Show me the other side | ft. F01-657

Show me the other side

F01-657 & H01-210

Tourner en rond, comme un lion en cage. Compter les secondes, les minutes, les heures qui s’écoulent sans pouvoir rien faire d’autre que d’attendre. Attendre, attendre, attendre. Mais quoi au juste ? T’en as pas la moindre idée, et tu finis par en être sacrément agacé. Quelques jours à peine que t’es là, et t’as envie de crever les murs pour te sortir de cet endroit. Sauf que, primo, ce n’est pas le mouvement le plus intelligent et, deuxio, t’as pas vraiment les outils pour agir d’une telle manière. A moins de faire apparaître par magie du C4, ce n’est pas demain la veille que tu vas pouvoir défoncer les murs et t’échapper d’ici. Et puis, H01-210, sois honnête avec toi-même. T’es intrigué, pas vrai ? T’as envie de connaître les origines de tout ça, d’en découvrir les fondements, que ça te plaise ou pas. C’est plus fort que toi, en vérité, tu ne peux pas lutter contre ce désir curieux qui te démange. Ça gratte sous la surface, c’en est presque maladif tellement tu as envie d’être celui qui possède les clés. Bien sûr, il y a toujours la méfiance qui pointe, le doute insinué en toi qui t’indique que ce lieu, quoi qu’il représente véritablement, incarne à merveille une sorte de malédiction latente, revancharde, pesant telle une épée de Damoclès sur vos têtes écervelées. Mais tout de même. T’as une sorte d’instinct, fouineur, qui trépigne à l’idée de dévoiler certains pans de vérités. Serait-ce donc pour ça que tu es là, alors, 210 ?

T’es là, en train d’effectuer quelques petits pas, le plancher craquant sous le poids supportés par tes talons. Tu marches au ralenti, d’avant en arrière, de droite à gauche, comme pour t’assurer que tu ne rêves pas ce coin assez particulier. Bien plus, du moins, que le reste de cet asile de cinglés. Les tuiles grincent et attirent ton attention par ce bruit récurrent, dont tu provoques toi-même la répétition. T’es comme un con à finir par t’agenouiller, pour gratter du bout des ongles ce sol qui émet des ondes à l’origine inconnue. T’as presque le fol espoir de tomber sur une trappe mystère, de percer une ouverture quelconque sauf que… rien. Nada. Pas un millimètre du sol qui daigne bouger, qui vibre à ton toucher. Il y a juste un son qui résonne derrière ce fichu carrelage blanc, mais pas un seul carreau ne démontre une irrégularité quelconque. A croire, mon vieux, que tu commences déjà à te faire de fausses idées. En soupirant, tu reprends quand même ton inspection. Croisant un bras, amenant l’autre sous ton menton. T’as jamais été aussi concentré depuis que tu t’es réveillé, et pas de doute que ta vision lointaine pourrait se révéler assez risible aux yeux d’un spectateur dévoué. Il te faut quelques instants d’intense réflexion pour toutefois remarquer, dans une position un peu plus éloignée, la présence d’une porte totalement unifiée. Si fixé sur le sol que t’en oublies les murs, ah c’est du beau. Prestement alors, tu te rapproches de l’ouverture bien que tu déchantes très vite. Car tu ne tardes pas à remarquer l’absence de clenche comme de serrure. Tu frissonnes à cette constatation, fronçant les sourcils également alors que tu restes là, pantois, à observer la chose.

