Nous avons pris la très difficile décision de fermer le forum en date du 18 octobre 2020. Merci à tous pour ces beaux moments passés en votre compagnie. On vous aime tout plein! <3
Elle y avait pensé toute la nuit. C'était même surprenant de voir qu'elle pouvait penser à autre chose que la récente découverte de son addiction... enfin, c'était lié. Mais quand même. Il fallait qu'elle lui dise. Après tout, c'est lui qui l'avait découverte lors de son arrivée et il s'était montré curieux de son état. Elle n'en aurait rien eu à faire si lui non plus ne lui avait pas montré à quel point il tremblait comme elle. A ce moment, elle s'était sentie moins seule. Pas rassurée, certes, mais beaucoup moins seule.
Revenant de l'espace repas après un petit déjeuner sommaire, 903 s'engouffra dans son logement et entreprit de se jeter sur son lit pour une nouvelle journée de grosse larve. Son cerveau était toujours embrumé, mais elle commençait à en avoir marre de ne rien faire des longues heures qu'elle était forcée de subir dans cette ruche de malheur. Ses pensées furent cependant assez vite couvertes par le bruit ambiant qu'elle percevait au-delà du mur de sa chambre. 626... C'était peut-être son colocataire... s'il en avait un... elle ne savait même plus. Si elle l'avait rencontré, ça ne l'avait pas forcément marquée, la preuve. Au départ, elle voulut ignorer la preuve de l'existence de son voisin. Après tout, ce n'était pas si bruyant que ça, c'était juste... qu'elle avait un truc sur le cœur qui le concernait. Un truc qui pouvait potentiellement changer son quotidien comme cela commençait à faire avec elle. L'alcool... elle ne savait plus quel goût ça avait mais merde... elle tuerait pour une goutte. Elle tuerait ? Mh...
Enfin, comment faisait-il pour obnubiler sa pensée plus que son addiction ? C'était bon signe ? Elle se sevrait ? Oh, c'était insupportable ! Agitée, elle se redressa, désormais assise au bord du lit. Elle ne serait pas tranquille avant de lui avoir dit... Elle lui devait bien ça, non ? Pfff... saleté de conscience. Presque à contre-coeur, 903 finit par se lever et sortir dans le couloir. D'abord hésitante avant de frapper à la porte du logement de 626, elle tapa trois coups avec son poing. Elle espérait sincèrement que ce soit lui et pas un visage inconnu devant qui elle devrait se justifier... Inconsciemment, elle se mordait la lèvre quand la porte s'ouvrit.
C'était lui. 903 sourit. Bon hm... comment aborder ça, maintenant ? « Hello, voisin ! J'ai fini par survivre, haha, hem... » ok, c'était pas super bien parti. Il fallait qu'elle trouve un truc. "Salut 626, au fait je suis alcoolique, c'est pour ça que je tremble, tu veux qu'on appelle cette cruche d'Aleksa pour vérifier ton cas ?" Trop direct, non ? Ugh... Non, elle avait pas le cœur de lui débiter ça en pleine figure à peine après l'avoir salué. Il fallait faire un peu de conversation avant... mais sans que ça paraisse suspect... Oh ! Une idée lui traversa l'esprit. 903 s'accouda à l'encadrement de la porte, les bras croisés et un air presque malicieux dilué dans la pupille. « Hey, tu m'avais promis de me faire visiter la ruche, non ? Je suis loin d'avoir inspecté tous les recoins de cette prison... »
Là. Il était obligé de passer du temps avec elle (enfin, elle l'espérait), et elle aurait le temps de se préparer psychologiquement à lui dire ce qu'elle avait à dire. Voilà. C'était bien, comme ça.
