Nous avons pris la très difficile décision de fermer le forum en date du 18 octobre 2020. Merci à tous pour ces beaux moments passés en votre compagnie. On vous aime tout plein! <3
La Ruche est, objectivement, un endroit bizarre. Vous vous êtes tous réveillés un jour ici, sans souvenir. Mais visiblement vous avez tous eu une vie avant ça et c’est pas découragé de s’en rappeler. Parfois des salles entières apparaissent d’un jour à l’autre et semblent être plutôt pour votre bien, la dernière en date étant la serre. Et parfois on vous enferme sans explication dans des logements au hasard pendant plusieurs jours. On vous fait un bilan de santé tous les matins et on vous encourage à rester en bonne santé, mais de temps en temps des fontaines d’alcool se créent et des pilules de l’enfer apparaissent. Non vraiment, la Ruche est un endroit bizarre.
La dernière bizarrerie qui te concerne : ce lecteur DVD portable et les deux disques qui semblent aller avec que t’as trouvés ce matin dans tes affaires. C’est pas la première fois que tu découvres des objets que personne d’autre ne semble avoir, et tu sais que ça n’arrive pas qu’à toi. Hell, Echo s’est retrouvé avec une batterie dans sa chambre un jour. C’est étrange parce qu’à chaque fois, c’est un truc plutôt cool (bon askip, cette histoires d’oeufs n’a pas été hyper fun pour tout le monde, mais toi t’aimes assez bien ta veilleuse, même si elle est arrivée sans piles). Mais du coup ouais, même si c’est pas la première fois que ça arrive, t’as un sentiment étrange en voyant ces nouvelles trouvailles.
L’un des deux DVD en particulier te fait tiquer. Hmmm...Tu l’embarques avec le lecteur sous le bras et tu sors de ton logement à la recherche d’un endroit où regarder ça. Tu l’aurais bien fait dans ta chambre mais t’as toujours pas de matelas, et tu te sens pas de passer deux heures sur les lattes de ton lit. T’as pas non plus envie de te poser sur un des canapés en bas. Trop de bruit. (Etonnant que ce soit toi qui dise ça, mais bon). Tu marches jusqu’au logement d’Echo, à quelques portes du tien, hésites quelques instants devant, et continues encore deux logements plus loin. Logement 5-B. Hey c’était pas ici que vous aviez fait la soirée pyjama pas longtemps après ton arrivée ? Fou comme le temps passe. Tu passes la tête et tu vois personne.
Pour la nostalgie, tu rentres et vas dans la chambre où ça s’était passé. Vraiment avec cette interdiction de dormir chez soi, t’as un peu perdu le concept de propriété privée. Entre ça et l’absence de verrou, ca devient une antre de hippies autogestionnaires cette histoire. OH SHIT UN VERROU. Qui habite là déjà ? Quelqu’un que Rouky aime pas ? Oh well, avec ta bouille et ton sourire, tu t’en sortiras. Et pis, tout le monde vit sa vie, quelles sont les chances qu’il débarque vraiment pile à ce moment là. Naaaan c’est bon, nickel, aucun risque. L’unique chambre qui se ferme à clé, pour sûr c’est la chambre de quelqu’un qui va pas être dérangé par le fait que tu squattes.
Tu jettes un oeil à l’endroit, rien te frappe particulièrement à part le lit parfaitement fait. C’marrant tu le ranges pareil le tien. ‘Fin tu le rangeais pareil, quand t’avais un matelas, et quand tu dormais pas avec une espèce de loque humaine (que t’aimes très fort, mais still, une loque humaine). C’est en te disant que tu sauras le remettre bien, que tu t’allonges dessus sans scrupule. Tu déplaces un peu les oreillers pour être bien confortable, tu poses le lecteur à même la couette, et tu regardes un peu plus cette pochette de DVD. “There and Back Again” dit le titre, et sur l’affiche, un soldat de dos. Ca te parle pas plus que ça, mais tu remarques la bande dorée sur le haut qui indique les différents awards pour lesquels le film semble avoir été nominé. Tu retournes la boîte pour lire le résumé.
Danny est un héros de guerre et il rentre enfin retrouver ses parents, et ses frères restés à la maison. Blessé et hanté par ses souvenirs, la guerre ne semble pas l’avoir quitté. Est-il seulement un héros…
Super ambiance...Bon tu vas pas juste mater la boîte pendant 400 ans, autant regarder le film. Tu mets le DVD dans le lecteur et tu lances la vidéo. L’intro et les logo sont tellement familiers. Mais c’est normal, tout le monde est allé au cinéma, et t’y es allé plein de fois t’es sûr. C’est juste, ce film là t’échappe. Il te dit tellement quelque chose, mais t’arrives pas à te souvenir. C’est intrigant. T’as l’impression de te réveiller et d’essayer de te souvenir d’un rêve, mais à chaque fois que tu forces, l’idée s’éloigne. Tu récupères un coussin et le serres contre toi. Ca te rend étrangement nerveux tout ça.
Particularités physiques : De nombreuses cicatrices, majoritairement fines, mais une plus proéminente à la jambe droite en forme de croix descendant finement de la mi-cuisse au dessous du genou en croisant une marque plus épaisse un peu en haut du genou. Je possède également un tatouage sur mon avant-bras gauche, près du plis du coude semblant représenter un S entrelacé d'un 7 à l'envers.
Orientation : Bisexuel
Langues : Anglais, allemand, espagnol, russe et français.
Sujet: Re: Is it true, honestly ||Sleven|| Dim 17 Mai - 15:56
IS IT TRUE, HONESTLYSleven & Sunshine
J'ai chaud, et pour une fois ce n'est pas parce que j'ai encore fait l'un de ces cauchemars en plein milieu de la nuit. Plutôt parce que maintenant que j'ai retrouvé de ma mobilité j'ai repris le tapis un peu plus régulièrement pour essayer de me vider l'esprit au mieux, cette option étant l'une des deux seules à avoir réussie un tel exploit à l'heure actuelle et la seconde étant... disons plus difficilement accessible lorsque le besoin se fait sentir. Me vider l'esprit étant devenue une nécessité plus pressante depuis le flot de souvenirs, le tapis en était tout autant devenue une et je m'y donnais comme jamais jusqu'à la limite que ma jambe me permettait d'atteindre avant de me menacer de crouler sous l'effort. La douleur était là, à chaque étirement de la chaire de ces cicatrices encore un peu trop fraîches bien que refermées depuis leur création, mais la douleur ne m'importait plus. J'en avais assez bavé de ce côté depuis mon arrivé pour réaliser à quel point ma tolérance semblait se trouver bien au-delà de la moyenne même si je n'étais assurément pas à toute épreuve. Puis, en sa façon malsaine d'exister, elle me faisait presque du bien cette douleur. Elle me faisait me sentir vivant, m'éloignait de cet état cadavérique semblant vouloir s'approprier mon être du manque de sommeil, des pensées vrillant mon esprit, de cette humeur si stoïque qui prenait le dessus de tout sourire que j'avais pu réaliser par le passé. Je devenais cette masse frigide et sérieuse qui trainait sa carcasse sans autre but que de la soulager un peu de sa misère avant de retrouver un silence dans laquelle je me complaisais bien davantage que dans le brouhaha ambiant régnant dans cet endroit. Je limitais surtout les contacts avec les autres pour ne pas risquer d'exploser sans le vouloir parce que ça n'aurait de bon pour personne de toute façon. Il fallait juste que... j'arrive à faire le point sur tout ceci, sur ma tête, sur moi, sur ce que je voulais faire de ce que je dois considérer comme une vie dans cet endroit et ça... c'était sérieusement plus difficile que ça m'avait semblé l'être à l'origine. Je savais que le passé reviendrait, je savais que je devrais arriver à manier l'ancien moi et le nouveau, mais je ne pensais pas que le clash serait prononcé au point de me faire devenir deux êtres en seul sans savoir de quel côté de la balance pencher.
Je ralentis progressivement le pas lorsque je sens la douleur irradier de trop dans toute ma jambe, me stoppant en soufflant et prenant la serviette que j'avais traînée pour m'essuyer un peu avant d'entreprendre retrouver ma chambre pour m'y doucher, mais surtout m'y enfermer. Ce que je faisais probablement un peu trop pour mon bien dernièrement. Je m'y dirige d'un pas un peu raide, les traits pincés par la douleur qui me fait serrer les dents comme l'imbécile que je suis de me pousser à ce point alors que ça n'aidera rien du tout si ce n'est peut-être changer le mal de place quelques heures. Ouvrant la porte en soupirant et me dirigeant vers ma chambre pour me stopper sur le pas de la porte, serviette autour du cou que je retire en haussant un sourcil. Je pourrais gueuler et lui demander de sortir, mais je ne le fais pas. Me souvenant de ce jeune homme que j'avais croisé lors de la réunion et qui avait fait tiquer quelque chose dans mon esprit sans que je ne sache quoi exactement. Mon regard dévie plutôt sur ce qui est posé sur mon lit, me disant qu'il a sans doute obtenu cette chose comme j'ai obtenu ce verrou mystérieux. Pour une raison inconnue et d'une façon l'étant tout autant. « Hey. » Dis-je simplement avant de m'approcher pour aller m'asseoir sur le lit et poser la serviette sur la table de chevet. D'abord parce que je dois m'asseoir, mais aussi parce que j'admets être intrigué par ce qu'il peut être en train de regarder. « Je peux regarder avec toi? » Ajoutais-je, me surprenant à esquisser un fin sourire. « Quitte à te laisser profiter du confort de mon lit. » Bon, certes j'embaume peut-être un peu l'homme vu l'effort que je vais de réaliser, mais ça ne devrait pas être trop insupportable.
Quand la porte de la chambre s’ouvre, tu sursautes. Quand tu t’aperçois que la personne qui a ouvert la porte est le fameux mec qui s’était assis à côté de toi à la réunion, tu te dis que le destin en a eu marre d’attendre et qu’il t’a confronté au fait accompli. Non mais c’est vrai, tu l’as marqué sur ton petit carnet “Parler au monsieur ténébreux de la réunion” le jour-même, t’en as discuté avec Echo plusieurs semaines après ça en lui disant qu’il faudrait que tu le fasses, et à chaque fois que tu le vois de loin, tu te dis “Faut que j’aille le voir”. Tu sais pas pourquoi tu l’as jamais fait, c’est pas comme si t’étais timide. Mais tu te dis aussi que t’as déjà croisé une personne de ton passé, et franchement vu son état ça t’embêterait d’avoir encore quelqu’un à qui tu tiens/as tenu :
1- Coincé ici. 2- Dans le mal.
Non mais c’est vrai. La Ruche a pas encore activement essayé de vous tuer, mais c’est pas non plus un club de vacances (ou alors ‘tain il est naze). Et tu l’as vaguement vu se promener, le mec respire pas la joie de vivre non plus. Du coup ouais, t’as repoussé la rencontre un peu comme un enfant qui ferme les yeux et se bouche les oreilles quand on lui dit que si si c’est l’heure d’aller à l’école, comme si ça allait annuler la chose. Mais bon là du coup, c’est compliqué d’éviter...puisqu’il est devant toi...clairement en train de te regarder...pendant que tu squattes sa chambre.
…
Merde.
