Trouble || feat. Doc

Oh my god this feel so good. J'pourrais faire ça toute la journée maintenant que j'lai trouvé, ma drogue. Putain c'pas que j'ai pas essayé de trouver de quoi fumer, mais merde le feu ici c'pas dans les priorités. Pourtant il y a un camping improvisé alors ce serait bien quoi un petit feu pour se chauffer le cul entre deux brins d'herbe. On a de quoi faire avec tout ces bouquins à cramer. Ça ferait pas plaisir à tout le monde, mais sérieusement who cares? Assurément pas moi. J'men moque bien de les faire chialer parce que j'ai envie de défoncer des trucs et fumer de l'herbe. La récolte est pas mal d'ailleurs et j'ai même trouvé de quoi tout rouler et tout cacher dans un coin que le vieux tombe pas sur ma réserve personnelle. C'serait dommage quand même tout ce temps perdu à me faire des pétards pour me les faire envoyer dans la cuvette et pas arriver à les récupérer le jour où j'arriverai enfin à faire du putain de feu. En attendant il fallait tout de même que j'arrive à trouver d'quoi m'enfumer l'esprit parce que merde les baises sont bonnes, mais pas toujours dispos. C'que c'est triste ce bordel parce que merde je me le serais fait à répétition ce petit con. Juste d'y penser ça me gratte là où il faut alors raison de plus de trouver de quoi me faire planer. J'ai testé bien des trucs. J'ai recommencé à faire le pigeon sur le balcon, mais r'garder en bas me donnait l'impression de mort plus que d'réellement voler. C'est que j'suis pas trop équipé pour le faire et clairement mon don avec le papier est pas pour fabriquer de quoi devenir un piaf. J'ai essayé de retenir ma respiration un bon moment aussi, à en avoir les lèvres bleus un peu et ajouter à ce pâle teint de cadavre que je me trimbale. C'est qu'il manque de soleil le vieux, mais vu le passif ça m'étonne pas trop. Lui sait pas. Il sait plus le bordel dans lequel on nous a foutu, mais moi j'ai la chance d'm'en rappeler. J'pourrais le noter dans son calepin à la con, mais j'ai pas envie de lui donner cette joie. J'préfère lire les lettres tremblantes de panique au petit matin parce que oh merde il a eu une autre absence ce con. De la drogue dans la bouffe... Si seulement mec, si seulement, mais non c'n'est qu'moi tada!

J'ai pensé m'foutre la tête dans la cuvette aussi, noyade improvisée dans les règles ou juste couper l'bras à l'os, mais dans les deux cas ça me donnait pas le feeling sans me foutre dans la merde. Déjà parce que j'suis pas assez suicidaire pour arriver à me caler le crâne dans le potty hole assez longtemps qu'ça vaille la peine et après parce que ouais si j'me vide juste de mon sang comme un crétin j'serai pas plus avancé non plus. Non, fallait mieux qu'cette merde et la bim l'illumination! Il est pas tout en muscles le corps, mais il est pas trop mal non plus faut dire. Alors j'me suis trouvé un coin d'mur dans la chambre pour me relever sur les mains comme un pro, jambes en l'air, et laissé l'sang arrêter d’irriguer l'essentiel pour me remplir le crâne un bon coup. Jusqu'à ce que je tienne plus et qu'ça commence à tourner. Et alors là... merde le buzz quand j'me suis r'levé sur mes pieds pour tanguer jusqu'au lit où j'me suis laissé tomber. God this is awesome. J'la tête qui tourne, le corps mou et merde manque qu'un peu de chaleur pour compléter le truc qu'ce soit parfait. J'recommence encore quelques fois, gardant qu'mon caleçon parce que c'plus pratique pour l'athlétique de la chose et woh ça tourne c'merveilleux. J'vois plus trop clair, j'tiens plus trop droit, et couché comme ça sur le lit je sens une armée de fourmis qui s'baladent dans mes jambes et mes bras. J'sens plus rien et c'le pied. Faudra que j'fasse tester cette merde à Echo il va halluciner et moi merde j'en soupire comme si j'le prenais vraiment, mon pied, porte grande ouverte comme l’exhibitionniste que j'aime trop être.