Il faut dire, pour ta défense, que tu ne sais pas trop quoi faire d’autres. T’es tenté de faire un geste, de taper contre la porte, et tu t’apprêtes même à le faire quand tu remarques, à nouveau, un détail assez singulier. Des symboles qui se dessinent, d’une langue, tu en es persuadé, que tu ne maîtrises aucunement. « Mais qu’est-ce que c’est que ça ? » marmonnes-tu, plus pour toi-même que pour une oreille indiscrète. Mais justement, voilà que ton ouïe est attirée par un grincement familier. Et brutalement, tu fais volte-face pour te retrouver face à une silhouette hispanique à l’aspect vaguement familier. Perplexe, tu la laisses arriver à ta hauteur, probablement amenée ici par la même curiosité qui t’a poussé à débarquer dans le coin. « Bonjour. » Lances-tu même à son attention, un étrange sourire fleurit sur tes lèvres. T’as presque envie de la guider vers toi pour qu’elle partage ses pensées sur ce qui ce dessine au devant de toi. « Toi aussi, t’as vu ça ? » Tu ne prends pas la peine de te présenter non, à la place, tu montres cette porte verrouillée et ce langage exposé. C’est sournois, la manière dont c’est ainsi affiché au public, comme un étrange autel nécessitant un quelconque sacrifice pour daigner s’intéresser aux abeilles qui se sont pointées sur place. C’est intriguant, aussi, et ça fait sonner une corde en ton intérieur qui te fait trembler. « J’imagine que toi non plus, tu n’as pas la moindre idée de ce que ça signifie. » Tu désignes les symboles marqués sur l’accès, les frôlant du bout des doigts, sans toutefois encore oser les toucher plus que ça. Comme la femme, tu te rends compte, que tu observes mais que tu gardes finement à distance, ne sachant pas comment t’adresser à elle en dehors de ce mystère. Tu sens que quelque chose émane de sa personne, mais tu n’arrives pas encore à comprendre pourquoi son aura te fait tiquer autant. Finalement tu soupires, presque lassé par ce petit jeu sans fin. « Allez, doit bien y avoir une raison à ce bordel. » Tu n’attends pas franchement l’avis de l’étrangère que déjà, nerveusement, tu tentes de toquer contre la porte. Comme si, peut-être, un interlocuteur énigmatique pourrait t’ouvrir depuis l’autre côté et répondre magiquement à tes questions. Mais tu te doutes, par avance, qu’il n’y aura pas forcément de réaction.

belle âme

✯ ✯Show me the other side ✯ ✯

As I crawl through dirt and mud, I'm sinking under. In a grave of life that was I saw a light. I turned my back on everything, I searched for half-remembered dreams. Pulling me down with you, above my head, they're circling. The vultures want what's left of me, I sacrificed it all and I will fight.

Endroit mystérieux, laissant une impression désagréable le long de sa colonne vertébrale. Elle parcourait les lieux, tels un lion en cage, marchant de couloir en couloir afin d’appréhender ce lieu qui était sa nouvelle demeure et unique endroit dont elle se souvenait. Souvenir d’un passé oublier, qu’elle aimerait pouvoir se rappeler, essayant de toutes ses forces de faire appel à ces quelques brides qui sauraient rester. Car elle ne peut croire, qu’elle ne puisse se souvenir de ce qu’elle était avant, car sinon comment pouvait-elle dire que celle qui était dans ces couloirs blancs était bien celle qui était censée être.
Tant de questions qui se bousculent dans sa tête qui la détourne de son observation de l’environnement qui les entoure. Terre inconnue qu’elle doit à présent apprivoiser, appréhender ses faiblesses, comme ces forces et faire sienne. Découvrir ce qu’il cache, pour mieux utiliser le savoir qu’il referme à ses fins et prendre si possible le pouvoir sur ceux qu’elle côtoie au jour le jour à partir de maintenant. Elle pose son regard perçant sur ces colocataires, avertissement pour qu’ils ne s’approchent pas d’elle, laissant cette colère – sans aucun sens- s’échapper de son être entier. Voix autoritaire, semblable à un de ses molosses prête à mordre au moindre mouvement brusque. Elle avance dans ce lieu, retrouve cette concentration dans cette découverte de ce lieu inconnue. Elle ne sait où elle va, mais peu importe, c’est ainsi que les plus grandes découvertes fut réalisé, par le simple hasard de c’être trouver au bon endroit au bon moment. Mais même cela, elle ne pouvait que le supposer, car comment pouvait, on affirmer ces faits. Alors qu’on ne pouvait même pas se souvenir de ce qu’on avait pu faire il y a une semaine.
Soupire s’échappant de ses lèvres, alors qu’elle se demandait dans quel merdier elle avait pu se mettre, ce qu’elle avait pu faire pour se retrouver dans cette cage qui la privait de liberté. Rire sortant du plus profond de sa gorge alors que ce mot venait s’imposer dans sa pensée, se demandant une nouvelle fois si un jour elle avait déjà goûter à cette liberté dont elle ne connaissait que le mot et ne connaissait plus le sens de celle-ci. Pourtant, au fond d’elle, elle sait que ce n’est nullement se réveiller dans un lieu maculé d’un blanc qui est synonyme de liberté. Mais quel que soit, ce concept de liberté, elle ne laisserait pas mourir dans ce blanc insipide, chercherai un autre endroit qu’elle pourrait associer à ce mot si abstrait. Et non cet endroit étrange qui est à présent sa demeure, ainsi qu’à d’autres.

