Chill, it's only chaos Feat All

Sujet: Chill, it's only chaos Feat All Jeu 9 Avr - 16:48

Chill, it's only chaos

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Invention, it must be humbly admitted, does not consist in creating out of void, but out of chaos. - Mary Shelley

Les habitudes ont la vie dure, surtout chez moi. Et pourtant une surprise m’a permis de rendre mon quotidien plus doux. Il y a quelques jours j’ai découvert un lecteur de musique au pied de mon lit. Surpris au début j’ai été curieux de voir ce qu’il y avait comme musique. Quelle bonheur d’entendre tout ce que j’aime : opéra, castra, etc. Une musique qui m’a fait pousser un soupir de bien être. C’est ça qui me manquait lors de mes auscultations et lorsque j’ai du recoudre Sleven. Enfin ma vie ici et ce que mon esprit essaie de me dire sur mon passé commencent à s’entendre et c’est terriblement agréable. Il me manque encore beaucoup de choses et la compréhension des souvenirs sensoriels qui me reviennent de plus en plus mais cela avance doucement. Je profite donc que 66 parte à la douche en premier pour écouter un peu de musique avant d’y accéder aussi. Je sais que je vais aller au sport et en reprendre une ensuite mais c’est une habitude.

Nous descendons ensemble comme tous les matins et je la laisse aller rejoindre Ivy pour leur entrainement quotidien alors que je vais courir tranquillement, profitant qu’il n’y ait pas grand monde à cette heure là. Je rejoins ensuite 379 avec qui je ne parle généralement pas, juste de quoi être poli comme il est assez réservé et que j’aime bien ma tranquillité aussi. J’ai réalisé que je devais faire un peu de musculation avant vu la carrure que j’ai aussi j’ai repris depuis quelques jours. Je ne soulève pas des tonnes, je fais juste travailler mes épaules et mes bras, outils indispensables dans le métier que j’exerçais et reprend doucement ici quand il y a besoin. Un peu de musique sur les oreilles je vous vois passer du coin de l’œil, Sixteen & Rouky. La zone sportive étant juste à côté de l’infirmerie je n’ai pas besoin d’être grand observateur pour vous remarquer. Je ne sais pas ce que vous faites mais je te fais confiance Sixteen aussi je prendre mes exercices tranquillement.

Le BONG qui retentit passe à travers ma musique et si je peux penser que ça vient de là, le regard des rares autres personnes autour de moi me fait comprendre que non aussi j’arrête tout et pose les haltères avant de me diriger doucement vers l’infirmerie d’où le bruit semble être sorti. Qu’est ce qui se passe ? La porte fermée m’indique qu’il y a un soucis. Soit vous avez un problème soit vous êtes en train d’en faire et cette pensée me raidit légèrement ayant horreur qu’on touche aux endroits qui me sont familiers. « Sixteen ? » Je frappe à la porte, espérant obtenir réponse. « Que se passe-t-il ? » Je demande un peu plus fort en frappant de nouveau à la porte. Aucune réponse. Bien. Je prends ma montre et tapote dessus en disant que je veux envoyer un message à Sixteen. « Sixteen, que se passe t’il dans l’infirmerie ? »

Codage par Magma.

Chill, it's only chaos

BOOM

Plus que quelques minutes et j'aurais fini mon cardio du jour, tout transpirant mais tout fier d'avoir tenu aussi longtemps. Ca doit être un record personnel et c'est sûrement dû à la tenue de sport que je me suis improvisée en coupant les manches de ma chemise et en raccourcissant mon pantalon au dessus des genoux. Beaucoup plus mobile, beaucoup plus agréable. Par contre, impossible à customiser : je vais pas gaspiller de l'encre dans un truc que je vais balancer après une utilisation parce qu'il est trempé de sueur. Du coup, total look blanc pour moi aujourd'hui. Bizarrement, c'est un look qui est devenu inhabituel pour moi, quelle ironie...

Je regarde le compteur tourner. J'y suis presque. Encore quelques secondes et-

Le bruit me surprend et je manque de trébucher. Je me rattrape de justesse et descends du tapis de course. Tant pis pour le record, il a l'air de se passer un truc. Je vois Doc se diriger vers l'infirmerie et tenter d'ouvrir la porte manifestement fermée. Je le regarde avec curiosité tandis qu'il pianote sur sa montre. Meh, c'est son domaine à lui, l'infirmerie, je vais pas m'en mêler, mon domaine à moi c'est de faire des chemises et de saigner du nez, chacun son truc.

J'éponge la sueur avec ma serviette et c'est là que mon insouciance quant au bruit prend fin. Parce que je reçois un message de Rouky. Je comprends immédiatement que c'est cet espèce de con qui me sert de meilleur ami qui a fait une connerie. Une grosse connerie. Du genre casser la fontaine, mais en pire. Abandonnant ma serviette, je cours rejoindre Doc sans prendre la peine de répondre au rouquin. Je sens mon coeur battre dans ma poitrine et la panique me gagne à l'instant où la porte refuse de s'ouvrir.

Je regarde Doc avec des grands yeux et je peux lire le message qu'il reçoit de Sixteen. Frapper quelques coups ? Un trou dans le mur ? Incapable de me contrôler, je tambourine violemment à la porte en gueulant. "QU'EST CE QUE VOUS FOUTEZ TOUS LES DEUX ? OUVREZ CETTE PUTAIN DE PORTE OU JE LA DEFONCE ! VOUS ETES DEVENUS COMPLETEMENT CONS OU QUOI ? JE VOUS DEFENDS D'ALLER EN PRISON !" Je sens la colère monter. Ou alors c'est l'angoisse de voir deux personnes que j'aime disparaître ?

J'ai un coup de chaud et, faute de réponse, je réponds à Rouky tout en cherchant quelque chose pour les sortir de là avant que... Avant que quoi ? Je préfère pas y penser, mais je vois aucune solution... On va quand même pas devoir appeler... Je déglutis péniblement à l'idée de l'hologramme.

Non, on va trouver autre chose. Je serre les dents et j'essaie de me calmer, me forçant à respirer. "Ok, Doc, on fait quoi ?"

Chill it's just chaos

06 avril - ft la Ruche entière ?

Les choses étaient plutôt calmes dans la Ruche, raison pour laquelle ce matin-là, 211 choisit plutôt de se faire un solitaire dans l'espace salon avec le jeu de cartes sur lequel il était tombé il y a quelques jours. C'était du fait maison, et on pouvait facilement reconnaître les cartes, mais sentir le papier dans les mains, voir les dessins et les chiffres s'enchaîner... Cela le calmait. Tout cela lui semblait familier. Beaucoup trop familier.

Oh, un as de pique.

