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 Is it the only way to make friendships grow [Friday]

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MessageSujet: Is it the only way to make friendships grow [Friday]   Is it the only way to make friendships grow [Friday] EmptySam 28 Mar - 18:40

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@Friday
Étendue sur son lit, au beau milieu de la journée, Sixteen fixait le plafond, perdue dans le labyrinthe de ses pensées. Au détour d'un virage, il y avait son premier souvenir, celui de ses propres mains recouvertes de sang. Au détour d'un second virage, il y avait le bruit de détonation qui venait juste avant, signalant qu'on lui avait tiré dessus, à l'épaule gauche pour être plus précis. Dans ce labyrinthe sans sortie, elle courrait en sens inverse, sans se souvenir par où elle y était entrée. Putain de cauchemar. À un autre croisement, il y avait Rouky, un deuxième souvenir qu'elle n'avait pas eu vraiment la motivation de creuser pour découvrir pourquoi elle croyait se souvenir de lui. De lui avant la ruche. Était-il un ami, un collègue, plus que ça? La brunette grommela, avant de fermer les yeux dans l'espoir que tout s'effacerait de sa tête par magie. Puis lorsqu'elle croyait enfin être arrivée au centre de ce fichu labyrinthe, il y avait ça. Cette conversation avec Seven qui avait débloqué l'évidence à son sujet. Ce truc qui lui faisait peur et qui l’inquiétait depuis, partagée entre différentes émotions. Son travail. Si on pouvait qualité ça de job, disons plutôt vocation ou choix de vie stupide parce que franchement qui pouvait choisir ça? Elle se frappa le front en soupirant, ouvrant les yeux en se relevant d'un bond un peu sec. Assez de réflexion pour aujourd'hui. Elle avait juste besoin de se changer les idées puis voilà tout. Ça irait mieux ensuite, si elle en faisait l'effort. Sixteen jeta un coup d'œil en direction du dessin que Friday avait fait pour elle à leur première rencontre. Le sourire n'était pas tellement au rendez-vous aujourd'hui, malheureusement. Peut-être qu'elle pourrait aller le voir? Son regard tomba ensuite sur cette espèce de casque de réalité virtuelle qui était tout bonnement apparu sur son lit un jour. C'était un jeu, elle l'avait déjà découvert en le portant sur sa tête. Qui dit jeu, dit distraction non? Peut-être que ça l'aiderait, pourquoi pas.

Elle récupéra donc l'appareil, avant de vérifier ensuite si ses colocataires étaient dans le logement en ce moment. Rien à signaler. Parfait. Elle s'installa au salon, avant d'avoyer un message à Friday pour l'inviter à jouer s'il en avait envie. « Hey, faut que je te montre un truc, viens me rejoindre dans mon logement » Ce serait moins long à expliquer en papotant directement avec lui qu'en lui expliquant par message. Ne sachant pas combien de temps il prendrait à la rejoindre, Sixteen enfila le casque de réalité virtuelle. Ce n'était rien de bien complexe, un simple jeu de combat où elle pouvait frapper des gens, les découper avec des armes ou même les brûler. Violent à souhait. Elle sélectionna donc ce qui était supposé représenter le fameux Créateur, même en ne l'ayant jamais vu, rien que pour se défouler dessus. Ce serait sa cible du jour. Coups de pieds, coups de poings, n'importe quoi pour lui casser la gueule, même si tout ceci n'était pas réel. Elle s'agita donc, jusqu'à ressentir une véritable douleur à son poing droit. Prise par surprise, elle sursauta avant de retirer son casque en vitesse. Qu'est-ce que... « Holly fuck, Friday! » Oh merde, elle venait de lui coller une méchante droite en plein visage! Directe sur le nez en plus! Un peu paniquée sur le moment, elle enchaîna rapidement. « Je suis désolée! Je savais pas que tu étais là! Est-ce que ça va!? » À la vue du sang qui lui coulait du nez, ça ne devait pas aller non. Elle venait littéralement de le frapper par accident. Ce jeu était une malédiction oui! Prise par la culpabilité, elle l’attrapa par les épaules pour qu'il cesse de s'agiter. « Attend, fait moi voir... merde, okay... je... je vais chercher une serviette, bouge pas » Elle fila en courant dans la salle de bain, avant de revenir avec une serviette blanche qui servirait à éponger pour ça. « Tiens...» Sixteen avait du mal à assimiler le fait que c'était elle la responsable de tout ça. Pauvre Friday! Jamais elle ne le frapperait volontairement. Qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez elle? Et puis quelle idée de con de jouer à ce truc super violent! La brunette se sentait horriblement mal à présent. « C'est le jeu, je ne t'ai pas entendu approcher...» Voilà qu'elle se confondait encore en excuses. Est-ce qu'elle ne devait pas plutôt lui dire la vérité? Qu'on n'approche pas une militaire par surprise...
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MessageSujet: Re: Is it the only way to make friendships grow [Friday]   Is it the only way to make friendships grow [Friday] EmptyJeu 2 Avr - 10:55

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Sixteen | Friday


Le message de Sixteen arrive alors que je suis en train d'analyser l'état d'un des livres détruits de la bibliothèque, assis par terre en tailleur. C'était un peu mon défi du moment, de sauver la rangée de livres en train de moisir, mais c'est un peu peine perdue... Du coup, je suis pas mécontent de recevoir le message de la jeune fille. Mieux, si elle se donne la peine de m'envoyer un message parce qu'elle a un truc à me montrer au lieu d'attendre de me croiser par hasard, c'est que c'est au choix cool ou important. Peut-être les deux !

Je réussis à me hyper tout seul, comme d'habitude, et je me lève d'un bond pour rejoindre le logement de Sixteen après un léger détour par le 4-A : moi aussi, y'a quelque chose que je veux lui montrer. J'arrive en petite foulée devant chez Sixteen et j'entre sans m'annoncer. Elle m'a envoyé un message, elle doit bien s'attendre à ce que je débarque. Ceci dit, je réalise que j'ai même pas pris la peine de lui répondre, peut-être qu'elle voulait pas dire de venir là tout de s-

Le poing apparaît de nul part et connecte méchamment avec mon nez. J'entends un crac désagréable et immédiatement, le sang éclabousse mon visage alors que je tombe à la renverse en lâchant un grognement à la fois douloureux et surpris. Je réalise pas vraiment ce qui s'est passé quand je me retrouve sur le cul, recroquevillé en tentant vainement de retenir les gerbes de sang qui maculent rapidement mes vêtements avant de former une petite tâche au sol. La douleur est telle qu'un gémissement gronde dans ma gorge alors que ma vision est réduite par un flash blanc.