J'crois que j'me laisserais crever comme ça. Juste dans les vapes à voir la pièce tourner et sentir cette pression contre ma tête qui m'fait fermer les yeux et soupirer de contentement parce que merde ces waves dans mon esprit elles me font franchement du bien. J'commence à le réaliser là à quel point cet endroit c'est d'la merde. Rien à boire, rien à fumer, à peine rien à baiser. Les gens semblent presque tous si coincés à s'balader la queue entre les jambes comme des cabots qu'on a punit pour une bêtise. Putain z'êtes pas bien! Man up! Grow some balls! J'croirais presque qu'ils sont bien ici ces cons à faire genre que tout va bien ou juste avoir la tête d'un cadavre fraîchement sorti de sa tombe. J'suis pas bien clairement, j'ai le teint aussi vert qu'un troll dans son état naturel, mais merde moi au moins j'souris à pleines dents comme un con juste pour les perturber ces petits cons déprimés. Juste pour leur filer c'malaise que j'vois si je peux pousser. J'sais bien que j'suis pas le seul à avoir envie de fiesta. Suffit juste de trouver les autres et on aura de quoi se faire une petite fête dans les règles. Y'a rien qui interdit ça non? Fêter, danser, hurler... pitié faites que quelqu'un ait une putain de clope à partager. C'papote dans les environs et suffit de trouver le bavard du lot pour tout savoir. J'ai appris de ces trucs... surtout que merde j'suis arrivé après la beuverie et ça c'est la tristesse assurément. Mon royaume à la con pour avoir de quoi planer encore un moment. Bon j'ai un trône de déchets qui doit piquer le cul, mais faut savoir se contenter d'peu parfois. Comme j'le fais là avec ce buzz que j'sens déjà commencé à partir. Putain de cœur. T'pourrais pas pomper moins fort le sang que je le garde plus longtemps là où il faut? T'peux l'faire pourtant je sais, j'ai testé.

J'allais même l'insulter dans les règles avant d'entreprendre me lever pour profiter du tournis une dernière fois, mais y'a un vieux qui s'est stoppé sur l'pas de ma porte en me parlant clairement à moi. Huit... Ô mon roi, maître, patron... c'vraiment trop demander? J'me tourne sur l'ventre, posant mon menton dans mes paumes de main pour le fixer comme une gamine qui bave devant un poster. Les jambes ballotant dans le vide et les yeux qui papillonnent un peu le temps que la tête s'replace un peu. « Qui d'mande? » Oh j'sais bien. Elle m'a dit. J'lui ai pas trop laissé le choix en même temps parce que merde on s'ennui dans le blackout. Beau grand brun bien musclé au regard ténébreux qui essaie d'en imposer avec sa voix bien profonde qu'elle aurait bien voulu en profondeur ailleurs à mon avis cette conne. Clairement c'lui le docteur. La question s'pose même pas, mais j'fais mine de rien quand même parce qu'il est où le plaisir sinon? J'mens pas, j'm'en fiche bien de faire du tord, mais il a pas posé de question non plus alors voilà quoi. « Parce que j'suis occupé tu vois mec alors s'tu pouvais juste traîner ton vieux cul en dehors du logement c'serait bien. » Ouais vieux. J'sais que LE vieux est pas tout jeune, qu'ma carcasse en bave, mais dans ma tête ou plutôt dans la sienne moi j'suis dans la fleur de l'âge et je blossum de tout mon long en m'étirant comme un chat qui a trop dormi avant d'continuer de rouler pour finalement m'asseoir au bord du lit. J'lui aurais bien dit d'cogner avant d'entrer, mais j'sais qu'il l'a fait monsieur poli. J'espérais juste que j'avais halluciné.