Il regarde la carte longuement, bloque même dessus, quand retentit un énorme BONG. Il n'avait pas vraiment prêté attention au reste de la Ruche, perdu dans ses pensées (il était à deux doigts de quelque chose avec ces cartes), et il sursauta. Nan, c'était même pas du sursaut là... Il s'était jeté sur le sol, dans un pur réflexe, comme s'il avait peur que ce soit une explosion. Hahem. Rien n'avait pourtant explosé, du moins pas dans son secteur. Essayant de reprendre son souffle et une certaine contenance, il ramassa les cartes et observa les gens qui venaient voir ce qu'il se passait. Du côté de l'infirmerie.

Putain.

Putain de bordel de merde de...

T'es devant la porte avant même que tu ne le réalises. T'as déjà oublié ton réflexe chelou façon PTSD (t'as un PTSD ?!?) et t'es en train de détailler la porte de l'infirmerie, fermée. Tu sais pas qui est dedans, mais t'es sûr que c'est le responsable (les responsables ?) de ce lourd bruit qui n'augure rien de bon. Tu vois Friday qui déboule comme un cinglé et qui commence à gueuler sur la porte, et là ça commence à se connecter dans ta tête. Quelqu'un a eu une idée de merde encore.

— Hé, Friday, Doc, c'est qui à l'intérieur exactement ?

Ton visage est fermé même si t'essaies de ne rien laisser paraître. Tu bouillonnes, parce que si Friday parle d'aller en prison, c'est qu'ils font n'importe quoi. Dans l'infirmerie. Genre, ils auraient pas pu aller ailleurs, non, fallait qu'ils s'attaquent au seul truc un tant soit peu utile de la Ruche (excepté les sacro-saintes machinabouffes, bien sûr)...

Tu serres les poings, t'essaies de rester calme. Mais putain, les matricules des deux connards à l'intérieur, tu vas les retenir. Quelque part, t'espère que tout ça va se finir bien, qu'ils vont pas mettre tout le monde en danger... Qu'ils s'en sortent entiers, tu t'en contrebranle par contre, très clairement. T'espère que ça va aller, parce que si c'est pas le cas... Tu sais pas si tu pourras un jour reprendre ton calme. Tu respires et tu murmures, pour toi-même, d'une voix si sombre qu'elle te surprend.

— Y'a toujours au moins deux solutions à un problème.

« Twit!* »

« That’s a load of bollocks, mate*. »

« They are off their trolley*.

« Ils se sont mis dans ce pétrin, ils sont capables de s'en sortir... »

« Ils sont toujours là ? Ils ont pas disparu on ne sait où avec Aleksa ? »

*Insultes + expressions britanniques, du coup j'imagine que tout le monde les entend comme elle le dit et non pas en mode traduit de la Ruche.

Vous entendez un gros BOOM juste de l'autre côté de la porte, comme si quelque chose venait de lourdement tomber. Vous entendez ce qui semble être une inspiration, une expiration, un soupire, puis un autre gros BOOM plus éloigné avant d'entendre un sifflement prononcé provenant de sous la porte.

Ce matin pour moi c’est atelier peinture, du coup après mon petit déj, je vais m’installer sur l’une des tables de créations, observant avec satisfaction, le fait qu’avec 66 on a fait du bon boulot en vrai. Bon, je sens encore les courbatures car déplacer des canapés putain ça tue et jsuis clairement pas habituée.

Bref, je fais ma petite peinture au calme, pour une fois ouais, y’a vraiment que quand je me pose avec mon pinceau que jsuis calme concentrée. RIEN MAIS RIEN NE POURRA ME PERTURBER. Ouais fin ça c’est vite dit. Car là le BOUM que je viens d’entendre il m’a fait perdre clairement tout mes moyens. Je sursaute et mon coeur s’emballe. Je m’étale encore plus de peinture que d’habitude. J’en ai sur la joue, le t-shirt et ça a même niqué ma toile “C’est quoi ce bordel ?” Jsuis limite pas contente là. Chez pas trop j’y vais, j’y vais pas.

Je regarde autour de moi et je vois des personnes se diriger vers le bruit et un ga est entrain de crier taper sur la porte. Ouais bon faudrait peut-être que j’y aille aussi. En vrai, jsuis curieuse et si je peux aider bah je le ferais. Je décide de quand même ranger penaude avant d’y aller.

J’arrive enfin à la porte, y'a du monde et du monde que je connais pas, et je sens la putain de tension qui y'a du coup, je souris à tous, par politesse et fait un petit signe de main. Ouais je crois pas que c'est le moment pour faire hé moi c'est 404 vous allez bien ? Absolument pas, les présentations et le tralala après.

Je vois 211, le seul que je connais, je lui fais une tap sur l’épaule j'arrive un peu après le premier boom donc bon.“ Salut 211. Qu’est ce qui se passe au juste ? Des gens sont enfermés dedans ouuuu ?” Je souris et la deuxième BOOM. Je me fige, là y'a plus de sourire mais mes yeux sont comme des soucoupes. Y'a comme une inspiration, expiration, soupire. "Euh je crois que y'a un gens en plus qui vient de rentrer dans le bordel là ou ?" OMG mais qui pourrait rentrer dedans ? QUI. Aleska impossible elle fait pas de bruit de respiration, ou c'est peut-être l'un des gens dedans, je sais pas. OMG C’est horrible, et maintenant Y’a aussi un sifflement derrière cette foutue porte. “Hé mais jsais pas y’a qui dedans mais faut les sortir de là, ils vont se faire aspirer ou quoi OMG” Ouais, je crois qu'on entends tous bien ce sifflement et les personnes proche de la porte doivent sentir l'air. C'est de putain de mauvaise augure ce bordel.

Chill, it's only chaos

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Invention, it must be humbly admitted, does not consist in creating out of void, but out of chaos. - Mary Shelley

Je suis en train de lire les messages que Sixteen m’envoie quand soudainement tu arrives [FRIDAY] et je ferme les yeux quelques instants en supportant les hurlements que tu vocifères à travers la porte. J’attends que tu arrêtes, t’observant un court instant pour être sur que ce soit bel et bien la fin avant de rajouter, très calmement. « Ils ne nous entendent pas Friday, il n’est pas utile de crier. » Cela me serait plaisant en plus. Je réponds à un nouveau message de mon amie avant relever la tête pour t’observer et réfléchir. « Nous pouvons toujours appeler Aleksa. Si elle n’est pas déjà intervenue pour les enlever c’est qu’il y a autre chose et elle nous donnera peut être des réponses. » Pas sur mais ça ne coûte rien après tout.