J'ai conscience qu'elle me parle, mais j'ai l'impression d'avoir quitté mon corps. Une sensation de déjà vu se fait sentir. Une sensation de chaleur, de plaisir, de bruit assourdissant, de colère aussi... Je prends mécaniquement la serviette qu'elle me tend et je la colle à mon nez. Elle s'humidifie un peu trop vite à mon goût, mais je vois pas quoi faire d'autre.

Je reste un moment immobile sans parler, tentant d'arrêter l'hémorragie qui causera ma perte c'est SUR ! Après un moment, cependant, la douleur s'estompe suffisamment pour que j'ai les idées plus claires et c'est là que je réalise.

Je me redresse d'un seul coup et commence à chercher frénétiquement autour de moi. Mes yeux trouvent ce que je cherche et j'ai envie de pleurer : là, dans la flaque de sang, la chemise que j'avais faite tout spécialement pour Sixteen. J'ai dû la lâcher sous le choc et maintenant, elle est complètement ruinée, tâchée de rouge.

Misarable, je m'en saisis et regarde Sixteen avec une mine déconfite. "Je t'avais fait une chemise... Oh non..." J'ai presque les larmes aux yeux et je dois avoir sacrément l'air con, assis par terre dans une flaque de mon propre sang, une serviette ensanglantée sur la face et les yeux qui brillent.

"Désolé..." Et je le pense, je voulais tellement lui faire un beau cadeau...

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MessageSujet: Re: Is it the only way to make friendships grow [Friday]   Is it the only way to make friendships grow [Friday] EmptyVen 3 Avr - 21:26

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@Friday
Est-ce quelqu'un avait sous la main le manuel de Quoi faire lorsque l'on brise le nez de son ami? Ça n'existait pas, c'est ça? Comme tout le reste, elle allait devoir improviser et faire de son mieux. Pourtant, c'était la panique totale. Friday s'était échoué au sol, visiblement assommé par la douleur. Il se tenait le nez tant bien que mal alors que du sang s'en échappait comme si l'on venait d'ouvrir la tuyauterie. Bravo le nez, ce salopard qui saigne toujours pour un rien. Quoi que là, le coup avait été plutôt dur. Elle le sentirait éventuellement passé dans ses jointures lorsque l'adrénaline du moment serait retombée. Pour l'heure, elle tenait de lui venir en aide et trouver de quoi éponger le massacre nasale. Inutile de dire que la culpabilité la rongeait. Sixteen n'avait pas vraiment les mots pour l'exprimer correctement là tout de suite, mais ça lui faisait mal de le voir ainsi. Une fois la serviette tendu, elle fit son possible pour essayer de voir de plus près, mais c'était légèrement compliqué avec le sang et les mains de Friday. « Si tu en es capable, penche ta tête vers l'avant pour t'éviter d'avaler tout ça et appuis un peu dessus » Question de ralentir le saignement. Sa voix était étonnamment calme, comme si elle avait vu des blessures de toute sa vie. Heureusement, elle n'avait pas la phobie du sang, c'était aidant. Elle lui laissa ensuite le temps de se calmer un peu, ne voulant pas non plus le brusquer. Peut-être devrait-elle le traîner jusqu'à l'infirmerie ou bien appeler Doc, mais elle n'avait pas envie de devoir expliquer comment il s'était retrouvé dans cet état. À coup sur, on lui passerait un savon. Bizarrement, cet accident ne semblait pas avoir attiré Aleksa et elle ne s'en plaindrait pas.

Firday se redressa un peu soudainement, cherchant à mettre la main sur... Oh. Non. Merde. La brunette baissa les yeux sur la chemise. Fuck. Double fuck. Elle cessa carrément de respirer lorsque Friday lui jeta le regard ultime du désespoir. Est-ce qu'il allait pleurer? « Non, c'est pas grave, c'est ma faute... c'est moi qui suis désolé, t'excuse pas surtout » Doucement, elle attrapa son visage entre ses mains pour l’immobiliser quelques secondes. Tant qu'il ne pleurait pas... elle pouvait gérer le sang, mais pas les larmes. « Tu pourras en faire une autre, sinon je vais tenter de la nettoyer et on trouvera une solution » Gentiment, elle utilisa le bout de ses doigts pour essayer de lui débarbouiller le visage de son sang. Marf. Sans blague, ça devait faire un mal de chien. Son nez était enflé en plus. Le pauvre, il avait vraiment l'air d'un petit chaton battu. « ...je suis vraiment une brute, ça craint...» Elle l'observa d'un air sincèrement navré avant de récupérer une nouvelle serviette qu'elle imbiba d'eau froide cette fois-ci. Lentement, elle la lui passa ensuite sur le visage, effaçant peu à peu tout ce rouge qui lui donnait l'air d'un martyr. Ce petit nettoyage lui ferait du bien en même temps. « Ça saigne encore un peu, mais moins...» Juste pour dire que c'était encore tout frais comme blessure, mais bon. S'il restait tranquille et qu'il ne s'agitait pas trop, ça risquait moins de couler. « Je peux pas croire que c'est moi qui t'ai fait ça... c'est pas ce que tu imaginais comme amitié, je suppose » Ouais, gros fail. Elle le savait bien. Ça lui brisait le cœur d'en être la responsable, mais bon, elle l'assumait aussi. Accident ou non, elle l'avait frappé et c'était mal. Hum. Elle allait devoir trouver comment se faire pardonner ensuite, parce qu'elle était loin d'être une bonne amie à présent. Elle avait plutôt le statu de pire amie ever. La honte. « Écoute, je comprendrais si jamais t'es fâché, t'as le droit...» Qu'il le sache bien, parce qu'il n'avait pas besoin de retenir sa colère plus longtemps s'il avait envie de lui crier dessus ou autre truc du genre.
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MessageSujet: Re: Is it the only way to make friendships grow [Friday]   Is it the only way to make friendships grow [Friday] EmptyLun 6 Avr - 0:10

Make friendships grow
Sixteen | Friday


Elle se confond en excuse, encore, pour le nez et pour la chemise. Elle est trop mignonne, Sixteen. Et quand elle tient ma tête dans ses mains pour me rassurer et tenter de me nettoyer le visage, je réalise la chance que j'ai de l'avoir pour amie. Parce qu'elle est sincèrement inquiète pour moi. Qu'elle prend soin de moi. Quand elle n'essaie pas de me tuer.