Même pas qu'il veut jouer c'vieux con. Il est pas drôle et ça semble lui faire plaisir en plus de son p'tit podium tout sérieux là à se prendre pour le king of the world. Il s'prend pour qui hum? Sa question m'fait faire la moue et m'observer un bon coup. J'me tâte les bras, le torse, lève l'élastique du caleçon pour admirer le trois pièces en grimaçant un peu, l'air indécis sur la gueule. « Meh tu sais quoi j'crois que j'men sors pas si mal. J'pas de cheveux blancs moi encore. Un point pour la jeunesse. Clairement j'ai pas un balais au fond du fondement, ça m'en donne un autre et puis j'suis nettement plus fun que toi c'est une évidence. » J'acquiesce de la tête en le fixant, l'air amusé j'admets. « Ouais clairement t'es plus vieux que moi mec, mais écoute j'suis gentil alors j'te laisse tâter si tu veux comparer pour valider. » Quitte à ce qu'il reste appuyé là pour m'faire chier aussi bien en profiter. Surtout qu'il affiche bien monsieur le docteur qu'il sait c'qui se trame dans mon petit crâne, qu'il est pas con et qu'il voit bien que j'suis pas sa pauvre petite victime au bord du suicide qu'il aurait bordé s'il aurait pu. Que j'suis pas non plus l'autre miss univers qui sait tout mieux que tout le monde. Non. Il le sait deep down que j'suis tellement mieux que ces deux losers, mais il veut pas l'admettre du haut de son perchoir. C'trop difficile d'admettre qu'il peut avoir tord et tout ça je paris. « Puis tu vois bien que j'me fais pas d'mal mon vieux. Il y a pas de sang qui gicle, j'ai bouffé, j'ai pas trop dormi, mais qui a vraiment besoin d'le faire hum. C'est grave docteur? J'donne cette impression que je vais me cracher un organe ou deux? Parce que je sens que j'ai la forme moi tu sais. » Ouais allé, je lui ai donné son titre de docteur a la con juste avant de me lever.

J'tourne sur moi-même pour le laisser admirer ce petit corps pas trop mal en forme en fait bien que ouais j'sois blafard un peu, mais ça c'est son état naturel c'pas de ma faute. « Puis d'où tu t'permet d'juger de toute façon? Tu prends pour qui? Mon papa? C'que c'est chou. C'pas que j'en ai pas besoin, mais ouais c'est un peu ça. Tu sais rien tu sais. T'arrives comme une fleur comme ça, mais t'en sais rien de ce que je foutais en fait, couché bien peinard sur le pieu. Pour ce que t'en sais je prends soin de c'corps à merveille et mieux que tu sauras jamais l'faire. » Et j'pousse même le vice jusqu'à m'approcher d'lui pour qu'il puisse sentir mon haleine de bouffe toute fraîche dans ses p'tites narines délicates. « Alors tu dégages et t'arrête de faire genre que t'es le sauveur et que tu sais mieux que moi c'qui est bien pour mon p'tit body. On s'comprends bien connard? »

Il me parle comme si j'avais la soixantaine avancée l'vieux avec son vouvoiement comme si j'méritais l'respect alors que j'le vois bien dans son regard qu'il a envie d'men coller une. Son blabla il empeste l'reproche à plein nez et j'en ai tellement rien à foutre que j'continue juste mon petit monologue pour lui faire comprendre à quel point il sera pas maître d'ma personne comme visiblement il a envie de l'être. L'premier né de la famille est peut-être plus docile et sensible à ce charmant docteur, mais c'pas mon cas et j'veux que ce soit clair que si je pointe le bout de mon nez c'pas pour qu'il vienne me faire des reproches sur ma façon d'faire décompresser celui qui en a le plus besoin. C'pour qu'il me fiche la paix et s'occupe de ses affaires et non des miennes. Forcément, monsieur est pas d'accord et monsieur prétend surtout parce qu'il me connait apparemment d'avant qu'il arrive à lire en moi comme dans un livre ouvert. Rêve pas l'vieux, tu sais rien. J'sais que l'autre là il est pas le plus bavard et j'sais surtout que les deux seules personnes dans son p'tit crânes qui savent vraiment pourquoi tout c'bordel est arrivé se trouvent pas dans cette pièce en ce moment. Alors clairement c'pas lui qui aurait pu t'le dire et l'autre conne, aussi stupide et 'gentille' soit-elle, est pas fan de c'moment apparemment pas glorieux alors j'crois pas qu'elle aurait bavassé sur ça non plus. Ouais non, tu sais rien mec et peut-être qu'au fond c'est ça qui te fait chier. Bien plus que moi qui s'approche de toi pour te dire de dégager et aller vivre ta vie que j'puisse vivre la mienne.