Tu arrives au même instant [211]. « Bonjour 211. Sixteen et Rouky sont enfermés à l’intérieur. Ils ont testé de détruire un mur pour trouver une autre pièce ou une sortie. » Que cela ait entraîné des conséquences je te le confirme pas, tu n’es pas idiot. « En effet. » Il y a toujours deux solutions. Même plus à vrai dire si on cherchait plus longuement. Mais on peut le fait en finesse ou en force et voir ce qu’on désire vraiment : Cela n’est qu’une porte et même si on n’a pas le droit de la détruire, il faut voir si on est prêt à laisser les deux personnes à l’intérieur mourir si les conséquences sont plus importantes que ce qu’ils ont pu prévoir. Je ne réagis pas vraiment aux noms fleuris que tu prononces [99], les comprenant très bien à vrai dire, ni ne répond à ta sentence, j’ai l’habitude désormais de ta façon de penser. « Ils sont toujours dedans en effet. Aleksa ne semble pas avoir réagit, vous pourrez lui demander puisqu’on désire l’appeler. »

J’hoche doucement la tête quand tu arrives [404] pour te saluer. « Bonjour. » Au même instant le BOOM se fait entendre et je me retourne vers la porte, mon regard croisant le tien [FRIDAY]. « @Aleksa ? Peux-tu nous dire pourquoi cette porte est verrouillée et si tu peux l’ouvrir ? » Clairement ça ne s’arrange pas de l’autre côté et je ne peux nier que cela m’inquiète. Si je ne connais pas beaucoup Rouky, j’apprécie Sixteen avec laquelle je suis assez protecteur. Au même instant je reçois un message de Sixteen « Mau....vaise....idée!..................................sort nous de là!!! » Le message s’affiche devant tout le monde, je ne cherche pas à le cacher et mon regard se pose tout autour de nous. Je ne peux pas ouvrir cette porte aussi facilement, il me faut un objet pour m’y aider et je verrais si j’ai de l’aide. De toute façon même si Aleksa nous répond et nous trouve une solution -ce dont je doute- il vaut mieux avancer sur les deux solutions à cette histoire et prévoir la seconde action. Mon regard se pose sur un des haltères les plus imposants du banc de musculation. « Friday, aides moi s’il te plait. » Autant approcher déjà ce qui nous sera utile si on doit en venir à la force. Ce que je pense de plus en plus.

Codage par Magma.

« Aleksa? » La femme laisse s'extirper un rire hors de ses lèvres masquées derrière un voile tout aussi noir et vaporeux que les habits qu'elle porte, assise à l'une des tables du coin créatif ne se trouvant pas très loin. « Vous croyez réellement qu'Aleksa pourra vous aider? » Ajoute-t-elle de sa voix au fort accent prononcé avant qu'un ÉNORME BANG raisonne de l'autre côté de la porte, un fin nuage de poussière passant sous cette dernière toujours close.

Chill, it's only chaos

Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies

5 || Est-ce que j'aurais pu rater ça? Oui, probablement. J'aurais pu rester enfermé dans mon coin et laisser les choses couler. Au final? Le bruit a fini par parvenir à mes oreilles et depuis le balcon, j'ai pu voir le remu-ménage. Alors de quelques coups de canne, j'ai rejoins la salle commune de la Ruche pour comprendre, avant de voir cette apparition. Une femme, encapuchonnée de drapement sombres et vaporeux. Ignorant tout juste le petit rassemblement devant la porte de l'Infirmerie, fermée, je fais plutôt un pas vers cette mystérieuse inconnue. - Qui le peut dans ce cas? - Lui demandé-je en m'appuyant sur la canne. - Qui êtes-vous?

42 || Et dire qu'en temps normal je ne me traîne pas vraiment, de peur de rater le petit déjeuner... Cette fois-ci, j'ai presque dû courir. Les chaussures oubliées et la chemise boutonnée de façon décalé, j'ai doublé le désagréable à la canne avant de dévaler les escaliers et... Pas atterrir sur le genre de spectacle habituel. Du monde devant l'infirmerie, de la poussière par terre, du bruit et cette... femme? Je me rapproche de l'attroupement en regardant le tas de draps de loin et pose une main sur l'épaule de @H02-211. - Qu'est-ce qui se passe? Je peux aider?

94 || Dormir? J'ai l'impression d'avoir dormis des années avant de m'éveiller ici. L'impression d'avoir gaspillé un temps précieux. De fait, le matin, j'ai beaucoup de mal à rester au lit. Peut-être que ça me passera, mais en attendant, c'est comme si mon horloge interne était réglée sur le mouvement de la lumière. Je me réveille avec le soleil, ou avec l'allumage des feux, et je n'ai pas besoin de longtemps avant de descendre. J'ai mangé en vitesse mon bout de brioche aux pépites de chocolat et mon lait au miel, et j'ai pris un livre pour m'installer dans l'un des sofas côté créatif. Bizarrement, j'ai vite regretté. Quand les coups et les bruits ont commencé à se manifester, j'ai préféré rester immobile. Et quand cette apparition mystique s'est manifestée... Bordel qu'elle est proche. Pourquoi je ne me suis pas assis ailleurs moi?!

Chill’s it’s only chaos

6 avril.

Ce bruit qui nous a tous fait lever la tête vient de l’infirmerie. Que peut-on faire dans cet endroit pour produire un bruit pareil J’arrête direct mon tapis de course pour essayer de comprendre ce qui se passe? Je jette un œil du côté de Doc qui se lève et se dirige vers l’infirmerie. C’est bon, il gère. Vu d’ici la porte semble fermée et complétement bloqué. Les rumeurs qui arrivent jusqu’à moi m’indiquent que Sixteen et Rouky sont coincés à l’intérieur et qu'ils ne peuvent plus en sortir. Ils auraient essayé de casser un des murs. Surement pour voir ce qu’il y a derrière. Pourquoi cela ne m'étonne-t-il pas ?
Doc et rapidement rejoint par Friday, 99, 404 et 211. Ça devrait aller, cela fait cinq cerveaux pour trouver une solution, ils devraient s’en sortir. Je reste quand même à les surveiller, ou plutôt à garder un œil sur Doc. Je sais qu’il peut se défendre tout seul, mais je ne le laisserai pas repartir en prison, ni être blessé si je peux m’interposer. Ils cherchent des solutions mais la porte n’a pas de serrure et aucun moyen de la dégonder.
Doc appelle Aleksa pour avoir des informations et à la place une ombre noire fait son apparition et commence à menacer tout le monde. Je me redresse d’un coup et porte ma main droite vers ma ceinture comme si je voulais attraper une arme. Je n’ai pas réfléchi j’ai encore agi par réflexe. Là je ne peux plus rester sans rien faire. Je prends avec moi un haltère dans chaque main et rejoins le groupe devant la porte en même temps que 5. Je cherche Doc du regard, il est plus loin avec Friday. J'attends son retour pour prendre ses ordres. Je ne réfléchis même @Doc , semble avoir pris le contrôle des opérations. Je suis en attente d’ordres et cela ne me gêne pas, je suis conditionné pour cela c’est une évidence. Action, réaction.

code by bat'phanie

Chill, it's only chaos

BOOM

211 nous rejoint et je vois à sa tête qu'il n'est pas content de ce qui se passe. Est-ce que c'est de savoir que Rouky et Sixteen sont potentiellement en danger ou est-ce que c'est parce que l'infirmerie est en danger, je sais pas.