Je me laisse faire, docile, essayant de ne pas grimacer sous son toucher même si ça pique quand même un peu. Un peu beaucoup. Mais j'ai pas envie qu'elle se culpabilise pour ça, c'était un accident. Enfin je crois, j'ai pas tout compris, j'étais occupé à mourir. Par contre, lorsqu'elle s'insulte de brute, je fronce les sourcils pour montrer mon désaccord. J'aurais bien rétorqué qu'elle devrait arrêter de dire des bêtises, mais froncer les sourcils m'a forcé à plisser le nez et la douleur est revenue d'un seul coup, alors tout ce que j'arrive à dire c'est "Armgr" et ça va pas aider à la faire se sentir moins coupable...

J'abandonne l'idée de parler et je reste bien tranquille pour lui faciliter au maximum la tâche. Lorsqu'elle reprend la parole, c'est pour parler de notre amitié qui s'est formée principalement à cause de trucs qui frappent mon nez, maintenant que j'y pense. Je prends le temps de réfléchir à ce qu'elle dit. Elle a raison, je m'imaginais pas une amitié comme ça. En fait, je m'imaginais pas une amitié du tout... Ma philosophie, ici, c'était principalement de vivre ma vie en embêtant des gens pour me divertir et faire des chemises. Pas créer des liens forts avec de parfaits inconnus... Mais c'est arrivé, et je le regrette absolument pas. C'est mieux d'avoir quelqu'un sur qui compter, surtout quand ce quelqu'un s'avère être Sixteen.

Alors quand elle enchaîne en me disant que j'ai le droit d'être en colère contre elle, je réagis instinctivement et c'est à mon tour de lui tenir le visage pour la rassurer. "Eh eh... Arrête de dire des conneries, je t'en voudrais jamais pour ça, c'est ridicule. Et puis arrête de parler comme si ton amitié elle valait rien du tout, parce que je vais vraiment finir par m'énerver." Je l'attire vers moi pour la prendre dans mes bras. Je sais que je suis en train de lui mettre du sang plein la chemise parce que je vois les traînées rouges couler le long de son dos, mais elle en avait déjà partout devant, alors qu'est-ce que ça change ? Et puis, cette enlacement, c'est un peu ma façon de lui transmettre ce que je ressens, parce que je suis pas très doué avec les mots.

Je reste un moment comme ça, sans rien dire. Je sens une larme couler, puis une deuxième. Puis plus rien, parce que je me retiens. Ce doit être la douleur du nez. C'est forcément la douleur du nez. Je finis par m'écarter d'elle avec un sourire forcé. "Bon, qu'est-ce que tu voulais me montrer ? Je suis pas venu juste pour pourrir ton sol !"

Je reprends ma serviette compresse pour m'empêcher de me vider de mon sang. "T'en fais pas pour ça, c'est rien, j'ai l'habitude." Je me relève, beau et fort. Mais je sens qu'il y a quelque chose qui va pas. J'ai beau avoir pris pas mal de coups depuis mon réveil ici, je crois que là, c'est cassé pour de bon.

Mais j'ai jamais laissé un nez cassé m'empêcher de passer un bon moment. Surtout avec Sixteen.

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MessageSujet: Re: Is it the only way to make friendships grow [Friday]   Is it the only way to make friendships grow [Friday] EmptyDim 12 Avr - 17:29

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@Friday
Lorsque Firday prit son visage entre ses mains à son tour, la brunette se figea par surprise, plongeant son regard dans le sien. Il lui assura simplement qu'il n'était pas fâché et que leur amitié existait encore malgré l'incident. Elle ressentit un certain soulagement, même si elle culpabilisait encore pour ce geste. Lorsqu'il la prit dans ses bras pour la serrer, elle se laissa faire, l'enlaçant à son tour. Bon sens qu'elle n'avait pas du tout l'habitude des câlins. Qu'est-ce que ça voulait dire? Que personne ne lui en avait jamais donné avant son arrivé ici ou plutôt qu'elle se méfiait tellement des gens qu'elle ne laissait personne l'approcher d'aussi près? Peut-être un peu des deux, elle n'en savait rien. Pourtant, elle appréciait vraiment cette accolade, même si elle ne l’avouerait juste jamais, parce que c'était bêtement réconfortant. Qui aurait cru qu'un simple câlin pouvait faire autant de bien? Pour Friday ça semblait si simple et si facile, voir carrément naturel. Elle avait beaucoup à apprendre de lui, même si elle ne le comprenait pas toujours parfaitement. Sixteen voulait surtout éviter les larmes, parce que ça la mettait inconfortable. Ce qu'elle n'aimait pas des larmes, c'était de ne pas pouvoir les effacer ou les soulager réellement. Il fallait trouver les bons mots au bon moment et c'était vraiment stressant comme situation. Ce n'était pas le temps de déconner ou de faire d'erreur face à un visage en larme. Non. Lorsqu'il la relâcha finalement de son étreinte, la brunette scruta attentivement son visage dans le but de voir s'il allait un peu mieux. Il avait encore mal, mais déjà il changeait de sujet. Elle força un petit sourire à son tour, avant de lui répondre. « Je voulais te montrer un truc oui... ça va paraître un peu bête maintenant mais bon » Elle se redressa, nullement incommodé par le sang sur ses vêtements ou contre le plancher de son logement. Doucement, elle récupéra son casque de réalité virtuel qu'elle avait retiré en vitesse dans le salon. « C'était posé sur mon lit un matin... c'est une sorte de jeu vidéo, tu peux combattre des gens et tout ça » Sixteen lui montra l'objet, le laissant le prendre ou l'essayer s'il le voulait. « ...je me suis un peu trop laissé emporter par le jeu, d'ailleurs » Comme il avait pu le voir et le sentir. Jouer à se battre n'était pas l'idée du siècle.

