvert les yeux, apeuré aussi mais doux, calme et essayant de te faire reprendre tes esprits. Tu as aussi du mal avec cet endroit fermé. Les jours passent et t’en peux plus, la nature te manque tellement… Et surtout le ciel. Toi qui a tatoué sur ton corps les cycles du soleil et de la lune tu te sens si loin d’eux, si déconnectée. C’est juste terrible de se sentir si seule. Tu sais que tu n’es pas la seule dans ce cas tu le sens dans les gens que tu croises, terriblement sensible à leur sentiment, et leur solitude renforce la tienne.
Où sont les tiens ?
Cette question tourne en boucle dans ton esprit et parfois tu te surprends à sonder les gens pour savoir s’ils pourraient être des tiens mais comment le savoir face à ce manque de souvenir qui vous accable tous ? Et puis tu te rends compte que tu les dévisages aussi tu rougis sous tes multiples taches de rousseurs avant de te faire minuscule. Les contacts humains te semblent tellement peu naturels. Où vivais-tu pour ne pas savoir quoi faire face aux gens ? Tu sembles les comprendre, ressentir leur sentiment et pourtant tu te rends compte que tu n’as pas vraiment de codes sociaux, curieuse comme une enfant de les découvrir avant de te cacher derrière la mer de tes cheveux roux quand tu te rends compte que tu ne sais juste pas quoi faire face à eux. Tu te sens si ridicule souvent.
Ce matin là tu dois retourner dans ta chambre, tu n’as pas pris assez d’affaire pour te changer. Tu as du mal encore à prévoir cela, tu es tête en l’air et puis t’es perdue avec le changement de chambre à faire. Discrète, silencieuse car tu marches toujours pieds nus dans cet endroit aseptisé, tu te diriges à pas félins vers ton appartement. Mais tu as à peine passé la porte d’entrée que tu te fais attraper par le col. Tu échappes un couinement de surprise, remontant tes avants bras devant ton visage pour te protéger, dévoilant tes tatouages sur tes avants bras et mains, l’étoile bleu que tu as tatoué dans la paume de ta main tournée vers ton agresseur. Les larmes te montent tout de suite aux yeux, envahie par la terreur que sa colère t’inspire. Mais c’est un écran, un autre sentiment assaille l’homme… « S’il te plait… » Tu écartes légèrement tes avant bras pour laisser passer ton regard azur vers le sien. « Je… Je ne sais pas… Je suis comme toi… Laisses moi s’il te plait » Soupires-tu ton cœur battant tellement vite que tu manques de t’évanouir.
CODAGE PAR AMATIS AVATARS PAR astral divinity & oldmiserunt