J'essaie de me calmer et l'entendre dire qu'il y a forcément deux solutions à un problème m'apaise un peu. Il a raison, pas la peine de paniquer, on va trouver. Et avec Doc pour garder la tête froide, je réussis à réfléchir logiquement. Du moins jusqu'à ce que 99 arrive et clame ouvertement que Rouky et Sixteen n'ont qu'à se débrouiller tous seuls. Elle a bien de la chance que j'ai autre chose à penser, parce que ce genre d'individualisme a le don de me taper sur le système. "Tu sais même pas ce qui se passe là dedans. Comment tu peux juste les abandonner ?" Je sais que c'est très probablement faux, mais je peux pas m'empêcher de la remettre à sa place.

C'est à ce moment qu'un deuxième boom se fait entendre. Je serre les poings et ma mâchoire se crispe quand j'entends le sifflement sous la porte. "Putain, faut qu'on se bouge, vite." Doc croise mon regard et je sais qu'il pense la même chose que moi. Il tente d'appeler Aleksa qui n'apparaît pas de suite et c'est en voyant sa tête lorsqu'il regarde sa montre que la panique revient. Il se passe un truc. Je sais pas quoi, mais c'est suffisamment grave pour que le médecin en chef décide de passer à l'action. Je hoche la tête lorsqu'il me demande de l'aide et je le suis vers l'espace sportif.

Je m'apprête à prendre un haltère lorsqu'une femme en noire lâche un rire mauvais et provocateur. Je ne sais pas qui c'est, ni ce qu'elle fait ici, mais de toute évidence, elle est pas là pour nous aider. J'entends 5, qui vient de nous rejoindre, l'interroger alors que 066 arrive près de Doc pour suivre ses directives. Il se passe trop de choses en même temps, trop de personnes arrivent, personne ne sait quoi faire. Je sens la pression monter. Il faut qu'on fasse un truc.

Puis vient l'énorme BANG suivi du nuage de poussière et je ne réfléchis plus. J'agis. "J'ai un plan, moi, on défonce la porte et on entre. Doc." On s'empare à deux d'un haltère imposant et on le porte jusque devant la porte, en bousculant des gens au passage.

Je me redresse et visse mon regard dans le sien. "T'es prêt ? A trois. Un..." Mes mains se resserrent sur l'haltère et j'essaie d'ignorer leur moiteur. Et si Aleksa venait nous chercher parce qu'on dégrade le matériel ? "...Deux..." Le sifflement me rend dingue, j'ai l'impression qu'on va exploser. Non, elle est pas venue maintenant, y'a pas de raison. "...TROIS !"

Comme un seul homme, Doc et moi soulevons l'haltère pour venir frapper la porte et espérer l'enfoncer.

905 s’était installé dans l’espace salon. Il avait l’ambition de passer une journée relativement calme, à lire des livres qui avaient retenus son attention. Sauf que sa journée tranquille (et passablement ennuyante, on va pas se mentir) fut brutalement interrompue par un gros “BONG” qui résonna dans toute la Ruche. Il vit une foule se diriger vers l’infirmerie, et sentit une atmosphère d’agitation monter. Puisqu’il était impossible de savoir ce qui se passait en restant planté dans son coin (même s’il semblait sûrement plus sage de rester planter dans son coin), il suivit les mouvements de la foule et sortit de son ambiance confortable.

D’autres bruits se faisaient sentir. Déjà des cris et des discussions provoquées par les gens postés devant l’infirmerie, mais aussi d’autres bruits sourds, puis un sifflement. A croire que certains ont décidés de saccager l’infirmerie. Peut-être qu’un petit groupe avait pété un câble et ont voulu un moyen plus… explosif de sortir de là, tant pis si ça nuisait au bien-être du reste. A vrai dire, au vu du nombre de fois auquel il pensait brûler ce lieu, il comprenait en partie cette idée, même s’il n’aurait pas tenté ça tout de suite. Ils devaient avoir eu un peu de préparation, s’imagina-t-il. Il remarqua certains visages qu’il reconnaissaient - 211, une de ses colocataires, mais décida de ne pas les approcher. En fait, il ne voulait pas s’approcher de l’infirmerie où, clairement quelque chose était en train d’être détruit.

Une dame en noir, contrastant avec l’intégralité blanche de la Ruche, s’était installée à l’écart, semblant presque rire de la situation. « Vous croyez réellement qu'Aleksa pourra vous aider? » dit-elle. Il en tira quelques conclusions rapides : 1. Ce n’était pas la version évoluée/maléfique d’Aleksa. 2. Elle n’était absolument pas là pour les aider, c’était même l’inverse. 3.... C’était très probablement la merde. Car une entité avec un accent étrange était apparue de nulle part, pour au minimum se moquer des très mauvaises décisions qu’ont prises certaines personnes ici, voire même plus.
Un énorme “BANG” se fit entendre, le secouant encore une fois. Il était, en vérité, totalement terrifié. Quelqu’un avait déjà demandé son identité à la dame en noir - un homme avec une canne. Ce n’était peut-être pas le moment de l’asséner de questions. Mais l’adrénaline était déjà montée en lui :

“Donc vous avez prévu de nous laisser nous démerder ? C'est la fin de ce que vous voulez faire avec nous ?”

C’était de la provoc ? C’était de la provoc, croyait-il. Peut-être allait-il finir en prison voire pire, et peut-être qu'il était trop jeune pour mourir, mais ça valait le coup de tenter.

Chill it's just chaos

06 avril - ft la Ruche entière ?

Tu sursautes quand on te touche l'épaule, manquant de mettre un bon coup de poing à cette pauvre 99 qui ne t'as rien fait, et qui se met bien vite à déblatérer toutes sortes d'insultes. Ça ne te calme pas, au contraire, et ça ne te fait pas rire non plus. Tu lui signes vite fait quelques insultes : "ils ont vraiment de la merde à la place du cerveau" avant de tourner de nouveau ton regard vers la porte. Il n'y a rien à faire, tu te dis... Tu pourrais la défoncer, mais c'était pas la porte que tu voulais réduire en miettes.

Tu remercies silencieusement Doc qui répond posément à tes questions, et tu notes les surnoms des deux loustics qui vont prendre cher. T'oses pas trop parler davantage, t'as peur de perdre le peu de calme qu'il te reste.