Quoi qu’il en soit, elle avance toujours dans ses couloirs, regardant chaque interstice, regardant le plafond continuant cette quête de faille. Car elle en était sûre, il devait y en avoir une car tout lieu avait ces points faibles, comme toute personne et elle la trouverai. Promesse secrète enfuis en elle, et qui pourtant se trahirait sans aucune doute dans chacun de ses actes dans ce lieu. Mais ses pensées, s’interrompent dérange par la vision d’une silhouette aux allures qui lui paraissait familière, mais dont elle n’arrivait pas à se souvenir. Etat de fait, qui l’agaçait de plus en plus, croire savoir certaine chose, connaître certaines personnes sans jamais savoir où ni comment, ni même le lien qui l’unis à ces autres habitant qu’elle rencontrait. Ses yeux balayent l’inconnue des pieds à la tête. Elle vit ce sourire, faisant surgir une colère en elle inexpliqué qu’elle exprime par un grognement sourd, alors que ses yeux venaient d’accrocher au sien. Il lui pose une question, montrant un bout du mur qu’elle observe sans dire un mot. À dire vrai elle ne sait pas ce qu’elle pourrait lui dire, sauf une « Maintenant, oui » des plus désagréables…Après tout ce n'est pas son genre de se retenir et puis il semble déjà l’énerver alors même qu’il ne lui a posé qu’une simple question. Ses yeux se portent sur cette porte étrange, ne correspondant pas au reste de cet endroit insipide. Elle fronce les sourcils, se rapprochait de la porte, tenant sûrement un des premiers indices qu’elle cherchait temps « Maintenant, oui » dis sur un ton sec, comme si elle venait juste de lui mordre la main, presque agacée que se soit lui qui l’ai découvert.

Elle l’entend parler à nouveau, alors qu’elle observe cette anomalie présente dans ce couloir. « Si je savais, je serais déjà plus ici.» C’était, du moins, là première réponse qui lui venait en tête et qu’elle réprimait pour ne pas être encore plus désagréable. « Je crois que personne ne sait » Cela dit, ceci non plus n’est pas une réponse des plus agréable. Elle le voit tenter de l’ouvrir, dessinant le symbole, venait frapper de manière gentillet. Elle levait les yeux au ciel face à cette manière douce de faire les choses. Elle le regard, les bras croiser avant de lui dire « Tu crois vraiment qu’on va te répondre… » Un soupire encore une fois s’échappe de sa bouche, laissant ses bras tomber. Elle prend une grand inspiration juste après lui avoir dit «Laisse-moi faire » et d’un grand coup de pieds son talon venait frapper la porte. Elle aurait bien crié à la suite d’ouvrir cette porte insultant sans hésitation ceux qui se trouvait derrière.

Ⓒslytbitch.

» To wake up on the wrong side of the bed (F04-18)
» Show me your worth
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