T’es un peu pris comme un lapin dans les phares d’une voiture et tu le fixes sans bouger. Quelles sont les chances qu’ils soit comme un T-rex et qu’il détecte pas les mouvements ? Mais pendant que ton cerveau freeze, ton corps réagit et tu te redresses, comme la dernière fois. Ca te débloque et tu lui fais un petit sourire et un signe de la main. ”Heeeyy...” Il a pas l’air en colère, plutôt chill même. Ah les bienfaits du sport...c’est beau. Quand tu le vois se diriger vers le lit, tu te décales pour lui faire de la place et tu lui tends l’oreiller que t’avais pris dans les bras. ”Viens viens ! J’ai trouvé ça ce matin dans mes affaires.” Tu lui montres la boîte du DVD. ”Tu connais ?” Tu tapotes le lecteur pour revenir au début, t’étais pas bien avancé mais c’est quand même plus sympa pour lui. ”Désolé de squatter, j’avais pas envie de regarder ça dans l’aire commune, et j’ai perdu mon matelas dans la débâcle de l’infirmerie donc ma chambre est moyen confort.”
T’es étrangement nerveux à côté de lui. T’as pas peur, ya pas de raison. T’es pas non plus vraiment intimidé. Mais t’es nerveux. T’arrives pas à mettre le doigt sur la sensation exacte. Un mélange de respect, d’admiration et de sécurité ? Mais tu le connais pas. C’est bizarre. ”Sunshine, au fait.” Tu dis ça alors que les cartons du générique de début se terminent et que des plans de coups de feu et de feux d’artifice se succèdent à l’écran. Tu te présentes pour être poli, mais vous n’êtes pas tant que ça dans la Ruche, et encore moins à vous faire appeler par des surnoms, donc tu supposes qu’il sait à peu près qui t’es. C’est pas comme si t’étais particulièrement discret non plus avec tes vêtements colorés et recoupés. Mais c’est important les bonnes manières (même en grande instance de squattage), alors tu lui tends la main et tu te présentes. C’est dire qu’il t’intrigue pour faire quitter tes yeux du lecteur…
Particularités physiques : De nombreuses cicatrices, majoritairement fines, mais une plus proéminente à la jambe droite en forme de croix descendant finement de la mi-cuisse au dessous du genou en croisant une marque plus épaisse un peu en haut du genou. Je possède également un tatouage sur mon avant-bras gauche, près du plis du coude semblant représenter un S entrelacé d'un 7 à l'envers.
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Sujet: Re: Is it true, honestly ||Sleven|| Jeu 21 Mai - 20:53
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« C'est bon tu peux garder l'oreiller. » Que je mentionne en m'efforçant de sourire un peu. Après tout, il n'a rien fait de mal à simplement chercher un peu de tranquillité pour pouvoir profiter de ce petit moment en paix et je pourrais difficilement lui en vouloir alors que je gratte moi-même la moindre seconde de tranquillité que je serais en mesure d'obtenir. Les changements de chambre obligatoires n'étant en rien pour aider à ce que chacun reste chez soi dans tous les cas bien malheureusement. Puis je devais être le seul locataire de l'endroit à avoir un chambre avec verrou, ou du moins je n'en avais pas vu d'autre, alors si vraiment j'aspirais à ce qu'on laisse mes choses en paix je n'avais qu'à garder ma porte close en permanence. Ce que je ne faisais pas en dehors des nuits simplement pour ne pas avoir un bordel monstre à gérer le lendemain matin comme ça avait été le cas une fois après cette stupide soirée dont la vengeance n'aura apporté rien de bon dans tous les cas. Je fixe la boîte qu'il me montre, fronçant les sourcils en remarquant qu'il semble s'agir d'un film de guerre et me disant que ce n'était tout compte fait peut-être pas la meilleure chose à faire de prendre place près de lui pour partager le moment. Si je me doutais que le film comportait sa part de fiction, il ne pouvait également que renfermer une part de vérité qui ne serait en rien pour aider mon esprit perturbé de déjà tant de choses liées à l'armée que j'essayais d'amenuiser. « Je ne sais pas si je connais, mais ça ne me dit rien. Les joies de l'amnésie. » Que je réponds en haussant les épaules, pinçant doucement les lèvres lorsqu'il poursuit en mentionnant qu'il ne se sentait pas de regarder dans l'aire commune et soulevant la réponse au questionnement de la provenance du matelas dans l'infirmerie. C'était donc la personne à remercier pour son sacrifice de matelas, bon à savoir.
Il se présente alors que les premiers coups de feu retentisse et je sens mes épaules tout naturellement se crisper alors que mon regard s'attarde sur les plans une brève seconde avant de ne se reporter sur mon vis-à-vis dont je serra la main dans la mienne. « Sleven. » Répondis-je avec cette toujours constante impression désagréable sur le bout de la langue dès que je me présentais ainsi à quelqu'un. Décidément je ne m'y faisais pas. « Et ne t'en fait pas pour le squattage c'est pas un soucis. De toute façon vu les règles actuelles c'est difficile de se contenter de la chambre attitrée. Il y a toujours quelqu'un qui squattera avant la nuit dans tous les cas. » Mon regard retrouve le lecteur et ce qui s'y déroule, un soupire quittant mes lèvres alors que je me dis que de tous les trucs sur lesquels ce Sunshine avait pu tomber il fallait que ce soit un film de guerre et que ce soit dans ma chambre. Elles commençaient à se faire sérieusement agaçantes ces coïncidences. « Tu as l'impression de connaître ce film toi? » Que je lui demande en portant la main à ma nuque pour la gratter distraitement. « Et... désolé en avance si j'ai des... réactions étranges. Je ne sais pas si ça arrivera, mais j'imagine que c'est le genre de situation où il vaut mieux prévenir. » Continuais-je en laissant mon regard retrouver le sien à nouveau un bref instant. « J'ai... semble-t-il que j'ai fait l'armée à un moment alors... j'imagine que c'est le genre de film qui pourrait risquer d'éveiller des choses. » Peut-être que ce ne sera pas le cas non plus, mais au moins si je me lève tout d'un coup pour aller ailleurs que devant cet écran pour une raison ou une autre il ne sera qu'à demi surpris.
Compte tenu des événements des dernières semaines, de tout ce qui a découlé des souvenirs, je ne peux plus prétendre pouvoir supposer de mes réactions. J'ai l'impression de ne plus me connaître, de ne plus savoir qui je peux être et ce dont je suis capable et comme je ne souhaite pas le blesser sans raison... je commence à prendre des précautions que je ne m'imaginais pas réellement poser en présence inconnue. Il faut que ça se replace. Il faut que je me retrouve.
Tu le regardes, un peu étonné. Il est plutôt chill et sympa. Assez loin des rumeurs qui circulent sur lui. Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour qu’il se retrouve avec une réputation d’incarnation du démon ? (Ok, peut-être que personne n’a utilisé ces mots exacts, mais vous savez comme les paroles sont déformées). Tout ce que tu sais c’est que ya eu assez d’histoires pour trasher sa chambre. Yikes...est-ce qu’il faudrait que tu t’excuses ? Ou tu passes sous silence ? Après tout, ça fait un moment, aucune raison de faire ressortir le sujet. Tu te contentes de reprendre l’oreiller et de le serrer contre toi, comme un vrai gosse posé devant son dessin animé un dimanche matin. L’ambiance à l’écran est pas tout à fait la bonne pour cette analogie, mais en vrai t’es tellement content d’enfin avoir un écran qui affiche autre chose que les foutues règles de la Ruche, que c’est tout comme.
Tu lui lances un sourire compatissant quand il parle d’amnésie. De toute évidence personne ici n’a vraiment retrouvé l’intégralité de ses souvenirs, c’est un peu frustrant cette histoire. Toi t’avances à l’aveuglette. Parfois t’as des flash, tu te vois dans des situations, t’as l’impression de te souvenir d’un nom et tu te dis “Yes c’est bon, je sais qui je suis.”, mais après tu croises des gens qui te disent d’autres trucs et rien de tout ça ne forme un ensemble cohérent. Donc t’en ressors juste plus paumé qu’au départ. Mais bon, tu commences à apprendre à vivre avec ce sentiment constant de confusion. Une chose à la fois. Et maintenant que le destin t’as balancé devant ce mec que t’évites depuis un moment, c’est l’occasion de peut-être en apprendre plus.
Tu lui serres la main et lui souris, ravi de faire sa connaissance. ”Sleven ? Ca veut dire un truc en particulier ?” Parce que Sunshine pour toi, c’est vraiment auto-explicatif et franchement clair de par...à peu près tout ce qui te caractérise en tant que personne. ”Ouais c’est marrant comme règle. Mais t’as un verrou, c’est cool.” Changer de chambre te dérange pas trop, c’est comme ça depuis que t’es arrivé et donc, aussi loin que tu t’en souviennes (74 jours), c’est totalement normal. Vous reportez tous les deux votre attention à l’écran. Les images te sont familières, mais yen a plein des films de guerre. C’est pas comme si les américains étaient pas un peu obsédés par leurs militaires. Donc peut-être que ce que tu vois te dit quelque chose parce que c’est un montage cliché ? La pensée effleure ton esprit mais déjà t’en doutes.
Tu te grattes la tête en réfléchissant. ”J’sais pas trop. J’me dis que peut-être ? L’endroit a l’air de nous connaître un peu, et à chaque fois que j’ai trouvé un objet, c’était quelque chose de plutôt cool. Donc p’t’être que j’adorais ce film ?” Oh damn ! Si ça se trouve t’es dans la fameuse situation de la personne qui s’est dit “ahh j’aime tellement cette oeuvre, j’aimerais pouvoir la redécouvrir !” et t’es en train de redécouvrir ton film préféré ?? Tu scrutes l’écran, à la recherche d’un indice, mais tu ressens rien à part un petit sentiment de stress et...d’embarras ? Chelou. Il se passe rien de particulièrement gênant, juste un militaire (le héros ?), debout devant la porte d’un appartement à hésiter à frapper.
Tu te tournes vers Sleven, intrigué par ce qu’il dit à ce moment-là. Il a fait l’armée ? Tu le regardes. Tu regardes le film. Et tu reviens vers lui. Oh nooo...c’est super pas cool si ça lui rappelle des mauvais souvenirs ! ”Ah merde ! Tu veux changer de film ? J’en ai eu un autre, j’ai pas trop regardé ce que c’était par contre...En tous cas dis moi si tu veux arrêter, je le verrai plus tard au pire.” Le résumé que t’as lu tout à l’heure annonçait pas le film le plus fun de l’année donc ça t’embêterait quand même pas mal qu’il se retrouve triste un peu à cause de toi. Tu fronces les sourcils. ”Tu te souviens avoir été militaire du coup ? C’est fou. Moi aussi à un moment j’ai cru que j’étais militaire. Mais finalement non.” Un grand moment d’égarement avec Friday. Mais disons que vous avez tous les deux une peau douce de bébé sur vos mains, et zéro callosité, donc assez peu de chance que vous ayez eu un travail manuel un jour dans votre vie...même si t’as effectivement l’impression d’avoir vu l’intérieur d’une caserne et un champ de bataille plusieurs fois. Tout ceci est vraiment très confusant…
Particularités physiques : De nombreuses cicatrices, majoritairement fines, mais une plus proéminente à la jambe droite en forme de croix descendant finement de la mi-cuisse au dessous du genou en croisant une marque plus épaisse un peu en haut du genou. Je possède également un tatouage sur mon avant-bras gauche, près du plis du coude semblant représenter un S entrelacé d'un 7 à l'envers.