Un autre BOOM se fait entendre, et tu retiens un juron. Tu sais pas ce que tu vas leur faire quand ils sortiront de là (SI ils sortent de là - oh si c'est bon ça...!), mais tu vas le leur faire. Tu ne vois même plus les gens qui s'approchent de toi et tu sursautes de ouf quand 404 te touche l'épaule.

— BORDEL !

Shit. C'était sorti tout seul. T'inspires un grand coup, tu te recules un peu de la foule, parce que plus ça va, moins tu supportes la présence des gens. Et tu t'excuses aussi à 404, parce que bon, elle a rien fait quoi.

— ... Déso. Y'a Rouky & Sixteen qui font de la merde dans l'infirmerie, j'en sais pas plus.

T'as envie de casser quelque chose ou quelqu'un. Doc aussi apparemment, parce que lui et Friday commencent à prendre des haltères pour essayer de défoncer la porte. T'hésites. Tu pourrais les rejoindre, mais t'as peur. Pas de ce que la Ruche va te faire, ni même de l'apparition soudaine de cette femme qui vous nargue... Oh, tu la redoutes, elle t'intrigue et n'a même pas l'air humaine mais ce dont tu as vraiment peur, c'est de perdre le contrôle. Alors tu te concentres là-dessus et... 42 te touche l'épaule.

Tu grognes. T'as envie de gueuler que tu veux pas qu'on te touche, surtout pas maintenant, mais y a rien qui sort de ton esprit. Tu sais plus parler, presque. Ça te demande un effort surhumain de simplement dire :

— Je sais pas.

à 42 et de t'éloigner de lui aussi. Déjà pour qu'il te touche plus, et ensuite pour pas lui faire du mal. Tu galères à gérer, tu te sens pâlir alors tu serres les poings, et tu te mords l'intérieur de la bouche. Tu sens le goût du sang, et étrangement, ça t'apaise. Focus sur la douleur, et calme-toi.

Calme-toi.

T'es en retrait maintenant, et t'as pas d'autre choix que de regarder ce qu'il se passe sous tes yeux : Friday & Doc vont défoncer la porte. T'es paralysé, tu sais plus quoi faire. Y a trop de choses autour de toi, trop de monde, trop. Tu hurles intérieurement.

***

Et pendant ce temps-là, 247 observe tout du balcon, se gardant bien d'approcher maintenant que la femme est apparue. Pas besoin de merdes en plus, merci bien.

Résumé:

Chill, it’s only chaos

Day 35 - ft. La Ruche

T’avais beau détester les routines et essayer de pas vivre une succession de jours qui se ressemblent, faut avouer que la Ruche est pas l’endroit le plus funky et riche en rebondissements. Donc t’es posé tranquille dans l’espace créatif, de la peinture étalée sur la table, un pinceau dans une main, une chemise dans l’autre, prêt à confectionner une nouvelle oeuvre d’art quand un bruit sourd retentit dans l’infirmerie, à quelques mètres à peine de toi. ET TU FLIPPES. Tu sursautes, tu te crispes, et tu te caches derrière le tissu que t’as dans les mains. WTF ??

Du monde arrive vite s’agglutiner devant la porte fermée, tu reconnais les visages, mais tu restes figé sur place, à observer ce qui se passe. Des nouveaux BOOMS, un sifflement, et tu lâches tout pour porter tes mains à tes oreilles. WTF WTF WTF ??? T’entends Doc appeler Aleksa et tes yeux s’agrandissent. Vraiment ? VRAIMENT ??? ALEKSA ???? T’as rien contre elle, elle t’a jamais rien fait, mais ça sonnait pas comme étant l’idée du siècle non plus de l’appeler vu la situation.

Et tu flippes, sursautes et te crispes pour la deuxième fois en bien trop peu de temps quand t’entends une voix à côté de toi. C’EST QUOIIII CAAAA ??? Le look automne-hiver de la Ruche ?? Tu préfères pas vraiment le tout noir au tout blanc en vrai donc non merci. Malgré la cohue et ta panique (t’es assez sûr que les battements de ton coeur peuvent rivaliser avec les boom qu’on entend derrière la porte), ton oreille tique. Elle a un accent ? T’as pas entendu d’accent depuis que t’es là. Et t’as une petite voix qui te dit que t’es bon en accents, une espèce de connaissance pré-ruche ? Tu vois pas pourquoi t’aurais cette connaissance, mais t’es sûr de l’avoir. Et t’es aussi sûr de pas reconnaître l’accent de la dame en noir.

Plus de monde arrive, cette fois à la table, pour la confronter. Et t’es si proche. Et t’es figé. Tu regardes les gens faire. Tu vois Friday et Doc essayer de défoncer la porte avec une haltère. Tu vois des gens que tu connais pas essayer de parlementer ? Trouver des explications ? T’entends surtout le sifflement, les battements de ton coeur. Tu te retournes doucement vers la dame en noir, comme hypnotisé. Fasciné. Effrayé. Ton bras se tend vers elle, presque contre ta volonté. Elle est si proche. Tes doigts vont pour agripper son voile, l’arracher. Tu veux juste une réponse.

Ta main passe au travers.

”Fuck.”

La porte s'enfonce un peu lorsque le coup est donné, se tordant un peu au passage et permettant ainsi de voir l'imposant verrou la joignant au mur. La femme pour sa part se contente de ricaner de nouveau, autant lorsqu'on lui demande son identité, si elle compte réellement simplement les laisser se démerder que lorsque le bras de NB03-88 s'approche pour la traverser. Elle appuie simplement son coude contre la table, posant sa tête dans le creux de sa main gantée en observant la porte sans un mot de plus, visiblement amusée par la situation.

Chill, it's only chaos

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Invention, it must be humbly admitted, does not consist in creating out of void, but out of chaos. - Mary Shelley

Mon regard passe sur Elle quand elle apparait et des frissons me parcourent quelques instants, ma main se portant à mon torse. Pourquoi ne suis-je pas surpris de la voir ici ? Certainement à cause de la conversation que nous avons eu. Un petit sourire naît sur mes lèvres à ce souvenir fugace mais je sais aussi que cela veut dire une chose : que les choses sont vraiment en train de dégénérer aussi la question de discuter ou agir n’est plus vraiment de mises : il est temps d’agir. « Il est temps oui » Je suis d’accord avec toi [FRIDAY] et je prends l’haltère pour revenir vers la porte. Je ne suis pas un homme d’action et certainement le moins bien placé pour faire ce genre de choses mais puisque nous sommes pour le moment clairement les seuls à vouloir agir sans jugement, je vais devoir changer ma stratégie pour quelques minutes au moins.