626 n'avait pas été très attiré par l'idée d'un petit-déjeuner, ce matin. Il avait la flemme, surtout. La ruche n'offrait que peu de divertissements possibles et le jeune homme avait l'impression de déjà en avoir fait le tour, ce qui ne l'aidait pas à trouver la motivation pour sortir de son lit. Alors oui, il aurait pu se rendre à l'espace salon et lire un énième livre, mais il avait englouti déjà un nombre impressionnant (pour lui) d'ouvrages et craignait l'overdose. Un peu de sport, alors ? Meh. Chercher à découvrir les secrets de la ruche et les résoudre ? Trop utopique. Il aurait pu passer un peu de temps avec son coloc auquel il commençait à s'habituer voir même à apprécier, mais ce dernier était sorti du logement avant même son réveil. Non, il était de toute évidence forcé à rester au lit et végéter.
Sauf si... Ses pensées le menèrent de l'autre côté du mur de son logement pour arriver jusqu'à 903. Elle était la première à qui il s'était autorisé à accorder sa confiance. Elle était comme lui, d'une certaine façon. Ça avait quelque chose de presque agréable que de savoir qu'il n'était pas le seul... le seul quoi ? Il n'aurait su le définir. Sa théorie que toutes les personnes ici étaient des complices, des robots ou des aliens s'effritait avec le temps. Il ne la gardait en tête que parce que sans cette dernière, il n'aurait plus aucune excuse pour être l'asocial qu'il était devenu, se mêlant aux autres le moins possible. Mais alors, pourquoi se sentait-il si différent de tous les autres ? Et pourquoi reconnaissait-il chez 903 quelque chose de familier ? Fichue amnésie qui amène tant de questions et aucune réponse !
Ses tremblements s'étaient calmés par rapport à ses débuts dans la ruche mais parfois, notamment lorsqu'il tendait trop vers l'introspection comme maintenant, les trémulations se rappelaient à son bon souvenir. Mince, il fallait s'occuper les mains et l'esprit. Un plaisir solitaire ? Après tout son coloc était parti et les tremblements aideraient peut-être ? Nah, mauvaise idée, l'endorphine allait encore plus le fatiguer et la seule chose qu'il aurait produit de sa matinée terminerait dans un mouchoir.
Il attrapa un livre anciennement vierge et un stylo. Il avait découvert qu'écrire avait un côté cathartique pour lui. Il ne savait pas si cela fonctionnait pour tout, mais insulter le créateur au fil des vers était très libérateur ! 626 avait déjà écrit quelques lignes déjà et fut amusé en les relisant. "Il faudrait en faire une chanson, elle marcherait à coup sûr !" ne put-il s'empêcher de penser.
Il s'était laissé aspiré par l'inspiration quand on frappa trois fois à sa porte. Mince, Aleksa venait le chercher pour blasphème envers celui qu'elle considérait comme un Dieu ? Non, elle se serait contentée de pouf dans le pièce et n'aurait pas frappé à la porte. Curieux, il sorti de son lit et alla ouvrir la porte.
C'était 903. Les pensées qu'il avait eu plus tôt lui revinrent en tête et il fut gêné, sans bien savoir pourquoi. Elle devait être tout aussi gênée que lui, car sa tentative d'humour n'était pas des meilleures. Mais il sourit tout de même. Parce qu'il était content qu'elle ai survécu. Et aussi de la voir. L'attitude de la jeune femme changea, comme si elle avait retrouvé sa confiance en elle et elle lui rappela sa promesse. Enfin, l'une de ses promesses. Heureusement, il s'agissait de la visite et non de l'évasion.
« C'est vrai que je te dois encore la visite privée de la ruche en ma charmante compagnie. J'aurais dû savoir que tu ne raterais pas une telle occasion ! » Et il avait aussi juger la tentative d'humour de 903 "pas des meilleures" ? Bordel, il était pire ! « Heu, tu m'accordes deux secondes ? » Sans attendre de réponse, il l'abandonna sur le palier pour foncer dans la salle de bain. Sans bien savoir pourquoi, il voulait être présentable s'il devait passer du temps avec 903. Un petit coup de peigne, un peu d'eau sur le visage et ça devrait faire l'affaire. Rester plus longtemps deviendrait suspicieux, de toute façon. Il retourna donc là où il avait laissé sa voisine.