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Sujet: Re: Is it true, honestly ||Sleven|| Sam 30 Mai - 14:26
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« Rien de bien agréable. » Que j'avais simplement répondu lorsqu'il m'avait demandé si mon surnom avait une signification particulière. Question normale compte tenu du particulier de la sonorité si je peux le dire ainsi. Ce n'était en rien comparable à 'Sunshine' qui laissait présager une personne souriante et bondée d'énergie, un peu à l'image de ce qu'il me donnait l'impression de transmettre. Plutôt le jumelage de deux mots qu'on espère ne pas exprimer de trop dans mon cas, surtout pas dans un endroit comme celui-ci, clos, où nous étions tous coincés ensemble pour une durée indéterminée. Il y avait de quoi ajouter à mal à cette réputation à la con qui me collait à la peau pour des raisons toutes aussi stupides et je me dis que tout compte fait j'aurais peut-être dû m'abstenir de l'employer, même si sa signification n'est pas forcément l'évidence même. D'autant plus que, étrangement, les surnoms ne semblaient pas se 'traduire' tout comme chaque propos qui s'échappait de notre bouche. Je sais comprendre l'anglais, le lire, et je sais comprendre la signification de Sunshine, mais peut-être que l'anglais n'est pas une langue connue de tous ici non plus. Puis avec cet épisode 'sanglant' où Doc a dû venir me porter ici, tous les deux couverts de sang, je ne m'attendais pas réellement à ce que ma réputation s'améliore dans tous les cas. Je ne m'attarde tout de même pas sur le sujet, le confortant plutôt sur le fait que ce n'est pas grave s'il est ici et souriant vaguement lorsqu'il mentionne le 'cool' du verrou que je trouverais assurément plus 'cool' si je pouvais l'utiliser toute la journée. Je lui demande s'il connait le film de son côté, n'y voyant rien de bien familier pour ma part, mais rien d'étonnant de ce côté. J'ai tant la tête ancrée sur cette même image depuis des semaines que j'ai l'impression de ne plus rien voir de toute façon. Même si, en un sens, je sens que ce film va me parler. « Peut-être. » Répondis-je simplement lorsqu'il me dit que peut-être qu'il adorait ce film, cet endroit semblant nous connaître un peu. Peut-être. Cet endroit semblant surtout nous connaître plus que nous nous connaissons nous-même.
Je prends tout de même le temps de lui faire part du détail que je peux maintenant je crois affirmer de source sure connaître à mon sujet compte tenu de la nature du film. On ne sait jamais. Je me suis découvert des penchants plus... dures disons et je ne voudrais pas qu'il en souffre. Comme si... je voulais le protéger de moi. Je m'efforce de sourire doucement en fixant l'écran de nouveau. « Ça devrait aller ne t'en fait pas. Puis je préférais simplement prévenir si jamais, mais si ça se trouve ça ira. » Que je débute avant de tourner le regard dans sa direction lorsqu'il mentionne croire avoir fait l'armée aussi... mais finalement non? Drôle de pressentiment que celui-là. « J'ai... des bribes de souvenirs. » Des cauchemars plus que toute chose. Je pointe l'écran distraitement avant de continuer. « Pas de souvenirs de ça. Je ne sais même pas si j'ai fait ça à proprement parlé, du terrain. J'étais pilote, du peu que je sais. » Du trop que je sais. « C'est pour ça que je dis que si ça se trouve ça ira... et sinon j'imagine que ce n'est pas un mal en soit de m'activer un peu le cerveau de ce côté si ça me permet d'avoir plus de détails. » Surtout si ça me permet d'avoir de meilleurs détails et me conforter dans l'idée que je n'était pas que... ce que je sais de moi pour le moment de ce côté.
J'essaie de m'installer un peu plus confortablement sur le lit, y posant les jambes pour les croiser tout en croisant mes bras également. « Et toi, pourquoi est-ce que tu as cru l'être à un moment et qu'est-ce qui t'as convaincu que ce n'était pas le cas? » Je pourrais bien lui dire que j'ai de quoi le faire réfléchir à ce sujet, mais le trouvant assurément plus jeune que moi à première vu peut-être n'aurait-il pas eu le temps de prendre tout les plis que j'ai et qui me rendent si... rigide. Signe que de mon côté mon implication devait dater d'un bon moment pour avoir réussi à me modeler à ce point. À moins que ce ne soit de source parentale, parents militaires aussi peut-être. Qui sait. « C'est bien tout de même que tu aies eu quelque chose d'un moindrement intéressant pour passer le temps. Ce n'est pas la première fois visiblement vu ce que tu as dit des objets trouvés. » Tout comme pour moi, mais de mon côté entre l'alcool et le verrou il y a de quoi sérieusement me poser des questions sur la vision que cet endroit à de moi... ou ce qu'elle aspirait faire de moi.
Tu hausses les épaules à sa réponse pour le moins vague sur son surnom. Peut-être que c’était un souvenir de son ancienne vie et pas juste un mot par lequel on l’a appelé dans la Ruche et auquel il s’est accroché pour pas avoir à se présenter sous un numéro de matricule. Peut-être que ça voulait dire quelque chose dans une autre langue que tu parlais pas. Ou peut-être qu’il s’appelait Steven et qu’un jour il l’a mal écrit et la barre du “t” était pas bien lisible et on l’a appelé Sleven. Un barista aurait pu faire cette erreur et c’est resté. QUI SAIT ? Pas toi en tous cas. Du coup tu hausses les épaules, et vous passez à autre chose. Notamment le sujet du film et...son passé ?
Tu l’observes un peu quand il parle de tout ça. Il a l’air plus âgé que toi, plus sérieux, plus marqué par la vie aussi. Tu t’en rends de plus en plus compte depuis ton réveil. La plupart des gens ici n’ont pas ta légèreté d’esprit. Même au-delà du fait que vous soyez enfermés, amnésiques et que rien de tout ça n’est agréable, pour certains t’as franchement l’impression qu’ils se trimballent des traumas d’avant. Ce qui doit être sacrément frustrant. Quitte à pas avoir de souvenirs, autant ne pas avoir l’arrière-goût d’une vie de merde en plus. Tu penses à Echo qui s’est ouvert les veines jour 2, à Ace dont t’as vu le torse recouvert de cicatrices, c’est sûr que certains ont des traces distinctes sur leurs corps pour leur rappeler que la vie ne leur a pas fait de cadeau...Alors que toi...Nan toi ça va hein.
”Pilote ?! Ca a dû être sacrément compliqué d’en arriver là.” T’essaies de l’imaginer plus jeune en train de poser, super cool, à côté d’un avion. Mais tout ce que t’as en tête c’est juste une image de lui en uniforme formel, pas si différent de l’homme à l’écran qui se tient droit et embrasse ses parents, mais qui a l’air aussi bien fatigué. ”En tous cas, dis moi si tu veux arrêter le film à un moment, si les souvenirs deviennent trop...désagréables.” T’auras au moins retenu ça de tes multiples prises de tête avec Echo : faire travailler son cerveau pour faire ressortir des traumas c’est bien, mais dans un environnement contrôlé et avec quelqu’un qui sait faire support moral c’est mieux. Sinon on se retrouve à pleurer sous la douche et à frapper les murs en se disant que c’est mieux de mourir. En plus Echo tu le connais à peu près et ça s’est déjà mal passé, alors si Sleven fait pareil...t’es vraiment pas sûr de ton coup. Tu prends quand même note de surveiller s’il va bien. Il t’a prévenu en avance, donc tu penses pas qu’il soit complètement dans l’excès de virilité et à vouloir cacher ses émotions par fierté, mais on sait jamais.
Il te demande pourquoi t’as cru être dans l’armée et tu ris un peu, te grattant l’oreille un peu gêné. Après tout ça, ça va sonner débile cette histoire. Tu commences doucement, avec les faits avérés. ”Baaah, j’sais pas. Pareil, des bribes de souvenirs. Des images de casernes, l’impression d’avoir déjà tenu une arme... ” Avant de continuer très vite, en un souffle, sans quitter l’écran des yeux, clairement embarrassé. ”Et ya eu cette fois où Friday a cru reconnaître ma voix donner des ordres ou signaler quelque chose comme si on était sur un champ de bataille du coup on a cru qu’on était militaires dans notre vie d’avant mais finalement on s’est vus et on s’est dit que c’était peu probable.” Tu laisses passer un silence et tu te retournes vers lui. ”J’veux dire, je sais pas si tu connais Friday. Mais si tu devais passer un jugement rapide sur ma personne là, à quel point tu penses que j’ai pu être militaire ? Le truc le plus carré chez moi c’est ma façon de faire mon lit...et sans vouloir t’offenser, je crois que j’aime pas trop ça l’armée.” C’est comme l’alcool ou la drogue pour toi. Plus qu’un vague sentiment de “c’est pas mon truc”, t’as l’impression que c’est des choses qui t’ont offensé personnellement.
Tu lui souris quand il fait une remarque sur tes objets trouvés. ”Ouais ! J’ai eu un kit de couture et un miroir de maquillage en plus de ça ! Et puis ya eu cette histoire d’oeuf, j’ai eu une veilleuse qui fait des étoiles au plafond. Bon yavait pas de pile, mais ça reste cool. T’as eu d’autres trucs toi ? A part la serrure j’veux dire. Parce que c’est super pour ta vie privée mais pour faire passer le temps c’est pas non plus l’épitome du fun...” Vous parlez et le film avance. Un jeune garçon est en train de jouer dans sa chambre alors que le héros ouvre la porte. Tu fronces les sourcils, le regard particulièrement attiré par la scène. Les décors te disent quelque chose, les répliques aussi, mais surtout la tête du gamin. ”Hmmmm...je crois que je connais ce film.”
Particularités physiques : De nombreuses cicatrices, majoritairement fines, mais une plus proéminente à la jambe droite en forme de croix descendant finement de la mi-cuisse au dessous du genou en croisant une marque plus épaisse un peu en haut du genou. Je possède également un tatouage sur mon avant-bras gauche, près du plis du coude semblant représenter un S entrelacé d'un 7 à l'envers.
Orientation : Bisexuel
Langues : Anglais, allemand, espagnol, russe et français.