Quand on revient tu es là [66] et je te fais un petit signe. « On va récupérer Sixteen. » Ce n’est pas un ordre ou une question c’est juste la confirmation de ce qu’on veut faire. Je ne me pose pas de questions sur la femme en noir elle m’a dit être une observatrice de ce qui se passe et se délecter de nos actions donc si elle n’a pas menti elle ne bougera pas. Au pire elle nous mettra des embûches mais je suis persuadée qu’elle va plutôt attendre de voir comment cela se passe, c’est ce qui semble le plus lui plaire. « Oui » J’en reviens à toi, Friday, en agrippant mieux l’haltère. Un… Je me fie à ta cadence. Deux… Je ressers ma prise pour être sur d'y arriver. Trois… On frappe.

La porte se plie sans s’ouvrir mais le verrou est enfin visible. « Là. On réajuste et on recommence. » On connait notre force désormais, la façon dont cela frappe et on sait où se trouve le verrou qui la coince donc on peut recommencer. « Prêt ? » Je me suis coupé de tous ceux qui commencent à faire les curieux autour de la femme en noir. Au moins on nous fait de la place pour pouvoir agir, c’est parfait. « Un… » Je t’observe Friday pour voir si tu es toujours prêt. « Deux… » Je ressers mon emprise sur l’haltère. « Trois » Le coup est plus fort et frappe la porte. Il faut qu’elle s’ouvre. Certes cela souffle de l’autre côté mais il faut dégager le passage pour les aider.

Codage par Magma.

La femme se lève alors que Doc et Friday se préparent pour le deuxième coup, glissant un doigt contre le menton de NB03-88 au passage en ricanant toujours. Elle avance lentement, ne prévoyant en rien les stopper dans leur mouvement qui réussit à faire ouvrir la porte en un grand fracas. L'effet est immédiat, la violente force de succion de l'autre côté de la porte commençant à aspirer les personnes présentes dans l'air commune pouvant voir la silhouette beaucoup plus imposante se trouvant à l'intérieur et les deux murs détruits. Ils peuvent voir, le matériel médical de la seconde pièce encore debout volant en direction du large trou dans le mur près duquel se tient Sixteen. Enfin... ils peuvent presque tous voir.

Il n'a fallut que quelques secondes pour que la femme se déplace près de Doc et Friday, les pointant à tour de rôle en chantonnant. « Eeny, meeny, miny, moe... » Son doigt se stoppant sur Friday qu'elle attrape par le bras. « C'est toi qui portera le chapeau. » Puis d'un mouvement à la Dracula elle les englobe tous les deux dans son grand vêtement avant de disparaître avec lui.

Plus loin, les altères tremblent dans leurs socles, les feuilles, crayons, pinceaux et autres matériaux du coin créatif se lancent au sol, les plateaux de nourritures font un boucan d'enfer dans le comptoir où ils ont pu être déposés plus tôt, les plaids présent sur les canapés près du coin sportif sont soulevés par le vent.

Ayant désormais deux sujets pour la même situation, je vous conseillerais de vous diviser en deux groupes pour bien diviser les intervention. Si vous restez dans l'aire commune, continuez dans ce sujet. Si vous entrez dans l'infirmerie, continuez dans le sujet de Rouky et Sixteen. Ainsi il sera également plus facile de voir qui se trouve où. Je vous demanderais aussi, pour ceux qui ont des multis, de faire des posts séparés pour vos persos, ça facilite grandement ma gestion et m'empêche de rater un détail important faute d'inatention.

Chill it's just chaos

06 avril - ft la Ruche entière ?

T'es bloqué. T'arrives plus à comprendre ce qu'il se passe, plus rien ne fait sens, et t'es si perdu dans ta spirale que ton cerveau est incapable d'appréhender ce qu'il se passe devant toi. Tu t'es mordu mais ça suffit pas. Tu serres les poings, mais ça suffit pas. Tu recules d'un pas, t'arrives plus à respirer. Tu recules encore, et c'est comme si d'un coup, toutes tes articulations s'étaient soudainement dégrippées.

Tu cours, et tu t'éloignes de tout ce truc qui ne fait de toute façon pas sens. Tu vas te réfugier dans ce que tu sais être ta chambre, celle où tu t'es réveillé, et tu t'effondres par terre dans un coin. Ta tête tourne, t'arrives plus à respirer... C'est trop.

Tu tombes inconscient.

Résumé:

Chill it's just chaos

06 avril - ft la Ruche entière ?

Alors c'était bien marrant de regarder les gens galérer et voir qu'une meuf cheloue façon nazgûl se foutait d'eux, mais quand Doc et Friday ont commencé à prendre les haltères, 247 commença à trouver que ça sentait le roussi cette histoire. Il ignorait tout ce qu'il se passait dans l'infirmerie : il avait entendu les BANG mais s'en était passablement foutu. Il avait ses popcorns métaphoriques du haut de son balcon et ça lui allait bien.

Sauf que.

Quand la porte s'ouvre avec fracas et qu'un vent mauvais soulève tout ce qu'il se trouve dans l'aire commune, 247 sent tous ses drapeaux rouges se lever. L'alerte générale dans son cerveau. Il avait pas autant d'histoires dans la tête pour ne pas savoir ce que ça voulait dire. Dans la Ruche, y avait pas de fenêtres, pas d'aérations visibles, pas d'issue. Et si c'était pas une mauvaise chose ?

Alors oui, y'avait bien ces silhouettes cheloues et dont il était convaincu qu'elles n'étaient pas humaines, mais lui il avait pas envie de crever pour quelqu'un qui avait jugé que faire un trou dans une paroi était la meilleure solution pour sortir. Ouais, ça faisait sens quand on le disait comme ça mais... En se mettant dans une autre situation, c'était débile. 247 s'était trouvé un cerveau, entre deux séances d'auto-apitoiement, et il se souvenait de ce qu'il avait dit à 7. Il avait parlé d'aliens. Alors... Pourquoi pas ?

Il lâcha tout ce qu'il avait dans ses mains vides, et courut sur le balcon jusqu'à descendre dans l'aire commune, non sans gueuler :

— PUTAIN MAIS VOUS AVEZ JAMAIS VU DE SPACE OPERA OU QUOI ! FERMEZ CETTE PORTE OU ON VA TOUS Y PASSER !

Il fallait refermer cette porte. Leur survie à tous était en jeu, et au mieux allaient-ils perdre toutes les petites choses qui rendaient leur vie plus facile. Oui, 247 aurait pu préférer mourir libre que survivre dans une cage, mais il était lâche. Il tenait à sa peau. Et là, son instinct lui disait de juste, arrêter de tout casser et de réparer.

Il arriva dans la foule, et essaya de se frayer un chemin, tout en continua ses invectives :

— Bouchez l'entrée ! Si la Ruche est sous pression, on perd de l'oxygène...