Elle récupéra également son ours en peluche, toujours dans sa chambre, avant de revenir avec sous le bras pour le présenter à Friday. « Regarde ça...» Elle approcha l'ours tout mignon de son visage et celui-ci se transforma tout à coup en visage maléfique, dents sorti, prêt à mordre. Sixteen recula ensuite la peluche en ricanant. «...c'est un Teddy bear plutôt féroce ouais, mais pareille, un bon matin il était juste là, à attendre sur mon lit, c'est bizarre, Je sais pas si c'est vraiment un cadeau ou autre chose. » Une sorte de récompense? Un piège? Elle ne savait pas vraiment quoi en penser, mais bon. Elle ne s'en était juste pas débarrassé pour le moment. Peut-être que ça pourrait être utile un jour, elle ne savait pas trop. La brunette fit ensuite signe à Friday d'entrer dans sa chambre l'invitant à se poser sur le coin du lit s'il le voulait. « J'ai gardé ton dessin aussi » D'un geste du doigt, elle le lui montra, étirant par réflexe le même sourire que son autoportrait. Oui bon, ça ne pardonnait pas encore le nez brisé à son avis, mais bref. Elle s’inquiétait encore de son état d'ailleurs. « Friday, n'oublie pas de passer voir Doc, okay? Pour ton nez...» Elle lui demandait gentiment, parce que bon, ça valait mieux pour lui s'il ne voulait pas subir des complications ou finir avec un nez croche le reste de sa vie. Sixteen serait plus rassurée s'il se faisait examiner par une autre qu'elle, étant donné que ses compétences de médecine étaient de base. Elle savait encaisser plus que guérir. Bref.
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MessageSujet: Re: Is it the only way to make friendships grow [Friday]   Is it the only way to make friendships grow [Friday] EmptySam 18 Avr - 21:00

Make friendships grow
Sixteen | Friday


Elle retrouve un sourire forcé et je me dis que c'est mieux que rien, considérant qu'elle vient de me briser le nez et doit se sentir coupable. Y'a vraiment pas de quoi, je me suis déjà niqué le nez plein de fois tout seul comme un grand et je me suis jamais tenu pour responsable !

Je la regarde retourner au salon en continuant de faire pression sur mon nez sans mettre de sang partout (en tout cas, c'est l'idée même si c'est pas très fructueux). Je ne suis plus trop concentré sur elle, d'ailleurs, n'écoutant que d'une oreille ce qu'elle me dit. Puis elle prononce les mots sacrés : jeu vidéo.

Je me fixe sur ce qu'elle tient dans les mains, incrédule. "Est-ce que t'as bien dit... Jeu vidéo ?" Je dois avoir l'air encore plus con que d'habitude, avec mon nez rouge de sang et les yeux écarquillés de surprise et d'excitation. S'il y a bien une chose que j'adore par dessus tout, c'est jouer. Et quelque chose me dit que si c'est un jeu vidéo, c'est encore mieux. Non pas que mon jeu de cartes avec Rouky soit ennuyeux, c'est juste... Différent. Je laisse tomber la serviette au sol en m'emparant du casque. "MAIS C'EST TROP GÉNIAL !" En plus, c'est un casque de réalité virtuelle de combat. Parfait pour se changer les idées en se distrayant. Le cadeau rêvé. A côté, mes pauvres feutres paraissent presque ternes.

Je la suis en mode automatique lorsqu'elle rentre dans sa chambre, trop occupé à analyser l'appareil dans tous les sens. Je relève à peine les yeux de l'ours qu'elle me présente mais lorsque son visage passe de mignon à sanguinaire, je sursaute en lâchant un cri. "Baaarfhgh... Mais t'as décidé de me buter par tous les moyens aujourd'hui ? D'abord le coup de poing puis la crise cardiaque, je vais pas ressortir d'ici vivant..." Je la regarde en souriant de toutes mes dents pour mieux faire passer ma plaisanterie qui arrive peut-être un peu trop tôt. Mais eh ! J'ai un nez cassé, elle peut rien dire !

Je finis par délaisser le casque quand elle me fait signe de m'installer à côté d'elle sur le lit et je souris en voyant mon dessin qu'elle a gardé. "Ca me fait plaisir, que tu l'aies gardé !" Eeeet je perds mon sourire quand elle mentionne la visite chez Doc, prenant un air renfrogné. J'ai l'impression d'être un enfant qu'on force à prendre un sirop. Et j'aime pas, le sirop. "Hmm hmm... Dis, j'y pense en voyant le dessin, j'ai rien de toi, dans ma chambre... Ce serait cool que je puisse avoir un truc." Oui, c'est une diversion, parfaitement. Mais c'est aussi sincère, ça me ferait plaisir...

"Si ça te gêne pas, bien sûr..." Je la regarde avec un petit sourire en coin. "Bon, à part un jeu tueur de Friday et un nounours psychopathe, comment ça va, pour toi, dans la Ruche ?" Je me laisse tomber en arrière, m'étalant sur son lit de tout mon long. Un peu trop violemment, d'ailleurs, parce que le mouvement ravive la douleur dans mon nez, me coupant dans mon élan.

J'essaie de faire abstraction et je la regarde malicieusement, fin prêt à savoir ce que je veux savoir : "Quelques gossip intéressant dans ta vie que je devrais savoir ?" Oui, j'ai déjà une petite idée de la réponse, et c'est exactement le genre de discussion que je veux avoir avec elle, surtout pour voir sa réaction.