Sujet: Re: Is it true, honestly ||Sleven|| Lun 15 Juin - 18:21
IS IT TRUE, HONESTLYSleven & Sunshine
« Je te dirai si je me souviens du processus un jour. » Répondis-je simplement lorsqu'il mentionna le 'compliqué' potentiel pour en arriver à être pilote. J'imagine sans peine que ça a dû nécessité des heures de formations, de maîtrise des situations d'urgence, de méthodologies à utiliser si l'avion se crash et qu'il en découle quoi que ce soit. Pour ce que j'en sais j'aurais pu être prisonnier du camp ennemi durant des mois et ne pas m'en rappeler... Pour ce que j'en sais réellement ça m'étonnerait grandement vu comme la blessure à ma jambe n'avait certes pas laissé une cicatrice des plus esthétique, mais elle ne laissait pas présager une quelconque forme d'infection et je supposais sans peine que ce n'était pas la priorité de soigner l'ennemi lorsqu'on le capturait. Et pour le reste je lui offre simplement un nouveau sourire lorsqu'il mentionne que je n'ai qu'un mot à dire pour qu'il stoppe le film, ce qui reste gentil de sa part. Il aurait pu être l'un de ces petits cons qui se foutent bien de l'état des autres, mais visiblement ce n'est pas le cas et c'était tout en son honneur. Le film se poursuit donc et la discussion aussi, ses commentaires ayant piqué ma curiosité sur le pourquoi il a pu croire être dans l'armée un moment avant de changer son fusil d'épaule. Quitte à être dans le sujet les questions me semblaient appropriées. Des souvenirs, des impressions, la base de toute bonne bribe de mémoire qui fait son chemin dans nos esprits pour essayer de nous dire quelque chose. Puis... il mentionne Friday et je sens mes dents se serrer un peu à l'idée que ce crétin a pu lui mettre n'importe quoi dans le crâne puisqu'il se croit si bon acteur et si convainquant avec ses stupidités. Je retiens même un soupire de découragement pour ne pas engendrer de questions sur lui, mais surtout pour ne pas lui donner l'impression qu'il raconte n'importe quoi. Mon but n'étant assurément pas de le vexer. Même si c'était plus qu'évident pour moi que s'il y a bien une chose que Friday ne pouvait assurément pas avoir été avant c'est militaire. Il faut un minimum de cerveau pour faire ça.
« Oh je connais Friday. » Que je balance simplement à sa question, gardant le regard bien fixé sur l'écran pour pallier à la façon un peu sec dont les mots se sont échappés de ma bouche. « Et ça ne m'offense pas ne t'en fait pas. À chacun ses trucs, je respecte ça. » J'essaie de continuer sur un ton un peu plus agréable pour le reste, évitant surtout soigneusement de mentionner Friday plus amplement pour me concentrer sur le reste. « Et honnêtement j'aurais du mal à dire si tu as pu l'être ou pas, militaire. J'ai eu du mal moi-même à faire le pont entre tout mes comportements et ça... avant d'avoir le souvenir qui confirme le tout. Le lit très au carré est le premier truc que j'ai commencé à faire, mais ce n'est pas la seule raison qui pourrait expliquer ça alors je ne sais pas si c'est véritablement un indice. Puis si tu ne le sens pas vraiment... peut-être que tu as eu une soirée d'Halloween à thème et qu'il n'y a vraiment rien de plus à tout ça. » On ne sait jamais après tout. Ce n'est assurément pas aidant dans sa recherche, mais je ne saurais pas réellement quoi ajouter de toute façon pour ce qui s'est réellement présenté comme une évidence pour moi dès que 5 a posé le doigt sur la chose.
Je laisse donc la conversation évoluer vers les 'cadeaux' que nous a fait cet endroit, tout aussi curieux de savoir ce qu'il a pu avoir de son côté. Kit de couture, miroir de maquillage et veilleuse qui fait des étoiles... En un sens... ça ne m'étonne pas. Peut-être parce que ça semble coller avec ce que je commence à voir de sa personnalité. C'est dans tous les cas totalement à l'opposé de ce que moi j'ai pu expérimenté de ce côté et j'imagine que c'est rassurant de voir que nous ne sommes pas tous soumis aux mêmes traitements. « Rien de bien... joyeux disons. Le verrou, de l'alcool et... l'oeuf m'a littéralement explosé au visage et j'ai été couvert de ce qui semblait être de l'encre pendant des jours. Visiblement je suis dans les mauvaises grâces de quelqu'un. » J'essaie d'en sourire un peu, surtout que ce n'est rien de tout ceci qui a réellement occupé mon esprit ou m'a fait me retrancher un peu sur moi-même au fil du temps. L'alcool a même un peu aidé à sa façon, tout comme le verrou et l'encre qui m'a donné une bonne raison pour m'enfermer un peu. J'imagine qu'à leur façon bien étrange toutes ces choses m'ont tout de même été profitable. Je plisse un peu les yeux en observant la scène se déroulant sur l'écran alors que je parle, le gamin semblant... familier. Peut-être que je connais ce film aussi ou... mais... « Oh. Il te ressemble un peu non? » Ce n'est tout de même pas... Ce serait un peu tiré par les cheveux non de simplement lui avoir donné un bribe de son passé si... facilement.
T’es généralement pas la personne la plus smart de la pièce. Tu dis pas ça pour te rabaisser (c’est pas ton genre), c’est juste, un fait. Et c’est pas grave, tu le vis plutôt bien. Honnêtement t’as l’impression que les gens trop intelligents ont une vie trop compliquée. Trop de questions, trop de doute existentiel... Nan tout ça c’est pas pour toi. T’es content avec ce que t’as, et comme ça, au lieu d’être la personne qui doit réfléchir et apporter les réponses, t’as juste à demander. Et c’est comme ça que tu navigues ta vie depuis que t’es arrivé ici. Tu rencontres des gens, tu rends service quand tu peux, et tu poses des questions. Franchement, ça te réussit plutôt bien. Bon, tu t’es engueulé quelques fois avec Echo parce que visiblement, t’as la fâcheuse tendance à appuyer là où ça fait mal parfois, mais à part ça, nickel. Mais alors, depuis que t’as rencontré Sleven, et surtout depuis que vous discutez, t’as comme l’impression qu’il est plutôt dans la situation inverse de la tienne. La situation du mec qui s’est retrouvé à devoir répondre alors qu’il est lui-même plein de doute. Ca doit être compliqué. Tu te notes quelque part que tu vas essayer de le soutenir un peu. Tu sais pas comment, mais tu te le notes. Même si honnêtement, bien que tu ne le connaisses pas plus que ça, quelque chose chez lui semble lui faire apparaître un panneau neon clignotant avec marqué “DEMANDE LUI SI T’AS BESOIN D’AIDE”, ce qui n’est pas hyyyyper compatible avec ta dernière résolution, mais bon, tu feras de ton mieux.
T’es généralement pas la personne la plus smart de la pièce, mais tu te fies beaucoup à ton instinct. 0% cerveau, 100% coeur. Et ton coeur te dit que Sleven c’est l’Adulte quand tous les autres adultes sont absents. Ton instinct te dit aussi que holy shit, qu’est-ce que Friday lui a fait ? Parce que c’est bien de l’animosité que t’entends là. Tu te retournes vers lui, quand il prononce son nom, et tu le vois fixer intensément l’écran. Ouaiiiiis...ya un passif. Certes, pour leur avoir parlé à tous les deux, ce ne sont effectivement pas les personnes les plus similaires du monde, mais quand même. Les deux sont plutôt sympa, ya pas de raison. (Ta vie est si simple). Tu décides quand même de pas trop insister (vois comme tu apprends bien de tes erreurs avec Echo).
A la place tu l’écoutes sur ses souvenirs et ses déductions. ”Wow, ça m’étonne un peu que t’aies eu l’air de galérer pour arriver à cette conclusion...PAS QUE TU CRIES MILITAIRE HEIN ! C’juste que...j’sais pas, tu donnes l’impression d’avoir la situation en main.” C’est faux. Objectivement c’est faux. Un coup d’oeil à ses yeux fatigués et à sa démarche, ou une oreille tendue aux rumeurs sur lui suffisent à démentir ça. Mais t’es pas objectif. C’est bizarre de pas être objectif sur quelqu’un que tu sais ne pas connaître. Mais depuis que tu l’as croisé pour la première fois à cette réunion, où ta première réaction a été de te redresser, et même là depuis qu’il t’as rejoint, t’as l’impression de parler à un héros, ou à une célébrité. A quelqu’un de trop cool. ”T’as raison en tous cas, c’était p’t’être quelque chose d’aussi bête qu’un déguisement.”
Et vous passez à autre chose. Inutile de passer plus de temps sur la liste des raisons pour lesquelles tu n’étais définitivement pas un soldat. A la place vous parlez objets trouvés. Et quand il te fait la liste des siens, c’est...pas ouf. Le verrou est cool, mais comme tu l’as déjà dit, c’est pas ça qui permet de s’occuper le plus. L’alcool...honnêtement c’est pas ton truc et t’as du mal à ne pas faire la moue quand il le mentionne. T’as aussi le bon réflexe de te retenir de lui dire “AH OUI JE ME SOUVIENS DE CETTE FIOLE D’ALCOOL QUAND ON A SQUATTÉ TA CHAMBRE POUR LA SOIRÉE PYJAMA.”. Et l’encre...en vrai toi ça ne t’aurai pas dérangé, ça donne un style, ça distingue. Mais pour Sleven...ouais non. ”Effectivement, c’est pas les meilleures trouvailles. Bah, tu sais quoi ! Si je trouve un nouveau truc cool, je te le passerai.” Tu te grattes l’oreille, pensif. ”Sauf si ya déjà un truc que tu voudrais ? T’aimes bien coudre ? Ou j’ai encore un autre film, on pourra le voir ensemble aussi si tu veux, ça t’occupera.”
Et après ça...après ça vous êtes tous les deux un peu perturbé par ce qui se passe à l’écran. La chambre, le gamin, sa remarque. Tu te retournes vers lui, les yeux ronds, complètement paniqué. ”Tu trouves ?” Ta voix est si aiguë quand tu lui demandes, que c’est plus un couinement qu’une question. Tu reviens à l’écran et scrutes la scène. Est-ce qu’il te ressemble vraiment ce gamin ? (oui). Ou c’est juste un enfant très mignon comme tu as dû l’être dans ta jeunesse ? La gêne et la timidité du gosse ne sont pas des expressions que tu retrouves particulièrement chez toi. Mais le grand sourire qu’il affiche quand son frère s’assoit à côté de lui et commence à jouer avec lui. Ca tu le reconnais. T’agrippes le bras de Sleven. ”MAIS C’EST MOI. POURQUOI C’EST MOI ?!”
Tu récupères la boîte du DVD en panique et la retournes, comme si tu allais y trouver une confirmation du type “Oui, toi, NB03-88 aka Sunshine es dans ce film, et par ailleurs, voici les raisons de ta présence ici”. Mais tu ne vois rien à part le résumé et des critiques élogieuses. Du coup tu te retournes de nouveau Sleven, toujours affolé. ”Est-ce que c’est une blague ? Tu crois qu’on peut insérer une version plus jeune de moi digitalement dans un film ?” Pourquoi se donner tout ce mal ? Tu ne sais pas. Mais en vrai, qui a une explication logique pour quoi que ce soit dans cette Ruche ?
Particularités physiques : De nombreuses cicatrices, majoritairement fines, mais une plus proéminente à la jambe droite en forme de croix descendant finement de la mi-cuisse au dessous du genou en croisant une marque plus épaisse un peu en haut du genou. Je possède également un tatouage sur mon avant-bras gauche, près du plis du coude semblant représenter un S entrelacé d'un 7 à l'envers.
