colocataires, du coup ? ; pv.F01-657

Ses yeux s’ouvraient sur cette pièce blanchâtre, qui l’aveuglait. Elle se retournait dans ce lit, grognant à cause de cette lumière qui venait la frapper trop fort, se cachant les yeux à l’aide de son bras. Pourtant, il y avait quelques choses qui clochait, elle ne se rappelait pas ce qu’elle avait fait la veille ni même si l’endroit où elle vivait ressemblait à cela. Aucun souvenir de cette vie passée, alors qu’elle se relève d’un bon sur ce lit. Elle regardait autour d’elle aveugler par cette blancheur omniprésente. Elle se levait d’un bon, se mettant sur ses pieds, commençant à faire les cent pas, regardant autour d’elle. Elle sentait cette sensation d’oppression l’envahir, ce sentiment d’être soudainement prisonnière d’un lieu dont elle ignorait tout.
Alors, dans un geste de rage, elle prenait le premier objet qui passait sous ses mains, hurlant après ce sort du destin. Elle essayait de réfléchir, essayait de se rappeler ce nom qui lui échappe. Pourtant comment pouvais-ton l’oubli, cette chose qui faisait partie d’elle. Comment avait-elle pu oublier celle qu’elle était. Alors sa rage monte en elle, contre cet endroit, contre elle-même incapable de se rappeler. Une chose était au moins sûre, elle n’était pas femme à rester calme, elle était plutôt une personne dont tout son être était en constante ébullition.

Elle entend cette voix, lui dire bonjour, l’appelant par un numéro. « Je t’en fouterai des bon matin » Sa colère ne fléchis pas, l’empêchant d’entendre vraiment ce qu’elle disait. Tout ce qu’elle voulait était simplement de sortir de cet endroit, qu’on la libère de cette prison qui de plus en plus la mettait mal à l’aise, se rendant compte ainsi qu’elle n’aimait guère être enfermé dans une pièce quelconque. Elle continuait à hurler 657, à plein poumons de la laisser sortir « Laisse-moi sortir ! » Un autre meuble tombe à la renverse, prise par cette colère qui n’en finit plus incapable de voire cette porte coulissant nom loin d’elle, porte de salut qu’elle demandait tant.

Ce n’est que lorsqu’elle l’entendit glisser, qu’elle tournait la tête et qu’elle vie cette autre personne qu’un peu de calme retombais l’intérieur de l’hispanique. Le souffle saccadé, les yeux écarquiller, elle ne disait rien, trop étonner de voir cette femme sortir de nullement part. Elle l’observe, voix l’humidité dans ses yeux, le regarde encore un instant alors qu’elle lui demandait qui elle était et où elles étaient. Question à laquelle, elle n’avait nullement de réponse et tout ce qui sortait de sa bouche fut une voix, plus qu’énerver et brusque « J’en sais foutre rien. » Peut-être cela n’était il pas la meilleure des manière de faire cette première rencontre. Mais à dire vrai pour l’instant elle n’en rien à faire. La porte ouverte, 657 se rue en dehors de cette chambre, poussant la jeune femme et regardant tout autour d’elle.

Un salon, voilà ce qu’elle voyait alors qu’elle tournait sur elle-même «Bordel, qu’est ce que c’est que ça. » Endroit très étrange, attisant dans un certain sens sa curiosité, mais rallument cette colère qui s’était quelque peu assoupi. Alors d’un pas vif, elle s’avance vers la brune, lui retournant sa question. « Qui es-tu ? Et qu’est-ce qu’on fout là bordel. »

Ⓒslytbitch.