C'pour ça que j'souris en le sentant m'attraper par l'cou c'connard, l'fixant dans les yeux même si j'ai pas trop l'choix non d'laisser le corps suivre la prise parce qu'on s'mentira pas il a plus de muscles que moi c'con. Il est plus grand aussi et c'pas pratique faut dire. « Et tu crois quoi? Que m'parler comme à un clébard va m'faire changer d'attitude? » Et ouais j'ai un sourire mauvais avec ma petit voix étouffée. « T'sais c'qu'il font les clébards qui aiment pas s'faire donner des ordres? Ils jappent, grognent et bavent. » Et j'lui offre ma plus charmante grimace avant d'miner japper puis lui envoyer un splendide crachat dans la gueule. Il veux m'parler comme à un putain d'chien bien j'vais agir comme tel. Il va m'faire quoi de toute façon? C'bien là l'avantage d'avoir plusieurs personnes dans une tête, moindrement qu'il veut en protéger une il peut pas m'en coller une sans qu'les autres le saches. Oups. « C'est assez polis pour toi ça docteur? Non parce que bon j'peux en balancer un peu plus si tu veux vraiment goûter comme j't'emmerde. » Ça va m'faire plaisir même, c'cadeau de l'faire partager ma bave comme ça. Bon j'suppose qu'il aurait préféré l'autre conne, mais on peut pas tout avoir dans la vie faut qu'il s'y fasse. Au moins il aura eu l'preview.

Et il va faire quoi l'vieux en plus d'me considérer comme un clébard? Il va m'passer la laisse au cou p't'être pour m'apprendre à marcher au pas derrière lui? C'que c'est mignon d'croire qu'il pourra me contrôler comme ça. Personne me contrôle moi. C'moi le puppy l'plus fort de la petite portée qui se déhanche dans son petit crâne à l'autre imbécile. Même elle arrive pas à si facilement me déloger avec qu'c'est le pont de tout c'bordel. Oupsy Docteur. J'sais pas trop si c'est qu'il espérait en me choppant par le cou comme ça, mais il en faudra plus pour qu'elle vienne lui faire de grands yeux d'biche et lui demande de s'faire défoncer. Ouais, qu'il croit pas que j'suis pas au courant de leur petit love et tout c'qui peut en découler. Dommage mec c'moi qui a eu l'privilège de dévierger le master en ce bas monde et t'es pas l'premier ou l'plus agréable à y être passé. Oups encore. Enfin bon, j'ai fini d'japper et j'me contente de fixer ce postillon qui lui coule sous la joue en souriant alors qu'il continue de blablater parce que j'aime bien sourire en fait faut pas douter. J'aime leur faire comprendre que j'me laisserai pas marcher sur les pieds. Enfin, encore faudrait-il qu'ils touchent le sol mes pieds parce qu'il semble décidé à c'que ce soit plus l'cas et ça... ouais non ça c'pas bon. J'me doute qu'il va pas nous tuer ce con hein j'suis pas bête à c'point, mais je sais que chaque partie de ce petit crâne à la con a son trigger et ça... l'air qui commence à moins bien filer dans ma gorge ça peut en réveiller plus d'un. Avec d'la chance ce sera le bon. Avec pas d'chance... ugh. J'lui dirais bien, mais j'arrive plus trop à parler honnêtement et c'plutôt un chouinement qui passe entre mes lèvres et j'me contente de le fixer méchamment. Putain c'que j'ai envie de le tuer, mais... mais... merde... la voilà cette putain de migraine qui prend... et j'le sens une fraction d'seconde que j'ai l'regard qui s'fait noir, très très très noir. J'ai l'regard qui s'fait plein d'promesses d'le buter dans les règles parce qu'il y en a un dedans qui prend son pied à faire ça, buter des gens, mais il reste pas là longtemps c'con et j'ai à peine l'temps d'marmonner un fuck avant d'toucher l'fond.