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Sujet: Re: Is it true, honestly ||Sleven|| Dim 21 Juin - 20:44
IS IT TRUE, HONESTLYSleven & Sunshine
S'il savait... s'il savait comme la situation je ne l'ai en rien en main, en rien sous contrôle et comme tout me glisse systématiquement entre les doigts. Je suis simplement doué pour le masquer il faut croire, pour donner l'impression que tout va bien alors que j'avais l'impression que tout de mon corps et mon attitude criait le contraire depuis quelques temps. Mes yeux fatigués, mon corps plus tendus que relaxé, mes traits tirés que j'ai l'impression de presque sentir craquer au moindre sourire que je m'efforce de réaliser. Bien davantage avec lui qu'avec quiconque ayant pu croiser ma route au cours des dernières semaines. Comme si j'avais peur de le repousser, de le vexer, en étant mon sérieux habituel et rien de plus. Comme si je craignais de le voir se sauver et ne plus jamais revenir si je posais un mot de trop ou avais une attitude désagréable au possible. Pourquoi? Pourquoi est-ce que je me souciais à ce point d'être dans les bonnes grâces de cet inconnu qui titillait mes sens depuis la toute première fois que je l'avais croisé? Parce qu'il y avait plus à tout ceci qu'un sentiment que je ne savais pas réellement comment expliquer? Quoi d'autres alors que s'il y avait bien une chose qui n'importait pas c'est l'avis des autres à mon sujet? J'aurais pu prétendre croire que ce n'était que le fruit de mon esprit perturbé de tant de choses, mais je savais trop bien, justement, que la moindre petite instabilité de l'esprit pouvait être synonyme de tant de choses. Je savais que des détails si infimes qu'une mélodie ou une impression pouvait signifier bien plus dans un contexte tel que celui-ci où la mémoire essayait si fortement de retrouver quelque chose à quoi s'accrocher. Et la mienne se noyait sous les évidences au point de m'empêcher de respirer, m'empêcher de dormir sous le poids de toutes ces fatalités. Alors assurément je ne serais pas étonné de voir là le début d'une évidence qui sillonne entre mes neurones pour me livrer une illumination que je ne pourrai pas éviter. Je me demandais surtout s'il en était de même pour lui, s'il avait cette même impression, cette... familiarité.
« C'est vraiment gentil de ta part, de vouloir partager comme ça. Je ne crois pas que la couture soit mon truc par contre, mais le film pourrait être bien oui. » Que je lui ai répondu avant que cette nouvelle impression de familiarité s'installe en mon esprit. Non pas sur le moment présent, mais plutôt sur ce jeune visage se dessinant dans l'écran. C'était le sien, je n'en doutais pas même et aussi énonçais-je la chose à haute voix pour valider avec lui. N'avait-il pas dit avoir l'impression de connaître ce film? « Je trouve oui qu'il te ressemble, beaucoup. » Ajoutais-je en le fixant, sourcils haussés d'avoir entendu cette toute petite voix s'extirper de ses lèvres. Je pose une main sur son épaule, mécaniquement, pour essayer de le rassurer un peu. La serrant un peu avant qu'il ne m'agrippe le bras en hurlant. « Ça va aller, respire un bon coup. » Il agrippe la boîte du DVD et je fixe le lecteur, l'écran, fronçant les sourcils. « Je ne sais honnêtement pas ce qu'ils sont en mesure de faire ici et autant je crois que oui ils pourrait autant... je ne sais pas. Ça ne me semble pas être trafiqué sinon ça ne te semblerait pas familier tout ça. » Il devait bien y avoir une façon de valider si oui ou non c'était bien lui qu'on voyait dans l'écran, ce que la boîte ne semblait pas avoir été en mesure de lui donner.
« J'ai une idée. » Dis-je finalement au bout d'un moment en lui tapotant le dos. « Peut-être devrais-tu essayer d'avancer le film jusqu'au générique de fin. Les noms des acteurs vont y être et peut-être que si oui c'est toi tu auras de quoi le confirmer. Peut-être que tu ne verras rien de familier au final, mais ça vaut peut-être le coup d'essayer au moins pour confirmer si c'est un montage ou si on imagine des choses sans raison. » J'osais surtout espérer qu'une chose si importante que son identité ne serait pas si fortement effacé de sa mémoire au point de ne pas arriver à en reconnaître son nom. J'espérais qu'il n'y avait pas que le pire qui pouvait se matérialiser, qu'à cette torture il y avait un peu de clarté et qu'il pourrait être plus qu'un stupide numéro ou surnom si réellement c'était lui. Qu'il pourrait être lui à nouveau et ça... ça valait réellement tout l'or du monde dans cet endroit où la priorité semblait être de nous effacer tout entier. « Tu n'es pas forcé de le faire évidemment, mais je te le propose tout de même. Peut-être que ça pourrait fonctionner. »
Sleven était sympa. C’était vraiment la conclusion principale que tu tirais de cette rencontre pour l’instant. Il avait l’air sévère, il avait l’air sérieux, il avait l’air un peu au bout de sa vie, mais globalement il était sympa. Plus étrangement, il dégageait une aura qui te donnait l’impression d’être en sécurité. Et t’avais comme l’intuition que ça n’était pas un sentiment partagé par la plupart des gens de la Ruche. Tu l’avais pas vu agresser des gens ou quoi que ce soit, mais bon il était pas particulièrement solaire non plus...Et pourtant ouais, t’avais l’intime conviction qu’il te ferait pas de mal, et qu’il tolérerait ça de personne. Si t’avais un poil plus de recul sur la situation, tu verrais probablement qu’il faisait un effort considérable, et probablement que pour n’importe qui d’autre, tu t’en serais rendu compte. Mais pour lui non. Du coup tu ne peux rien faire d’autre que le regarder, les étoiles plein les yeux quand il accepte de voir l’autre film avec toi. Flatté par sa simple présence. ”Trop cool ! Je viendrai te chercher ! Ou tu me diras quand tu voudras !”
T’es clairement encore sur cette vague euphorique quand tu te reconnais à l’écran. Sa main sur ton épaule te calme (un peu), et tu suis ses conseils. Inspire, expire. Inspire, expire. Inspire, expi-HAAAA MAIS QUI A LE TEMPS DE RESPIRER ?!! C’EST TOIIII LAAAA !!! Tu dois avoir l’air d’un fou furieux à t’agiter comme ça. Tu récupères la boîte du DVD, la retournes, la balances, prends le lecteur et l’approche de ton visage comme si ça allait t’aider. Tu n’es pas tenable. Ce n’est que lorsque Sleven déclare avoir une idée que tu t’arrêtes net, pour te retourner vers lui, toute ouïe. Tu l’écoutes et t’acquiesces en parlant beaucoup trop vite. ”Oui oui oui oui, c’est une bonne idée ça.” T’appuies machinalement sur avance rapide et t’arrêtes quand le dernier fondu noir apparaît et que les premiers noms commencent à défiler.
Tu retiens ta respiration, le regard rivé sur le générique. Jusqu’à ce que tu lises :
Irvin MILLS………………………… Percy ADESIYAN
Et tu fais pause, le doigt sur l’écran. ”Là.” Et tu retombes en enfance. Tu revis une conversation. Les parents qui t’assoient à une table et te demandent si tu veux utiliser ton nom de naissance ou un autre pour ne pas être trop embêté. Tu ne sais plus le pourquoi tu comment, mais t’es certain que le nom que tu lis-là est le bon. Celui que t’as choisi, celui qui te correspond le mieux. Bien plus que NB03-88, ou Sunshine, voire même ton nom de naissance, que t’as sur le bout de la langue mais qui t’échappe encore. ”Percy Adesiyan.” tu murmures, comme pour tester la sonorité. Tu regardes Sleven, déboussolé. Maintenant quoi ?
Particularités physiques : De nombreuses cicatrices, majoritairement fines, mais une plus proéminente à la jambe droite en forme de croix descendant finement de la mi-cuisse au dessous du genou en croisant une marque plus épaisse un peu en haut du genou. Je possède également un tatouage sur mon avant-bras gauche, près du plis du coude semblant représenter un S entrelacé d'un 7 à l'envers.
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Sujet: Re: Is it true, honestly ||Sleven|| Sam 27 Juin - 21:02
IS IT TRUE, HONESTLYSleven & Sunshine
Je lui frotte le dos machinalement comme si c'était la chose à faire dans la présente situation, d'essayer de le rassurer là où une certaine panique semblait l'animer de trop pour son bien. Moi qui était presque toujours l'exemple même du calme plat, je me disais que j'arriverais peut-être à lui en insuffler un peu avant qu'il ne perde simplement connaissance avant de découvrir le grand dénouement. Après tout, peut-être que c'était le détail à valider avant de paniquer non? Tout comme je m'étais précipité à l'infirmerie pour valider le détail de ma jambe avant de réellement songer à paniquer, pour une rare fois. Il me dit que c'est une bonne idée concernant le générique d'un peu trop de oui pour son bien, là encore. Me disant que si cet endroit pouvait oui avoir été en mesure d'effacer nos souvenirs, nous étions néanmoins vraisemblablement en mesure de les récupérer à force de temps et quelque chose d'aussi important que notre nom ne pouvait pas rester inconnu là juste sous notre nez. Je l'observes, attend, gardant un œil sur l'écran avec lui jusqu'à ce qu'il ne fasse pause et pointe l'écran. Là. Percy Adesiyan... Percy... Je sens une larme me rouler sur la joue en fronçant les sourcils, m'empressant de la faire disparaître en relaçant le générique pour ne plus fixer le nom à l'écran. Reportant simplement mon regard sur le jeune homme avec moi qui a maintenant semble-t-il une nouvelle identité qu'il mentionne à voix haute en me fixant. Je m'efforce d'esquisser un sourire même si je sens que quelque chose en moi ne va pas. Mon cœur semble avoir fait un saut en bas d'une falaise sans possibilité d'en remonter, mes yeux brûlent des nouvelles larmes que j'essaie si fortement de ne pas laisser s'en échapper et je serre le poing en déglutissant et soufflant pour essayer de tout contrôler. Qu'est-ce qui se passe encore? « Alors enchanté Percy... Adesiyan. » Ma voix a coincée et je m'en maudit en fixant le plafond. « Désolé... Ce n'est pas toi c'est juste... ce n'est probablement rien. » Je soupire un bon coup avant de continuer en me frottant distraitement les yeux. « Alors, comment est-ce que tu te sens? Ça te va bien comme nom, c'est joli Percy. » Et je dois surtout cesser de le dire, Percy, tant mon cœur se broie littéralement dans mon torse à chaque fois que le prénom me brûle la langue. Est-ce que c'est lui? C'est sa faute à lui ou est-ce qu'il y a plus et je n'arrive pas à mettre le doigt dessus? Saleté d'amnésie stupide.