Ouais bon toi aussi à gueuler comme ça, bichon.

— ...et on va crever ! Peut-être qu'il faut juste pas sortir sinon on meurt, je sais pas ? Peut-être qu'on est même pas sur Terre, putain ! Vous en savez rien !

Oh, 247 non plus, mais il ne prenait pas de risques. Il était déjà en train de se diriger vers un canapé pour le déplacer... Pas super efficace comme 'bouche-porte', mais on faisait avec ce qu'on avait.

Et pour ceux qui étaient dans l'infirmerie ? Bah tant pis. Pas le temps de gérer ça. Il voulait vivre et tant pis si d'autres devaient mourir pour ça.

Résumé:

Chill, it's just chaos

✣ avec les abeilles de l'apocalypse ✣

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Je fermais les yeux quelques instants et levais la tête en direction du jet d'eau claire qui glissait sur mes paupières, dans mon cou et le long de ma peau. Un léger sourire se dessine alors que je profitais de ce temps, seule sous la douche. La buée s'échappe de la vitre de verre et je passe une autre couche de patchouli le long de mon bras, en laissant échapper un soupir de satisfaction. Soudain, il y eut un espèce de puissant bruit sourd qui fit trembler le trait harmonieux et délicat de l'eau durant l'espace d'une seconde. Je m'arrêtais mais décidais de ne pas m'en formaliser pour autant, bien décidée à "prendre du bon temps" comme ne cessait de me répéter 123. Et si prendre du bon temps signifiait s’inonder sous une indécente quantité d'effluves florales alors soit. Après tout, c'était à ma portée. Aujourd'hui, ce serait MA journée.
Alors, deux autres tremblements se firent sentir -plus fort que les précédents- et un bref ruissellement d'eau froide me parcouru le corps et je me raidis soudain. Ce fut hélas suffisant pour me faire redescendre de mon nuage paradisiaque. Je grinçais des dents, agacée, et coupais l'eau pour prendre de quoi me sécher, à tâtons. Un premier courant d'air me fit frissonner, alors je m'activais un peu plus et m'habillais.

Étrangement, il n'y avait nulle traces de mes colocataires, uniquement l'espèce de vieille peau de sirène délavée dont 123 se servait en ce moment comme couverture et qui scintillait dans la nuit. Encore une de ses lubies étranges. Levant les yeux au ciel, je sortis de mon logement épongeant encore mes cheveux humides avec une serviette lorsque : ❝Nom d'un chien...❞ articulais-je, sous le choc. C'était un véritable désastre, une débâcle sans nom. Paralysée par cette vision d'horreur, je ne pouvais que me tenir à la rembarre du balcon, la bouche entrouverte sous la surprise. Un énorme trou béant semblait venir de l'infirmerie et bon nombre d'abeilles se tenaient là. Les plateaux-repas s'entrechoquaient, les couvertures volaient. Je fronçais les sourcils, soudainement intriguée par une silhouette noire que je n'avais jamais vue, toute droit sortie d'un épisode de la famille Adams. Puis elle....disparut...et avec quelqu'un. ❝oh non de non !❞ fis-je, complètement paniquée. Une partie de moi -la plus curieuse sans doute- voulais immédiatement accourir et voir de quoi il retournait. Une autre -la plus raisonnée- me disait qu'il n'était pas très avisé de s’approcher de cet attroupement maudit. Et enfin, une infime partie de moi m'ordonnait de retourner illico sous la douche et de n'en plus sortir. Oh, excellente idée ! Je secouais la tête, non 012 c'est ridicule oublie ça.

Je me plaquais contre la rampe, dos au carnage et respirais profondément une première fois. Une seconde fois. Continue, c'est bien. Ils vont gérer ça, ça va bien se passer. Ce sont toutes et tous des personnes censées et responsables, ils savent ce qui est bon pour eux n'est-ce pas ? Et s'approcher de ce trou aspirant...n'est...pas...raisonnable DU TOUT ! D'accord : tout s'en va à vau-l'eau et nous étions tous perdus. Mais ça va aller, mais ouii bien-sûr. Je me retournais pour contempler à nouveau la scène en contre-bas : Visiblement, la sorcière de l'Ouest qui s'était tenue en bas n'était pas commode, en plus d'être une totale nouveauté. Mais il y en avais une que chacun avait déjà été en mesure de rencontrer et je m’étonnais d'ailleurs de sa non-présence dans ce capharnaüm. Allez 012, tu peux le faire.
J'inspirais un grand coup en passant ma langue sur mes lèvres sèches : ❝@Aleksa s'il-vous plaît, pouvez-vous emmener ces personnes loin du danger ? Je sais très bien que c'est dans vos compétences, vous le faites assez souvent d'ailleurs. Je prendrai votre absence de réponse positive comme un refus de coopérer et un affront impardonnable...❞ fis-je, la menaçant de ma serviette de bain que j'avais encore à la main. Alors, je me penchais par-dessus le bastingage et criais, profitant de ma vue qui surplombait ce triste spectacle : ❝Ne fermez pas cette porte, espèce de sombre idiot, ou vous condamnerez ceux qui se trouvent déjà dans cette pièce !❞ hurlais-je à l'intention de 247 et de ceux qui avaient eu cette idée lamentable, mon cœur bondissant dans ma poitrine tout en essayant de trouver un moyen notable, de par ma position surélevée.

(c) oxymort

Chill, it's only chaos

Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies

Pas de réponses. Pas un mot. Seulement ce ricanement qui me fait crisper les doigts sur la canne. Une réaction que j'aurais dû éviter car une vague de douleur remonte de ma main gauche. C'est pourtant le coup donné dans la porte qui attire mon attention. À quoi jouent-ils? Essayer d'entrer? Est-ce sérieusement une bonne idée?

Autour de moi les autres bougent. L'espace se crée autour de la porte alors que Friday et Doc unissent leurs forces. Une jeune femme s'arment d'altères pour venir se poster pas loin, la femme encapuchonnée dans le viseur. Un jeune homme, plus téméraire, s'en approche. - Hey! Recu... - Son bras passe au travers des draperies sombres et mon sérieux se teinte de surprise. Est-elle comme Aleksa? Qui sont ces gens?!

Un nouveau coup. Un craquement. La porte cède et l'air se met en mouvement. La femme se lève. Ma jambe cède. Inutile d'essayer de la combattre d'une façon ou d'une autre, l'attraction de l'air se fait trop importante et je préfère autant éviter d'être aspiré. Assez loin de la porte, je traverse le peu de distance dont je suis capable et rejoint les tables de l'espace créatif, là où la femme était.