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MessageSujet: Re: Is it the only way to make friendships grow [Friday]   Is it the only way to make friendships grow [Friday] EmptyMar 21 Avr - 15:45

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@Friday
À voir sa réaction, il était beaucoup plus enflammé qu'elle au sujet de ce jeu vidéo de réalité virtuelle. Elle ne se souvenait pas avoir sauté de joie ou truc du genre, mais bon. Elle était contente si ça lui plaisait, parce qu'elle comptait déjà le lui laisser s'il voulait éventuellement s'amuser avec. Pourquoi pas? Elle était même prête à parier qu'il serait moins dangereux qu'elle avec ce casque. Friday était juste un meilleur candidat pour tester ce genre de jeu. Sixteen lui présenta ensuite son ours en peluche légèrement maléfique et elle étira un petit sourire amusé à sa réaction. Apparemment, il préférait le jeu oui. « T'inquiète, je te laisserais pas mourir... oh et je l'ai appelé Lucifer » La brunette n'était pas offusquée par sa blague au sujet du fait qu'elle cherchait peut-être à le butter. Elle reposa l'ours en peluche dans un coin, avant de se poser sur le coin du lit, invitant Friday à s'installer confortablement s'il le voulait. Il n'y avait pas grand chose d'intéressant avec sa chambre, étant donné que tous les logements étaient identiques au niveau ameublement ou décoration. Elle n'avait pas pris le temps de réaménager quoi que ce soit d'ailleurs. À quoi bon? Ce n'est pas comme si elle comptait passer le reste de sa vie ici. Elle lui parla ensuite du dessin, qu'elle avait précieusement conservé depuis leur première rencontre. Il était unique cet autoportrait et puis c'était un cadeau de sa part. Elle le garderait pour toujours. "Hmm hmm... Dis, j'y pense en voyant le dessin, j'ai rien de toi, dans ma chambre... Ce serait cool que je puisse avoir un truc." Sixteen l'observa quelques secondes, prise par surprise pour la millième fois depuis qu'elle le côtoyait. Elle ne s'expliquait pas comment il parvenait toujours à la prendre de court. Embêtée par sa demande, elle haussa les épaules, avant de glisser une main à l'arrière de sa tête. Hum. « Tu sais bien que je ne sais pas dessiner ou... être créative, mais je... j'ai peut-être un truc pour toi si tu veux » Sans mentionner de quoi il s'agissait, parce que bien franchement, elle ne croyait pas que ça l'intéresserait plus que ça. Elle avait autant de talent artistique qu'une... Le mot militaire effleura l'esprit et Sixteen se renfrogna. Vrai qu'elle devait aussi lui parler de ce petit détail. Elle ne voulait pas lui mentir ou lui cacher quoi que ce soit, de toute façon, Friday était son ami et c'était peut-être une sorte de garantie en soit. C'est-à-dire qu'il garderait le secret et qu'il ne la jugerait pas. Du moins, elle l'espérait.

Alors qu'elle réfléchissait toujours, il enchaîna sur une seconde question, plus facile cette fois-ci. « Ça va, je crois » Ça allait, non? Mis à part l'enferment et cet affreux souvenir qui lui était revenu en mémoire. L'observant s'étaler contre son lit, elle plissa des yeux à son autre demande. Qu'est-ce que... Des gossip? Bordel, il ne comptait pas la ménager deux secondes en faite! Le pire, c'est qu'elle était prête à parier qu'il savait exactement ce qu'il faisait. Friday était plus malin qu'il en donnait l'air. Elle ne l'oublierait pas. « Et si on commençait par ce petit truc que t'aimerais avoir de moi? » La brunette se releva, avant d'ouvrir l'un des tiroirs de la commode pour fouiller dedans. Comme elle l'avait bien dit, elle ne savait pas vraiment dessiner ou bricoler. Par contre, elle savait faire des trucs utiles. Comme des nœuds, par exemple. Elle reprit la conversation, avant de finalement mettre la main sur l'objet qu'elle cherchait. « Je sais faire des nœuds... de toute sorte et regarde ce que ça donne » Elle se tourna vers lui, avant de tendre la main dans sa direction, lui présentant une sorte de bracelet tressé. « C'est... fait avec des lacets de chaussure...» Donc blanc. Il était tout blanc, mais bref. Elle ne l'avait pas vraiment fabriqué pour elle de toute façon. C'était juste pour s'occuper les doigts lors d'un long moment d'ennuis. « Je ne sais pas s'il te fait par contre, mais je te le donne » Sixteen étira un petit sourire gêné, sachant que c'était probablement pas très impressionnant comme cadeau. C'était un peu compliqué vu les équipements de base dans cette ruche. Elle ne saurait pas trop expliquer comment elle l'avait tressé non plus, puisqu'il avait été fabriqué avec ses réflexes, sans réfléchir. Elle haussa donc les épaules, espérant juste que cela pourrait combler sa demande. Reprenant place sur le lit, la brunette se laissa doucement tomber sur le dos, à ses côtés. Elle fixa le plafond quelques secondes avant de poursuivre. « Ma vie n'est pas plus intéressante que celle d'un autre tu sais...mais récemment, je me suis souvenue d'un truc, au sujet de ce que je faisais, avant d'être ici. Et je sais pas trop si c'est positif ou pas ce souvenir, je suis embêtée. Je... j'étais militaire...» Elle avala de travers, craignant sa réaction sur cet aveu. Pour elle, ça voulait surtout dire qu'elle avait probablement tué des gens au nom d'une possible guerre ou conflit diplomatique et ça n'avait rien de positif. Ça lui faisait peur plutôt. Pourquoi avait-elle choisi de mener une vie aussi... sombre? Voir carrément dangereuse. Qui voulait ça?
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MessageSujet: Re: Is it the only way to make friendships grow [Friday]   Is it the only way to make friendships grow [Friday] EmptyVen 24 Avr - 18:00

Make friendships grow
Sixteen | Friday


Allongé sur le lit, je me demande si elle va revenir sur le souvenir que j'aimerais avoir d'elle ou si son incapacité à être créative constitue un refus catégorique. Si oui, ce serait bien dommage mais je comprends bien que je ne peux pas la forcer à me faire un dessin si elle ne veut pas, ça n'aurait aucune valeur. J'aurais voulu quelque chose qui vienne d'elle et dont elle est fière, alors tant pis.

Je la fixe quand elle me dit que ça va, parce qu'un 'je crois' n'a jamais été source de fiabilité. Mais je ne dis rien, parce que déjà, elle plisse les yeux quand je mentionne les gossips. On aura tout le temps pour s'inquiéter de son état, quand elle sera prête à se livrer, mais les gossips, ça n'attend pas ! Pourtant, à ma grande surprise, elle revient sur l'objet qu'elle a mentionné et se lève pour aller à sa commode. Je me redresse sur mes coudes pour l'observer d'un air confus. Elle revient et me tend un objet que je ne reconnais pas de suite. Je le prends, émerveillé, en me rendant compte que c'est un bracelet à mesure qu'elle m'explique. Un bracelet tout blanc, certes, mais un bracelet quand même. Si je ne risquais pas un nouveau tsunami de sang, je l'aurais prise dans mes bras pour lui faire un bisou. "C'est trop génial, merci Sixteen !" Je lui dis en souriant de toutes mes dents tandis qu'elle se réinstalle sur le lit.