Mon regard retrouve l'écran en espérant arriver à chasser tout ça, laissant mon esprit se noyer dans le flot des noms qui défilent à l'écran... jusqu'à ce que mon regard ne fige sur un nom en particulier. Je fais pause sur le lecteur, sur ce nom qui m'anime de nouveau le palpitant, mais assurément pas pour la même raison que Percy peut le faire. Je ne sens pas les larmes renchérir, pas mon cœur souffrir. Je sens juste... « C'est... moi... » Comment est-ce que c'est possible? Je passe une main dans mon visage avant de remonter un peu pour lire ce qui est écrit en haut de ce listing de noms tous plus familiers les uns que les autres. « Percy Adesiyan... » Je le fixe un instant avant de continuer de lire. « … tient à remercier les membres de sa famille pour leur soutien. » Famille... on est... « Et... il y a moi. Killian Wolfe. » Un semblant de rire nerveux s'extirpe hors de mes lèvres avant que je ne reporte mon regard de nouveau sur sa personne. Confirmant ce que je croyais en ce qui concerne les noms. Cet endroit peut nous voler bien des choses, bien des souvenirs, mais d'avoir notre nom comme ça, sous le nez, éveille cette évidence que je ne saurais assurément pas nier. « Et bien, j'imagine que ça explique cette impression que j'ai avec toi. Il semblerait que nous soyons frères tous les deux. » Et ça complique tellement les choses, ça complique tellement tout... Tout autant que cette impression que Percy ne se limite pas à lui, qu'il y a plus. J'ai une famille... j'ai au moins une personne à qui je dois tenir. Plus à en juger par tous les noms qui sont sur cet écran. Et j'ai... et je... je dois valider ce qui me tiraille l'esprit depuis des semaines parce qu'avec ça, avec tout ça... Je ne sais réellement plus qui je suis.
Particularités physiques : Un grand sourire et des bracelets
Orientation : ¯\_(ツ)_/¯
Langues : Anglais, Français, Espagnol
Métier : Acteur
Logement : 3-C
Sujet: Re: Is it true, honestly ||Sleven|| Dim 5 Juil - 16:43
Is it true? honestly,
Day 74 - ft. @Sleven
Tu fixes Sleven, perdu et déboussolé. Tu le fixes comme s’il allait te rassurer, comme si c’était une bouée de sauvetage à laquelle tu pouvais t’accrocher. Mais tu lèves la tête, prononces ton nom, et tu vois cette larme rouler sur sa joue. Tu ne sais pas trop pourquoi, mais le voir dans cet état là te fend le coeur. Est-ce que c’est juste ton empathie habituelle ou ton subconscient qui se rend compte de quelque chose qui t’échappe encore, tu ne saurais dire. Mais silencieusement, vous partagez un moment. Tu lui souris, un peu désolé. Il te parle, la voix enrouée par l’émotion, et tu te surprends à imiter ses gestes de quelques instants auparavant, en lui frottant le dos. ”Hey t’inquiète.” Tes yeux humides te font penser que ce n’est probablement pas rien. ”Tu veux en parler ?” Parler de quoi ? Qui sait, mais il a peut-être une intuition, quelque chose. A la place il se reprend et te complimente, et tu ne peux t’empêcher de rire (quoiqu’un peu amèrement) quand il dit que c’est un joli prénom. Comme si c’était un running gag entre vous alors que tu n’as clairement pas le passif en mémoire. ”Ha, merci. Je me sens...je sais pas trop pour être honnête. C’est bizarre. Rassuré de ne pas vraiment être un matricule. Perturbé qu’il ait fallu que je le lise pour m’en souvenir...Tu sais si d’autres personnes ici se sont souvenues de leur identité ?”
Et en toute ironie dramatique, tu le vois faire pause dans le générique à son tour. Tes sourcils se haussent quand tu l’entends parler, et tu t’empresses de lire le paragraphe qu’il semble désigner. “Percy Adesiyan tient à remercier les membres de sa famille pour leur soutien.” Ton souffle se coupe et ton coeur se serre. Tant de noms. Ta famille. Des gens que tu as visiblement oubliés. Comment tu peux oublier ça ? Mais t’as pas le temps de t’attarder là-dessus parce que Sleven désigne un nom en particulier. Killian Wolfe. Rien ne semble faire sens, et pourtant si. Et tu le rejoins dans son rire nerveux. Tu passes une main sur ton visage en secouant la tête. Wtf. ”Frères...” Tu le regardes, et t’as du mal à retenir un nouvel éclat de rire. ”Notre ressemblance est frappante, ya pas à dire.” Mais votre lien de parenté ne fait aucun doute pour toi non plus. Tu tends de nouveau ta main, un petit sourire aux lèvres. ”Et bien enchanté Killian.” Ravi de faire sa connaissance ? Franchement ? Pas vraiment non. Pour une raison bien simple, et tes yeux se portent de nouveau sur tous ces noms au générique.
”Tu crois qu’on est les seuls ici ?” Est-ce que toute votre famille est coincée avec vous ? Est-ce que vous vous êtes croisés sans le savoir ? Ou est-ce que vous êtes seuls et les autres se portent bien mieux dehors. Est-ce qu’il y a un dehors ? Le plafond de la serre a l’air de dire oui. Mais est-ce qu’on peut y survivre ? De quand date ce film ? T’as tant grandi depuis. Tes pensées te mènent vers Echo et la relation que vous semblez partager depuis bien avant votre arrivée ici. Tu jettes un oeil à Killian. Quel âge il a ? Certainement plus âgé que toi. Est-ce qu’il avait quelqu’un lui aussi ? Est-ce qu’il avait plus encore ? ”Est-ce que tu te souviens de plus maintenant ?” Tu laisses planer un silence avant de reprendre, la voix à peine plus forte qu’un murmure. ”J’arrive pas à savoir si on est chanceux ou pas. T’es la deuxième personne que je suis sûr de connaître d’avant. Et ça me terrifie de me dire qu’on est peut-être plein.” Ta vie ici n’est pas si difficile, mais t’es pas optimiste et candide au point de penser que c’est un havre de paix et de prospérité. T’oses même pas imaginer ce qu’en pense Killian…
Particularités physiques : De nombreuses cicatrices, majoritairement fines, mais une plus proéminente à la jambe droite en forme de croix descendant finement de la mi-cuisse au dessous du genou en croisant une marque plus épaisse un peu en haut du genou. Je possède également un tatouage sur mon avant-bras gauche, près du plis du coude semblant représenter un S entrelacé d'un 7 à l'envers.
Orientation : Bisexuel
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Sujet: Re: Is it true, honestly ||Sleven|| Sam 11 Juil - 16:51
IS IT TRUE, HONESTLYSleven & Sunshine
Chaque nouvelle évidence, chaque nouveau souvenir, semble être une nouvelle chaîne me contraignant dans cette cellule où les frasques de mon passé ne cessent de me hanter. Prisonnier de cette vie dont j'ai des souvenirs au compte goutte sans réellement savoir quoi en faire, cette impression pesante que toutes ces choses ne font pas de sens avec le moment présent, plus de sens. Que rien ne semble faire de sens avec les théories ou les évidences qui ont pu se présenter. Cette endroit pouvait être tant de choses et chaque nouvelle information qui s'ajoute sur le dessus de la pile ne fait qu'augmenter davantage les options et je ne sais plus quoi penser. Je ne le savais déjà pas. Je ne me torture pas depuis des semaines sans raison. Je n'ai pas pris une décision que je vais peut-être regretter sans raison. J'essaie si fortement que tout ceci fasse du sens, mais j'ai simplement l'impression que rien n'y fait. Rien n'est comme je le souhaiterais et je ne sais tout simplement plus comment tout gérer. Je ne le sais pas. Je tourne en rond et je ne trouve pas. Même en ayant ça, ce nom, cette identité, ce qui non n'est plus un simple matricule attribué par cet endroit peu importe ce qu'il peut être. J'ai un nouveau morceau avec lequel je dois apprendre à jongler, une famille visiblement nombreuse, un frère même si comme il ne dit notre ressemblance n'est pas des plus frappantes, mais là encore il peut y avoir tellement de raisons pour expliquer ça. Pour expliquer les trois autres Wolfe, son nom de famille différent et pourtant cette si forte conviction qu'il est tout de même des nôtres. Ça complique tout, tout ce qui est prévu, tout ce qui arrive... Tout comme cette émotion qui m'a submerger et me promet peut-être un nouveau cauchemar que je ne pourrai pas éviter comme visiblement c'est ainsi que mon esprit a décidé de me rappeler ce qui a pu me faire tant de tord par le passé.
Je soupire, attrapant sa main dans la mienne en essayant d'esquisser un nouveau sourire. Animé de ce sentiment d'obligation à laisser croire que tout va bien. Je suis le grand frère après tout non? Le sien du moins même si je ne peux pas dire pour les autres. C'est ce que je dois faire non, de le rassurer et lui dire que tout va bien se passer même si je n'en sais rien? « Ce n'est pas la ressemblance qui compte. » Affirmais-je avant de suivre son regard en direction de l'écran en pinçant les lèvres. « Je ne sais pas si nous sommes les seuls ici, mais j'imagine qu'en ayant les noms à porté de main ce sera plus simple de chercher. Si on a si facilement été en mesure de reconnaître les nôtres ce sera peut-être leur cas aussi. Je ne crois pas connaître personne d'autre qui se souviens de ces détails, mais je ne bavarde pas réellement avec les autres alors peut-être que certains savent oui. Pour répondre à ta question de plus tôt. » Je me détourne pour m'asseoir au bord du lit et fouiller dans ma table de chevet pour y prendre le livre dans lequel j'avais commencé à gribouiller des théories et des notes, y arrachant deux feuilles avant de prendre un crayon et fixer l'écran à nouveau pour pouvoir noter les autres noms. Lui tendant l'une des deux feuilles une fois ceci fait. Hésitant surtout un instant avant de répondre à son questionnement à savoir si je me souviens de plus. Peinant à savoir où est la limite de ce qu'il sait et ne sais pas. Décidant tout de même de répondre vaguement avant de rebondir sur son commentaire pour lui renvoyer la balle.
« Je me souviens de l'armée et... d'un accident en service. J'ai presque perdu une jambe. » Je marque un silence avant de continuer. Bien sûr je me souviens de davantage, du détail du dit accident, mais ça c'est... beaucoup trop même pour un frère. « Le reste c'est simplement des impressions. La larme... il y a quelque chose qui vient me chercher à l'intérieur avec ton prénom, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Je crois que je cherche un peu trop à essayer de comprendre tout ça et je ne vois plus clair. Ça me rend... distant. » Je hausse les épaules en minant un sourire désolé. « Désolé pour toi que celui qui a une si mauvaise réputation dans l'endroit te soit lié. » Enfin bon, j'imagine que ça a son bon côté si le lien s'apprend. Personne ne devrait l'embêter de trop. « Et toi dit-moi, qui est-donc cette autre personne que tu es certain de connaître d'avant? Oh et je crois qu'on est chanceux, en quelque sorte, de s'être retrouvés ici. Au moins on sait qu'on est pas seuls. »
Particularités physiques : Un grand sourire et des bracelets
Orientation : ¯\_(ツ)_/¯
Langues : Anglais, Français, Espagnol
Métier : Acteur
Logement : 3-C
Sujet: Re: Is it true, honestly ||Sleven|| Mar 14 Juil - 15:13
Is it true? honestly,
Day 74 - ft. @Sleven
Est-ce que c’est très juste ce qui t’arrive ? T’es pas particulièrement du genre à remettre en question ce que tu obtiens. A chaque fois que t’as trouvé un objet dans cette Ruche, tu l’as accepté et t’es devenu plus riche d’une possession. Que ce soit le kit de couture, le miroir, la veilleuse, ou même ces DVD, tu n’as jamais cherché à savoir si ça pouvait appartenir à quelqu’un d’autre que toi. Mais tu penses aux gens que tu as croisés ici et qui cherchent activement (ou du moins plus activement que toi) pourquoi ils se sont retrouvés coincés là, qui ils sont et comment sortir, et tu te dis que c’est pas très juste pour eux. Qu’il y en ait qui galèrent, et que toi tu retrouves simplement un beau matin des preuves visuelles de ton passé, de ta carrière et de ton identité. Juste comme ça. Sans chercher. T’as un peu l’impression d’être la définition même de l’expression Coasting through life. Tu vis tranquillement et les obstacles se déplacent à ton approche. Ca ou les gens là-haut se sont aperçus que t’étais un peu trop long à la détente et qu’il te fallait toute l’aide que tu pouvais obtenir.