C'est le temps qu'il aura fallu pour... je ne sais pas trop qui (@H02-247) de descendre. Il a raison, si la Ruche est effectivement en pleine dépressurisation, il faut reboucher l'issue et vite. Il se dirige d'ailleurs vers un canapé. Entre ma jambe et ma main, inutile de chercher à bouger quoi que ce soit, donc je reste où je suis. Et ça gueule d'en haut. Condamner ceux qu'on enferme? Je ne sais pas ce qui se passe à l'intérieur, mais je doute que ce merdier soit arrivé spontanément.

L'avantage, c'est que de là où je me trouve, j'arrive à apercevoir l'origine du problème et la taille de la faille. Je ne sais pas ce qu'il ont foutu, mais ils n'y sont pas allés de main morte. Levant la tête vers @F03-012, je l'interpelle. - Hey! Envoie nous un matelas! Pour boucher la faille!

Résumé:

Chill, it's only chaos

Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies Boom boom, Bitchies

211 s'éloigne. Doc et Friday se rejoignent comme d'un commun accord. Le type à la canne parle, première fois que j'entends sa voix d'ailleurs, et l'étrange femme ricane. Rien ne semble tourner rond et même la Ruche a l'air de trembler. Et puis quand je les vois se munir de l'altère pour s'attaquer à la porte, le truc qui me sert de cerveau a un sursaut de conscience. - Vous êtes sûr que c'est une bonne idée de... - Je recule pour leur laisser l'espace. Le coup défonce la porte qui s'ouvre et tout part en cacahuète.

La violence du souffle est telle que malgré mon poids, je sens son attraction. La jeune femme à côté de moi (@F03-404), elle, y résiste mal. Dans un réflexe, je parviens à l'attraper par le bras et si l'air la fait quitter terre, je parviens à nous éloigner du gros de l'aspiration. Assez pour pouvoir ancrer nos pas dans le sol, mais nous ne sommes pas sorti du bordel pour autant.

PUTAIN MAIS VOUS AVEZ JAMAIS VU DE SPACE OPERA OU QUOI ! FERMEZ CETTE PORTE OU ON VA TOUS Y PASSER ! - L'arrivée de 247 manque de subtilité, mais il faut admettre que rien de tout ça n'est subtile. Friday a disparu, emportée par la femme encapuchonnée. Ce que dit 247 fait du sens, et quoi que je n'ai pas vraiment conscience de ce qui se trouve à l'extérieur, la perspective de mourir parait assez imminente pour me rallier à sa cause, alors sans grandes hésitations, j'entreprends de le rejoindre. - 247, je vais t'aider. On peut le pousser devant la porte, ça empêchera plus de monde d'être aspiré. - Et @H03-94 se ramène aussi pour aider avec le canapé.

Résumé:

Ouais bon là ça part en couille.

Quand j’ai touché l’épaule de 211 il a laché un BORDEL étonnée, j’ai moi aussi sursauté et j’ai balancé un “Ah bah fallait que ça sorte” J’ai regardé mes pieds, les yeux tout pétillants, hé, moi jsuis sensible et jsuis clairement pas venu ici pour souffrir, fin je crois ? Après, il est sur les nerfs, ce que je peux comprendre l’infirmerie c’est son petit bijou. Il s’excuse même après et m’explique que y’a un certain Rouky et une Sixteen qui sont à l’intérieur et qui font de la merde. Donc clairement, non je lui en tiens même pas rigueur, chacun fait face différemment à la situation. “T’inquiète je comprend” Je lui souris histoire de le rassurer et tout va mieux de mon coté.

Moi là, je fais la plante verte, j’observe impuissante. Je balance juste un “Oh putain, un détraqueur maintenant” quand je vois l’ombre posée à la table de l’espace créatif. Au calme se foutant royalement de notre gueule. Elle veut peut-être un thé aussi ? Doc et Friday prennent un haltère et ils s’apprêtent à défoncer la porte. 66 qui débarque elle aussi avec 2 haltères, elle est giga badass et je sais très bien aussi pourquoi elle est là, elle veut aider DOC ! Je lui souris.

Ils y arrivent ouais à péter la porte. Mon coeur s’emballe. Y’a la dame en noir qui prends Friday. Ce que je vois là, moi ça me fait flipper et dans l’infirmerie y’a UN PUTAIN DE GÉANT TOUT NOIR. ET UN BIG TROUUUU. “C’est clairement pas humain ce truc !” 66 fonce dans l’infirmerie aider par la succion. Et moi jsuis derrière elle, "merde" qu’est ce que je fous là ? Je commence à me faire happer. Je mets mon corps en avant. Je veux clairement pas rentrer dedans, jsais pas me battre moi, je serais d’aucune utilité dans ce bordel. y’a tout qui commence à se lever. “NON NON NON LE MONSIEUR LA BAS JE VEUX PAS LUI FAIRE COUCOU” Je peux rien faire là, je suis juste entrain de glisser comme une merde. Je me prends un plaid au passage, bah maintenant je vois rien, je me débats avec bien ouej, au moins je contaste que c’est putain de doux, qu’elle bonne idée on a eu.

Un ga, (42), me rattrape. “OMMMMG MERCI”.

Bon et je le vois maintenant entrain d'aider un autre homme à mettre le canap histoire que ça nous fasse barrière, on peut plus rentrer dedans. Une bonne chose. Bon maintenant, faut faire un truc pour ceux qui sont dedans. Sixteen est clairement près du trou aspirant et DOC et 66 vont commencer à se faire happer par ce foutu vortex ou je ne sais quoi. “LES GA FAUT FAIRE UNE CORDE AVEC LES PLAIDS. AIDEZ MOI ENVOYEZ LES MOI VENEZ QUOI” Je m’active déjà à la tâche et commence à faire des petits nœuds un avec celui que j’avais, il m’aura servi enfin de compte. Un jeune homme au cheveux Long (905) me les rapporte presque tous d’un coup et vient m’aider à la confection de la corde. “Merci” Je lui fais un large sourire. Je lance la corde “BON. @F03-066 Je te lance la corde, RIP NOS PLAIIIDS FUCK…. Le matelas ARRIVE” Je regarde l'homme aux cheveux longs (@H04-905)“Nous on va gérer pour les retenir en attendant” Omg jpp. Trop d'adrénaline, d’émotions, je vais chialer à la fin c’est sur.

Résumé:

Alors que vous cherchez comment boucher le trou, vous apercevez la silhouette à l'intérieur de l'infirmerie exploser les deux murs restant avant de disparaître, un nuage de poussière sortant de la porte pour se diriger vers vous et vous étouffer un peu au passage. Le courant d'air n'étant plus particulièrement dirigé vers la porte de l'infirmerie maintenant que la pièce est entièrement ouverte, il se fait plus léger et n'aspire plus ceux se trouvant près de cette dernière.

Sujet: Re: Chill, it's only chaos Feat All

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