Quelques secondes se passent dans le silence durant lequel je teste le bracelet autour de mon poignet. Trop grand... Hmm... J'ai une idée et commence à enlever ma chaussure. Alors que je m'apprête à le passer à ma cheville, la jeune femme reprend la parole et son ton est assez solennel pour que je comprenne qu'elle va me parler sérieusement.

Je la fixe, intrigué, et mon regard s'agrandit à la nouvelle. Pas du tout les potins que j'espérais, largement mieux. "Militaire... Wow ! Ca explique ton joli crochet du droit !" Je mime des coups de poing en l'air en lui faisant du coude. L'allusion à mon nez cassé est tout sauf subtile, mais elle tombe à pique. Si j'étais superstitieux, je penserais au destin ! Pourtant, il y a quelque chose qui me chiffonne dans ce qu'elle dit. Ou plutôt dans la manière qu'elle a de le dire.

Je me tourne vers elle dans le lit, pour qu'elle puisse me regarder dans les yeux si elle en a besoin. "Sixteen... Pourquoi t'es pas sûre que ce soit positif ? Je trouve ça super, moi, que t'aies retrouvé des souvenirs ! Ca pourra peut-être t'aider à comprendre qui tu es, pourquoi tu es là, comment tu réagis... Alors pourquoi t'as pas l'air ravie ?"

Je suppose qu'on doit toucher à quelque chose d'important, vu sa réaction. Et comme je suis pas vraiment doué avec les moments intenses et pour lui offrir un échappatoire si elle en a besoin, je tends ma jambe en l'air pour qu'elle puisse voir son bracelet autour de ma cheville. "Regarde, comme un gant !"

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MessageSujet: Re: Is it the only way to make friendships grow [Friday]   Is it the only way to make friendships grow [Friday] EmptyMer 29 Avr - 1:41

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@Friday
Au moins, il a l'air plutôt content de son cadeau et ça la rassure en quelque sorte. Elle avait respecté sa demande puisque c'était elle qui l'avait fabriqué de toute pièce. Elle était consciente qu'il ne s'agissait pas d'une œuvre artistique très élaboré, mais bon. Elle vivait bien avec l'idée de ne pas être une fille créative ou douée en dessin. « Tu pourras toujours le peinturer si tu préfères » Vrai qu'elle n'y avait pas songé en le fabriquant, mais Friday pourrait lui ajouter quelques couleurs si besoin. Elle répondit à son sourire, avant de s'installer de nouveau sur le lit, près de lui. Sixteen n'était pas du genre à avoir des secrets ou cacher quoi que ce soit. Sauf qu'elle avait parfois du mal à s'exprimer, même si c'était toujours plus facile avec lui, bizarrement. Peut-être parce qu'il était son ami ou juste naturellement à l'écoute des autres. Elle savait très bien qu'elle pouvait tout lui dire sans craindre quoi que ce soit. Pourtant, lui avouer qu'elle était militaire lui demanda un certain courage sur le coup. Dans sa tête, elle ignorait toujours si c'était une bonne chose ou non. Avec un peu de chance, en parler à Friday pourrait l'aider à faire le ménage dans ses pensées. La brunette l'observa donc s'exclamer, visiblement bien emballé face à cette annonce. Difficile de ne pas sourire, mais elle ne partageait pas son enthousiasme, malheureusement. « Mon crochet du droit? » Sérieux? Elle secoua la tête, le laissant se réinstaller contre le matelas. Probablement qu'un entraînement militaire pouvait expliquer le fait qu'elle savait comment frapper et blesser quelqu'un si elle le voulait, mais encore une fois, est-ce que c'était réellement une bonne chose? Et si un jour elle dérapait totalement et devenait juste violente? Et si elle tuait quelqu'un? Elle étira une moue boudeuse, avant de tourner la tête vers Friday qui la questionnait à nouveau. «...parce que ça veut aussi dire que j'ai... peut-être tué des gens et... fait des trucs qui ne sont pas très....» Rose? Propre? Acceptable? Elle soupira avant de prendre une pause. Elle pouvait être à chier pour s'exprimer parfois. En même temps, une partie d'elle cherchait un peu à le protéger. "Regarde, comme un gant !" Levant les yeux vers sa cheville, Sixteen étira un sourire sincère, avant le lui pousser gentiment la jambe. Elle se redressa un peu, juste pour s’asseoir plus confortablement. Doucement, elle glissa une main dans ses cheveux avant de remarquer qu'elle portait toujours ses vêtements recouverts de sang. Est-ce que c'était ça, la vie de soldat? Avoir l'habitude d'être constamment tâché de sang? « T'as raison, ça pourrait aussi m'aider à comprendre certaines choses... mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi j'ai fait ce choix-là et qu'est-ce qui me passionnait dans cette vie...» Et merde que c'était dur sur son cerveau de ne pas comprendre tout ça. Pourquoi militaire? Pourquoi pas ingénieur ou... policière à la limite.

Sixteen quitta définitivement le lit, tirant sur le tiroir de sa commode pour en sortir une nouvelle chemise propre. Sans hésitation, elle agrippa le bas de sa chemise, avant de la tirer vers le haut pour la faire passer par-dessus sa tête. Une fois libérée, elle la jeta sur le sol, avant de poursuivre. « Peut-être qu'il y a des bons côtés oui, je sais me défendre, je possède une certaine endurance aussi...» Elle retira son pantalon en même temps, le laissant lui aussi choir sur le sol. La brunette s'empara ensuite des vêtements propres pour commencer à les enfiler machinalement. « Je suis plus confortable dans l'action que dans la parole... bref. Et si un jour, je dérapais complètement, hum? Que je blessais quelqu'un ou que je foncerais tête baissé à cause d'un instinct stupide... Je ne pourrais pas continuer de survivre ici sans tenter de sortir, tu comprends? » Elle boutonna sa chemise, avant de finalement lever les yeux dans sa direction. Est-ce qu'il arrivait à la suivre? Dur à dire. Sixteen soupira avant de se laisser tomber à plat ventre sur le matelas, vêtue à nouveau de blanc immaculé. Tout ça, c'était dans sa tête de toute manière. Friday ne pouvait pas réellement l'aider. Personne ne pouvait effacer le passé, pas totalement. Elle agrippa un oreiller pour la mettre sur sa tête et s'enfoncer le visage à travers la couette. « ...je m'inquiète sûrement pour rien » Mots marmonnés sous l'oreiller, mais qu'il pouvait tout de même encore entendre. Et si un jour ses réflexes et ses instincts de soldat prenaient le dessus sur elle? Combien de nez elle casserait par simple accident? Serait-elle justement prête à risquer sa vie pour les autres ou pour sortir d'ici coûte que coûte?
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MessageSujet: Re: Is it the only way to make friendships grow [Friday]   Is it the only way to make friendships grow [Friday] EmptyDim 3 Mai - 23:49