Mais après tu regardes Killian avec tout son sérieux et son air torturé. Et tu te dis que franchement, cet endroit n’a pas besoin d’une nouvelle personne misérable. Du coup lorsqu’il t’attrape la main, tu le saisis et l’approches pour le serrer dans tes bras. C’est un peu gênant et maladroit, mais pas désagréable de ton côté. C’est peut-être son rôle de grand frère de te rassurer, mais c’est ton rôle de cadet de fouiner et de faire le coeur face aux instances parentales. ”T’hésites pas si je peux faire quoi que ce soit.” Tu te recules et lui souris, un peu désolé d’avoir envahi son espace personnel sans crier gare, mais sincère dans ton sentiment de compassion et de solidarité. T’acquiesces à sa réponse sur les autres membres de votre famille. Tu n’as pas vu beaucoup de monde qui aurait pu être assez âgé pour être vos géniteurs, mais une fratrie, certainement. Tu ne partages, de toute évidence, pas tout à fait les mêmes parents que Killian de toute façon.
Tu acceptes sa feuille griffonnée, et la glisses dans ton propre carnet de notes que tu sors de ta poche. Tu le feuillettes pour arriver à la partie sur les gens que tu as rencontrés, et notes à côté de “voisin sérieux de la réunion” “Killian Wolfe”. Tu tapotes ta page et fronces les sourcils avant de relever la tête vers lui. ”C’était quoi ton matricule ? Au cas où j’aurais envie ou besoin de t’envoyer un message. NB03-88 pour moi. Et promis, si je trouve un autre membre de notre famille, je te dis. Je crois que je bavarde un peu plus avec les autres que toi.” Tu lui flashes un grand sourire amical et chaleureux comme pour prouver tes dires avant de revenir à un sujet plus sérieux (non pas que t’aies vraiment eu l’air de plaisanter jusque-là).
Killian te parle de ses souvenirs, de son passif dans l’armée, d’un accident grave de service, et ton coeur se serre quand il parle d’avoir failli perdu sa jambe. Tu penses aux rumeurs qui ont couru dans la Ruche il y a quelques temps, de Doc qui est sorti de l’infirmerie avec une personne ensanglantée dans ses bras. Tu penses au fait qu’il n’y a pas vraiment d’intimité ici et que tout se sait bien vite, surtout quand tu fréquentes des commères, ce qui est ton cas. Tu te retiens de fixer la jambe de ton frère et tu lui épargnes un regard désolé et triste dont il n’a probablement pas besoin. A la place tu poses une main sur son épaule sans rien dire de plus. Il dévie et parle de ton prénom et ce que ça évoque chez lui. ”On a déjà beaucoup appris, peut-être qu’il faut lâcher un peu la bride et ça te viendra naturellement. J’espère que...j’espère que tu regretteras pas de t’en souvenir.” Ca t’intrigue et ça t’attriste. Pourquoi ton prénom semble tant le bouleverser ? Mais aussi pourquoi l’entendre t’appeler Percy ne te paraît pas si habituel ? Enfin, tu hausses les épaules et décides de suivre ton propre conseil. Lâcher la bride et espérer que ton esprit recolle seul les morceaux.
Face à son excuse, tu ris doucement et lui tapotes le dos. ”T’inquiète pas pour ça, je crois que je vais m’en sortir. J’espère que mon côté flamboyant ne va pas altérer tout ce côté taciturne que tu entretiens...” Tu laisses passer un silence avant de lui sourire, un sourcil haussé, le regard espiègle. ”A moins que tu ne veuilles changer ça ?” Tu fais un peu moins le malin deux secondes plus tard quand il retourne les questions vers toi. Tu détournes le regard un peu gêné et t’as l’impression de rajeunir. Un gamin pris la main dans le pot de confiture. Le même instinct qui t’a fait te redresser quand il est rentré dans la pièce te souffle à l’oreille qu’Echo n’est pas une personne qu’on présente à sa famille, surtout quand la famille ressemble à Killian Wolfe. A moins que ce ne soit le bon sens qui te dise ça ? Hmm… Tu te grattes l’oreille, en cherchant comment annoncer ça. Après en vrai...votre situation ici est tellement étrange, qu’est-ce que ça peut bien changer ? ”Hmmm...tu vois qui est Echo ? NB03-404. Grand, très fin, tatoué, adore se coller aux murs et dort n’importe où ? Plutôt désinvolte, parle pas trop et quand il parle c’est rarement pour dire quelque chose d’agréable ?” Ta description n’est pas des plus flatteuses, mais elle est accompagnée d’un sourire affectueux. ”On se connaît bien. On n’arrive pas trop à mesurer à quel point, mais...c’est quelqu’un d’important.” Tu lèves les yeux au ciel. ”Ugh ! Il est tellement exaspérant.” C’est étrange de parler de lui, c’est pas comme si tu le faisais souvent, et encore moins à quelqu’un comme Killian. ”Mais du coup oui, ça fait deux personnes que je connais d’avant. Toi et lui.” Tu joues avec un de tes bracelets avant de continuer. ”Et toi ? Des gens importants ? D’avant ou de maintenant ?”
Particularités physiques : De nombreuses cicatrices, majoritairement fines, mais une plus proéminente à la jambe droite en forme de croix descendant finement de la mi-cuisse au dessous du genou en croisant une marque plus épaisse un peu en haut du genou. Je possède également un tatouage sur mon avant-bras gauche, près du plis du coude semblant représenter un S entrelacé d'un 7 à l'envers.
Orientation : Bisexuel
Langues : Anglais, allemand, espagnol, russe et français.
Sujet: Re: Is it true, honestly ||Sleven|| Dim 26 Juil - 19:54
IS IT TRUE, HONESTLYSleven & Sunshine
J'ai cette impression parfois d'avoir tout gâché sans le vouloir, d'avoir atteint un stade de mon existence avant d'arriver ici où j'avais fermé en moi tout ce qui pouvait me faire du tord. D'avoir décidé qu'être sérieux et frigide et distant serait la meilleure solution pour ne faire de mal à personne d'autre que moi-même et chaque nouveau petit morceau que je découvre semble coller avec tout ceci. Même ce moment, cet instant, où cette larme m'a brûlé la joue ne fait pas exception à la règle. Ça a été soudain, mais passager. Disparaissant aussi rapidement que c'est arrivé sans que je ne m'y accroche plus que nécessaire. Tout comme cette onde de soulagement profond m'ayant effleuré lorsque l'évidence de la fratrie s'est dessinée. J'étais heureux de le retrouver, de savoir que je pouvais garder un œil sur lui. Chose que je n'aurais pas pu faire dehors de toute évidence, si seulement il reste un dehors. Et même si oui son câlin maladroit m'a fait esquisser un sourire, le sérieux revient toujours au galop pour se dissimuler derrière ce faux sourire que je lui sers à profusion. Étais-je si peu près de lui ou étais-je beaucoup trop à l'image de ce que je deviens par le passé au point d'avoir oui choisi de le garder loin de tout ça. Loin de moi et de tout le mal que j'aurais pu lui faire alors qu'il semble si... compatissant et gentil dans ce qu'il dégage. Qui vraiment serait en mesure de sauver l'autre ici? Sans doute faudra-t-il commencer par voir si les autres sont ici avant de pouvoir déterminer tout ça, raison pour laquelle tu as pris le temps de noter les noms pour que vous puissiez chercher chacun de votre côté si la situation se présente. Je l'observes glisser la page dans son carnet qu'il feuillette en fronçant les sourcils. Il semblerait que c'est un trait commun de beaucoup de prendre des notes dans cet endroit. Je note d'ailleurs le matricule qu'il me donne pour ne pas l'oublier avant de lui répondre. « H01-7 pour moi. Je crois qu'en effet tu parles davantage avec les autres que moi. » Il faut dire que ce n'est pas difficile en soit à faire, parler plus que moi. « Je te ferai tout de même signe également si je trouve quelqu'un d'autre, on ne sait jamais. Un coup de chance comme celui d'être tombé sur toi aujourd'hui. »
Je poursuis en mentionnant l'armée, la surface de l'accident, le prénom Percy... Expliquant sans tout donner, qu'il ne se sente pas l'obligation de devoir jouer au messie avec moi compte tenu de ce nouvellement dévoilé lien. Qu'il ne se prenne pas la tête avec mes soucis, mon passif, mon accident et le peu que je sais en avoir découlé, ce qui... en découle malheureusement maintenant et que je dois valider pour moi. Pour savoir à quel point je risque d'être toujours si... distant avec lui. Pour le protéger de moi, parce qu'il le faut. Il pose une main sur mon épaule et je sens une nouvelle vague d'empathie déferler dans ma direction, retenant une envie de lui dire que je ne mérite assurément pas ça. « Nous n'avons malheureusement pas de pouvoir sur les souvenirs qui reviennent et... la vie de tous est fait de haut et de bas alors forcément ça ne pourra pas être que du bon. » Et j'ai déjà eu ma dose de bas, amplement. « Mais ne t'en fait pas pour ça. Je n'ai jamais cherché, tout arrive plus que naturellement alors j'imagine que ça viendra oui. Je ne me prendrai pas la tête plus que nécessaire. » J'ai déjà plus qu'amplement à faire de ce côté. « Je te tiendrai au courant si tu veux. »
Je m'excuse tout de même qu'il doive se coltiner la réputation que je me traîne depuis longtemps, merci à Friday et à Rouky pour tout ça même si je n'ai assurément pas aidé. Il en rigole et ça me rassure un peu, n'aspirant pas miner la joie de vivre semblant irradier de lui et faisant assurément contraste avec mon attitude. « Je crois que j'aurais du mal à changer ça honnêtement. » Je pince les lèvres avant d'essayer de blaguer un peu. « Je crois que ça vient avec l'armée d'être coincé comme ça et vu ma tête ça a eu le temp de bien s'encrer. Ça ou je deviens juste trop vieux. Profite de ta jeunesse. » Essayer est bien le mot. Raison supplémentaire de renvoyer la balle dans son camp avec cette histoire de connaître quelqu'un d'avant. Il semble soudainement mal à l'aise et ça me fait froncer les sourcils. Ce n'est pas le nom de la personne qui m'explique pourquoi, mais plutôt la description qui vient avec. Forcément, je viens de lui dire que je suis un coincé et il semble laisser sous-entendre avoir un lien plutôt... personnel? avec quelqu'un qui est tout le contraire. J'esquisse un sourire amusé parce qu'après tout l'important c'est qu'il soit heureux avec tout ça non? « Il semble... divertissant? Au moins tu ne dois pas t'ennuyer. » Je hausse ensuite les épaules à son questionnement. « Et non, personne d'autre que toi pour le moment, mais trouver d'autres personnes ne m'étonnerait pas. Cet endroit est plein de surprises... Ça nous fera de quoi discuter si ça arrive. Il faudra bien qu'on socialise à l'occasion tout les deux non? Promis je vais essayer de me coller un sourire et me sortir le balais que j'ai bien enfoncé. » Il vaut mieux en rire qu'en pleurer, puis je peux bien faire un effort à l'occasion.