« Je suis prêt ! » Il sorti du logement, ferma la porte derrière lui et commença à avancer après s'être assuré qu'elle lui emboîterait le pas. « Alors, tu deviens quoi, depuis la dernière fois ? » Drôle de question à posée, dans une prison. Ça ne laissait pas beaucoup de réponses possibles, si ? « Enfin je veux dire... tu t'habitues un peu ? »
« C'est vrai que je te dois encore la visite privée de la ruche en ma charmante compagnie. J'aurais dû savoir que tu ne raterais pas une telle occasion ! » Elle avait haussé les sourcils avant de sourire, amusée. Elle aimait bien le fait que 626 ne prenne pas les choses au sérieux. Plus elle réapprenait à se connaître, plus elle se rendait compte qu'elle aussi n'était pas du genre à tout prendre au premier degré. Quand elle n'était pas occupée à ruminer dans son coin. Quand 626 s'éloigna pour se préparer, 903 s'adossa contre l'encadrement sur lequel elle s'était accoudée avant d'étirer ses bras en hauteur, attendant patiemment. Un petit sourire en coin persistait sur son visage sans qu'elle s'en rende vraiment compte. Mais c'est vrai qu'elle était contente que 626 ait accepté. Elle ne pensait pas être si contente que ça de le revoir, mais finalement l'apparition du brun aux grands yeux lui faisait plaisir. Mh. Peut-être qu'elle s'était fait un ami dans cet endroit maudit, aussi absurde que cela puisse paraître. Mais après avoir rencontré 309, elle avait eu la preuve que c'était possible. Ce qui lui faisait peur, c'est que si elle s'attachait à eux, elle aurait plus de mal à se faufiler hors d'ici sans tout faire capoter en voulant les aider... Mais ça, ce serait une réflexion pour une prochaine fois. 626 était revenu.
Les deux s'éloignèrent du logement pour marcher dans le couloir. Ce fut 626 qui réengagea la conversation. « Alors, tu deviens quoi, depuis la dernière fois ? ... Enfin je veux dire... tu t'habitues un peu ? » Ouais, elle était assez contente qu'il reformule, parce que qu'est-ce qu'on pouvait devenir ici à part du bétail numéroté ? Il ne fallait pas qu'elle y pense trop, sinon elle serait encore en colère. « Mh... tu penses qu'on peut s'habituer à un endroit pareil ? » demanda-t-elle en lançant quelques regards mi-interrogateurs, mi-désabusés. « Plus j'avance et plus j'ai envie de m'enfuir d'ici et plus jamais y revenir... » le pire, c'est que ce sentiment d'enfermement lui semblait parfois familier. C'était ultra dérangeant. Une raison de plus qui s'ajoutait à la pile. « Allez, peut-être qu'on trouvera une sortie pendant notre visite, hein. » lança-t-elle ironiquement. « D'ailleurs... qu'est-ce que tu as envie de me montrer en premier ? » Ils semblaient être arrivés au niveau de la fontaine moche, comme l'avait appelée très justement 309. À ce moment, elle se retourna vers 626, les paumes tendues et l’œil pétillant. Il fallait croire qu'elle était d'humeur joueuse aujourd'hui. « Surprends-moi ! »
626 venait de revenir de la salle de bain où il s'était refait une beauté et il était prêt à partir. Le sourire qu'arborait son amie le fit sourire lui aussi. Wait, son amie ? Non, peut être était-ce un peu précipité. Mais elle était celle avec qui il se sentait le plus à l'aise pour le moment dans la ruche, donc il ne pouvait non plus juste la considérer comme l'une parmi tant d'autres. Devrait-il lui trouver un surnom pour faciliter le travail à son cerveau ? Oui. Était-ce vraiment le moment d'y penser ? Non. Profitons de l'instant présent, gardons les réflexions chiantes pour les insomnies qui l'attendaient dans le futur.