« Pi...pi...pitié... je... je veux pas... mourir... » Tu ne sais pas trop ce qui se passe, mais t'as le palpitant qui s'anime méchamment et cogne dans ton torse pour te faire paniquer et simplement davantage manquer d'air contre la prise qui te serre le cou. Tu portes les mains aux doigts qui te tiennent comme pour essayer de le faire lâcher, fixant l'homme devant toi de ton grand regard globuleux où se forment des larmes dans les extrémités. C'est pas vrai, tu peux pas juste crever là alors que tu comprends pas même ce qui se passe. Pourquoi c'est toi? Pourquoi tu dois être celui qui sent ça arriver. « ...pi... pitié. » Tu continues de bégayer à demi-mot, un chouinement, un murmure, une plainte désespérée qui s'extirpe de ton torse qui se soulève à un rythme effréné.

Tu tousses fortement lorsque tu sens sa prise se relâcher un peu, tes pieds toucher le sol, l'air essayant d'entrer à bien trop grands coups en tes poumons douloureusement brûlants de cette prise qui t'étouffais de trop pour que ce ne soit pas toi qui prennes les devant sur tout le reste. Tu as été le premier à réellement apparaître au sein de l'hôte fragilisé, le premier à essayer de le sauver de tout ce qu'il a pu avoir à endurer, et pourtant c'est la première fois que tu prends le contrôle dans cet endroit qui ne te fait que respirer davantage rapidement alors que ton regard scrute l'homme qui te fait face. Celui prétendant ne pas vouloir ta mort, mais ça sans doute ton esprit le sait-il parce que sinon ce n'est pas toi qui serait là. Ton boulot à toi ce n'est pas de le protéger de ça, c'est de le protéger de tout le reste. Aussi mauvais sois-tu pour le faire depuis que vous vous êtes multipliés en lui. « O... o... ok.... » Tu juges tout de même bon de lui répondre pour lui signifier que tu as compris dès lors que ta quinte de toux s'est calmée, ton cœur se débattant tout de même encore sans relâche dans ton torse contre lequel tu le sens douloureusement cogner. La frayeur anime chaque pore de ta peau, la terreur ton regard évitant consciencieusement celui de ton vis-à-vis pour plutôt fixer le sol. Ton corps a de petits tics nerveux, des haussements d'épaules sporadiques, des mouvements de tête, tes doigts qui ne cessent de bouger et se nouer les uns aux autres. Tu sursautes en le sentant passer une compresse contre tes yeux, n'osant pas bouger davantage puisque tu sens encore cette prise de sa main contre ton bras.

Tu comprends un peu plus ce qui s'est passé lorsqu'il semble mentionné l'un des autres que tu ne peines pas à identifier, acquiesçant simplement de la tête à ses explications pour lui signifier, là encore, que tu as compris. Te tranquilliser ne serait pas si simple, si nerveux sois-tu dans le lot des cinq, mais l'hôte ne peinait en général pas à reprendre le dessus sur toi dès que toute forme de 'menace' était écartée. Tu n'existais que pour encaisser les coups et l'empêcher d'être de trop traumatisé par tout ça, te laissant le lourd fardeau de l'être à sa place en te donnant la larme facile et la nervosité décuplée. « Ça... ça... ça va... A...A... Adam peut me faire pa... partir. Je dois ju... juste... me calmer un peu. » Et ce n'était jamais aisé, mais te coucher au calme dans le lit à fredonner cette vieille comptine qui te venait tout naturellement dans la tête arrivait généralement à faire des miracles. La chaleur du lit, la lourdeur des draps, le confort et la tranquillité faisaient des miracles avec toi. « Vous pou... pou.. pouvez partir si vous voulez. Je sais m'occuper de... de... de moi. Juste... lâchez mon... mon bras s'il vous plait. » Et tu n'arrivais toujours pas à le regard, le regard fixement posé sur vos pieds et la tête aussi basse que tu arrivais à la porter.