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Sujet: Re: Is it true, honestly ||Sleven|| Mer 12 Aoû - 19:56
Is it true? honestly,
Day 74 - ft. @Sleven
Vous êtes frères. Ca sonne vrai à tes oreilles même si tu ne peux pas dire avec certitude que tu t’en souviens. Tu cherches un peu sur son visage, dans ses maniérismes et dans sa façon de parler des ressemblances. Echo te dit que t’es pas hyper subtil et que t’insistes trop quand il faut de toute évidence changer de sujet. Tu penses personnellement que c’est un comportement que tu réserves particulièrement pour lui, et que le reste du temps t’es plutôt doué pour observer les gens. Mais peut-être que tu te trompes. Quoi qu’il en soit, tout en discutant avec Killian, tu l’observes. A première vue, vous n’êtes pas jumeaux, c’est sûr. Vous n’avez pas non plus le même tempérament. Ca aussi c’est très apparent. Mais ça et là, tu devines des similitudes. Tu retrouves des réflexes que tu as que tu as dû développer en l’imitant. Le simple fait de l’observer est une position étrangement confortable pour toi. Comme si c’était ton mode par défaut quand il est pas loin de toi.
Tu l’observes, ses faits et gestes, tu te dis que tu dois habituellement aussi écouter ses inflexions de voix, mais avec cette histoire de traduction, peut-être que c’est un peu plus délicat. Tu l’observes actuellement et quelque chose te dit que tu l’observes depuis toujours. C’est donc un peu ironique de penser que t’es probablement capable de l’imiter parfaitement mais que t’as aucune idée de tout ce qui le tourmente ou même de ce à quoi il peut penser. T’en n’as même pas vaguement conscience. Même là, on pourrait penser que l’amnésie aurait pu t’apporter un peu de clarté, de recul. Mais non. Les lunettes pro-Killian sont en place et ne bougent pas. T’es donc aveugle à la fausseté de ses sourires alors que les tiens débordent de sincérité. Tu te contentes de noter son matricule sur ton carnet, ravi d’avoir la possibilité de le contacter à tout moment. ”7 - Seven ? Ca a un lien avec Sleven ? Ou l’inverse ?” La question sort avant que tu ne le réalises. Yikes, il t’as dit ya moins de 30 minutes que son surnom n’avait pas une signification agréable, pas cool de ta part de vouloir creuser le sujet. Tu mets ça sur le dos de l’adrénaline de la découverte, mais tout de même…peut-être qu’Echo a un peu raison.
Vous passez vite à autre chose mais rien de bien joyeux non plus. Tu dois avouer que t’es intrigué par Killian. C’est assez clair de par...l’intégralité de ton comportement face à lui, mais t’as vraiment vraiment vraiment VRAIMENT envie d’en apprendre plus sur lui. Donc quand il te propose de te tenir au courant à propos de ses souvenirs, tu t’illumines. ”Avec plaisir ! En espérant que ce soit plus joyeux que ce que t’as eu pour l’instant. Je te dirai aussi si je me souviens d’un truc incroyable.” Même si tu ne penses pas que ça puisse être aussi dramatique que “j’ai failli perdre une jambe”. Mais peut-être que tes bêtises le feront sourire.
Quand il mentionne son âge et la difficulté qu’il aurait de changer, t’éclates de rire. Tu te mets à l’imiter. ”Profite de ta jeunesse.” Avant de reprendre ton ton habituel. ”Aïe, seulement un vrai vieux dirait ça. Terrible. C’est effectivement irréparable. Tu as atteint un point de non retour.” Tu lui souris à pleines dents, avant de reprendre, plus doucement. ”Je crois que t’es un peu trop difficile avec toi-même. Tu repenses à quand Friday et toi avez cru être militaires. Et si Killian pense que son passage à l’armée est vraiment un facteur important dans son côté rigide, alors là oui effectivement, vous vous étiez sérieusement égarés. Tu devrais quand même lui demander au cas où si “sergent des mitraillettes” est un vrai poste...Plus tard, tu feras ça plus tard. ”Après tout t’es amnésique, rien ne t’empêche de te réinventer sans les contrainte de tout ce que t’as pu vivre avant, la société tout ça tout ça.” T’agites les bras comme si ça allait aider à illustrer ton propos. T’es pas convaincu que ça marche.
Il change de sujet et c’est une diversion efficace. Echo est toujours une diversion efficace chez toi. Tu ris un peu quand il te dit que tu ne dois pas t’ennuyer. Ah bah là non, effectivement...depuis ce beau jour, à peine deux semaines après ton arrivée ici, où tu t’es réveillé au doux son de ses vomissements qui frappent le sol, tu ne t’es pas ennuyé. ”Divertissant est un adjectif oui...” Le sourire que tu as aux lèvres ne semble pas vouloir s’effacer. Echo est frustrant, exaspérant, parfois franchement désagréable, mais rien n’y fait, tu l’aimes quand même beaucoup. ”Si jamais tu te découvres quelqu’un d’important il faut ABSOLUMENT que tu me le dises. Tu sais, pour que j’évalue si c’est une personne plus importante que moi. Et pour l’éliminer si jamais c’est le cas.” Probabilité zéro que ça arrive vraiment. Déjà parce qu’il n’y a personne de plus important que toi, et aussi parce que t’es pas certain d’être physiquement capable de faire du mal à qui que ce soit. (Non pas que tu sois sérieux dans ces menaces bien sûr…). ”Et ce serait un plaisir de socialiser avec toi.” Tu dis ça avec un self control et un calme incroyables, compte-tenu du fait que ton coeur a fait un bond de 12 mètres quand il a énoncé cette possibilité. ”Et pour cette histoire de balai, je vais faire de mon mieux pour te divertir. Au pire, essaie de voir s’il vole pas, ça nous sortira peut-être d’ici.” Tu laisses passer un temps. ”En vrai je suis sûr que t’es pas si terrible. La preuve tu m’as même pas jeté dehors alors que je squattais ta chambre impunément.” Un autre temps de silence. ”Tu me jettes pas dehors hein ? Attends au moins la fin du film. Tu veux qu’on le remette d’ailleurs ?”
Particularités physiques : De nombreuses cicatrices, majoritairement fines, mais une plus proéminente à la jambe droite en forme de croix descendant finement de la mi-cuisse au dessous du genou en croisant une marque plus épaisse un peu en haut du genou. Je possède également un tatouage sur mon avant-bras gauche, près du plis du coude semblant représenter un S entrelacé d'un 7 à l'envers.
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Sujet: Re: Is it true, honestly ||Sleven|| Mer 2 Sep - 14:45
IS IT TRUE, HONESTLYSleven & Sunshine
J'admets avoir un peu omis, volontairement, de retomber dans le 'Sleven' et tout ce qui peut en découler lorsqu'il le mentionne de nouveau après que je lui ai mentionné mon identification à l'arrivée. C'est vrai que c'est presque ironique ce lien entre le 7 et le Sleven même si c'est au final deux opposés qui arrivent à se compléter. Comme des phases de ma personne par lesquelles je dois passer. La tête vide et la présence de cette énorme cicatrice, ou des plus petites que j'ai ailleurs sur le corps, me portant à croire que oui peut-être que j'ai été chanceux à un moment ou un autre de ma vie. Jusqu'à ce que la suite arrive, la suite s'impose à mon esprit, et que le Sleven prenne le pas sur le 7 pour le meilleur et pour le pire, mais surtout pour le pire. J'enchaîne donc simplement sur un autre chose, sur les souvenirs en général et ce que je pourrais lui dire à force de retour d'information. Du moins, ce que j'accepterai de lui dire sur le potentiel retour de souvenir parce que je me doute que tout n'est pas tout rose sinon ce n'est pas le comportement naturel que j'aurais, celui que j'adopte avec presque tout le monde. Je serais sans doute davantage comme cet imbécile heureux que j'ai croisé une fois qui balbutiait des choses totalement incompréhensibles, mais avait surtout le plus grand des sourires collé sur les traits de son visage comme si le bonheur avait fusionné avant sa bouche. Je crois qu'il me tardait définitivement davantage d'en apprendre sur mon demi-frère, je le suppose, que sur moi-même. Espérant peut-être un peu trop trouver dans sa bonté toutes les bonnes choses de cette vie dont je ne me souviens plus. Enfin, si vraiment il y a des détails que nous avons pu partager. Quelques années semblent tout de même nous séparer alors on ne sait jamais.
Ce que je mentionne d'ailleurs brièvement, l'encourageant fortement à profiter de sa jeunesse et surtout de l'insouciance qui vient avec. Ce qu'il imite et me fait cette fois bien franchement sourire. Le clown de la famille est là il n'y a pas à dire, quoi que s'il a fait dans le cinéma davantage après ce film c'est plus que normal ce charisme débordant. « Très drôle, mais oui tu as sans doute raison. Beaucoup trop difficile avec moi-même. » Pas suffisamment pour ne pas arriver à me réinventer de la pire façon qui soit, la pensée assombrissant mon regard un instant avant que je ne dévie de nouveau la conversation. Visiblement j'étais doué pour faire ça et visiblement ce Echo était réellement une corde sensible, dans le bon sens de la chose. Un sourire s'accroche à ses lèvres dès qu'il commence à parler de lui et je me dis qu'un jour il faudrait peut-être au moins que je le rencontre s'il est important pour Percy. « Alors déjà non, on élimine pas les gens et ensuite je doute sérieusement qu'une personne plus importante puisse exister parce que je t'assure que sous mes airs de vieux grumpy je sens à quel point tu es important. Ceci dit, je te dirai tout de même si je trouve quelqu'un, on ne sait jamais. Comme pour le reste. » Surtout s'il veut qu'on socialise tous les deux, ce qui serait logique. Il faudrait bien trouver de quoi parler et à ne rien savoir avec de la chance peut-être que ça arrivera à stimuler nos esprits, le mien pour le mieux cette fois je l'espère.
Je souris de nouveau lorsqu'il poursuit sur le sujet du balai que j'ai mentionné à la blague, l'observant d'un regard plus chaleureux que froid un moment. « Peut-être que je ne suis simplement pas si terrible avoir toi en raison du lien qui nous uni qui sait. Tu supportes bien mon attitude alors que ce n'est pas le cas de tous, tu n'as pas fuis comme je ne t'ai pas jeté dehors non plus. C'est peut-être simplement ça. Tu as déjà l'habitude de voir ma tête et ce qui vient avec. » Je le prends brièvement dans mes bras. « Je ne te lâche plus maintenant de toute façon. Je ne laisserai personne te faire le moindre mal, il faut bien que je serve à quelque chose. » Je le relâche puis me cale dans le lit près de lui. « Aller, on reprend le film que je puisse admirer ta superbe performance. »