Suite à sa question, elle lui demanda s'il pensait qu'on pouvait s'habituer à un endroit pareil, ce qui lui laissait deux choix. La réponse honnête, un peu longue et chiante qui le ferait passer pour un idiot lâche OU le petit mensonge pratique le faisant passer pour un gars cool. Alors d'après-vous, allait-il lui avouer qu'il pensait au fond que l'être humain, confronté à des situations immuables, avait une capacité d'adaptation impressionnante tant que cela le menait à la survie, même si cela le poussait à aller à l'encontre de toutes ses croyances ? Non. Allait-il lui dire qu'il était bien moins idéaliste et bien plus résigné qu'à son arrivée ici, quand il se pensait encore capable de s'enfuir d'ici sans aucun soucis et en cassant la gueule au créateur au passage ? Non plus. Dans le meilleur des cas, 903 finirait par lui montrer qu'il avait tort. Dans le pire, elle se rendrait compte elle-même de la dure réalité. « Non, évidemment. Mes talents pour faire la discussion ont dû être emportés par l'amnésie, c'est pas facile tu sais ! » Et voilà, le mensonge était parti. En revanche, il était entièrement d'accord sur le besoin de fuite qu'elle pouvait ressentir. « Avec une équipe comme la notre, aucun doute qu'on va la trouver. Et quand ça sera fait, je te promets que je vais brûler cette putain de ruche et me casser de là vite fait ! » Bien sûr, il n'y croyait pas vraiment. Il avait déjà cherché de manière assez minutieuse, alors les chances de la trouver par hasard restaient minimes. Mais le ton restait enjoué et c'était là le principal.
« D'ailleurs... qu'est-ce que tu as envie de me montrer en premier ? Surprends-moi ! » Elle était très mignonne dans son attitude, ce qui lui arracha un nouveau sourire. C'était le deuxième de la journée, un record ici dans la ruche ! Mais il n'avait pas le temps de penser à ça, il devait trouver une destination pour commencer la visite. L'espace sportif ? Non, il y aurait certainement là-bas tout un tas de gars plus musclés que lui, mauvaise tactique. Le coin repas ? Elle devait déjà le connaître. Sauf si c'était un robot et qu'elle n'avait pas besoin de se nourrir. Non, on a dit qu'on arrêtait la paranoïa, au moins avec 903. L'espace créatif ? Hum, pas mal comme idée. Il y avait des paillettes là-bas. Là où on trouve des paillettes, rien de mal ne peut arriver, hein ? Il allait lui attraper la main, instinctivement, pour l'inciter à le suivre mais se retint au dernier moment. Les deux étaient certes entré en contact lors de leur dernière rencontre, mais ce n'était pas forcément là une raison pour recommencer à la première occasion. La dernière fois, c'était une nécessité. Là, non. Il ne voulait pas sembler étrange.
« Viens, c'est par là ! » Il se dirigea vers la zone souhaitée. Les deux tables étaient déjà jonchées de divers matériaux créatifs, crayons, pinceaux et support papiers pour utiliser ces derniers. « C'est ici que tu pourras découvrir si t'as des talents d'artistes. Et si comme moi tu n'en a pas, tu pourras aussi écrire des mots gentils aux gens que t'aime, ce que je fais souvent. » Il attrapa un feutre violet et une feuille de papier sur laquelle il nota :
Dear Creator,
If I throw a stick, will you go away ?
Absolutly not yours, 626. (P.S : Fuck U)
Il était fier de sa connerie, on ne va pas se le cacher. C'était certes du niveau d'un enfant de 10 ans, MAIS, insulter le créateur était toujours satisfaisant, peu importe la manière.
Elle était contente d'avoir proposé cette escapade à 626. Ils avaient l'air d'être sur la même longueur d'onde, là comme ça. Même humour à deux balles, même haine envers cet endroit maudit... Comme prévu, elle passait un bon moment. Enfin, c'était que le début. Et elle ne lui avait pas encore dit la véritable raison de sa venue... c'était dur de casser une bonne ambiance, surtout dans un endroit où ça arrivait très rarement. Alors elle allait peut-être la savourer encore un peu.