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Je garde le silence quand elle aborde son métier en mentionnant ce qu'elle a fait... Ce qu'elle a peut-être fait. C'est un sujet délicat en temps normal. Décider de faire ce métier, de vivre les expériences de la guerre... J'imagine qu'il faut une bonne raison. Une histoire de vie pour supporter les choix qu'on fait, comme pour tout le monde. Mais ce souvenir de ce détail, ici, sans rien pour le comprendre... J'imagine qu'elle doit encaisser comme elle peut...

Mais je suis là pour la soutenir. Parce que je n'ai aucun problème avec ce métier et ce qu'il entraîne, déjà. Mais ça, c'est un argument en carton, si ça la travaille, c'est pas en lui disant que c'est bon pour moi que ça va aider. Je la soutiens surtout parce que je suis son ami et que je tiens à elle : je suis là dès qu'elle en a besoin, peu importe le problème. Maintenant, reste à trouver les bons mots. Les bons mots, Friday. Concentre toi.

J'ouvre la bouche au moment où elle se lève, la refermant aussitôt pour observer ce qu'elle va fa- AH ! Je reste interdit lorsqu'elle enlève sa chemise sans prévenir, ne sachant pas vraiment comment réagir. Est-ce que je dois détourner le regard ? Est-ce que c'est ok de regarder ? Je sais qu'on est proches, mais ça entre dans ce qu'on peut faire sans soucis ? J'ai conscience qu'elle parle, et que c'est important, et je fais de mon mieux pour l'écouter en hochant machinalement ma tête. Bons côtés. Oui. Très bien. Positivit-

Elle enlève son pantalon et cette fois je me laisse tomber en arrière pour ne plus rien voir, rougissant malgré moi. Mais qu'est-ce qu'elle fait ?!? On a pas le droit de se mettre tout nu devant les copains, si ? C'est une fille ! On peut pas ! En plus j'ai jamais vu une fille comme ça ! Enfin, je crois ? J'en sais rien mais... MAIS ! Elle se jette sur le lit, habillée, en me demandant si je comprends. NON JE COMPRENDS PAS SIXTEEN J'AI RIEN ECOUTE T'ETAIS TOUTE NUE ! Enfin, en sous vêtements... MAIS QUAND MÊME !

Je tourne la tête vers elle alors qu'elle se perd dans un coussin et cette vision suffit à me reconcentrer sur la conversation. Je rampe vers elle sur le lit et passe ma main dans son dos. "C'est normal de se poser des questions, Sixteen... Mais tu sais, y'a pas de mal à être militaire ! Ils défendent la nation, ils se battent pour ceux qui ne peuvent pas... Mais tu sais déjà tout ça. Ce que tu dois comprendre, c'est que peu importe ce que tu étais avant et pourquoi. Parce que tu peux rien y changer et pour l'instant, tu peux pas le comprendre. Ce qui est important, c'est qui tu es maintenant ! Et tu es une fille droite, et mignonne, qui est là quand on a besoin. Tu es quelqu'un de bien."

Je ne sais pas quoi ajouter pour la faire se sentir mieux. Je pense tout ce que je dis, même c'est parfois difficile d'entendre autrui. Peut-être qu'elle a besoin de temps. Ou de distractions. "Ecoute, je peux pas faire grand chose à part te dire ça, et que je m'en tape de ton ancien métier. Je t'aime comme tu es. Mais je peux changer de sujet, si tu veux !" Et j'ai le parfait sujet. "J'ai rencontré quelqu'un." J'ai le sourire béat en repensant à lui. Et j'imagine que ça ne doit pas passer inaperçu.

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MessageSujet: Re: Is it the only way to make friendships grow [Friday]   Is it the only way to make friendships grow [Friday] EmptyJeu 7 Mai - 14:12

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@Friday
On pouvait facilement dire qu'elle maîtrisait à la perfection l'art de se poser trop de questions et l'art de trop réfléchir. Elle le savait bien, ce pourquoi elle enfonça sa tête dans un oreiller le temps de se reprendre. La brunette entendait bien ce que Friday lui disait et ses paroles rassurantes faisaient peu à peu leur chemin jusqu'à son esprit. Vrai qu'elle ne pouvait rien changer à tout ça. Peut-être que l'accepter tout simplement lui faciliterait la tâche. C'était trop soudain comme souvenir pour vraiment comprendre les nuances. Si ça se trouve, elle aimait bien ce job et être militaire ce n'était pas un choix fait au hasard. D'un point de vu extérieur, elle ne comprenait pas totalement, mais un jour, elle sentirait forcément les réponses venir. Se forcer à les chercher était inutile. Le fait qu'elle ne sache pas tout était peut-être signe qu'elle n'était pas encore prête à tout savoir ou à tout encaisser. Au mot mignonne, Sixteen grogna dans son oreiller, affichant une moue boudeuse qu'il ne pouvait pas voir pour le moment. Elle était prête à croire qu'elle était quelqu'un de bien, mais l’adjectif mignonne la faisait grimacer. Elle savait bien que c'était un terme gentil et parfaitement inoffensif, mais elle ne se voyait pas comme étant réellement mignonne. Après tout, si elle avait un beau physique, tant mieux, mais elle venait quand même de lui éclater le nez et ce n'était pas très mignon en soi. Un chiot, c'était mignon, oui voilà. Et elle était loin d'être aussi adorable qu'un bébé chien. Relevant légèrement la tête pour inspirer, elle souffla ensuite, prête à taire définitivement son cerveau qui bouillonnait beaucoup trop. « Merci Friday, c'est toi qui as raison. Un jour à la fois... » Elle n'avait pas tué personne pour l'instant et elle ne comptait pas le faire non plus. Sixteen n'était pas un monstre, elle pouvait respirer et se calmer un peu.