« Viens, c'est par là ! » 903 suivit son guide sans se faire prier, regardant un peu tout autour d'elle. C'était toujours la même rengaine ici. Murs blancs, murs blancs, meubles, murs blancs... elle allait devenir folle ici. C'était sûr. Mais lorsqu'ils mirent les pieds dans ce qui semblait être l'espace que 626 avait choisi, 903 avait enfin une impression un peu plus... humaine... d'une pièce à vivre. Bon, certes, ça faisait un peu classe de maternelle, mais il y avait plein de livres et de quoi s'occuper, et ça faisait un peu chaud au cœur de voir d'autres objets familiers. Une partie d'elle était en colère qu'on les parque en leur offrant des loisirs pour les assagir... mais elle avait décidé de la faire taire aujourd'hui. Rien que pour préserver ses nerfs. Elle en aurait très sûrement besoin par la suite.
« C'est ici que tu pourras découvrir si t'as des talents d'artistes. Et si comme moi tu n'en a pas, tu pourras aussi écrire des mots gentils aux gens que t'aime, ce que je fais souvent. » des talents d'artiste... mh, venant d'un gars qui avait un piano tatoué sur le bras, c'était une remarque un peu curieuse, mais 903 saluait l'auto-dérision qui émanait de lui. Quelqu'un qui se prenait pas au sérieux c'était tout de suite plus fun. Elle le regarda griffonner, un peu nerveuse, ne sachant surtout pas à quoi s'attendre. Est-ce qu'il avait l'intention de se payer sa tête ? Quand il lui tendit le papier, 903 lut, releva les yeux vers 626 qui avait l'air très fier de sa blague... puis elle rit. Il avait l'air d'un enfant, ça lui plaisait beaucoup. Jetant de nouveau un œil au mot, qu'elle comprenait, heureusement, elle interrogea son voisin : « Le créateur... c'est celui qui est derrière tout ça, c'est ça ? » autant dire, son pire ennemi. 903 rendit le papier à 626, un sourire en coin amusé accroché à ses lèvres. « T'as été gentil avec lui, je trouve. Mais joli ! » ça faisait du bien de partager une haine mutuelle. C'était un peu la base de l'amitié, non ?
903 avança un peu plus dans la pièce. Il n'y avait personne à part eux, elle se demandait si ça arrivait souvent. Si c'était le cas, elle se verrait bien revenir là à l'avenir. Enfin... si elle n'était pas sortie avant, bien sûr. Elle passa légèrement ses doigts sur les flancs des livres, n'arrivant pas à se souvenir si elle avait déjà lu certains d'entre eux... Est-ce qu'ils étaient connus ? Hm... une question qui en amènerait d'autres, bien vertigineuses. 903 se redressa rapidement et partit explorer la partie où se trouvait des canapés tout en continuant de parler à 626. « Tu viens ici souvent ? » 903 se jeta sur un des vieux canapés, testant leur confort en rebondissant un peu. Pas trop mal. S'il l'avait amenée ici, c'est qu'il devait apprécier l'endroit un minimum. Enfin. Si c'était possible d'apprécier quoi que ce soit ici. « Hmm, je te l'accorde, tu commences très bien ta visite. T'as un grand potentiel de guide, hein, on te l'a déjà dit ? » elle ne cachait pas son amusement, à vrai dire, elle n'en avait pas forcément envie. C'était assez naturel d'agir comme ça avec 626, alors elle n'allait pas se prendre la tête davantage. « Même s'il manque quand même quelque chose... » un piano, par exemple. Mais même si elle se souvenait du concept, elle n'arrivait plus à le nommer à haute voix. Elle ne pouvait pas montrer le tatouage de 626, qui n'avait pas ses manches relevées. Alors elle martela son genou en pianotant nerveusement avec ses doigts. Ça manquait, oui.
(c) oxymort
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—Knowledge is power ; H01-626
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