Elle se retourna ensuite sur le dos, croisant de nouveau son regard alors qu'il clamait qu'il pouvait aussi changer de sujet si c'était mieux ainsi. Le connaissant, il trouverait un sujet dont elle n'était pas suffisamment à l'aise pour que ce soit une vraie distraction en soit. "J'ai rencontré quelqu'un." Ça y est, elle l'aurait parié. Elle s'attarda quelques secondes sur son large sourire, voyant bien qu'il s'agissait d'une bonne nouvelle ou du moins, quelque chose qui le rendrait heureux au point d'exploser de l'intérieur. Comme toujours, sa bonne humeur était horriblement contagieuse et la brunette laissa aller un petit sourire, avant de finalement réagir. « Quelqu'un? C'est qui? » Intriguée, elle se redressa sur ses coudes, sans le quitter des yeux. Est-ce que c'était vraiment la bonne façon de réagir ou est-ce qu'elle n'était pas un peu en train de s'enfoncer avec ses questions? « M'enfin, c'est pas important non plus, je veux dire... tant que tu es heureux et que...» Et que? Hum. Est-ce que Friday était vraiment amoureux ou s'il disait ça dans le sens qu'il avait vraiment juste rencontré quelqu'un et que ça n'avait rien à voir avec l'amour? Non, le connaissant, c'était en lien avec ça. « Et si tu m'en disais un peu plus, hum? » Ouais, elle avait besoin de détails pour être certaine qu'elle n'était pas à côté de la plaque. Elle n'aimait pas trop lorsque c'était trop vague. De toute façon, tant que c'était quelqu'un qui méritait Friday, elle n'y voyait pas tellement d’inconvénient. Si c'était quelqu'un avec de mauvaises intentions, elle lui péterait la gueule. Ou le nez, à voir. Ou bien elle l'attacherait sur une chaise pour le torturer et lui faire avouer des trucs. Et si elle menaçait juste de ne pas faire du mal à son ami, sans quoi elle serait sur son cas? Plus sage oui. « J'crois pas que je vais rencontrer qui que ce soit ici, m'enfin, pas de cette façon-là, je veux dire... honnêtement, j'ai pas l'esprit à ça, je pense » Peut-être à cause du manque d'atmosphère disons... romantique? Qui sait. Elle savait juste que c'était bien clair pour elle. Pas question de finir en couple avec qui que ce soit. Fuck off. Elle avait plus urgent à s'occuper que de câliner le premier mec qui passerait sous son nez. Non merci. « Mais toi, profite en oui » Il le méritait bien, après tout.
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MessageSujet: Re: Is it the only way to make friendships grow [Friday]   Is it the only way to make friendships grow [Friday] EmptyDim 10 Mai - 23:02

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Je m'autorise un petit soupir de satisfaction quand elle admet que j'ai raison. Bon, ok, ça veut pas dire que je l'ai débarrassé de son mal-être par rapport à son ancien métier, mais c'est déjà pas mal, non ? Je veux qu'elle reste positive. Je ne supporte pas la voir triste ! C'est Sixteen, la fille que je porte sur mon dos en rigolant à gorge déployée et qui me rappelle une grande soeur qui fait attention à moi. Un peu comme Sestra, sans le matricule identique. Elle ne mérite pas d'être malheureuse. Encore moins à cause de quelque chose qu'elle ne maîtrise pas comme son ancien métier ou qu'elle ne comprend pas encore à cause de l'amnésie.

Et justement, son sourire à ma confession me prouve qu'elle a mordu à l'hameçon. Parfait, lui changer les idées, c'est exactement ce que je voulais ! Je me tourne vers elle, les yeux pétillants et le sourire jusqu'aux oreilles alors qu'elle se redresse pour mieux m'observer. Je mets de côté sa remarque quant à son avenir amoureux. Pas parce que je m'en tape, loin de là ! Mais parce que j'ai une idée qui m'a traversé l'esprit mais avant de la piéger, je me dois de lui faire part de mes potins, sinon c'est trop cruel !

"Ok alors... Il s'appelle Zéro et hum... Je l'ai rencontré à l'espace dessin. Il aime bien ça, comme moi... Il est un peu nul en scénario mais il fait de belles BDs. On a papoté un peu et... Et je sais pas vraiment comment te l'expliquer, c'est comme si..." Je gesticule en parlant, mon regard perdu au plafond. "Comme si on avait cliqué. Tu vois ?" Je la regarde, et je n'ai toujours pas perdu mon sourire. Peut-être même qu'il s'est intensifié, si c'est possible. Mais lorsque je reprends la parole, quelque chose change dans le ton de ma voix. Juste l'espace d'un instant, mon sourire se voile. "Enfin, j'espère ? Je l'aime vraiment bien, j'aimerais pas que..." Je secoue la tête et retrouve mon sourire. Je continue, comme si de rien n'était. "Bref, une chose menant à l'autre, je suis allé dans sa chambre pour colorier des chemises et on a..." Je pouffe de rire comme un gamin, sans savoir pourquoi. L'idée de raconter ça à Sixteen, moi, un homme adulte, ne me dérange pas du tout. Au contraire, ça m'amuse beaucoup.

Je porte mes mains à mon visage pour cacher mon air presque gêné et grimace en touchant mon nez toujours trop sensible et douloureux. Oops. Diversion ! "Et toi ?" Soudain, mon regard devient vif. Alerte. Comme un félin. "T'as beau dire qu'il se passera rien de ce genre, mais j'ai cru comprendre que tu t'entendais bien. Avec un certain garçon... Tu vois de qui je veux parler ? Un peu d'aide, peut-être : Ca commence par Rou... Ca finit par ...Ky. C'est mon meilleur ami ici et tu passes beaaaaaaucoup de temps avec lui, à ce qu'on raconte !"

Personne ne raconte rien du tout. J'ai vu, c'est tout. Je fais exprès d'insister sur les mots, lourds de sens. Pour lui mettre la pression et l'embêter, principalement. Je ne la forcerai pas à parler, et peut-être que je me trompe... Mais ça reste très marrant.

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